SAHARA ALGÉRIEN

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D'ALGER A INSALAH'.
se soutient toujours jusqu'à un ou deux pieds de l'em
bouchure du puits, et, par des saignées, elle est dirigée
de bassins en bassins,
terrain, dans toutes les propriétés.
échelonnés suivant la pente du
Tabalk'ouza est gouvernée jiar une djema'
çoit le zekkat et l'a'chour,
qui per
dont le produit est employé
aux frais du culte , aux besoins généraux , à aider les
jjauv res , et à payer les éclaireurs chargés de surveiller
les mouvements des Berbères. Ceci encore s'entend de
tous les chefs-lieux du Touat.
La circonscription de Mah'arza est indépendante de
sa voisine, souvent même elle est en guérie avec elle,
et,
bien cjue Timimoun soit jdus considérable cjue Ta
balk'ouza, cetle dernière a presque toujours l'avantage,
aidée qu'elle est pay des tribus nombreuses, et par les
Berbères des environs de Tafilalet. Celte alliance s'ex-
j>lique jaar une espèce de solidarité ou plutôt de sym-
j>athie de race ; les gens de Mah'arza étant beaucoup
moins mélangés de sang nègre cjue les autres habitants
du Touat, les Arabes et les Berbères , à chance égale
de bénéfice,
leur prêtent plus volontiers assistance. Ils
sont d'ailleurs réputés très-braves. Ils croient descendre
des Chamba de Metlili;
cjue cette opinion soit fondée
ou non , ils tirent vanité de la pureté de leur sang, et
ce qui prouverait qu'ils sont en effet d'une autre origine
cjue ceux de Timimoun,
c'est qu'ils leur disent dédai
gneusement : «c Nous sommes, nous, des gens de race
(h'arar); vous êtes, vous, des nègres. » Ce cjue nous