Revue Communale de Bertrix n° 121

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Elle est partie intégrante du développement de l’Etre Humain, elle est à l’Esprit ce que le sport par exemple est au Corps. Elle n’est pas un luxe mais bien une nourriture sans laquelle l’Homme a faim de Mots, de Matière, d’Equilibre, de Justice aussi et de tant d’autres choses! Après des destinées quelque peu provisoires et aujourd’hui des conditions devenues précaires, sans ici faire l’apologie d’un choix qui s’est présenté à nous il y a plusieurs mois déjà, nous sommes, en bouclant ces 50 années d’existence, en train de voir s’ériger sous nos yeux un bâtiment qui est appelé à devenir « L’Espace Culturel de BERTRIX ». Que cet espace réservé à la Culture, au spectacle, à la lecture, au travail de fourmis que vous effectuez quotidiennement pour notre plus grand plaisir et même notre Bonheur, soit ici bien plus qu’une cerise sur le gâteau de ces 50 ans d’existence mais bien 50 ème anniversaire du Centre Culturel de BERTRIX Discours de Roger François, Echevin de la Culture «Cette année là» chantait jadis Claude FRANCOIS, m’évoquant inévitablement mes parents puisque maman était une CLAUDE. Cette année là, c’était l’année 62! J’avais tout juste l’âge de raison (mais l’a-t-on jamais vraiment?) et il me demeure quelques vagues souvenirs de gosse de voir mon père, un des onze responsables communaux de l’époque, revêtir son costume pour participer à la semaine de la culture, lui qui était versé dans l’agriculture. Deux domaines où j’ai été et où je demeure intéressé depuis longtemps, puisque, outre mes 6 ans de bourgmestre, j’affiche 18 ans d’échevin responsable de ces secteurs d’activités. Aujourd’hui, grâce au travail de toute la sympathique équipe du Centre Culturel, mais aussi des nombreux passionnés qui tournent autour, je ne manque pas de « refaire le chemin à l’envers » comme chantait DAVE, en allant faire un tour du côté de la Culture à Bertrix. En ne retrouvant hélas que certains souvenirs diffus des 10 premières années, soit mon enfance et celle du Centre Culturel dont l’actuel président Jean RENSON s’occupait déjà, en bon père de famille, aux côtés de mon voisin et ami Jean LISOIR, décédé hélas voici 2 ans. Le passage à la dénomination «Foyer Culturel», je m’en souviens comme si c’était hier, puisque c’est à cette occasion, en 72-73, que j’ai rejoint l’Assemblée générale du Foyer Culturel se devant de fédérer toutes les composantes de la Communauté locale. Années fastes et grands espoirs de large financement à l’époque, avant la crise du pétrole qui nous est bien vite tombée dessus! Quel enthousiasme, quels espoirs, quelle mobilisation en ce tempslà, sur fond de mentalité hippie, autour des animateurs Huguette HOUYOUX et Marc BAILLET, d’abord en appartement près de l’école des Sœurs avant de rallier l’avenue de Charmes et son numéro 9 que j’occupe, de temps à autre, depuis près de 30 ans, soit lorsque je suis entré au Conseil communal! Quel parcours du combattant depuis, pour tenter de prendre racines et offrir à nos populations un endroit décent où l’on pourra enfin déguster à belles dents les si nombreuses nourritures de l’esprit qui nous sont toujours offertes par notre Centre Culturel de Bertrix. Un Centre Culturel performant qui fait toute notre fierté et la renommée de Bertrix loin à la ronde! l’instrument par lequel une autre page s’ouvre pour la Commune de BERTRIX. Voilà chers amies et chers amis. Ce soir, point de grands discours autre que ceci. La Tribune que vous m’avez offerte ces quelques minutes ne doit servir – heureusement – que pour des souvenirs, des mots de remerciements et de projets pour les années qui viennent. Aujourd’hui, place à la Fête ! 50 ans! 50 bougies à souffler afin de tourner une page écrite pour en ouvrir une autre, blanche encore, mais dont nous avons la certitude qu’elle s’écrira, comme celle que l’on tourne ce soir, en Lettres d’Or… Merci de votre attention. Excellente soirée à toutes et tous! Mais aujourd’hui enfin, 50 ans après l’étincelle, c’est enfin l’embrasement d’une infrastructure prometteuse et qui porte tant les espoirs de tous les acteurs passionnés depuis si longtemps. Qu’il me soit permis ici de remercier du fond du cœur Messieurs les président et directeur du Centre Culturel ainsi que tous les autres passionnés de la chose pour leur suivi minutieux de la construction du temple de la culture. Je le dis et le redis volontiers ici : en 30 ans de vie communale, je n’ai jamais connu un dossier si bien accompagné par les acteurs de terrain qui y ajoutent tant leur expérience que leur sensibilité avec un réel souci de ne rien gaspiller! Chaleureusement ici, je voudrais, au nom de vous tous, remettre au président Jean RENSON, - président fondateur du Centre, il y a 50 ans -, tout comme au directeur Alain THOMAS, remarquablement actif depuis 15 ans à nos côtés, un symbole de la cité des Baudets évoquant le temps passé à la défense et à la promotion de la culture à Bertrix. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers Amies et Amis, ce 50ème anniversaire, ce demi-siècle de passion et d’action, vécu avec tant de bonheur et de souvenirs heureux, représente certes un tournant dans la vie culturelle locale. Que ce virage, pas loin du sommet (comme en montagne, puisque le parcours a été semblablement difficile), permette à tous d’aller plus loin et plus vite dans le dépassement de soi et puisse donner à tous les habitants de Bertrix et des environs, ce supplément d’âme bien nécessaire lorsque le monde matériel nous bloque et nous étouffe. Tel est le souhait le plus cher pour vous tous, de l’Echevin de la Culture que je suis, avec bonheur depuis 18 ans dans ma commune, appelée à bouillonner de toutes parts avec cette formidable chaleur d’une convivialité communautaire. En avant donc, avec vous et pour vous dans la bonne direction! Vive le Centre Culturel, vive la culture à Bertrix. Et bon anniversaire à vous tous, présents et à venir! Novembre - Décembre 2012 • n° 121 — page n° 18 Michel HARDY Bourgmestre Roger FRANCOIS, Echevin de la Culture
