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l'hysterosalpingographie - Centre de Documentation Numérique ...

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Les clichés sont exécutés au sélecteur avec grille format 30 x 40. Un premier cliché sans préparation<br />

est nécessaire pour dépister les calcifications pathologiques. Puis l'injection est commencée.<br />

L'opérateur exerce une traction douce mais suffisante et continue sur l'appareillage pour réduire<br />

l'antéflexiol1 utérine et dégager ainsi la région isthmique <strong>de</strong> manière à exposer l'utérus en totalité.<br />

Un utérus normal se remplit d'abord par son fond, ce n'est qu'ensuite qu'on objective sa cavité et<br />

celle <strong>de</strong> l'endocol.<br />

Les clichés sont pris en série en cours d'injection pour bien objectiver le relief muqueux et contrôler<br />

l'effacement ou la persistance d'images lacunaires au fur et à mesure du remplissage. Un cliché en<br />

réplétion complète termine cette première phase d'examen.<br />

Lorsque les trompes sont bien injectées, on prend un cliché en oblique droite, puis en oblique<br />

gauche et en profil strict, afin <strong>de</strong> mieux dérouler les trompes, <strong>de</strong> bien visualiser les faces latérales et<br />

les bords <strong>de</strong> l'utérus et <strong>de</strong> préciser les vices <strong>de</strong> position.<br />

La patiente est ensuite ramenée en décubitus dorsal et on enlève l'appareillage. L'utérus reprend sa<br />

place habituelle; la pression du liqui<strong>de</strong> étant supprimée sa tonicité et sa contractilité re<strong>de</strong>viennent<br />

normales; on est placé dans les conditions physiologiques pour prendre les clichés d'évaluation; le<br />

premier est fait immédiatement; on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ensuite à la patiente <strong>de</strong> pousser avant la prise <strong>de</strong>s<br />

radiographies jugées nécessaires (par surveillance à la scopie).<br />

Si, en cours d'injection, on a constaté l'existence d'un sactosalpynx (à la scopie, ou antérieurement<br />

à l'échographie), on prend un <strong>de</strong>rnier cliché en station verticale pour rechercher l'existence ou<br />

l'absence d'images <strong>de</strong> niveau au sein <strong>de</strong>s épanchen1ents tubaires.<br />

• RADIOGRAPHIE DE CONTROLE EPREUVE DE COTTE<br />

Chaque fois qu'une HSG est pratiquée pour s'assurer <strong>de</strong> la perméabilité tubaire (stérilité), il fallt<br />

reprendre un cliché pour objectiver le passage du liqui<strong>de</strong> opaque dans la cavité péritonéale. Avec les<br />

opacifiants organo-iodés hydrosolubles le délai est réduit à 15 ou 30 minutes après l'évacuation<br />

utérine.<br />

• SOINS POST-RADIOGRAPHIQUES<br />

L'examen terminé, on fera mettre une garniture pour éviter <strong>de</strong> souiller les vêtements par le produit<br />

opaque retenu dans le vagin.<br />

Bien que l'examen soit en général fait sans hospitalisation il faut recomman<strong>de</strong>r à la patiente<br />

d'observer le repos au lit pendant 24 heures.<br />

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