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147. Remy de GOURMONT. 3 manuscrits autographes signés (dont 2 signés de pseudonymes, un incomplet), [1899-<br />
1901] ; 10 pages in-8 à l’<strong>en</strong>cre verte, 5 pages et demie in-8, et 26 pages petit in-4, avec ratures et corrections<br />
(marques de l’imprimeur). 300/400<br />
Romania. Folklore, signé « J. Drexelius », paru dans la « Revue du mois » du Mercure de France, n° 109, de janvier 1899.<br />
Prés<strong>en</strong>tation d’études savantes consacrées à la langue française, dont le Sommaire historique de la langue française par<br />
K. Nyrop, et La Poésie du bréviaire. I. Les Hymnes, par C. Albin, avec ce r<strong>en</strong>voi : « Voir Remy de Gourmont, Esthétique de<br />
la langue française »… * À propos de la “Philosophie du Cliché”, signé « Macrobe », paru sous la rubrique « Variétés » du<br />
Mercure de France, n° 112, d’avril 1899 ; amusante collection d’une tr<strong>en</strong>taine de citations « bizarres », ou avec des « images<br />
incohér<strong>en</strong>tes », de Balzac, Feuillet, Du Camp, Janin, Houssaye, Scribe, Gozlan, Méry, Soulié, Ponsard, Champfl eury, etc. Le<br />
« célèbre cacographe » Augier est le mieux représ<strong>en</strong>té… * Le Succès et l’Idée de Beauté, article du Mercure de France, n° 140,<br />
d’août 1901 (recueilli <strong>en</strong> 1902 dans Le Chemin de velours : nouvelles dissociations d’idées ; manqu<strong>en</strong>t les pp. 11 à 14). Réfl exions<br />
sur l’<strong>en</strong>thousiasme que peut susciter l’art, <strong>en</strong> dehors de l’œuvre elle-même… L’émotion, « le frisson esthétique » prim<strong>en</strong>t sur les<br />
t<strong>en</strong>dances utilitaires, moralisatrices ou sociales... « Forcer d’admirer est aussi méchant que de forcer d’<strong>en</strong>trer. C’est à chaque<br />
homme de se donner l’émotion qui lui est nécessaire et la morale qui lui convi<strong>en</strong>t »…<br />
Reproduction page 53<br />
148. Remy de GOURMONT. Manuscrit autographe signé du pseudonyme « J. Drexelius », Romania. Folklore, [1901],<br />
avec insertion d’une L.A.S. de Joseph Bédier ; 7 pages in-4 plus 5 pages in-8 (marques au crayon de l’imprimeur).<br />
250/300<br />
Article pour la « Revue du mois » du Mercure de France, n° 142, d’octobre 1901. L’ess<strong>en</strong>tiel de la lettre de Bédier sera<br />
reproduit dans l’essai Le Roman de Tristan et Iseut recueilli dans la 3 e série des Prom<strong>en</strong>ades littéraires (1909). La prés<strong>en</strong>te<br />
chronique revi<strong>en</strong>t sur l’édition du Roman de Tristan et Iseut procurée par Joseph Bédier, dont Gourmont avait r<strong>en</strong>du compte<br />
<strong>en</strong> janvier 1901. Gourmont ayant « risqué une critique touchant la reconnaissance par l’anneau », Bédier lui a répondu<br />
longuem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> reconnaissant qu’il lui faudrait peut-être remanier la fi n de la scène : « La voix prouve plus, dites-vous. Il est<br />
bi<strong>en</strong> vrai, mais comme Yseut est <strong>en</strong> garde contre une ruse possible, ni l’anneau ne prouve, ni la voix. L’anneau peut avoir été<br />
volé, mais la voix peut être imitée par sortilège »… Et d’exposer le tragique de la scène où Tristan se prés<strong>en</strong>te, méconnaissable,<br />
devant la reine : « il doute d’Iseut, se croit abandonné, trahi. Il veut qu’elle le reconnaisse à des signes moins matériels, au seul<br />
rappel de leurs amours passées, et au son de son âme plutôt qu’au son de sa voix »… La suite de la chronique de Gourmont est<br />
