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Prier avec frère Louis-Marie

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FMS Premier freres FRA OK 5 colori:Layout 1 8-10-2009 12:29 Pagina 137<br />

[ Merveilleux compagnons de Marcellin ]<br />

suppression de l’école congréganiste et réclama cette mesure<br />

comme un soulagement moral et financier. » (Avit, Annales<br />

de Gonfaron, p. 13) La décision, confirmée par le Préfet, ne<br />

fut communiquée au <strong>frère</strong> Jean-<strong>Marie</strong> que le 1 er novembre,<br />

jour de rentrée de l’école communale.<br />

Néanmoins, le 1 er décembre suivant, la nouvelle école libre<br />

ouvrit ses portes. Frère Jean-<strong>Marie</strong> en resta directeur mais ne<br />

faisait plus guère la classe. Les <strong>frère</strong>s vivaient dans la pauvreté<br />

: « le traitement n’avait rien de bien arrêté. Il se composait<br />

de 900 f. offerts en dons au <strong>frère</strong> Jean-<strong>Marie</strong>, ou mendiés<br />

par lui, et d’environ 400 f. de rétribution des élèves » (id.).<br />

Cependant, depuis quelques mois, le bon <strong>frère</strong> souffrait<br />

d’un catarrhe qui avait failli l’emporter dès le début. Le peu<br />

de soins qu’il se donnait augmentant de jour en jour la gravité<br />

de la maladie, les Supérieurs lui firent, à plusieurs reprises,<br />

des propositions pour sa santé ; mais comme ils<br />

laissaient toujours les choses à son appréciation, rien ne put<br />

le déterminer à quitter Gonfaron. C’est là qu’il va mourir, le<br />

mardi 23 novembre 1886.<br />

Dans son rapport du 26 novembre au <strong>frère</strong> Assistant, le<br />

<strong>frère</strong> Réole écrit : « À la nouvelle de sa mort, les habitants se<br />

dirent :<br />

« Le saint est mort, allons le voir », et à partir de ce moment<br />

ce fut une vraie procession… Jusqu’à 9 heures du soir le premier<br />

jour, et le deuxième jusque vers 10 heures. On entrait, on<br />

le plaignait, on priait, on pleurait et tout le monde, hommes<br />

et femmes, conservateurs et républicains, rendaient hommage<br />

à notre bien-aimé défunt. Qui sait les centaines de chapelets<br />

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