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114<br />

340*. John Singer SARGENT. L.A.S., Fladbury Rectory, Pershore (Worcestershire) 26 juillet, à son cher H<strong>en</strong>schel ;<br />

4 pages in-8 (deuil) ; <strong>en</strong> anglais. 700/800<br />

Il regrette la complication ridicule concernant les photographies. Il semble y avoir une fatalité qui les empêche de lui<br />

parv<strong>en</strong>ir, ou d’être <strong>en</strong>voyées proprem<strong>en</strong>t. Alors ils cesseront d’essayer de les contrôler… Il croyait qu’il connaissait Mrs. Laff on,<br />

une grande amie des Millet, des Fairchild, etc., et une femme charmante… Sarg<strong>en</strong>t est <strong>en</strong>fi n de retour de Paris et il trouve sa<br />

mère et ses sœurs établies confortablem<strong>en</strong>t dans un vieux presbytère sur l’Avon, à <strong>en</strong>viron 8 miles de Broadway. Si H<strong>en</strong>schel<br />

va à Broadway ils passeront une journée sur la rivière… Il doit être à la veille de son départ pour Bayreuth : que Singer aimerait<br />

l’accompagner !... Il ajoute qu’il aura à son studio la tête reprise à la R.A. (Royal Academy) et qu’H<strong>en</strong>schel att<strong>en</strong>d.<br />

Reproduction page précéd<strong>en</strong>te<br />

341*. John Singer SARGENT. L.A.S., Mardi, au peintre François Flam<strong>en</strong>g ; 1 page et demie in-8 ; <strong>en</strong> français. 500/700<br />

« J’ai bi<strong>en</strong> regretté de manquer votre visite. Je pars passer quinze jours à Nice. Voici votre portrait. Souv<strong>en</strong>ez-vous que<br />

c’est un échange ! »…<br />

342. Georg Heinrich Albrecht von SCHEITHER (1731-1789) lieut<strong>en</strong>ant-colonel du Hanovre, il servit dans la guerre<br />

de Sept Ans et recruta des Allemands pour l’armée britannique lors de la Révolution américaine. Manuscrit<br />

autographe signé, avec L.A.S. d’<strong>en</strong>voi à « Mylord », Hanovre 29 août 1782 ; 13 pages et demie in-fol. 200/300<br />

Projet de desc<strong>en</strong>te dans les Provinces-Unies. Scheither, colonel dans les troupes électorales de « notre Roi », invite Son<br />

Excell<strong>en</strong>ce à pr<strong>en</strong>dre connaissance de son mémoire qui démontre qu’une desc<strong>en</strong>te sur les rivages de la Frise et sur ceux de<br />

la province de Groningue serait « presques immanquable », et permettrait de « ruiner » les chantiers à Harling<strong>en</strong> et à Dorcum…<br />

Il joint un état des troupes hollandaises à quelques jours de marche… Le mémoire expose le rassemblem<strong>en</strong>t des troupes<br />

« sans donner aux <strong>en</strong>nemis le moindre ombrage », leur composition, et les places fortes et ports les plus propres à l’opération.<br />

Groningue même, « malgré ses fortifi cations, peut être insultée de touts côtés, si l’on pouvoit y conduire subitem<strong>en</strong>t 8 a<br />

10 000 hommes »… Il <strong>en</strong>visage aussi les modalités d’une retraite, <strong>en</strong>visageant des inondations et, pour éviter d’attirer la guerre<br />

sur les États allemands, une retraite « a la debandade, <strong>en</strong> faisant passer les soldats sans armes comme desserteurs, sur les<br />

territoires étrangers »…<br />

343*. Albert SCHWEITZER (1875-1965) médecin, organiste et écrivain. L.A.S., Gunsbach 23 août 1955, à la Doctoresse<br />

Margrieta van der Kreek ; 1 page in-4, adresse (papier pelure, lég. eff rang.) ; <strong>en</strong> allemand. 500/700<br />

Au nouveau chef des services médicaux de l’hôpital de Lambaréné. Il est toujours <strong>en</strong>nuyé de p<strong>en</strong>ser qu’elle était<br />

fatiguée et un peu triste quand il est parti. Lui-même était si occupé p<strong>en</strong>dant les dernières semaines, et si aff aibli par sa<br />

blessure à la cheville qu’il n’a pu lui être aussi utile qu’il aurait voulu. Mais il la croit courageuse. Cela le console. Elle trouvera<br />

