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23 janvier - Brumath

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- majoration de l’impôt sur les sociétés<br />

- hausse de la TVA réduite de 5,5% à 7%<br />

- réduction des niches fiscales<br />

- revalorisation a minima (1%) des prestations sociales hors minima sociaux<br />

Des décennies de budgets déficitaires de l’Etat nous obligent maintenant à tirer le frein. Il n’est plus<br />

possible de faire porter à nos enfants nos dépenses de fonctionnement.<br />

Pour les collectivités locales qui devront participer à l’effort de redressement, il y aura un certain<br />

nombre de conséquences directes qui vont se répercuter dans nos budgets :<br />

- le gel des crédits de concours financiers de l’Etat aux collectivités locales au volume qui se<br />

poursuit pour la 3 e année consécutive<br />

- la hausse de la TVA à taux<br />

- un effort supplémentaire de 200 millions demandé par l’Etat aux collectivités<br />

De plus, il faudra prendre en compte pour la première fois en 2012, la création du fonds de<br />

péréquation des ressources des collectivités territoriales. Il s’agit de prélever sur les recettes des<br />

communes et intercommunalités les plus riches au profit des plus pauvres. En 2012, ce fonds devra<br />

atteindre 150 M €. L’objectif étant d’arriver à 2% des prélèvements fiscaux locaux d’ici à 2016, soit 1<br />

Milliard d’€. Le prélèvement sera calculé à l’échelle de l’intercommunalité et ponctionné sur le budget<br />

de la Communauté de Communes et des communes membres. Si les simulations disponibles<br />

indiquent que <strong>Brumath</strong> et son EPCI n’est pas concernés en 2012, tel ne sera plus le cas en 2013 où il<br />

faudra contribuer à ce fonds national de péréquation dite « horizontale ».<br />

La loi de réforme des collectivités locales, notamment dans son volet de regroupement des<br />

Communautés de Communes aura une conséquence directe en matière de dotations de<br />

fonctionnement. Comme le montant total n’augmente pas et que les Communautés de Communes qui<br />

fusionnent se verront attribuer la dotation par habitant la plus favorable existant au préalable, ces<br />

nouveaux groupements auront une recette supplémentaire qui sera prélevée au détriment des<br />

communes et groupements qui n’ont pas fusionné. Un argument qui n’a visiblement pas suffi chez<br />

nous pour avancer dans ce domaine. J’espère que nous ne nous en mordrons pas les doigts très<br />

prochainement.<br />

Pour ce qui concerne l’appel à l’emprunt, comme je l’ai déjà indiqué, il y a une tension du côté des<br />

banques qui se répercute dans les réponses aux appels d’offre que nous lançons. D’une part,<br />

certaines banques ne répondent plus à l’ensemble de la demande émise (lors de la dernière<br />

consultation, deux établissements ont proposé de ne financer que 50% du montant demandé) et<br />

d’autre part, il y a une augmentation significative des taux. En résumé, l’argent sera plus rare et plus<br />

cher pour tout le monde.<br />

Enfin, et cela fait quelques années que je l’évoque, les aides du Conseil Régional et du Conseil<br />

Général seront encore revues, non pas par manque de volonté politique, mais par manque de moyens<br />

tout simplement.<br />

Dans ce contexte toujours morose, il n’est pas question de se laisser aller au défaitisme. Bien au<br />

contraire, c’est maintenant qu’il faut investir, pour être présent le jour de l’embellie économique. J’en<br />

veux pour preuve la PDA que porte la Communauté de Communes de la Région de <strong>Brumath</strong> avec le<br />

Conseil Général du Bas-Rhin. Des entreprises vont investir pour créer de l’emploi et de la richesse<br />

chez nous ! La Ville de <strong>Brumath</strong> peut se féliciter d’avoir soutenu ce projet dès le début et même si la<br />

taxe professionnelle n’existe plus, les entreprises construisent les usines, les employés qui y<br />

travailleront et les sous-traitants et prestataires de service auront des contrats dont les retombées<br />

bénéficieront à l’économie locale.<br />

Concernant plus particulièrement la situation des finances de la Ville de <strong>Brumath</strong>, je souhaite<br />

mettre l’accent sur quelques points :<br />

La suppression de la taxe professionnelle a transformé le panier de recettes fiscales de la Ville. Alors<br />

qu’en 2010, 47% des recettes fiscales provenaient de la TP, l’impôt économique (CFE et CVAE) ne<br />

représente plus que 30% de nos recettes fiscales en 2011. La part de taxe d’habitation étant, quant à<br />

elle, passée de 27% à 45% de nos recettes fiscales du fait du transfert de la part que prélevait le<br />

Procès-Verbal du Conseil municipal du <strong>23</strong> <strong>janvier</strong> 2012 15

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