Revue Communale de Bertrix n° 121

More documents

Recommendations

Info

Noces de Brillant, de Diamant et d’Or du 06 octobre 2012 à BERTRIX On est quelque peu bousculé pour cette 2 ème partie de l’hommage aux couples de l’Entité, affichant 65, 60 ou 50 ans de mariage. Car la météo a revêtu sa chemise automnale arrosant abondamment les chantiers ouverts dans les bâtiments ou les chemins qu’arpentent beaucoup de candidats pour tenter de séduire l’électeur… Le vent, allié à un petit coup de froid, arrache déjà les feuilles des arbres et nous a emporté avec lui l’hommage qu’on devait rendre aujourd’hui à 3 couples avec Auguste MARTIN-BAIJOT, Marie DE Noces de Palissandre (65 ans) Evette FALMAGNE – Gilbert GRANDJEAN C’est la troisième fois que j’ai le bonheur de mettre le couple GRANDJEAN- FALMAGNE à l’honneur et c’est assez facile d’en décrire le long parcours car il ne change guère. Encore que Gilbert reconnaisse qu’il a la vue qui baisse et que Evette a connu un infarctus en 2008 et une fracture du bassin en 2011. Mais je les ai retrouvés quasi inchangés au 240A rue de la Gare, une maison qu’ils ont construite en 1951 et qu’ils habitent lorsqu’ils ne sont pas en voyage. Tous deux sont assez maniaques sur l’entretien intérieur et extérieurs de la propriété et ne sont pas sans grogner quelque peu lorsque les herbes ou les haies deviennent envahissantes dans le voisinage ou encore lorsque les duo-bacs prennent racines sur les trottoirs, tandis qu’à la mer, ils sont épatés par la propreté. Même s’il arrive à Evette de rouspéter, son paisible mari la gâte beaucoup et met la main à la pâte, lui qui est un adepte du vélo et du jardinage. Le couple provient du namurois. Evette est née le 11 janvier 1925 dans une famille d’agriculteur à Bièvre ; Gilbert à Mesnil-Eglise près de Houyet le 17 mai 1924 et a une petite sœur. Son père travaillait dans une usine de cuivre en France. Il a connu l’exode vers Toulouse en 1940 puis le service militaire à Bourg Léopold en 1946. Entretemps, il était entré en 1941 aux chemins de Fer comme signaleur puis a travaillé à Bertrix de 1942 à 1984, date de sa pension. Le couple s’est rencontré à Bertrix, là où Evette venait suivre des cours de coupe-couture. Ils se sont mariés à Graide le 18 septembre 1947, comptent 2 fils, 7 petits-enfants et 3 arrières-petits-enfants (sous peu un 4 ème ). Souhaitons leur, de tout cœur, de pouvoir les honorer encore une 4 ème fois d’ici 5 ans et qu’ils puissent poursuivre leurs nombreux voyages même si l’auto, c’est fini! SMID-RICAIL et Françoise BAUDOIN-GERARD, qui demeurent certes en pensées avec nous et leur famille. On songe toujours inévitablement aussi à ceux qui pour toutes sortes d’aléa dans la vie, ne sont pas parvenu jusqu’à cette ligne des réjouissances légitimes. Nous voici donc rassemblés, avec un regard tourné vers le passé, très valablement illustré en bas, par cette exposition de photos d’il y a 50 ans, illustrant la page d’or d’un Centre Culturel très performant et que je vous invite de tout cœur à parcourir, lorsque vous repartirez en famille, après cette petite fête pour vous que je suis fier d’organiser pour la 24 ème fois. Mille excuses à vous, si je dois hélas abréger ces moments chaleureux, vu le baptême de la petite Nila chez ma filleule, tandis que le colistier Benjamin THOMAS a choisi de convoler, aujourd’hui, en justes noces, 50, 60 ou 65 ans après vous, ce qui me poussera bien volontiers à aller lui souhaiter une longévité semblable à la vôtre pour son couple, tout neuf, tout en lui remettant nos encouragements collectifs. En tout cas, je me permets de vous féliciter encore en vous disant «au revoir», je l’espère, ce qui signifierait que nous serions encore là, vous et moi, d’ici 5 ou 10 ans. En avant tous, et bravo! Roger FRANCOIS, Echevin des Aînés Noces de diamant Fernande COLLIGNON – Eloi NICOLAS Fernande COLLIGNON est née à SART le 02 septembre 1931. Elève à l’école primaire, elle n’avait pas terminé ses écoles à Jéhonville lorsque la guerre obligea la famille à fuir