Algérie: Rapport diagnostic - Project destinations
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La station d’épuration de Beni Messous: Une première tranche de travaux a été lancée en<br />
2004, comprenant un système d’épuration par lagunage de 150.000 équivalents habitants<br />
"250.000m 3 /j" pour épurer les eaux des communes de Beni Messous, Chéraga, Dely Brahim et<br />
Bouzareah. A terme cette station aura une capacité de 270.000 équivalent habitants "45.000 m 3 /j".<br />
La station d’épuration de Réghaïa: Cette station prend en charge le traitement des eaux usées<br />
de la partie Est de la Wilaya; néanmoins, elle n’est pas opérationnelle car les stations de<br />
relevage d’El Hamiz, d’Ain Taya, de Bordj El Bahri, de Tamenfoust, de Sentouhi, de H’Raoua<br />
Nord et Surcouf et d’Oued Maamar étaient en cours de réhabilitation (PAC, 2004), ainsi que les<br />
collecteurs de Rouiba et d'Ain Taya et le collecteur d’Hamiz Dergana. En attendant la réhabilitation<br />
de ces trois stations qui sont censées former une barrière de protection contre toutes sortes de<br />
pollution, les rejets des eaux usées brutes continuent de se faire en mer et dans les oueds.<br />
Qualité des eaux de baignades<br />
Depuis 1999, l’Agence pour la Promotion et la Protection du Littoral (APPL) a recueilli un<br />
nombre important de résultats d’analyses (microbiologiques et physico-chimiques) ainsi que<br />
des informations relatives à la qualité des eaux de baignade des plages de la wilaya d’Alger.<br />
L’Agence apprécie, à travers l’exploitation de ces données spatio-temporelles, les niveaux de<br />
pollution, les tendances et l’évolution de la qualité des eaux de baignade de la côte algéroise.<br />
Les résultats présentés sur les tableaux suivants ont été élaborés sur la base d’un traitement<br />
statistique des résultats d’analyses bactériologiques brutes, des observations et des<br />
interprétations relatives à la qualité de l’eau. Durant la saison touristique 2008, l’Observatoire<br />
National de l’Environnement et du Développement Durable (ONEDD) a effectué des analyses<br />
physico-chimiques de la qualité des eaux de baignade des plages d’Alger et les résultats<br />
démontrent que les valeurs ne dépassent pas les normes des paramètres selon le décret<br />
exécutif n°93-164 du 10 juillet 1993 définissant la qualité requise des eaux de baignade.<br />
Qualité de l’air<br />
Les particules de plomb en suspension dans l’air proviennent essentiellement des voitures,<br />
notamment celles à moteur diesel, et des usines productrices d’énergie. Conséquence directe de<br />
cette pollution, la capitale totalise 12% des cas d’asthme. La pollution est aggravée par la tendance<br />
des Algérois à recourir de manière systématique aux bus, taxis ou véhicules particuliers.<br />
Autre facteur aggravant, la topographie d’Alger (sa forme de cuvette) favorise, en effet, la<br />
stagnation de l’air et la formation d’inversions de températures qui favorisent l’accumulation des<br />
polluants et l’augmentation des taux de concentration. Les effets des brises de mer jouent un<br />
rôle important dans le transport des nuages chargés de polluants. Alger est enveloppée dans<br />
un voile de polluants visible à l’œil nu.<br />
Cette pollution, passée au crible par une équipe de l’Institut national de la santé publique<br />
(INSP) explique que "la qualité de l’air n’est pas seulement dépendante de la quantité de<br />
polluants émise par les sources, elle est également liée aux conditions climatiques,<br />
météorologiques, topologiques et morphologiques du milieu. Une fois émis par une source de<br />
polluant, son évolution dans l’atmosphère est dépendante du vent, de la stabilité de<br />
l’atmosphère, du rayonnement solaire, et de la topographie de la ville".<br />
Selon les résultats, des pics de pollution sont enregistrés en début de semaine avec une<br />
décroissance pendant le week-end. Pendant les heures de pointe, la pollution est au maximum<br />
et décroît un peu en début d’après-midi pour atteindre les plus bas niveaux en fin de soirée.<br />
Les analyses effectuées démontrent que "suivant un critère de toxicité, de spécificité des<br />
sources et de la pollution générée, les principaux polluants mesurés par les organismes de<br />
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