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334. [Charlotte-Lavinie Lefebvre-Desnouettes, comtesse de SANCY DE PARABÈRE (1815-1887) fi lle du général,<br />

dame du Palais de l’Impératrice Eugénie]. Environ 600 lettres ou pièces, 1732-1882. 200/300<br />

Archives de famille recueillies par son g<strong>en</strong>dre Gustave de Reiset. Docum<strong>en</strong>ts notariés : testam<strong>en</strong>t, inv<strong>en</strong>taires après<br />

décès, acceptation et délivrance de legs, tutelle de mineurs, actes de notoriété, extrait de contrat de mariage… Quittances de<br />

r<strong>en</strong>te viagère, de contributions et de loyer, certifi cats de vie, congé de bail, procès-verbal de partage, oppositions de paiem<strong>en</strong>t,<br />

notes d’honoraires et de frais de notaires, avoués et huissiers, rapport de g<strong>en</strong>darmerie (délit de chasse), jugem<strong>en</strong>ts, compte<br />

de mitoy<strong>en</strong>neté, accords de v<strong>en</strong>te… Mémoires d’artisans pour des travaux et fournitures à l’hôtel de La Rochefoucauld,<br />

factures de l’époque de son mariage, quittances du service des eaux de Paris, inscriptions hypothécaires… Certifi cat de<br />

recrutem<strong>en</strong>t. Lettres du marquis de Parabère (1732), H. Castelnau, Armand Béhic (autorisation à élever un monum<strong>en</strong>t à la<br />

mémoire du général Lefebvre-Desnouettes à Sainte-Adresse), le comte de T<strong>en</strong>cin… Correspondance de Gustave de Reiset à<br />

sa belle-mère. Chanson de Reiset sur des paroles de Musset, dédiée à Mme de Sancy de Parabère ; faire-part de mariage et<br />

décès de divers membres de la famille, et de Napoléon III. Notes autographes de Gustave de Reiset : notes généalogiques,<br />

notices biographiques, histoire de la seigneurie de Boran, minutes de lettres, etc.<br />

335. George SAND (1804-1876). L.A.S., St Valery lundi [26 août 1866], à Gustave Flaubert, à Croisset ; 1 page in-8,<br />

adresse. 500/700<br />

Elle sera mardi à Rou<strong>en</strong> : « Laissez moi voir Rou<strong>en</strong> que je ne connais pas, ou faites-le moi voir si vous avez le tems. Je vous<br />

embrasse. Dites à votre mère combi<strong>en</strong> je suis touchée et reconnaissante du bon petit mot qu’elle m’a écrit »…<br />

336*. George SAND. L.A.S., Nohant 13 novembre [1875, à Charles-Edmond, directeur du journal Le Temps] ; 4 pages<br />

in-8 à son chiff re. 1.200/1.500<br />

Belle lettre.<br />

« Comme je suis cont<strong>en</strong>te, cher ami, que mon éléphant [son conte Le Chi<strong>en</strong> et la Fleur sacrée, publié dans Le Temps]<br />

vous ait plu ! Quand je fais quelque chose que je crois amusant je p<strong>en</strong>se toujours à vous et quand vous me dites que c’est<br />

bi<strong>en</strong>, je me s<strong>en</strong>s reposée et <strong>en</strong> train de recomm<strong>en</strong>cer. Je me suis refourrée dans mon roman [La Tour de Percemont], car il<br />

y <strong>en</strong> a toujours un <strong>en</strong> cours sur ma table. Mais je ne négligerai pas les feuilletons du Temps, afi n d’avoir de temps <strong>en</strong> temps<br />

un bon <strong>en</strong>couragem<strong>en</strong>t de vous. Il ne faut pas que je vous empêche de travailler. Ma vieille facilité, fruit de l’habitude et de<br />

