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Rapport d'évaluation 2ème volet vallon sourn - Conseil Général du ...

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En mars 2008 est organisée une première réunion de ce comité de pilotage, en l’absence <strong>du</strong> Comité<br />

Départemental de Canoë-Kayak, par ailleurs invité, de manière à présenter, partager et valider la<br />

problématique à l’origine de l’étude, ses objectifs et la méthodologie prévue.<br />

Mais le 25 avril 2008, contrairement a ce qui avait été planifié lors <strong>du</strong> premier comité de pilotage et sans<br />

concertation avec le Département, un arrêté préfectoral interdit la circulation d’engins nautiques de loisirs<br />

non motorisée sur les communes de Châteauvert et de Correns, et donc sur la propriété départementale <strong>du</strong><br />

Vallon Sourn, ce qui compromet le bon déroulement de l’étude lancée seulement un mois plus tôt.<br />

Alerté, le Département organise alors une réunion technique avec les services de la préfecture. Compte<br />

tenu par ailleurs de la remontée <strong>du</strong> niveau d’eau, l’arrêté préfectoral est abrogé le 26 juin 2008, ce qui<br />

permet la poursuite de l’étude.<br />

En juin 2008, une seconde réunion <strong>du</strong> comité de pilotage, toujours en l’absence <strong>du</strong> Comité Départemental<br />

de Canoë-Kayak, a permis de discuter, à partir des résultats de la première campagne « Etat initial » de<br />

l’étude, des impacts potentiels de la pratique <strong>du</strong> canoë au regard des hauteurs d’eau.<br />

En février 2010, l’étude est restituée aux services départementaux (une pénalité de 1 300€ de retard a<br />

été retenue, soit 7% <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> budget TTC alloué au marché).<br />

Résultats de l’étude d’impact de l’activité canoë-kayak sur le Vallon Sourn 21 :<br />

L’hydrologie de l’Argens se caractérise par des étiages (le plus bas niveau des eaux) marqués. Le débit moyen<br />

journalier le plus bas est observé à la fin de la période estivale et se situe entre 0,37 et 0,7 m 3 /s. A 0,5 m 3 /s, on se<br />

retrouve majoritairement dans une configuration avec une hauteur d’eau avoisinant 5 cm.<br />

En 2008, un seul prestataire exerçait encore son activité de loueur, contre 3 en 2007. Il s’agit d’une entreprise<br />

familiale composée de 2 personnes dont une seule à temps plein. Les prestations de location ne comprennent aucun<br />

encadrement sur l’eau (pas de base fixe mais des points d’embarquement autorisés). Les principaux accès au cours<br />

d’eau utilisés par les pratiquants se situent en dehors <strong>du</strong> périmètre de l’ENS. L’activité se situe entre le 15 avril et<br />

début octobre. Le nombre de location se situe autour de 410 à 450 bateaux par saison. Le chiffre d’affaire est de<br />

l’ordre de 20 000€. Le parc de bateaux de location est constitué de 15 kayaks 2 places et 3 kayaks 1 place. Le tirant<br />

d’eau en charge des kayaks a été mesuré à 12 cm.<br />

Le Vallon Sourn est peu ou pas pratiqué par les clubs ou les particuliers.<br />

La pratique <strong>du</strong> kayak in<strong>du</strong>it 3 impacts potentiels liés :<br />

- au frottement de la coque des kayaks sur le fond lorsque le tirant d’eau est inférieur à 15 cm ;<br />

- au raclement de l’extrémité de la pagaie sur le fond lorsque le tirant d’eau est inférieur à 30 cm, surtout lors<br />

de la remontée des radiers ;<br />

- au piétinement dans le lit mineur et en berge sur les zones de débarquement et d’embarquement.<br />

L’analyse fluvio-morphologique montre que « les désordres relativement minimes générés par les kayaks sur le<br />

substrat des radiers ne sont pas préjudiciables pour les équilibres sédimentaires ou la morphologie générale de<br />

l’Argens. Ils ont cependant des conséquences sur la faune qu’abrite ces radiers ». En effet, l’analyse<br />

hydrobiologique révèle « de nettes réactions de certains groupes d’invertébrés aquatiques particulièrement liés aux<br />

radiers, (…) et ces impacts sont transposables à la faune piscicole se repro<strong>du</strong>isant sur les zones de radiers en<br />

période printanière et estivale » (tels que le barbeau méridional ou le blageon). L’impact potentiel sur la faune<br />

aquatique concerne de l’ordre de 10% de la surface des radiers lorsque le débit est de 1,3 m 3 /s, et de l’ordre de 50%<br />

de la surface des radiers lorsque le débit est de 0,6 m 3 /s.<br />

L’analyse faunistique fait apparaître que les espèces sensibles au dérangement par les kayaks sont celles inféodés<br />

à l’eau (telle que le Martin pêcheur, espèce patrimoniale), et notamment lors de la période printanière liée à la<br />

repro<strong>du</strong>ction. Or cette période correspond à une pratique peu intense <strong>du</strong> kayak. Le niveau de pratique observé en<br />

2008 dans le cadre de l’étude paraît donc acceptable pour la faune.<br />

21 Pour plus de détails, voir « Etude d’impact de l’activité Canoë-kayak sur le site nature <strong>du</strong> Vallon Sourn, réalisée par le<br />

cabinet H²0 Environnement<br />

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