quelques mois en France. Eloi NICOLAS est né quant à lui le 20 décembre 1926 à Jéhonville également. C’est très jeune qu’il se retrouva au travail à la ferme parentale car son père souffrait du cœur. Il apprendra aussi le métier de boucher chez Chenot à Neufchâteau. Tout comme Fernande, Eloi gagna la France comme réfugié. Malgré l’absence de service militaire pour Eloi, il sera tout de même affecté durant 7 années à la garde antiaérienne à Libramont. C’est lors d’une kermesse – en 1947 très exactement – que les jeunes gens vont commencer à se côtoyer davantage et commence alors une période de 5 ans de fréquentation! Pour rejoindre Fernande, Eloi parcourait pas moins de 1 720 pas !!! Leur mariage fut célébré le 27 août 1952. Le couple engendre une fille et un garçon qui se prolongent par 5 petitsenfants et 2 arrières petits enfants ! C’est en 1970 qu’ils achètent leur maison et 22 ans plus tard – en 1992 donc - Eloi prend une retraite bien méritée, conservant toutefois quelques bêtes jusqu’en 1996, date à laquelle il doit subir une opération à cœur ouvert. Ses passions restent la Fabrique d’église qu’il préside depuis 1983, son potager, petit certes, mais qu’il entretient toujours avec soin. Fernande quant à elle reste une adepte du crochet, du méli-mélo et de la promenade. Nous félicitons de tout cœur ce couple jubilaire en leur souhaitant d’encore poursuivre leur bonheur à deux entourés de leur famille. Novembre - Décembre 2012 • n° 121 — page n° 10
Noces de Brillant, de Diamant et d’Or du 06 octobre 2012 à BERTRIX Noces d’or Claudine BARTHELEMY – Guy BANDIN Né le 12 juin 1933 à Bertrix, d’un père travaillant à la Commune comme ouvrier forestier, Guy BANDIN est le 5 ème de 7 aux côtés de 3 sœurs et 3 frères; Gaston et Lucien sont décédés ainsi que Marie-Louise et Ghislaine. C’est dans le domaine technique que s’oriente le jeune Guy, puisqu’il sera élève en 1948 à la fondation de l’ETCB (qui a perdu son C en 1996). Tandis que le Service Militaire mobilisait pendant 2 ans les jeunes, le voici technicien volontaire de carrière à Florenne où il œuvrera 3 ans avant de réussir les examens à la SNCB où il entre à l’atelier de Bertrix l’année de ma naissance soit en 1955. Claudine BARTHELEMY, née le 2 avril 1942 à la rue Wynand Heynen, a encore son frère et ses 2 sœurs, elle dont le père était machiniste à la SNCB. Elle suit 3 ans en Professionnelle à Bertrix, puis 3 ans à l’Ecole Technique de l’Etat à Libramont. C’est en 1960, lors d’un bal à l’athénée que Claudine et Guy se rencontrent et se fréquentent pendant 2 ans avant de s’épouser le 12 septembre 1962. Ils s’installent à la rue de la Victoire puis à la rue Docteur Lifrange avant d’occuper leur maison construite à la Bawette, peu avant que l’Homme ne mette le pied sur la lune, soit en juillet 1969. Entretemps étaient nés Véronique, en 1963, devenue chef d’école à Orgeo, et Bernard, en 1965, qui lui travaille à l’AIVE. Ils leur donneront 3 petits-fils et deux petites-filles dont une est hélas décédée à 2 jours. Je me souviens de la campagne communale de 1988 où Guy, prépensionné, figurait à mes cotés. Il est retraité depuis 23 ans, mais s’est occupé abondamment des constructions chez ses enfants. Reconnu comme travailleur par son épouse, il était aussi un adepte de la pêche. Claudine, qui paraît assez autoritaire, on la croisait souvent en ville avec son vélo qu’elle a remisé depuis vu quelques ennuis cardiaques. Nos deux jubilaires vivent paisiblement au quartier de la Bawette, qui, depuis quelques années, s’est développé comme un champignon. Les petits-enfants ne sont pas sans occuper une place importante pour Claudine et Guy. Souhaitons-leur encore beaucoup d’années communes de quiétude. Noces d’or Maria BOREAN – Léonard ALBERTINI Maria est née en Italie. Après la guerre, son papa s’est expatrié et est arrivé seul en Belgique. Il y est devenu mineur dans les charbonnages de Tertre, près de Mons. Maria et sa maman l’ont rejoint quelques mois plus tard. Maria a vécu une jeunesse paisible. Elle a appris la sténo