<strong>en</strong> Mlle von Berck-Volk<strong>en</strong>haf<strong>en</strong> une bonne camarade : elle est un peu sourde, mais cela ne l’aff aiblit pas beaucoup. Il a<br />

l’impression qu’elle convi<strong>en</strong>t à Lambaréné. Elle partira avec Foucauld le 30 septembre si elle obti<strong>en</strong>t une cabine. Après elle,<br />

vi<strong>en</strong>dra la Suissesse Madeleine Beerli : elle n’est pas infi rmière diplômée, mais elle compr<strong>en</strong>d pas mal la médecine et elle a<br />

travaillé avec la Croix-Rouge p<strong>en</strong>dant la Guerre. Elle assiste Frau Martin pour quelques semaines à Gunsbach, et s’est vite<br />

acclimatée. Il ne lui dit ri<strong>en</strong> de sa vie ici : c’est très diffi cile, parce que les g<strong>en</strong>s lui demand<strong>en</strong>t tant. Les mois pass<strong>en</strong>t vite.<br />

Bi<strong>en</strong>tôt il p<strong>en</strong>sera à embarquer pour retourner…<br />

344*. Albert SCHWEITZER. L.A.S., Lambaréné-Gabon 23 février 1957, à la Doctoresse Margrieta van der Kreek,<br />

à Johannesburg ; 1 page et demie in-4 (papier pelure) avec cachet <strong>en</strong>cre Hôpital du Docteur Schweitzer ; <strong>en</strong><br />

allemand. 500/700<br />

Belle lettre. Il fait des vœux pour son séjour à Johannesburg, et regrette que des crampes à la main et ses yeux<br />

surm<strong>en</strong>és ne lui permett<strong>en</strong>t pas d’écrire comme il le voudrait. Tout va bi<strong>en</strong>, tout le monde essaie d’accomplir ses tâches, et<br />

c’est beaucoup. Malheureusem<strong>en</strong>t Schweitzer ne peut donner son att<strong>en</strong>tion à l’hôpital autant qu’il voudrait parce qu’il a trop<br />

de travail ailleurs, à surveiller la construction et la paperasse. Il mène une vie harcelée et dérangée, diff ér<strong>en</strong>te de ce qu’il<br />

prévoyait pour ses vieux jours… Il salue cordialem<strong>en</strong>t le Dr P<strong>en</strong>n et le Dr Coh<strong>en</strong>, et remercie le Dr P<strong>en</strong>n de sa lettre : il est<br />

cont<strong>en</strong>t que celui-ci aime les seringues. Elle va recevoir un chèque <strong>en</strong> francs suisses, de la part de M. Dinner-Obrist, de Bâle ;<br />

s’il lui faut davantage, qu’elle le dise. Il parle aussi du médecin américain qui travaille sur la bactériologie ici : il a démontré<br />

par des cultures faites dans le village de lépreux que certaines souches trouvées dans les lésions ulcéreuses sont dev<strong>en</strong>ues<br />

résistantes à la pénicilline et à d’autres antibiotiques !...<br />

345*. Albert SCHWEITZER. L.A.S., Lambaréné-Gabon 14 octobre 1958, à la Doctoresse Margrieta van der Kreek, à<br />

Bussum (Hollande) ; 2 pages in-4 (papier pelure), cachet <strong>en</strong>cre Hôpital du Docteur Schweitzer ; <strong>en</strong> allemand.<br />

1.000/1.200<br />

Belle et longue lettre. Il écrira brièvem<strong>en</strong>t, pour épargner sa main et ses yeux ; sa pression artérielle varie d’un soir<br />

à l’autre, mais sa santé est bonne <strong>en</strong> général et son désir de travailler, vif malgré sa fatigue… Il a bi<strong>en</strong> regardé le village des<br />

lépreux p<strong>en</strong>dant quelques jours : Éliane se développe bi<strong>en</strong> avec Eli comme conseiller et assistant à ses côtés, et le successeur

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