versions - Ecole lacanienne de psychanalyse

Blanchot / Lacan, il y a.
Elisabeth Peyssonnel
« Que cela soit donc rappelé à qui lirait ces pages en
les croyant traversées par la pensée du malheur. […]
peut-être lire lui deviendrait-il une tâche sérieuse. »
Maurice BLANCHOT
L’arrêt de mort (1 ère version, 1948)
« Et c’est ici que je voudrais vous faire part du bonheur
que j’ai pu avoir à rencontrer ces pensées sous la
plume de quelqu’un que je considère tout simplement
comme le chantre de nos lettres, qui a été
incontestablement plus loin que quiconque présent ou
passé dans la voie de la réalisation du fantasme, j’ai
nommé Maurice Blanchot dont dès longtemps L’arrêt
de mort était pour moi la sûre confirmation de ce que
j’ai dit toute l’année, au séminaire sur l’Éthique
concernant la seconde mort. […]
[…]au moment de vous quitter cette année je veux vous
dire que souvent j’ai conscience de ne rien faire d’autre
ici que de vous permettre de vous porter avec moi au
point où autour de nous, multiples, parviennent déjà les
meilleurs. »
Jacques LACAN
Séminaire IX, L’identification, Juin 1962*
(*Entre ces deux extraits, Lacan vient de citer
longuement Thomas l’Obscur, Maurice BLANCHOT,
1 ère version, 1941)