dactylo à Saint Ghislain et a trouvé un travail de secrétariat chez un notaire chez qui elle presta une bonne vingtaine d’années. Léonard est né à Baudour, au début de la guerre. Son papa était aussi un ouvrier mineur venu d’Italie, sa maman était belge. La famille vivait à Tertre et Léonard, après quelques années de scolarité, est engagé comme ouvrier dans une brasserie. Il y travailla jusqu’au mariage. Et ce mariage fut assez logique dans la mesure où Maria et Léonard se connaissaient depuis leur plus tendre enfance. En effet, les deux familles avaient plusieurs points communs: origine italienne, les papas mineurs dans le même charbonnage et le domicile dans la même localité. Et pourtant, au départ, rien ne les attirait l’un vers l’autre. « S’il n’y a que celle-là à marier, je ne me marierai jamais », avait dit Léonard de Maria. Et Maria n’aimait pas les blagues que racontait Léonard, tout en avouant: «Il aurait fait rire un mort». Cupidon fut sans doute patient et convaincant. Et toujours est-il que Léonard pris l’habitude, en fin de journée, de se trouver sur la route de Maria qui revenait de chez le notaire. L’amour fut le plus fort, ils se marièrent le 18 août 1962. Léonard devint ouvrier dans une verrerie, Maria continua son travail, à mi-temps. Leur fils unique naquit en 1966. C’est lui qui les incita à venir habiter à Bertrix. Il avait trouvé du travail à Herbeumont et s’y était installé. Il les invita dont à se rapprocher. En 2001, ils achetèrent une maison à la rue de Bohémont. Ils s’y plaisent beaucoup et entretiennent tout aussi joliment l’intérieur que les abords et le jardin. Ils aiment le calme, les voisins sympathiques et la proximité des magasins et de la gare. Maria aime l’intimité de son foyer, Léonard n’a pas oublié le vélo, lui qui a gagné des courses cyclistes en tant qu’amateur. «Ah c’était un fameux coureur» dit Maria, «mais pas de jupons»! Ce qu’ils disent l’un de l’autre? Léonard décrit Maria comme la meilleure des épouses et un véritable cordon bleu. Maria, quand elle parle de son homme, le décrit comme honnête et serviable. Ils étaient faits l’un pour l’autre. Longue vie à vous deux! Noces d’or Jacqueline THILL – Roger DUCHENE Jacqueline THILL est née le 13 janvier 1943 à NEUFCHA- TEAU là où ses parents tenaient un commerce. Son père avait voulu faire du ramassage dans les boucheries. Il tenait quelques bêtes: poules, coqs et cochons. Elle commence ses écoles à Neufchâteau et achèvera à NEVRAUMONT. Elle n’a que 14 ans quand elle quitte l’école pour travailler avec ses parents comme c’était très souvent le cas à l’époque! Roger DUCHENE est né à LIBIN le 19 mars 1937. Il fait son école primaire puis secondaire à Libin et ce, jusqu’à l’âge de 15 ans. Il travaille alors dans l’exploitation du KAOLIN, sorte de sable qu’on trouve dans sa région. Il y restera jusqu’à son service militaire qui le retiendra en Allemagne durant 548 jours! Il reprendra son travail aux mines de kaolin durant 2 ans avant que de livrer le pain pour l’EPC (L’Economie Populaire) à Libin. Il gagnera ensuite l’usine familiale où il travaillera en compagnie de son épouse jusqu’à l’âge de la pension. Novembre - Décembre 2012 • n° 121 — page n° 11
Page 1 and 2: Dépôt Postal Trophée Commune Spo
Page 3 and 4: Chers amies et amis, Lorsqu’une a
Page 5 and 6: par Olivier EVRARD Marcel, on parle
Page 7 and 8: suit le compte 2010 de la Fabrique
Page 9: N° 71: Achat de l’église des P
Page 13 and 14: Ouverture de la saison 2012 - 2013
Page 15 and 16: 50 ème anniversaire du Centre Cult
Page 17 and 18: 50 ans du Centre Culturel - 27 sept
Page 19 and 20: Centre Culturel A Bertrix, l’auto
Page 21 and 22: OPTIQUE MEDICALE LENTILLES DE CONTA
Page 23 and 24: Pendant que ces évènements se dé
Page 25 and 26: Rencontres Papote - Popote Vous ave
Page 27 and 28: La participation des habitants rev
Page 29 and 30: Zoning industriel 6880 BERTRIX E-
Page 31 and 32: Gardes des médecins et pharmaciens

Revue Communale de Bertrix n° 121

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?