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23 janvier - Brumath

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Monsieur SCHELL précise que si la proposition d’augmentation des impôts locaux devait être<br />

acceptée, cela fera effectivement 3% en 5 ans, mais seulement 2% depuis le début de ce mandat, et<br />

ce sera donc la première augmentation des impôts de celui-ci.<br />

Monsieur le Maire ajoute qu’effectivement l’augmentation de 1% avait été décidée sous la précédente<br />

mandature.<br />

Monsieur DELAYE affirme qu’il a été attentif aux propos du Maire lors de ses vœux, et également lors<br />

de ses propos de ce soir. Lors des vœux, il avait évoqué 3 A : ambition, audace, accessibilité. Or,<br />

Monsieur DELAYE demande où est l’audace dans ce débat d’orientation budgétaire, et où est<br />

l’ambition.<br />

Il relève bien 3 A dans ce débat d’orientation budgétaire :<br />

Le premier A est l’Augmentation des impôts : certes le taux augmente pour la première fois de 2%<br />

mais c’est déjà une augmentation. Or, il ne faut pas oublier que les bases ont augmenté chaque<br />

année depuis 3 ans et que cette année, les bases vont à nouveau augmenter de 1,9%. Cela revient<br />

donc à une augmentation sûre de 4% pour les impôts.<br />

Le deuxième A est l’Annulation de certains projets pour 2012.<br />

Enfin, ces 2 A se résument en un troisième A : l’Austérité.<br />

Monsieur DELAYE et ses collègues font le même constat que Monsieur le Maire : la commune et sa<br />

population sont confrontées au désengagement de l’Etat, et Monsieur le Maire l’a lui-même évalué à<br />

7,9%.<br />

L’intervention de Monsieur le Maire appelle trois questions de la part de Monsieur DELAYE et ses<br />

collègues :<br />

La première concerne la transformation de la taxe professionnelle en CFE et CVAE, et au sujet de<br />

laquelle Monsieur le Maire affirme que les recettes fiscales de la TP passent de 47% à 30%. A<br />

plusieurs reprises a été évoquée la question de la compensation que représente cette transformation.<br />

Monsieur DELAYE demande de ce fait, si aujourd'hui les recettes fiscales de la CFE et la CVAE sont<br />

équivalentes à celles qu’apportait la taxe professionnelle.<br />

La deuxième question concerne la hausse de la TVA pour les collectivités évoquée par Monsieur le<br />

Maire, et sur laquelle Monsieur DELAYE aimerait des précisions.<br />

Enfin, la troisième question concerne le refus des banques de fournir des emprunts aux collectivités.<br />

Monsieur DELAYE demande si cela peut conduire à craindre que plusieurs projets seront arrêtés.<br />

Deux voies s’offrent à la Ville pour Monsieur DELAYE : subir ou résister à l’austérité. Monsieur<br />

DELAYE et ses collègues proposent ainsi de demander à l’Etat de rétablir les 7,9% de dotation.<br />

Monsieur le Maire répond que l’augmentation des bases n’est pas le fait de la municipalité, cela ne<br />

peut donc lui être reproché. Ensuite, concernant les annulations de projet, Monsieur le Maire précise<br />

que tout ce qui a été mis dans le programme sera respecté, et pour les autres travaux, qui sont des<br />

travaux qui se sont ajoutés au fur et à mesure, ils seront étalés dans le temps, et non annulés.<br />

Monsieur le Maire estime que Monsieur DELAYE et ses collègues sont mal placés pour parler<br />

d’austérité au regard des décisions qu’ils prennent au moment de voter un certain nombre de projets.<br />

Monsieur le Maire estime que la municipalité continue à travailler et à proposer tandis que certains ne<br />

prennent pas ce risque et n’ont pas ce courage politique.<br />

Monsieur SCHELL répond à la question de Monsieur DELAYE concernant la compensation. Pour lui,<br />

force est de constater que la compensation est là aujourd'hui, même s''il n’est pas possible de savoir à<br />

l’heure actuelle ce qu’il en sera en 2013.<br />

Monsieur SCHELL rappelle que les banques ont des difficultés à prêter de l’argent aux collectivités<br />

territoriales pour deux raisons : elles privilégient leurs clients à ceux qui ne le sont pas, or l’argent des<br />

collectivités est chez le percepteur et non dans une banque. De plus, la raison de la frilosité des<br />

banques est également liée aux critères de Bâle II qui, pour assurer la pérennité des entreprises du<br />

secteur bancaire et éviter un risque de krach boursier et que l’ensemble des citoyens qui ont de<br />

maigres économies dans une banque se retrouvent sans un sou, obligent les banques à augmenter<br />

leurs fonds propres de 5 à 7%. Ainsi, l’objectif des banques est pour l’instant de répondre à ces<br />

critères. Elles ont donc moins de liquidités disponibles.<br />

Monsieur SCHELL est assez favorable à la résistance évoquée par Monsieur DELAYE, car il est clair<br />

que cela est la faute de l’Etat, et que c’est toujours la faute de l’Etat. Mais l’Etat c’est la grande fiction<br />

à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Monsieur SCHELL<br />

estime que l’Etat c’est pratique car c’est toujours les autres. Monsieur SCHELL pense qu’à un<br />

Procès-Verbal du Conseil municipal du <strong>23</strong> <strong>janvier</strong> 2012 18

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