23 janvier - Brumath

moment donné, il faut prendre son destin en main. Il note également, comme il l’a lu dans un journal
récent dont Monsieur DELAYE est l’un des rédacteurs, que les besoins de la population brumathoise
sont immenses. Or pour Monsieur SCHELL, qui dit besoins immenses dit ressources immenses, mais
à partir du moment où on ne veut pas toucher à l’aspect fiscal, où on ne veut pas supprimer un certain
nombre de services qu’on rend aux Brumathois, cela ne devient plus la quadrature du cercle mais le
serpent qui se mord la queue, et au final il ne se passe rien. La municipalité a décidé de continuer à
agir, à étaler un certain nombre de dépenses car l’objectif n’est pas de bâcler les projets mais de tenir
le rythme qui a été fixé au début du mandat, et pour le moment, Monsieur SCHELL estime que cela
est le cas et il espère que cela durera.
Monsieur HUSSER aimerait compléter les propos de Monsieur SCHELL concernant les prêts que les
banques rechigneraient à octroyer aux collectivités. Il ajoute qu’il y a un autre phénomène : en fin
d’année dernière, les enveloppes de fin d’année avaient été atteintes, et dès lors certaines demandes
n’avaient pas été satisfaites. Néanmoins, Monsieur HUSSER sait que de nouvelles enveloppes sont
disponibles en ce début 2012, pouvant ainsi à nouveau satisfaire les demandes.
Monsieur SCHELL ajoute que 493 milliards d’euros ont été prêtés par la BCE aux différentes banques
européennes pour justement permettre à l’économie de repartir. Monsieur SCHELL espère ainsi que
la Ville n’aura plus les soucis rencontrés l’an passé, même si on ne peut être sûr de rien. La Ville doit
ainsi de plus en plus souvent compter sur ses fonds propres.
Monsieur le Maire rappelle à Monsieur DELAYE qu’un appel à tous les Maires des communes à voter
contre la fusion est également porteur de conséquences financières, et il faut de temps en temps faire
son mea culpa et pas uniquement mettre la faute sur les autres.
Monsieur DELAYE répond que si Monsieur le Maire avait exprimé lors de ses vœux son regret que la
fusion ne se soit pas faite, ses collègues du groupe ADSE et lui-même se félicitent au contraire qu’elle
n’ait pas eu lieu et que la Communauté de Communes du Pays de Brumath garde sa personnalité, et
que la Ville de Brumath à l’intérieur de la Communauté de Communes de Brumath puisse garder sa
personnalité. Ils sont persuadés que dans ce magma informe qu’était cette fusion qui n’avait été
voulue par personne, mais imposée par le Préfet, toute personnalité aurait été perdue. Ce qui compte
avant tout, c’est de garantir la démocratie communale, pour permettre aux citoyens d’être en lien avec
leurs élus.
Monsieur le Maire demande si Monsieur DELAYE estime que lorsque la Communauté de Communes
de la Région de Brumath a été créée, les gens ont perdu leur personnalité.
Monsieur SCHELL précise pour tous ceux qui risquent de sortir inquiets de ce Conseil municipal en
ayant l’impression d’assister à un matraquage fiscal, que lors des premières projections qui avaient
été développées lors de la commission finances de janvier, la première vision était une augmentation
de 4% en plus de l’augmentation mécanique des bases. Par cet effort d’étalement et notamment de
maintien dans des solutions raisonnables des frais de fonctionnement, cette augmentation ne sera
que de 2% au lieu de 4%. Soit on cède à la facilité, soit on prend le taureau par les cornes, et ce que
la municipalité a choisi en optant pour une augmentation de seulement 2%.
Monsieur DELAYE demande au Maire de confirmer qu’il ne répond pas positivement à la proposition
du groupe ADSE qui est de demander à l’Etat de rétablir les dotations de 7,9%.
Monsieur le Maire suggère à Monsieur DELAYE de faire une motion comme il a l’habitude de le faire.
Mais il estime que comme il est demandé à tout le monde de faire un effort, l’Etat ne va pas revenir
sur ce point.
Monsieur DELAYE relève que « tout le monde » ne concerne pas les banques, les marchés financiers
et les actionnaires.
Monsieur le Maire pense qu’aujourd'hui des promesses se font puisqu’on est en période électorale,
mais il faudra voir ensuite comment les paroles seront respectées.
Monsieur EHLENBERGER trouve que la discussion entre dans un débat politique sur la question du
financement des services publics, mais il maintient que cet effort n’est pas demandé à tout le monde.
Procès-Verbal du Conseil municipal du 23 janvier 2012 19