27.06.2013 Views

Revue Communale de Bertrix n° 121

Revue Communale de Bertrix n° 121

Revue Communale de Bertrix n° 121

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Noces <strong>de</strong> Brillant, <strong>de</strong> Diamant et d’Or<br />

du 06 octobre 2012 à BERTRIX<br />

Noces d’or<br />

Claudine BARTHELEMY – Guy BANDIN<br />

Né le 12 juin 1933 à <strong>Bertrix</strong>, d’un père travaillant à la<br />

Commune comme ouvrier forestier, Guy BANDIN est le 5 ème <strong>de</strong><br />

7 aux côtés <strong>de</strong> 3 sœurs et 3 frères; Gaston et Lucien sont<br />

décédés ainsi que Marie-Louise et Ghislaine.<br />

C’est dans le domaine<br />

technique que s’oriente le<br />

jeune Guy, puisqu’il sera<br />

élève en 1948 à la fondation<br />

<strong>de</strong> l’ETCB (qui a perdu<br />

son C en 1996).<br />

Tandis que le Service<br />

Militaire mobilisait pendant<br />

2 ans les jeunes, le voici<br />

technicien volontaire <strong>de</strong><br />

carrière à Florenne où il œuvrera 3 ans avant <strong>de</strong> réussir les examens à la<br />

SNCB où il entre à l’atelier <strong>de</strong> <strong>Bertrix</strong> l’année <strong>de</strong> ma naissance soit en<br />

1955.<br />

Claudine BARTHELEMY, née le 2 avril 1942 à la rue Wynand Heynen, a<br />

encore son frère et ses 2 sœurs, elle dont le père était machiniste à la<br />

SNCB. Elle suit 3 ans en Professionnelle à <strong>Bertrix</strong>, puis 3 ans à l’Ecole<br />

Technique <strong>de</strong> l’Etat à Libramont.<br />

C’est en 1960, lors d’un bal à l’athénée que Claudine et Guy se rencontrent<br />

et se fréquentent pendant 2 ans avant <strong>de</strong> s’épouser le 12 septembre<br />

1962.<br />

Ils s’installent à la rue <strong>de</strong> la Victoire puis à la rue Docteur Lifrange avant<br />

d’occuper leur maison construite à la Bawette, peu avant que l’Homme ne<br />

mette le pied sur la lune, soit en juillet 1969.<br />

Entretemps étaient nés Véronique, en 1963, <strong>de</strong>venue chef d’école à<br />

Orgeo, et Bernard, en 1965, qui lui travaille à l’AIVE. Ils leur donneront 3<br />

petits-fils et <strong>de</strong>ux petites-filles dont une est hélas décédée à 2 jours.<br />

Je me souviens <strong>de</strong> la campagne communale <strong>de</strong> 1988 où Guy, prépensionné,<br />

figurait à mes cotés.<br />

Il est retraité <strong>de</strong>puis 23 ans, mais s’est occupé abondamment <strong>de</strong>s<br />

constructions chez ses enfants.<br />

Reconnu comme travailleur par son épouse, il était aussi un a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong> la<br />

pêche. Claudine, qui paraît assez autoritaire, on la croisait souvent en ville<br />

avec son vélo qu’elle a remisé <strong>de</strong>puis vu quelques ennuis cardiaques.<br />

Nos <strong>de</strong>ux jubilaires vivent paisiblement au quartier <strong>de</strong> la Bawette, qui,<br />

<strong>de</strong>puis quelques années, s’est développé comme un champignon.<br />

Les petits-enfants ne sont pas sans occuper une place importante pour<br />

Claudine et Guy.<br />

Souhaitons-leur encore beaucoup d’années communes <strong>de</strong> quiétu<strong>de</strong>.<br />

Noces d’or<br />

Maria BOREAN – Léonard ALBERTINI<br />

Maria est née en Italie. Après la guerre, son papa s’est expatrié<br />

et est arrivé seul en Belgique. Il y est <strong>de</strong>venu mineur dans<br />

les charbonnages<br />

<strong>de</strong> Tertre,<br />

près <strong>de</strong> Mons.<br />

Maria et sa maman l’ont<br />

rejoint quelques mois plus<br />

tard. Maria a vécu une jeunesse<br />

paisible. Elle a appris<br />

la sténo dactylo à Saint<br />

Ghislain et a trouvé un travail<br />

<strong>de</strong> secrétariat chez un notaire<br />

chez qui elle presta une bonne vingtaine d’années.<br />

Léonard est né à Baudour, au début <strong>de</strong> la guerre. Son papa était aussi un<br />