la vieillesse, ne peut ri<strong>en</strong> vous ôter. Vous avez vu bi<strong>en</strong> plus de choses que moi et probablem<strong>en</strong>t vous les avez s<strong>en</strong>ties plus<br />

vivem<strong>en</strong>t, car je suis un être passif au premier chef. Je crois que vous perdez beaucoup à vous méfi er trop de vous-même, et<br />

j’insiste pour que vous puisiez davantage dans vos souv<strong>en</strong>irs et impressions personnelles. Je crois qu’il y a là une mine que<br />

vous n’avez pas voulu exploiter ».<br />

Elle parle de son fi ls Maurice et ses spectacles de marionnettes : « il nous donne du bon temps et du plaisir, ce qui me<br />

fait oublier mes souff rances physiques. Enfi n je suis de nouveau sur pied. Il fait un temps délicieux après la tempête, et je<br />

barbouille du papier, aquarelle et roman. Lolo [sa petite-fi lle Aurore] devi<strong>en</strong>t si forte <strong>en</strong> géographie qu’elle épate et <strong>en</strong>fonce<br />

son père. Dieu merci elle grandit toujours et n’est plus malade »...<br />

Puis elle parle du livre de Victor Hugo, Actes et paroles p<strong>en</strong>dant l’exil : « pourquoi n’est-ce plus une fête pour moi de le<br />

lire ? Je ne trouve pas le génie diminué, ni l’homme amoindri. C’est peut-être qu’il est trop le chirurgi<strong>en</strong> de son siècle. Il ne<br />

lui parle que de ses misères, de ses maux, de ses fautes. On devi<strong>en</strong>t plus malade avec un guérisseur qui vous eff raye et vous<br />

navre ». Elle ajoute pour fi nir « qu’on répète le Mariage de Victorine au Théâtre-français »...<br />

Reproduction page ci-contre<br />

337*. John Singer SARGENT (1856-1925) peintre américain. 2 L.A.S., Chelsea 1907 et sd 1 page et demie in-8 avec<br />

<strong>en</strong>veloppe, et 2 pages obl. in-12, à son adresse ; <strong>en</strong> anglais. 600/800<br />

24 avril 1907, au baron Frédéric d’Erlanger. Il regrette de devoir écrire à « Les Onze » pour décliner l’honneur de se<br />

joindre à eux. Il apparti<strong>en</strong>t déjà à trop de sociétés, et n’a pas assez de tableaux pour tout de monde… Lundi, à Mrs. Maitland :<br />

alité et victime de la grippe, il est obligé de rompre ses <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts pour une semaine, par ordre du médecin. Il regrette que<br />

son déjeuner, dimanche, soit parmi les choses auxquelles il doit r<strong>en</strong>oncer…<br />

338*. John Singer SARGENT. L.A.S., dimanche, à Mrs. Livermore ; 1 page et demie in-8, <strong>en</strong>-tête Hotel V<strong>en</strong>dome Boston<br />

(traces de collage) ; <strong>en</strong> anglais. 400/500<br />

Il n’a aucun <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t, à partir de lundi <strong>en</strong> huit, alors elle peut choisir sa soirée et il sera ravi de v<strong>en</strong>ir. Il note le lundi 4<br />

à tout hasard : qu’elle le change si elle le souhaite. Ce matin il a vu sa tête par Harris Thomas : les yeux sont très bi<strong>en</strong>…<br />

339*. John Singer SARGENT. L.A.S., Chelsea 12 août, à Mr. Jones ; 1 page et demie in-8 (cachet de la collection Max<br />

Thorek) ; <strong>en</strong> anglais. 400/500<br />

Il le remercie de son aimable invitation qu’il regrette vivem<strong>en</strong>t de ne pouvoir accepter. Il va pr<strong>en</strong>dre des vacances après<br />

l’accrochage de ce mois-ci à l’Academy, et il sera très probablem<strong>en</strong>t toujours sur le contin<strong>en</strong>t le 15 mai…

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