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NISAN-IYAR/5772 AVRIL-MAI/2012 - Hevrat Pinto

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Dans le sanctuaire de notre Maître<br />

Entretien avec notre Maître Rabbi David ‘Hanania <strong>Pinto</strong> Chelita<br />

Des lunettes de Torah<br />

Q. Les justes de la famille <strong>Pinto</strong> sont connus de par le<br />

monde pour leurs connaissances en Torah, leurs extraordinaires<br />

actes de bienfaisance et de charité, l’impact de<br />

leurs prières et les conseils éclairés qu’ils délivrent au<br />

grand public. A priori, vous avez pour votre part, ouvert<br />

une nouvelle voie, en vous consacrant au rapprochement<br />

des Juifs éloignés, au domaine de la techouva. Cela fait<br />

déjà plusieurs dizaines d’années que vous comptez parmi<br />

les leaders de la vie spirituelle en France et en Europe, de<br />

nombreuses années que vous voyagez à travers le monde<br />

entier, aux Etats-Unis, au Canada, en Israël, en Argentine,<br />

pour ne citer, parmi tant d’autres, que quelques unes de<br />

vos destinations. Des personnes très éloignées du monde<br />

de la Torah voient en vous l’adresse pour poser des questions<br />

et demander conseil. En lisant les annales de votre<br />

famille, on n’a pourtant pas l’impression que vos ancêtres<br />

étaient en contact avec des personnes éloignées du Judaïsme.<br />

Pourquoi vous être vous-même consacré à cette<br />

mission ?<br />

R. Je vais vous raconté une histoire, celle d’un Juif<br />

français qui n’avait jamais observé le Chabbat. Pour lui,<br />

ce jour était un jour comme les autres. Il n’avait en fait<br />

jamais goûté à la sainteté du Chabbat.<br />

Une nuit, Rabbi ‘Haïm <strong>Pinto</strong> lui apparut en rêve. Il<br />

s’adressa à lui avec une grande sévérité : « Tu me causes<br />

une peine énorme, ainsi qu’à tes parents », lui dit-il. « Tes<br />

parents se trouvent à mes côtés et ils sont très affligés par<br />

tes actes. Cela suffit ! Fais techouva ! »<br />

« Ce n’était qu’un rêve », se dit notre homme au réveil,<br />

mais le songe se reproduisit et, à chaque reprise, Rabbi<br />

‘Haïm le tançait pour sa transgression du Chabbat. Cet<br />

homme finit par capituler et commença à participer à des<br />

cours de Torah et à se renseigner sur le Judaïsme. Il opéra<br />

une techouva complète et se mit à observer le Chabbat<br />

dans ses moindres détails. Cela fait maintenant dix ans<br />

qu’il a à cœur, chaque Roch ‘Hodech (néoménie), de se<br />

rendre sur la tombe de Rabbi ‘Haïm <strong>Pinto</strong> à Mogador,<br />

par gratitude envers ce Saint qui lui a permis d’émerger<br />

des ténèbres et de goûter à la lumière de la Torah. Il y a<br />

quelques mois, il vit de nouveau Rabbi ‘Haïm <strong>Pinto</strong> en<br />

rêve. Cette fois-ci, Rabbi ‘Haïm lui sourit et lui dit : « Tu<br />

as de nouvelles lunettes. » Et le Juif de répondre : « Oui,<br />

à présent, je vois bien mieux qu’avant. » Il est évident que<br />

cet échange n’est pas à prendre au sens propre, mais en<br />

tant qu’évaluation du niveau spirituel de l’homme. Rabbi<br />

‘Haïm répéta par ailleurs : « Tu vois, cela t’a pris dix ans<br />

pour voir nettement. »<br />

Je pense qu’en tant que descendants de Rabbi ‘Haïm<br />

<strong>Pinto</strong>, nous avons le devoir de nous appuyer sur ce mérite<br />

pour nous tourner vers les gens et leur dire : « Mettez les<br />

tefillin », « allez au mikvé », « renforcez votre observance<br />

des mitsvot ». Il n’y a personne qui n’ait aucun problème.<br />

Il nous appartient de nous tourner vers le Juif en proie à<br />

des tourments et de lui dire : « Tu as un problème ? Et si<br />

tu faisais un effort pour le Créateur ? »<br />

Q. Est-il vrai que vous établissez parfois un rapport de<br />

cause à effet entre la résolution des problèmes et l’observance<br />

des mitsvot ?<br />

R. Je ne vois pas les choses sous cet angle ; je n’oblige<br />

personne, je n’ai jamais contraint quiconque à faire quoi<br />

que ce soit. Je me contente de dire aux gens : « Dommage<br />

! Si tu veux demander une faveur à D., toi aussi fais<br />

un geste, fais quelque chose pour Lui. »<br />

Q. J’ai entendu que vous proposiez des segoulot : « Tu<br />

veux être exaucé ? Etudie ceci ou cela. »<br />

R. Je dis toujours aux gens : « Si ça ne marche pas, ne<br />

m’accusez pas. Je vous demande juste de faire de votre<br />

mieux et moi-même m’efforce de faire ma part. Je veux<br />

que vous ayez foi en D. »<br />

Un Juif originaire de Syrie, qui habite à Brooklyn,<br />

est récemment venu me voir. Il a proclamé d’une voix<br />

forte : « Je suis venu remercier le Tout-Puissant ! » Ce Juif<br />

n’avait pas d’enfants et était venu me voir pour demander<br />

une berakha. Grâce à D., il avait entre-temps eu une fille.<br />

Quelques semaines plus tôt, cette enfant s’était noyée<br />

dans une piscine. On n’avait découvert son corps que<br />

très tardivement, flottant à la surface de l’eau. Lorsque<br />

l’ambulance arriva, ce fut pour confirmer le décès de

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