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16<br />

autrem<strong>en</strong>t j’auray fait ma grande école et je payerai chér mon deplacem<strong>en</strong>t car jetais, toute vanité mise de côté, estimé<br />

et chéri à l’armée de Sambre et Meuse. Je ferai mes eff orts pour meritér la bi<strong>en</strong>veillance de mes camarades, je mettrai à<br />

profi t les conseils que vous avés pris la peine de me donnér et je mabandonneraÿ au hazard des ev<strong>en</strong>em<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> me mettant<br />

toujours au-dessus d’eux. Jepouze la gloire de l’armée d’Italie je m’attache à celle de son jeune g<strong>en</strong>eral [Bonaparte], je<br />

desire quil ne soit pas ingrat car son bonheur me ti<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>t au cœur. […] je conserve cinq 1/2 brigades et un regim<strong>en</strong>t<br />

de cavalerie, cette manière d’agir du g<strong>en</strong>eral <strong>en</strong> chef a du exciter ma reconnoissance, aussi ji suis s<strong>en</strong>sible. Ma division se<br />

rassemble à Padoüe après quoi jespere qu’il <strong>en</strong>trera <strong>en</strong> ligne »… En post-scriptum : « J’ai reçu l’ordre detablir les depôts de<br />

ma division à Portolegnago. Je vous serai obligé d’ordonnér a tous les detachem<strong>en</strong>ts qui se trouv<strong>en</strong>t dans le Mont Blanc d’<strong>en</strong><br />

partir pour se r<strong>en</strong>dre à Milan et de la a Portolegnago »…<br />

27. Jean BERNADOTTE. L.A.S., Vi<strong>en</strong>ne 16 germinal VI (5 avril 1798), au général Leclerc ; 1 page et demie in-fol.,<br />

<strong>en</strong>-tête L’Ambassadeur de la République Française près la cour de Vi<strong>en</strong>ne, jolie vignette gravée. 300/400<br />

À son départ pour Vi<strong>en</strong>ne, l’ambassadeur reçut du citoy<strong>en</strong> Haller deux lettres de crédit par le banquier Cavagnagni<br />

sur des banquiers à Vi<strong>en</strong>ne, d’une somme de 108 000 francs. « J’avais tiré deux lettres de change de pareille somme sur la<br />

trésorerie nationale au profi t du citoy<strong>en</strong> Lepine payeur général de l’armée d’Italie. Je vi<strong>en</strong>s de recevoir à l’instant une lettre du<br />

citoy<strong>en</strong> Cavagnani qui m’annonce que cette somme n’a point été acquittée par le citoy<strong>en</strong> Haller »… Il <strong>en</strong>gage le général à faire<br />

remplir cet <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t « qui paraît d’autant plus sacré que de là dep<strong>en</strong>d toute la considération des ag<strong>en</strong>ts de la République<br />

<strong>en</strong> pays étrangers »…<br />

28. Jean BERNADOTTE. L.A.S., Paris 23 fructidor VII (9 septembre 1799), au général Guillaume Brune ; 2 pages et<br />

quart in-4. 800/1.000<br />

Lettre confi d<strong>en</strong>tielle, p<strong>en</strong>dant son bref mandat de ministre de la Guerre, alors que Brune s’apprête à livrer<br />

bataille dans le Zyp (défaite ce jour même, face aux Anglais). « Jaÿ examiné mon cher Brune ta position et je n’aÿ pas tardé à<br />

mapercevoir qu’elle devoit être accablante, tous tes amis la s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t vivem<strong>en</strong>t et chacun tourne ses regards vers les contrées<br />

que tu deff <strong>en</strong>ds. Chaque courriér qui arrive porte lespoir et lanxietté dans l’ame des republicains. Des avis posterieurs à ta<br />

lettre du 18 annonc<strong>en</strong>t que la fl otte holandoise na point capitulé, qu’elle est toujours intacte et prette à developpér l’antique<br />

