SAHARA ALGÉRIEN

TRIRU DES OULED SIDI CHEIKH. 237
« I éteint ! Ue bien vaut mieux que le mal; du bien sor-
•< lent le repos, l'agriculture, la joie,
« enfants; du mal, la douleur -
les
le bonheur, les
pleurs , les cris, la
'< famine, la destruction, les perturbations, l'insomnie.
" Dieu m'a envoyé pour apaiser les querelles; je n'y ai
« aucun intérêt jiersonnel, je ne sous demande pas
'< d'argent; ce que je fais, c est pour l'amour de Dieu ;
« vous diles, n'est-ce pas,
que vous êtes mes servi-
« leurs, el que vos ancêtres étaient les serviteurs de
nies ancêtres; eb bien ! accordez-vous jjour l'amour
de Dieu,
de vos ancêtres el des miens. >>
•• 11 exposa alors ce qui était juste,
el il reprit :
Je vous ai montré le bien el le mal : choisissez. Si
vous voulez le bien, il est là; si vous voulez le mal,
vous vous en repentirez.
Les parties intéressées s'étant entendues pour faire
la paix , il juit un chajielet qui lui vient de son jure .
« le jiassa au cou de chacun des assistants, el appela
sur eux , sur leurs biens et sur leurs familles les béné
dictions de Dieu,
par des prières ajipelées falh'a. Tous
« les assistants levèrent alors les bras à hauteur de la
ce poitrine, et ouvrirent leurs mains comme il est prescrit
par le rite musulman, c'est-à-dire la paume tournée
■ \ ers le ciel , et le
marabout'
continua :
«c O mes enfants, je me suis réjoui de vous, en vous
« voyant
m'
appeler au milieu de vous : «jue Dieu vous
en sache gré, que Dieu vous protège; que Dieu vous
« accorde ce que vous pouvez désirer dans vos familles,