23.06.2013 Views

catalogue en pdf - Bibliorare

catalogue en pdf - Bibliorare

catalogue en pdf - Bibliorare

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

345 348<br />

de sa chère doctoresse est g<strong>en</strong>til ; le chirurgi<strong>en</strong> danois, M. Christ<strong>en</strong>s<strong>en</strong>, arrivera avec sa femme, infi rmière, le 8 septembre ;<br />

il est satisfait aussi des progrès de Friedman et du Dr. Lindner… Elle lui r<strong>en</strong>drait service <strong>en</strong> consultant un médecin qui utilise<br />

la drogue avec laquelle Friedman traite des tuberculoses, afi n de gagner des connaissances précises et de la prescrire ici.<br />

Cette drogue, rejetée par la médecine académique, est de plus <strong>en</strong> plus <strong>en</strong> faveur, surtout <strong>en</strong> France : c’est simple, bon marché<br />

et effi cace ; des pati<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>voyés dans des sanatoriums par les autorités sanitaires se font soigner à côté par la drogue de<br />

Friedman, au vu et au su des médecins… À Lambaréné, leurs résultats sont <strong>en</strong> dessous du coût énorme <strong>en</strong> arg<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> travail.<br />

Dès que les g<strong>en</strong>s se s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un peu mieux, ils s’<strong>en</strong> vont et puis ils revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> très mauvais état. C’est pareil lorsqu’on les<br />

soigne avec la drogue de Friedman, mais les frais et le travail sont moindres. Schweitzer a voulu étudier l’aff aire lui-même,<br />

à Paris, mais l’accid<strong>en</strong>t à sa main, le travail et la fatigue l’ont fait r<strong>en</strong>oncer au séjour à Paris afi n de r<strong>en</strong>trer à Lambaréné à<br />

l’heure… Il donne des détails de la sécheresse dont ils souff r<strong>en</strong>t, et termine par des remarques sur la politique : comme prévu,<br />

la Chine rouge met la pression sur Khrouchtchev et l’oblige à pr<strong>en</strong>dre une position plus agressive <strong>en</strong> Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t qu’il ne<br />

le souhaite, à travailler avec la Chine pour élaborer ses déclarations à l’O.N.U., et à les prononcer suivant ses ordres. Quelle<br />

bêtise de la part des U.S.A. et de l’Angleterre de retarder la confér<strong>en</strong>ce et de donner ainsi à la Chine l’occasion de s’<strong>en</strong> mêler !<br />

La situation va maint<strong>en</strong>ant dev<strong>en</strong>ir très diffi cile pour Khrouchtchev, il ne la contrôle plus. Schweitzer n’est pas tranquille… Il<br />

joint une coupure de presse, marquée « Doctoresse » et signée de ses initiales, à propos d’un appareil d’anesthésie.<br />

Reproduction ci-dessus<br />

346*. Albert SCHWEITZER. L.A.S., sur l’autoroute de Francfort à Cassel 24 septembre 1959, [à la Doctoresse Margrieta<br />

van der Kreek] ; 2 pages in-4 (au crayon) ; <strong>en</strong> allemand. 400/500<br />

Il lui écrit pour son anniversaire dans la voiture d’Erika, qui fi le à plus de 100 km/h. Qu’il serait heureux d’être à Lambaréné<br />

pour lui faire un discours et une petite fête tranquille. Il est fasciné et plus cont<strong>en</strong>t que jamais qu’elle ait trouvé la voie de<br />

la piété et de l’introspection, et qu’il ait pu <strong>en</strong> partager l’expéri<strong>en</strong>ce avec elle… Dans trois jours ils iront de Gunsbach à<br />

Cop<strong>en</strong>hague, où il recevra un prix de l’Université. Ensuite à Malmö pour revoir B<strong>en</strong>gt Andreas et d’autres amis suédois, à<br />

Münster (Westphalie) où le professeur Mai le prés<strong>en</strong>tera à la faculté, à Dortmund et au sud pour visiter des universités, dont<br />

celle de Tübing<strong>en</strong>, où il est par<strong>en</strong>t d’un théologi<strong>en</strong>. Puis vers le 12 octobre, Gunsbach et Strasbourg, et <strong>en</strong> novembre, Paris<br />

et Bruxelles… Du temps où il habitait Strasbourg, et qu’il faisait l’aller-retour de Paris pour des concerts et répétitions, il prit<br />

l’habitude d’écrire dans le train, et maint<strong>en</strong>ant qu’il passe ses journées dans la voiture, il tâche de faire pareil. Cep<strong>en</strong>dant il a<br />

beaucoup de retard dans sa correspondance, et à Gunsbach, où il avait des visiteurs du matin au soir souv<strong>en</strong>t il ne terminait<br />

que deux lettres dans la journée ! Cela le r<strong>en</strong>dait très nerveux…<br />

115

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!