Centre Culturel A Bertrix, l’automne prend les couleurs du rire, de la détente, de la réflexion, … Toute l’équipe du Centre culturel vous attend avec impatience pour ses nombreux rendez-vous. sur la scène du Bohaimont Un spectacle primé «Meilleur seul en scène belge» ! Jeudi 8 novembre 2012 – 20.00 h - Eloge de L’Oisiveté Suivi d’un échange/débat avec Claude Rolin, Secrétaire National de la CSC. A première vue, le titre de ce spectacle peut paraître provocateur à une époque où l’on ne parle que de relance économique, de modèle allemand vertueux, de travailler plus pour gagner plus! Il n’en est rien puisqu’il s’agit à l’origine d’un texte du philosophe, mathématicien et Prix Nobel de littérature, Bertrand Russel. Cet essai publié en 1932, en pleine crise économique était un plaidoyer pour une plus juste répartition des richesses obtenues grâce aux progrès techniques de la révolution industrielle. La démonstration de Russel est étonnante et nous fait réfléchir sur des notions que nous croyons acquises de tous temps : pourquoi travaille-t-on huit heures par jour ? Pourquoi pas quatre, six, ou douze ? Pourquoi le travail pourtant souvent pénible n’est-il pas mieux partagé ? Pourquoi certains ont-ils droit aux loisirs et d’autres pas ? Ces questions très sérieuses sont heureusement traitées avec un humour « so british » et Dominique Rongvaux y mêle malicieusement d’autres textes d’auteurs, de Jean de Lafontaine à Denis Grozdanovitch qui nous font envier l’insouciance du savetier, du pêcheur à la ligne mexicain et même la lenteur légendaire du paresseux d’Amérique du Sud! Ce spectacle, primé en 2010, vient de remporter un énorme succès à Paris où décidément l’humour belge a de plus en plus la cote. Une folle cavalcade musicale! Mercredi 14 novembre 2012 – 20.00h Chouval Brass Soirée Accordéon Première partie: les élèves du cours d’Accordéon de l’Académie Et si pour cette folle cavalcade, nous vous invitions à enfourcher vos … accordéons. Cet instrument populaire s’accorde aujourd’hui avec tous les styles musicaux puisqu’il est aussi à l’aise en chanson française qu’en musique du monde, voire sur la scène rock. Les accordéonistes de l’Académie ouvriront ce bal sous la direction d’Alain Vodermans dont nous avions déjà apprécié les orchestrations pour accordéon de grandes musiques de film (Pirates des Caraîbes, …). Le groupe Chouval Brass proposera ensuite son répertoire de compositions ensoleillées, toniques et aux arrangements foisonnants. Cette fanfare Latin Funk puise son énergie dans les grooves et les styles musicaux d’Amérique Latine et des Caraïbes (cumbia, merengué, reggae, salsa, mambo, calypso, etc.). Pour débuter sa carrière, le groupe s’est vu offrir l’opportunité d’enregistrer trois titres pour la 10 ème compilation « Le monde est un Village » de la Première (RTBF). Le groupe est composé de Fabian Beghin (accordéon et steel drum), Pierre Malempré(trompettiste), Quentin Halloy (batteur et percussionniste), Christophe Collignon (susaphone) et Bruno Herzt (saxophone). Cirque, chant, musique et goûter convivial au programme! Dimanche 25 novembre 2012 – 16.00 h Madame et sa croupe La Cie «Un de ces 4» s’est, depuis son origine, intéressée aux spectacles multidisciplinaires alliant le cirque, à la musique, à l’humour. Avec leur dernière création intitulée « Madame et sa croupe », ils mettent en scène la baronne Louise de la Baraudière aux prises avec son personnel de maison. Aussi autoritaire que charmante, elle impose ses caprices à tout son entourage qui doit ainsi déployer une folle énergie pour répondre à toutes ces tâches. Un spectacle où règnent l’autodérision, la convivialité, les acrobaties, les chansons que l’on se plaît à reprendre en cœur. Un coup de cœur des programmateurs lors des festivités de «Namur en Mai». De et avec: Alexine Boucher Hardy, Elsa Boucher, Philippe Droz, Renaud Bauer. En partenariat avec la Ligue des Familles, nous prolongerons ce moment chaleureux autour d’un goûter cacao/gaufres qui terminera ce beau dimanche dans une ambiance familiale. Humour grinçant et intelligent! Jeudi 29 novembre 2012 – 20.00h Moi, je crois pas - Théâtre Jean Vilar Nous accueillerons à deux reprises le théâtre Jean Vilar de Louvain-la- Neuve dans notre saison et cela, pour le plus grand plaisir des amoureux du théâtre. En ce mois d’octobre, ils apprécieront certainement cette comédie à l’humour grinçant de Jean- Claude Grumberg. Comme à son habitude, il égratigne les travers de ses contemporains, dans le cas présent, un couple de Français moyens que presque tout oppose sauf leur médiocrité. Madame veut croire à tout et Monsieur ne croit à rien, d’où le titre de la pièce. Jour après jour, confortablement installés dans leur salon, ils s’affrontent en joutes verbales désopilantes. Dieu, Novembre - Décembre 2012 • n° 121 — page n° 19
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