LES LEVIERS DE MOTIVATION DES CADRES & DIRIGEANTS DE LA FONCTION PUBLIQUE
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La “motivation à l’égard du service<br />
public”, analysée comparativement<br />
à la population générale et à celle<br />
des cadres supérieurs dans leur<br />
globalité, trouve aussi sens dans<br />
ce graphique qui compare les<br />
cadres supérieurs des secteurs<br />
public et privé.<br />
Les différences entre les leviers “Défi<br />
stratégique”, “Rendre service aux<br />
autres” et “Rémunération” convergent<br />
avec nos analyses précédentes. Ces<br />
observations sont à relier à la nature<br />
des missions des secteurs public et<br />
privé qui sont bien distinctes. Si l’une<br />
comme l’autre sont au service de<br />
l’usager / du client, il n’en demeure<br />
pas moins que l’une réalise sa<br />
mission dans un objectif de “service<br />
public”, l’autre dans un objectif de<br />
“rentabilité”.<br />
L’environnement<br />
relationnel du<br />
cadre supérieur<br />
du secteur public<br />
Le contexte et l’environnement du<br />
cadre supérieur du secteur public<br />
se caractérisent par une multiplicité<br />
d’acteurs : tant en interne des<br />
structures publiques (nombreuses<br />
strates hiérarchiques, conglomérats<br />
de structures diverses) qu’en externe<br />
(fort lien avec les différents acteurs<br />
de la société civile). On peut alors<br />
supposer que l’action collective<br />
transcenderait la logique d’action<br />
individuelle et même la servirait.<br />
Cela provoquerait chez le haut<br />
fonctionnaire le souhait d’appartenir à<br />
un groupe, de rechercher une identité<br />
collective pour satisfaire ses propres<br />
besoins, valeurs et motivations.<br />
“ Savoir créer un<br />
environnement de<br />
qualité pour les clients<br />
internes et externes ”<br />
L’Institution apparaît comme<br />
première dans le secteur public,<br />
aussi bien en termes de sens donné<br />
à l’action que dans la relation du<br />
cadre supérieur manager et/ou<br />
dirigeant avec ses équipes.<br />
Cette remarque nous amène à<br />
réfléchir sur la force du collectif. Elle<br />
est illustrée par l’importance de la<br />
différence, entre les deux secteurs,<br />
des leviers “Reconnaissance”<br />
(5.2/8 pour le public contre 4.7/8<br />
pour le privé), “Climat de travail<br />
positif” (4.6/8 pour le public contre<br />
4/8 pour le privé) et “Conditions de<br />
travail optimales” (4.5/8 pour le public<br />
contre 3.9/8 pour le privé).<br />
La littérature sociopolitique ne cesse<br />
de mettre en avant les normes<br />
collectives telles que les codes, les<br />
rites et les processus d’intégration à<br />
l’égard du service public. La logique<br />
corporatiste, la force des réseaux<br />
(écoles...), la pression du groupe<br />
d’appartenance sont des lieux<br />
privilégiés de la construction d’une<br />
identité collective.<br />
“ Il est nécessaire<br />
de favoriser le<br />
management de<br />
proximité ”<br />
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