25.06.2013 Views

NISAN-IYAR/5772 AVRIL-MAI/2012 - Hevrat Pinto

NISAN-IYAR/5772 AVRIL-MAI/2012 - Hevrat Pinto

NISAN-IYAR/5772 AVRIL-MAI/2012 - Hevrat Pinto

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Le fils, extrêmement déçu, s’empara du billet et se dirigea<br />

vers un endroit qui lui était familier : le casino. Au<br />

départ, il parvint à doubler sa mise, puis même à la tripler,<br />

pour finalement arriver à la somme de trois cents dollars.<br />

Mais il connut ensuite un revers de fortune et perdit tout<br />

ce qu’il possédait.<br />

Il alla alors voir le directeur du casino pour lui demander<br />

un crédit. La nouvelle du décès de son père ne lui<br />

étant pas encore parvenue, il le lui accorda. Vers le soir, il<br />

eut une dette de sept millions d’euros, et lorsqu’il<br />

quitta les lieux, sa dette s’élevait à pas moins de<br />

neuf millions.<br />

Le directeur lui dit : « Cela suffit pour aujourd’hui.<br />

N’oublie pas de rembourser ta dette. »<br />

Le fils se rappela alors que la maison de ses<br />

parents était ornée de meubles de grande valeur<br />

et de pièces d’art : il pourrait certainement les<br />

vendre et en retirer un grand bénéfice.<br />

Deux jours plus tard, le fils reçut un appel du<br />

directeur du casino, qui avait fini par comprendre<br />

qu’il n’avait plus affaire à un enfant<br />

gâté de parents riches, mais à un pauvre<br />

orphelin sans avenir. « Je te laisse un<br />

délai de deux semaines pour honorer tes<br />

dettes », fut son message univoque. Et le<br />

jeune homme de répondre sereinement :<br />

« Aucun problème. » Deux semaines<br />

passèrent, et une voiture noire s’arrêta<br />

devant la maison du jeune homme ;<br />

quatre hommes musclés en sortirent<br />

pour le menacer en ces termes : « Si tu ne règles pas ta<br />

dette d’ici ce soir, tu seras mis à mort. » Malheureusement,<br />

dans certains pays, la vie humaine vaut moins que l’argent.<br />

Le soir, il les attendit et leur dit : « Conduisez-moi à<br />

la maison de mes parents et je vous rembourserai tout ce<br />

que je vous dois. »<br />

Ils l’y accompagnèrent et, lorsqu’ils y pénétrèrent,<br />

quelle ne fut pas leur stupéfaction de trouver la demeure<br />

vide ! Le fils, conscient que sa fin approchait, demanda<br />

quelques minutes de sursis pour aller jeter un coup d’œil<br />

dans la chambre de ses parents.<br />

Là, il ne trouva qu’une seule chose : une lettre que son<br />

père lui avait écrite. Il put y lire : « Si tu es en train de lire<br />

cette lettre, c’est le signe que tu t’es retrouvé dans une<br />

situation sans issue, et je te conseille alors de te suicider !<br />

C’est ce que tu mérites. Dans le sous-sol, tu trouveras tout<br />

le nécessaire à cela. »<br />

Le cœur brisé, il descendit au sous-sol, où il trouva des<br />

instructions précises lui indiquant comment se servir de<br />

la corde et de la chaise qui se trouvaient là. Il suivit ces<br />

instructions, tandis que les voix de ses poursuivants se<br />

faisaient de plus en plus proches. La corde, attachée au<br />

plafond, était nouée autour de son cou. Il donna un coupde-pied<br />

à la chaise sur laquelle il se<br />

tenait…<br />

Tout se passa en un éclair. La chaise<br />

fut écartée, mais la corde se rompit, et<br />

le jeune homme tomba dans un trou<br />

caché en dessous du sol.<br />

Là, il trouva une dernière lettre :<br />

« Mon cher fils ! Si tu lis cette lettre,<br />

j’en déduis que tu as fini par comprendre<br />

que le monde est régi par un<br />

ordre, une discipline. Je suis certain<br />

que tu vas tirer leçon de tes erreurs,<br />

abandonner ta voie rebelle et te repentir<br />

sincèrement. Voilà tous les numéros<br />

de comptes bancaires, où se trouve<br />

notre fortune commune. »<br />

De la crainte du jugement à la joie<br />

de la Torah<br />

La nuit de la hiloula arrive enfin.<br />

Cette soirée est emplie de joie. C’est la<br />

joie du juste qui, en ce jour, a rejoint la place qui lui était<br />

réservée dans les cieux. En ce jour élevé, lorsque nous<br />

partageons la joie du juste, nous pouvons accéder à une<br />

abondance de bénédictions et au salut.<br />

Au cours des jours de la hiloula, j’ai interviewé de<br />

nombreuses personnes qui m’ont révélé de formidables<br />

histoires vécues. Quelques unes d’entre elles sont liées<br />

de toutes leurs fibres aux justes de la famille <strong>Pinto</strong>, alors<br />

que d’autres n’ont que récemment fait la connaissance du<br />

juste Rabbi David ’Hanania, Chlita.<br />

Il est probable que certaines parties de ces histoires<br />

m’aient échappé, étant donné qu’elles m’ont été rela-<br />

65

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!