La saga des ARRACHART - Le site du mois

« Journal des marches et des opérations » du jeudi 13 avril 1916
A 2H du matin, le lieutenant-colonel FORLOT, les commandants de bataillons et de
compagnies du 2° bataillon et des 2° et 3° C.M. et le capitaine adjoint vont faire la
reconnaissance du secteur Vaux-Chapêtre, limité à l’est par l’Étang-de-Vaux et à l’ouest du
ravin de la Caillette au sud au fort de Douaumont pour relever le 274° sur ses positions.
Le 20° bataillon, avec la 3° compagnie occupent les premières lignes. Les 1° et 4°
compagnies en réserve à la voie ferrée près du P.C. du colonel. La 2° compagnie à l’Éperon
de Vaux défendant le ravin allant de l’Étang-de-Vaux vers Fleury.
Suit la liste nominative des pertes, dont voici la synthèse.
Pas de tué
16 blessés
Pas de disparus
Du jeudi 13 avril 1916
Sur la rive gauche de la Meuse, les Allemands ont lancés une attaque avec emploi de
liquides enflammés sur nos positions du bois des Caurettes, entre le Mort-Homme et
Cumières, ils ont été refoulés.
Sur la rive droite, l’activité d’artillerie a été grande entre Douaumont et Vaux, mais l’ennemi
n’a pas renouvelé ses attaques.
On confirme qu’il a subit de grosses pertes dans ce secteur, pendant les journées
précédentes.
« Journal des marches et des opérations » du vendredi 14 avril 1916
Le lieutenant-colonel FORLOT prend le commandement du sous-secteur à partir de 8H en
remplacement du lieutenant-colonel du 274° RI.
Pour la soirée le 3° bataillon du 120° est relayé dans le sous-secteur à Fleury par la 4°
compagnie du 9° B.C.P. La ° C.M. du 120° est également remplacée par une C.M. du 9°
B.C.P. après relève le 3° bataillon et la 1° C.M. viennent se placer en réserve de division au
fort de Souville.
Suit la liste nominative des pertes, dont voici la synthèse.
22 tués
80 blessés
11 disparus
« Le Miroir » du vendredi 14 avril 1916
En Argonne, nous faisons jouer quatre camouflets à la Fille-Morte, à la Haute-Chevauchée
et à Vauquois ; nous occupons les lèvres de deux entonnoirs en avant de nos tranchées.
A l’ouest de la Meuse après un bombardement de la cote 304, l’ennemi essaye de
déboucher de ses tranchées ; il en est empêché par nos tirs de barrage.
A l’est de la Meuse et en Woëvre, activité moyenne d’artillerie ; pas d’action d’infanterie.
Edition MMXII-V3 – dernière mise à jour 09 décembre 2012
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