SAHARA ALGÉRIEN

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Agbaïl,
Tallaoui,
TOUAREG.
qui tiennent cette ville en état de blocus perpétuel.
lonnés dans le déserl , les uns au nord , les autres au
centre , d'autres au sud , ils gardent les portes du
,Ia-
Sahara et celles du jirélevant sur Soudan, les caravanes
un droit de sortie, un droit de voyage,
trée, et si quelqu'une passe en contrebande,
impitoyablement pillée.
un droit d'en
elle esl
Quelle est l'origine de ce peuple singulier morcelé
ainsi en tant de bandes, si distantes les unes des autres,
et qui toutes, dans le nord au moins, révèlent }>ar leurs
traits, par leurs mœurs, par leur langage,
une race
commune ? Nous renonçons, quant à nous, à résoudre
cette question , et nous nous bornerons à résumer les
notes éparses que nous ont fournies cent Arabes qui
tous avaient vu les Touareg,
eux,
ou voyagé sous leur sauvegarde.
avaient commercé avec
Les Touareg jirélendent descendre des Turcs ; nous
croyons inutile de discuter celte ojiinion accréditée
sans doute jiar leur amour-projire, car ils affectent cie
mépriser les Arabes qu'ils traitent en peuple vaincu.
Quoi qu'il en soit , ils sont grands, forls, minces et de
couleur blanche , même ceux qui campent sous Tim
bek'tou. Cependant les fractions cjue l'on retrouve au
tour des autres villes du Soudan sont de sang mêlé ;
leurs yeux sont généralement très-beaux , leurs dents
très-belles ; ils portent de grandes moustaches à ia ma-