Revue Communale de Bertrix n° 121

50 ans du Centre Culturel – 27 septembre 2012
Discours de Monsieur Michel HARDY, Bourgmestre
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins et Conseillers Communaux,
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil d’Administration
du Centre Culturel,
Monsieur le Directeur du Centre Culturel et toute son Equipe,
Madame, Mademoiselle, Monsieur, en vos titres et qualités,
Chers amies et amis,
Voici les citoyennes et les citoyens de notre bonne vieille «Baudet
Ville», les autorités communales de Bertrix, et surtout – surtout –
tous les acteurs - au sens large du terme - de notre Centre Culturel,
réunis aujourd’hui, ce jeudi 27 septembre 2012, le jour même de
la Fête de la Communauté Wallonie Bruxelles, et ce, afin de
marquer le coup pour les 50 années d’existence du Centre à
BERTRIX!
Le Président Jean RENSON vient, dans son discours, de refaire
l’historique du Centre et de remonter le Temps jusqu’en 1962…
50 années, des noces d’or en quelque sorte, 50 années, comme le
chantait jadis Tino Rossi, entre EUX et NOUS, entre ELLE, la Culture,
et nous, habitants d’une commune - et ô combien fiers de l’être -
mais aussi d’habitants de communes avoisinantes qui ont
l’habitude de rejoindre le Centre Culturel et ses spectacles ou ses
animations diversifiés dont chacun reconnaît la qualité.
50 ans… 1962… Il faut imaginer BERTRIX en 1962: bourgade de
petits commerces et de terres cultivées, résolument tournée vers
ses concours incontournables du Bœuf Gras et du Bœuf Maigre qui
ont connus alors leurs heures de gloire. Nœud ferroviaire, petites et
moyennes entreprises, écoles renommées déjà, associations
sportives performantes, BERTRIX comptait sa bibliothèque, sans
doute, et ses deux salles de cinéma. Une bourgade où il fait bon
vivre et où les salles de ciné, comme partout ailleurs, faisaient le
plein en l’absence des postes de Télévision n’ayant pas encore pris
le pas sur la fameuse TSF !!!
Ce pari d’amener la Culture à BERTRIX n’était certes pas gagné si
l’on regarde derrière soi ! Cela restait un domaine qui ne rejoignait
nullement les préoccupations essentielles des gens, voire même un
domaine que l’on regardait de manière un peu bizarre en véritables
ardennais qui, pour certains, avaient quelque peu fréquenté l’école
après les primaires passées à l’école de village, mais qui, au-delà,
s’ils se souvenaient de Molière et de Jean Racine, restaient plus que
dubitatifs face à cette « drôle de discipline » qu’est la Culture !
Les mentalités changeraient au sein des populations et notamment
avec « le Mai 68 » des étudiants parisiens et autres: certaines
formules furent révélatrices de cette participation exigée par tout un
chacun aux domaines culturels et littéraires. Côté littérature seule,
l’édition du Livre de Poche devient un véritable phénomène de
Société !
Au cours de ses 50 années d’existence, le Centre Culturel n’a
jamais failli à sa tâche: instruire, éduquer, amuser, dialoguer, faire
découvrir, aller à la rencontre, se réunir, faire la fête et j’en passe !
Une gestion saine, drastique lui ont permis de gagner la confiance
de tout un chacun au fil des époques successives. Pour ma part,
cela fait 18 années bientôt que j’ai découvert plus en profondeur
cette équipe qui fait de la Culture à BERTRIX un fleuron de notre
Commune et de notre Communauté.
Prise de conscience dès 1962 de cette soif de culture comme je le
sous-entendais ci-dessus ? Volonté, opiniâtreté,… Je salue
d’emblée toutes celles et ceux, disparus déjà malheureusement
parfois beaucoup trop tôt, ou heureusement encore parmi nous,
membres du personnel, bénévoles du Centre et de tous ces ateliers
respectifs, administrateurs et membres du Conseil d’Administration
avec leurs rôles souvent difficiles et ce, au fil des années.
Il n’est pas de hasard: sans vouloir exclure le plus petit parmi
celles et ceux qui ont mis la main à la pâte pour arriver à ce gâteau
de 50 ème anniversaire, il est temps maintenant de dire à MONSIEUR
Jean RENSON l’immense MERCI que nous lui devons toutes et
tous : villageois ou bertrigeois du centre, autorités communales,
directions d’école,… - bon sang je ne pourrais pas faire écho de
tout un chacun - chacune et chacun reconnaît en ce GRAND
MONSIEUR un Etre d’exception alliant force, émotion, droiture et
surtout Passion pour son rôle de Président du Centre Culturel.
D’ores et déjà, je vous invite à lui faire une ovation par des
applaudissements nourris.
(Applaudissements de la salle).
MERCI Jean. MERCI MONSIEUR RENSON pour ce que vous avez
fait pour Bertrix, pour nous, pour nos enfants et petits-enfants, pour
toutes celles et ceux, avides de Culture, qui reconnaissent en vous
un Homme essentiel de notre vie associative depuis un demi-siècle.
Permettez-moi de dire aussi le rôle sans doute fort méconnu ou
volontairement passé sous silence et pourtant deviné facilement,
rôle tellement puissant et permanent de Madame RENSON, trop
souvent dans l’ombre de « son grand bonhomme de mari » qu’elle
soutient avec force, sourire et effacement.
Sous cette Présidence quasi continue à quelques années près,
Directrice et Directeurs se sont également succédé comme Jean
vient de le rappeler.
Aujourd’hui, je souligne le rôle capital et fédérateur de l’actuel
Directeur, Alain THOMAS, et avec lui de tout son personnel. Plus
que directeur et travailleurs, ce sont, toutes et tous, ENSEMBLE, des
passionnés de culture, certes - et c’est leur rôle - mais en plus, des
passionnés de partage, toujours poussé plus loin au fil des ans,
avec la population qui ne manque pas de les rejoindre et de faire
plus que jamais du Centre Culturel de BERTRIX un instrument
majeur de notre vie sociale et éducative.
OUI, la Culture est effectivement indispensable à la Vie: elle est
sans doute ce lit où s’apaisent des conflits, s’expriment des
besoins, s’expliquent des incompréhensions, en élevant l’Esprit.
Novembre - Décembre 2012 • n° 121 — page n° 17