26.06.2013 Views

part1 - Hassidout

part1 - Hassidout

part1 - Hassidout

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Elle tombe dedans en s’évanouissant. Le fait<br />

qu’elle tombe avec son corps mou, lui sauve la<br />

vie, elle s’en tire avec des contusions.<br />

Cela s’est passé très vite, elle était face à une<br />

situation de stress ingérable, Sa pensée consciente<br />

était ailleurs, sinon elle aurait eu le<br />

temps de penser à faire un pas de côté.<br />

Qu’est ce qui a provoqué cette réaction d’évanouissement<br />

dans son corps et qui lui a<br />

sauvé la vie ?<br />

Quand vous subissez un stress quelconque, ce<br />

dernier provoque l’élévation de votre pression<br />

artérielle. L’accroissement de la pression est<br />

décelé par des cellules nerveuses situées dans<br />

les parois de certaines artères.<br />

Ces cellules envoient un message à votre<br />

cerveau afin qu’il puisse interpréter le message<br />

et réagir par l’envoi d’influx nerveux à votre<br />

cœur. Votre pensée consciente se met alors<br />

en éveil pour essayer de trouver une solution,<br />

dans la plupart des cas.<br />

LA BIOLOGIE DU CERVEAU<br />

Parfois, cependant, la solution ne vient pas, le<br />

stress est à son niveau maximal. Alors c’est la<br />

biologie, plus précisément celle du cerveau qui<br />

se charge de gérer, de trouver une solution dite<br />

de survie. Ce n’est peut-être pas la solution que<br />

j’aurais trouvée de manière consciente.<br />

C’est ainsi que nous avons en nous un gardien<br />

de notre vie, notre cerveau inconscient qui va<br />

prévoir un programme de survie, une solution<br />

au stress, à nos conflits. Il va le biologiser d’une<br />

certaine manière. Ce peut-être un évanouissement<br />

comme dans ce cas, une grippe, une<br />

dépression, ou une fatigue.<br />

Mais me direz-vous, comment notre cerveau<br />

va-t-il ‘’biologiser’’ le conflit dans tel symptôme<br />

ou telle maladie ?<br />

Tout dépend de notre interprétation, notre<br />

ressenti face à la situation ingérable.<br />

Il y a en nous deux parties : une partie dite<br />

inconsciente émotionnelle de notre vie, ce que<br />

je vis intérieurement, et c’est cette partie qu’on<br />

associe au cerveau droit qui intervient dans le<br />

stress ingérable et une partie dite conscience,<br />

rationnelle, intellectuelle, qu’on associe<br />

généralement au cerveau gauche.<br />

ECZÉMA EX AIMA<br />

Exemple : Un enfant de deux ans fait un eczéma<br />

au pli du coude et du genou. L’eczéma est<br />

une maladie de peau qui démange. La peau<br />

est le premier organe des sens qui nous met<br />

en contact avec l’extérieur par le sens du<br />

toucher.<br />

Quel était le ressenti pour cet enfant ?<br />

Peu avant, sa mère, institutrice, a repris son<br />

travail. Le soir, quand elle rentre, elle n’a pas de<br />

patience. L’enfant se sent incompris et souffre<br />

de la séparation. Il ressent le besoin d’être en<br />

contact avec sa maman, d’être pris dans ses<br />

bras. Il a besoin de ce contact sécurisant<br />

apaisant.<br />

Dans ce cas, l’enfant n’a pas été entendu, n’a<br />

pas pu dire ce qui lui faisait mal, aussi c’est son<br />

corps qui en quelque sorte s’est exprimé par la<br />

mal a dit, la peine non dite, par l’eczéma qui<br />

pourrait se décomposer en ex aima, car il s’est<br />

senti mal aimé par sa mère.<br />

Nous comprenons que la maladie est la solution<br />

parfaite pour un conflit ingérable et elle est<br />

la traduction biologique de la pensée ou de<br />

son équivalent. Il existe des conflits conscients<br />

: perte d’un mari, d’un enfant, coups durs<br />

subis. D’autres sont inconscients : épisode de<br />

l’enfance, secret personnel ou familial, événements<br />

de générations passées.<br />

Un autre exemple, une patiente dont la<br />

meilleure amie de longue date venait de lui<br />

faire une « crasse », dira qu’elle ne peut<br />

digérer cette situation qui la mine, la peine et la<br />

choque profondément. Le genre de pathologie<br />

qu’elle peut contracter peut aller jusqu’à un<br />

cancer de l’estomac. Cette fois-ci la “chose”<br />

indigeste n’est pas réelle ou physique, mais<br />

virtuelle. Notre cerveau ne fait pas la différence<br />

« comme si » égale « c’est ». Il ordonne la<br />

solution au conflit psychologique présent,<br />

ressenti comme indigeste.<br />

Un autre détail important : notre cerveau<br />

inconscient ne connaît que le temps présent,<br />

tant qu’un conflit n’est pas résolu, il reste en<br />

mémoire. Ce qui s’est passé il y a dix ans, un<br />

choc, un deuil non fait, il est là, mais le<br />

déclenchement du programme survie du<br />

cerveau ne se fait pas forcément<br />

immédiatement. Mais, attention, un petit stress<br />

peut faire déborder le verre !!! Agir comme<br />

déclencheur.<br />

Exemple : une femme qui s’est brûlée avec un<br />

poêle à l’âge de 8 ans, déclenche à 70 ans un<br />

eczéma à l’ endroit de l’ancienne brûlure et ce,<br />

à la suite du décès de son mari.<br />

POUR NE PAS QUE<br />

LES MOTS DEVIENNENT<br />

DES MAUX…<br />

La programmation se fait souvent tôt dans la<br />

vie et en remontant plus loin encore, nous pouvons<br />

retrouver le vécu conscient et<br />

inconscient des parents, à la conception<br />

et pendant la grossesse, sans oublier les vécus<br />

de la première année de vie ainsi que des<br />

ressentis semblables dans les générations<br />

nous précédant (étude trans-générationnelle).<br />

Toutes ces prises de conscience amènent la<br />

personne à se prendre en main.<br />

Bien sûr, la seule prise de conscience suffit<br />

rarement pour guérir, mais un travail de mise<br />

en contact avec ses ressentis profondément<br />

enfouis libère énormément.<br />

Lorsque l’on comprend ce de quoi la maladie<br />

voulait nous guérir (ce que le mal a dit), elle n’a<br />

plus sa raison d’être et s’esquive sans mot<br />

dire.<br />

Aussi, quand il y vous arrive un événement<br />

désagréable, angoissant :<br />

MAGAZINE J MARS - AVRIL 2006 23<br />

Accepter votre ressenti, ne le refoulez pas.<br />

Exprimez le à quelqu’un en qui vous avez<br />

confiance.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!