salon literar nr.67.pdf - culitaioanusurelu.ro
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littéraires (assez fé<strong>ro</strong>ces). En 1938, il retourne en France, pour une thèse. Il se fixe a<br />
Marseille en 1940, sous l’occupation allemande.A la fin de la guerre il retourne a<br />
Paris. Il devient auteur dramatique a partir de 1950. Il est nommé a l’Académie<br />
française en 1970. Il meurt a Paris 1994. Il avait 82 ans.Ses pièces importantes : « la<br />
Cantatrice chauve » (1950) « la Leçon » (1951) «la chaises » ( 1952 ) « Jaques ou la<br />
soumission » (1955) « Rhinocé<strong>ro</strong>s » (1959) « Roi se meurt etc.»<br />
Ayant peu vécu en Roumaine, quelle place occupe IONESCO dans son pays<br />
d’origine ?Et comme je suis dans un <st<strong>ro</strong>ng>salon</st<strong>ro</strong>ng> littéraire, donc un « <st<strong>ro</strong>ng>salon</st<strong>ro</strong>ng> ou l’on cause »,<br />
je serai comble si l’on pouvait « éclairer ma lanterne » a ce sujet. En France, c’est<br />
surtout « la Cantatrice chauve » qui est la plus connue de se pièces, au point d’être<br />
jouée depuis 1957, sans discontinuer, au théâtre de la Huchette, a Paris.Savez‐vous<br />
comment lui en est venue l’idée ? En apprenant l’Anglais, par une methode de<br />
conversation dont les sujets étaient pour les moins loufoques, juges plutôt cet<br />
exemple :« le jardin de mon oncle est plus grand que l’écharpe de ma tante », ce qui<br />
lui inspire , par la suite, dans « la Cantatrice chauve » une réplique du style : « je te<br />
donnerai les pantoufles de ma belle‐mère si tu me donnes le cercueil de ton mari » .<br />
Le fait de tourner en dérision le langage, et notamment le langage dit « petit<br />
bourgeois » dont le théâtre s’est longtemps fait l’élonge, revenait a s’attaquer a la<br />
bourgeoisie elle‐même.Il reste que IONESCO avait, sans doute, la clairvoyance des<br />
artistes sur l’absurdité de la vie et surtout de l’angoisse de mourir que seul l’acte de<br />
création peut apaiser quelque peu…<br />
Enfin, et c’est tout a son honneur, IONESCU a toujours porte un regard attentif sur le<br />
théâtre amateur.<br />
Bien sur, je ne peux parler du festival d’ AVGNON sans citer ses origines de<br />
théâtre populaire et décentralisé de Paris, crée par Jean VILAR et de ses<br />
personnages prestigieux que : Gérard Philippe, Georges Wilson, Maria Casarès,<br />
Jeanne Moreau et bien d’autres …<br />
Si le cœur vous en dit, je pourrai vous parler plus en détails des thèmes et des<br />
auteurs que je n’ai fait qu’effleurer ici et plus simplement de ce que je vis au<br />
quotidien en tant témoin, dans le cadre de ma mission de correspondant du « SALON<br />
LITTERAIRE » a AVIGNON.<br />
A bientôt de vos nouvelles, Robert Fauque(Avignon).<br />
P.S. En effet, un concours de circonstance heureux p<strong>ro</strong>pulse la compagnie l’œil en<br />
Coulisse dans « la cour des grands », en interprétant la pièce fétiche de la t<strong>ro</strong>upe :<br />
« Un ouvrage de Dames » de J.C. DANAUD, dont j’assure la mise en scène :DANAUD<br />
fait partie de sauteurs que l’on peut situer « le théâtre de l’absurde » dont les<br />
maîtres incontestés sont : BECKETT, ADAMOV et … IONESCO !!!<br />
Salonul <st<strong>ro</strong>ng>literar</st<strong>ro</strong>ng> 67/2009<br />
Robert FAUQUE,<br />
AVIGNON