consacrée aux Contes des landes et des grèves de Paul Sébillot, aux Contes et lég<strong>en</strong>des de la France sept<strong>en</strong>trionale de Léon<br />
Delmotte, à une édition savante de La Belle Dame sans merci d’Alain Chartier, et à une étude du Dr Raphaël Blanchard sur<br />
« L’Art populaire dans le Briançonnais : les Cadrans solaires »…<br />
149. Ernest-H<strong>en</strong>ri GRANGER (1844-1912) militant blanquiste, bras droit de Blanqui, il prit la tête du mouvem<strong>en</strong>t<br />
blanquiste avant de fi nir député boulangiste (!). 2 L.A.S., 1877-1881, à un ami [probablem<strong>en</strong>t Caspar Michal Turski] ;<br />
5 pages in-12. 100/150<br />
Montreux 25 décembre 1877 : « je ne suis pas v<strong>en</strong>u <strong>en</strong> Suisse pour mon plaisir, mais dans le but spécial que vous savez et<br />
pour peu de temps » ; il serre « la main du citoy<strong>en</strong> Grigorieff »… Paris 16 février 1881, au sujet du journal de Blanqui, Ni Dieu ni<br />
Maître (le 1 er n° avait paru le 20 novembre 1880) : « je suis tout à la fois administrateur, correcteur, secrétaire de la rédaction,<br />
metteur <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te et homme de peine du journal. Par nous et nos amis, nous v<strong>en</strong>dons <strong>en</strong> eff et le journal nous-mêmes et nous<br />
nous <strong>en</strong> trouvons bi<strong>en</strong> ». Il n’a aucune photo de Blanqui : « Nous avons fait mouler sa face après sa mort. Mais le moulage n’a<br />
été tiré qu’à un seul exemplaire et nous le gardons comme docum<strong>en</strong>t devant servir à l’exécution du buste qui sera placé sur<br />
sa tombe »…<br />
150*. Melchior, baron de GRIMM (1723-1807) diplomate et écrivain. Manuscrit autographe, Nro 18, Paris 15 septembre<br />
1754 ; 6 pages in-4. 3.000/4.000<br />
Chronique pour sa Correspondance littéraire sur les beaux-arts, L’Encyclopédie, la musique itali<strong>en</strong>ne.<br />
Grimm avait lancé <strong>en</strong> 1753 sa Correspondance littéraire, philosophique et critique, sous forme manuscrite et destinée<br />
à une cli<strong>en</strong>tèle d’élite. Il comm<strong>en</strong>ce ici par r<strong>en</strong>dre compte des Observations sur les antiquités de la ville d’Herculanum de<br />
Cochin fi ls et Bellicard, ouvrage peu intéressant sauf pour la contribution de M. Cochin : « il est regardé avec raison comme<br />
le premier dessinateur de l’ecole française de son tems et le meilleur qu’ait eu la France depuis longtems »... À propos des<br />
fouilles d’Herculanum, il analyse l’appar<strong>en</strong>t paradoxe d’une peinture médiocre et d’une sculpture excell<strong>en</strong>te, et conclut que<br />
les découvertes de peinture sont <strong>en</strong>core insuffi santes pour <strong>en</strong> juger. « Si nos neveux avoi<strong>en</strong>t le malheur de retomber dans<br />
la barbarie, il se pourroit très bi<strong>en</strong> qu’au retablissem<strong>en</strong>t des arts et des lettres qui suivroit cette epoque fatale, les ouvrages<br />
de Voltaire se trouvass<strong>en</strong>t perdus et qu’il ne restât à la posterité que ceux du Chevalier de Mouhy [...] le meme siecle qui<br />
produit des Buff ons, des Diderots, des Duclos, des D’Alemberts <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre aussi des Chevriers, des Frerons, des Morands, des<br />
La Morliere »... Cep<strong>en</strong>dant les grands hommes donn<strong>en</strong>t toujours le ton à leur nation et à leur siècle, et cette réfl exion amène<br />
Grimm à comm<strong>en</strong>ter la prochaine parution du quatrième volume de l’Encyclopédie. « Le succès prodigieux de cet ouvrage<br />
… /…<br />
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