<strong>en</strong>ergie batave. Je le desire mais je tavoue que je ne suis pas assez confi ant pour osér l’esperér. Tire moy de lincertitude. Elle<br />

est pire que le mal qu’on <strong>en</strong>dure quand il est fait, mais qui absorbe quand il pique à coup d’épingle »… Leur situation intérieure<br />

ne s’améliore point ; les partis sont formés, « toujours les précurseurs des factions ! Quel dedale de crime […]. Mon courage<br />

me souti<strong>en</strong>t, quoique je sois <strong>en</strong>vironné de la corruption la plus vile. J<strong>en</strong>vie ta position malgré les dangers qui t<strong>en</strong>tour<strong>en</strong>t. Il<br />

ÿ a un vaste champ de gloire à moissonner que ne suis je auprès de toÿ et avec toÿ »… Il l’avise de l’<strong>en</strong>voi <strong>en</strong> Hollande, par le<br />

Directoire, de Rouget de Lisle : « tu scais quil a de l’empire sur l’esprit de Dandels [le général Da<strong>en</strong>dels] il pourra être utile à<br />

toÿ et à la republique »…<br />

29. Jean BERNADOTTE. L.A.S., Landerneau 19 fructidor VIII (6 septembre 1800), au général Bonaparte, Premier<br />

Consul ; 1 page et demie in-4 (qqs lég. piq., cachet de la collection Crawford). 1.200/1.500<br />

Superbe lettre à Bonaparte. Commandant <strong>en</strong> chef de l’Armée de l’Ouest, Bernadotte r<strong>en</strong>d compte de la situation <strong>en</strong><br />

Bretagne et il préconise une expédition sur le Portugal.<br />

« Des linstant que le sort de la Republique Cisalpine feut decidé je previs que vous tourneriés vos regards contre<br />

l’Angleterre. J’ai deviné juste ; j’<strong>en</strong>trevis <strong>en</strong>fi n la possibilité de realisér un projet qui depuis longtems a fi xé mes principales<br />

réfl exions, il se lie à la prosperité de la Republique, et r<strong>en</strong>d au commerce de France sa première spl<strong>en</strong>deur. La conquete du<br />

Portugal peut procurer au gouvernem<strong>en</strong>t tous ses avantages, et j’ai cru sans presomption pouvoir <strong>en</strong> être nommé le chef. […]<br />

souff rés donc que je vous demande le commandem<strong>en</strong>t de cette armée »… Il r<strong>en</strong>d compte <strong>en</strong>suite de la situation <strong>en</strong> Bretagne :<br />

« La tranquillité continue à régner dans l’ouest. Le respect qu’on comm<strong>en</strong>ce à porter au gouvernem<strong>en</strong>t et que l’autorité<br />

militaire seule a préparé exige que les troupes qui déjà ne sont pas très nombreuses rest<strong>en</strong>t dans ces contrées au moins<br />

six semaines ; c’est mon g<strong>en</strong>eral le moy<strong>en</strong> de cont<strong>en</strong>ir les malveillans, de les déconsidérer, et de les empecher de nuire »…<br />

Après avoir fait son devoir dans l’Ouest, il souhaiterait passer un mois à Paris pour s’occuper des « debris de la fortune de ma<br />

femme » (il v<strong>en</strong>ait d’épouser Désirée Clary) et régler ses aff aires domestique ; il confi erait le commandem<strong>en</strong>t par interim de<br />

l’armée à Hédouville ou à Tilly…<br />

Reproduction page 15<br />

30. Pierre de Riel, marquis de BEURNONVILLE (1752-1821) maréchal de France. 19 L.A.S. (une incomplète du début),<br />

1802-1806, à son ami Luc<strong>en</strong>ay ; 64 pages in-4, adresses. 800/1.000<br />

Importante et belle correspondance à son ami intime. Il est longuem<strong>en</strong>t question de son mariage avec « l’aimable<br />

Louise » qu’il aimerait conclure avant de partir <strong>en</strong> Espagne « pour une mission très importante » ; mais il reçoit l’ordre de<br />

partir le 18 octobre 1802. De Perpignan (24 octobre), avant de franchir les Pyrénées, il se montre inquiet et charge son ami<br />

de plaider sa cause ; après avoir r<strong>en</strong>contré le Roi d’Espagne à Figuières, il se dit prêt à rev<strong>en</strong>ir à Paris pour se marier avant

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