ouvrier mineur venu d’Italie, sa maman était belge. La famille vivait à Tertre<br />

et Léonard, après quelques années <strong>de</strong> scolarité, est engagé comme<br />

ouvrier dans une brasserie. Il y travailla jusqu’au mariage.<br />

Et ce mariage fut assez logique dans la mesure où Maria et Léonard se<br />

connaissaient <strong>de</strong>puis leur plus tendre enfance. En effet, les <strong>de</strong>ux familles<br />

avaient plusieurs points communs: origine italienne, les papas mineurs<br />

dans le même charbonnage et le domicile dans la même localité. Et pourtant,<br />

au départ, rien ne les attirait l’un vers l’autre. « S’il n’y a que celle-là<br />

à marier, je ne me marierai jamais », avait dit Léonard <strong>de</strong> Maria. Et Maria<br />

n’aimait pas les blagues que racontait Léonard, tout en avouant: «Il aurait<br />

fait rire un mort». Cupidon fut sans doute patient et convaincant. Et toujours<br />

est-il que Léonard pris l’habitu<strong>de</strong>, en fin <strong>de</strong> journée, <strong>de</strong> se trouver sur<br />

la route <strong>de</strong> Maria qui revenait <strong>de</strong> chez le notaire. L’amour fut le plus fort, ils<br />

se marièrent le 18 août 1962. Léonard <strong>de</strong>vint ouvrier dans une verrerie,<br />

Maria continua son travail, à mi-temps. Leur fils unique naquit en 1966.<br />

C’est lui qui les incita à venir habiter à <strong>Bertrix</strong>. Il avait trouvé du travail à<br />

Herbeumont et s’y était installé. Il les invita dont à se rapprocher. En 2001,<br />

ils achetèrent une maison à la rue <strong>de</strong> Bohémont. Ils s’y plaisent beaucoup<br />

et entretiennent tout aussi joliment l’intérieur que les abords et le jardin. Ils<br />

aiment le calme, les voisins sympathiques et la proximité <strong>de</strong>s magasins et<br />

<strong>de</strong> la gare. Maria aime l’intimité <strong>de</strong> son foyer, Léonard n’a pas oublié le<br />

vélo, lui qui a gagné <strong>de</strong>s courses cyclistes en tant qu’amateur. «Ah c’était<br />

un fameux coureur» dit Maria, «mais pas <strong>de</strong> jupons»!<br />

Ce qu’ils disent l’un <strong>de</strong> l’autre? Léonard décrit Maria comme la meilleure<br />

<strong>de</strong>s épouses et un véritable cordon bleu. Maria, quand elle parle <strong>de</strong> son<br />

homme, le décrit comme honnête et serviable.<br />

Ils étaient faits l’un pour l’autre.<br />

Longue vie à vous <strong>de</strong>ux!<br />

Noces d’or<br />

Jacqueline THILL – Roger DUCHENE<br />

Jacqueline THILL est née le 13 janvier 1943 à NEUFCHA-<br />

TEAU là où ses parents tenaient un commerce.<br />

Son père avait voulu faire du ramassage dans les boucheries.<br />

Il tenait quelques bêtes: poules, coqs et<br />

cochons.<br />

Elle commence ses écoles à Neufchâteau et achèvera à<br />

NEVRAUMONT.<br />

Elle n’a que 14 ans quand elle quitte l’école pour travailler avec ses<br />

parents comme<br />

c’était très souvent le<br />

cas à l’époque!<br />

Roger DUCHENE est<br />

né à LIBIN le 19 mars<br />

1937.<br />

Il fait son école primaire<br />

puis secondaire<br />

à Libin et ce, jusqu’à<br />

l’âge <strong>de</strong> 15 ans.<br />

Il travaille alors dans l’exploitation du KAOLIN, sorte <strong>de</strong> sable qu’on<br />

trouve dans sa région. Il y restera jusqu’à son service militaire qui le<br />

retiendra en Allemagne durant 548 jours!<br />

Il reprendra son travail aux mines <strong>de</strong> kaolin durant 2 ans avant que <strong>de</strong><br />

livrer le pain pour l’EPC (L’Economie Populaire) à Libin.<br />

Il gagnera ensuite l’usine familiale où il travaillera en compagnie <strong>de</strong><br />

son épouse jusqu’à l’âge <strong>de</strong> la pension.<br />

Novembre - Décembre 2012 • <strong>n°</strong> <strong>121</strong> — page <strong>n°</strong> 11

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!