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La saga des ARRACHART - Le site du mois

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Ministère de la Justice<br />

Direction <strong>des</strong> affaires civiles et <strong>du</strong> sceau<br />

Bureau <strong>du</strong> sceau<br />

N°7426 x 84<br />

Observations et proposition <strong>du</strong> rapporteur<br />

Entre<br />

Noms et prénoms : <strong>ARRACHART</strong> François Joseph<br />

Profession : monteur en cuivre<br />

Domicile : rue Viala 28, arrondissement d……<br />

Date de naissance : né le 30 septembre 1855 à Mesnil-Martinsart<br />

État civil (1): veuf de Geneviève Louise CHAULIER décédée le 28 août 1883, laissant un<br />

enfant.<br />

et<br />

Noms et prénoms : CHAULIER Jeanne Louise<br />

Profession : couturière<br />

Domicile : rue Rouelle n° 6 arrondissement d…………….<br />

Date de naissance : née le 22 juin 1866 à Rouen (Seine Inférieure)<br />

État civil (1): célibataire<br />

Rapport (2) et avis <strong>du</strong> Procureur de la République de la Seine<br />

<strong>ARRACHART</strong> (François) né à Mesnil Martinsart (Somme) le 30 septembre 1855 est âgé de<br />

29 ans il demeure à Paris rue Viala n°28 et exerce la profession de mouleur en cuivre. Il est<br />

veuf de Geneviève Louise CHAULIER qu’il a épousé le 19 mai 1877 et qui est décédée le 28<br />

août 1883, leur laissant un enfant.<br />

CHAULIER (Jeanne Louise), la future, est la belle-sœur <strong>du</strong> Vf <strong>ARRACHART</strong>. Elle est née à<br />

Rouen le 22 juin 1866 et est âgée de 19 ans elle demeure ……..Paris, rue Rouelle ……la<br />

profession de couturière. Elle est célibataire.<br />

<strong>Le</strong>s futurs invoquent, à l’appui de leur demande, leur affection mutuelle et l’intérêt de l’enfant<br />

issu <strong>du</strong> premier mariage de Mr <strong>ARRACHART</strong> avec la sœur de la future.<br />

<strong>Le</strong> futur qui est forcé d’être continuellement absent pour son travail, serait heureux de<br />

pouvoir confier sa fille, âgée de quatre ans à sa belle-sœur qui lui prodigue ses soins depuis<br />

la mort de sa femme.<br />

<strong>Le</strong>s parents <strong>du</strong> futur et le père de la future sont décédés. <strong>La</strong> mère de la future a donné son<br />

consentement.<br />

J’ai recueilli de bons renseignements sur la con<strong>du</strong>ite et la moralité <strong>des</strong> postulants, qui<br />

n’entretiennent pas de relations illicites. <strong>Le</strong>s pétitionnaires, qui n’ont que leur travail pour<br />

vivre, ont pro<strong>du</strong>its <strong>des</strong> certificats d’indigences.<br />

<strong>La</strong> demande <strong>des</strong> postulants étant fondée sur <strong>des</strong> motifs honorables et le seul parent<br />

survivant ayant donné sont consentement, j’estime qu’il y a lieu de leur accorder les<br />

dispenses demandées et la remise intégrale <strong>des</strong> droits de sceau.<br />

<strong>Le</strong> Parquet de la Seine le 25 9bre 1884 (25 novembre 1884)<br />

<strong>Le</strong> Procureur de la République<br />

Signé illisible<br />

Avis conforme<br />

Paris le 24 décembre 1884<br />

<strong>Le</strong> Procureur Général<br />

Signé illisible<br />

Edition MMXII-V3 – dernière mise à jour 09 décembre 2012<br />

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