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La saga des ARRACHART - Le site du mois

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UNE BRANCHE QUI A FOURNI BEAUCOUP DE MEDECINS, DONT TROIS<br />

GENERATIONS D’ACADEMICIENS, TOUJOURS EN PARTANT DE<br />

MIRAUMONT, MAIS QUI VA JUSQU’EN BELGIQUE ET AUX PAYS-BAS.<br />

J’ai bénéficié pour la partie néerlandaise de l’aide de Ton <strong>ARRACHART</strong>, que nous avons eu le plaisir<br />

de rencontrer mon épouse et moi-même aux Pays-Bas, ainsi que de celle de Ton van SPLUNTER ;<br />

Pour la partie française j’ai bénéficié de l’aide, très précieuse, de Bénédicte AUDY et de Patricia<br />

BRUNEAU-<strong>ARRACHART</strong> toutes deux de cette lignée.<br />

Bernard MAZINGUE a fait une étude très poussée sur les chirurgiens de cette branche ainsi que sur<br />

leur proche famille. Il n’y avait donc aucun intérêt à refaire ce qui avait été bien fait, aussi, avec son<br />

autorisation, je repro<strong>du</strong>is au <strong>des</strong>sous de chacune de ces personnes, la partie de l’article qui leur est<br />

consacrée. Elles sont extraitet de l’article paru dans « les Racines arrageoises » MAZINGUE Bernard,<br />

" Petite histoire de la famille <strong>ARRACHART</strong> " in <strong>Le</strong> Décanniversaire, Arras, ARPEGE, 2001, pp.116-<br />

131.<br />

Je vous invite à le lire dans son intégralité, afin d’avoir une autre vue <strong>des</strong> vies parisienne et arrageoise<br />

à cette époque troublée. L’on nous la présente d’habitude par les grands événements politiques, dans<br />

cet article vous la verrez au travers de la vie quotidienne <strong>des</strong> différents membres d’une famille<br />

bourgeoise.<br />

Commençons par un petit extrait de l’histoire <strong>des</strong> Pays-Bas et de la Belgique au<br />

cours <strong>des</strong> XVIII° et XIX° siècles, puisque la branche néerlandaise de la quatrième<br />

génération va nous y con<strong>du</strong>ire, et à cette période.<br />

« <strong>Le</strong> déclin <strong>des</strong> Pays-Bas au XVIII° siècle s'explique par de multiples causes: les Hollandais perdirent,<br />

au profit <strong>des</strong> Anglais, leur suprématie maritime et ils furent supplantés par ces derniers aux In<strong>des</strong>. A la<br />

fin <strong>du</strong> siècle, ils étaient moins préoccupés de maintenir leur marine que de placer leurs capitaux à gros<br />

intérêts à l'étranger; dès lors, ils n'étaient plus les rouliers <strong>des</strong> mers, mais les créanciers de l'Europe.<br />

Une partie importante de la prospérité hollandaise était fondée sur le rôle d'Amsterdam en tant que<br />

centre commercial européen et courtier en matières premières, tandis que les Portugais, les Suédois<br />

et d'autres marchands étrangers, qui avaient amélioré leurs propres systèmes de navigation, n'étaient<br />

plus obligés de passer par <strong>des</strong> intermédiaires hollandais. Il en résulta que l'économie d'Amsterdam<br />

cessa de croître au même rythme que le reste de l'Europe. De plus, la corruption amputa les revenus<br />

<strong>des</strong> taxes. Enfin, il n'existait pas de véritable Constitution et les rivalités entre familles rendaient<br />

difficile le fonctionnement efficace d'un gouvernement; les réformes furent repoussées.<br />

<strong>La</strong> guerre de la Succession d'Espagne (1701-1713) eut un coût élevé en hommes et en argent. Par<br />

les traités de la Barrière, les Hollandais obtinrent le droit de garder <strong>des</strong> fortifications sur la frontière<br />

française <strong>des</strong> Pays-Bas <strong>du</strong> Sud. En 1747, les Provinces-Unies se compromirent avec la Grande-<br />

Bretagne pendant la guerre de la Succession d'Autriche et attirèrent chez elles une nouvelle invasion<br />

française. Mais en 1780, en s'alliant avec la France, déjà engagée dans la guerre d'Amérique, contre<br />

la Grande-Bretagne, les Provinces-Unies perdirent leur plus ancien établissement aux In<strong>des</strong>,<br />

Negapatam.<br />

Vers la fin <strong>du</strong> XVIII e siècle, les Hollandais avaient à ce point laissé leurs défenses se détériorer qu'ils<br />

n'avaient plus la possibilité de se comporter en grande puissance. A la demande de l'Autriche, ils<br />

<strong>du</strong>rent se retirer <strong>des</strong> forteresses de la barrière et, en 1792, ils ne purent empêcher une escadrille<br />

navale française de rouvrir l'Escaut au profit d'Anvers.<br />

Edition MMXII-V3 – dernière mise à jour 09 décembre 2012<br />

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