Rapport d'évaluation 2ème volet vallon sourn - Conseil Général du ...
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- la cotisation auprès d’une<br />
assurance au titre de son activité<br />
agricole et en sa qualité<br />
d’exploitant non propriétaire.<br />
Le Département se réserve le droit de<br />
procéder à tous les travaux et<br />
aménagements qu’il juge nécessaire et<br />
s’engage à entretenir les abords des<br />
parcelles plantées en vigne.<br />
Les conditions d’exploitation et les<br />
conditions financières de l’autorisation<br />
sont également stipulées.<br />
L’autorisation conventionnelle est<br />
consentie moyennant une redevance<br />
annuelle. Par analogie avec le statut de<br />
fermage, l’établissement de cette<br />
redevance aura pour base le tarif<br />
minima de la valeur locative concernant<br />
les exploitations viticoles – AOC Côtes<br />
de Provence–Var Centre mentionné par<br />
l’Arrêté Préfectoral en vigueur<br />
« constatant les cours moyens des<br />
denrées, l’indice des fermages, la<br />
variation pour l’année, cours et indice<br />
relatifs aux baux ruraux. »<br />
Toute sous-location, totale ou partielle,<br />
est interdite à l’exploitant, sous quelque<br />
forme que ce soit.<br />
La redevance annuelle pour<br />
l’année 2008 s’est élevée pour<br />
une AOC Côtes de Provence /<br />
Var Centre à 179,6€/ha, soit pour<br />
les 2,4140 ha mis en culture sur<br />
l’ENS <strong>du</strong> Vallon Sourn à 433,55€<br />
pour l’année 2009.<br />
- un état des lieux détaillé est établi par un cabinet d’expertise<br />
indépendant aux 2 parties en présence ;<br />
- les charges d’entretien sont clairement définies par l’acte et<br />
dans les articles même de l’acte et non pas dans le cahier des<br />
charges annexé ;<br />
- la convention est conclue à titre onéreux « par analogie »<br />
aux baux viticoles fixés par arrêté. Une délibération de<br />
l’autorité administrative entérine l’acceptation que cet arrêté<br />
serve de base de référence pour l’établissement de la<br />
redevance sur son domaine public. Cette précision est<br />
impérative dans la mesure où le texte de référence est un<br />
arrêté encadrant les baux ruraux et que, d’après l’article<br />
L411-1 <strong>du</strong> Code Rural : toute mise à disposition d’un<br />
immeuble à titre onéreux à des fins agricoles constitue un<br />
statut de fermage.<br />
De ce fait, tout acte encadrant cette mise à disposition peut<br />
être potentiellement qualifiée en bail rural par un Tribunal.<br />
Pour éviter ce biais, la mention « d’analogie » permet à<br />
l’autorité administrative de posséder un acte administratif<br />
prouvant qu’il ne s’agit pas d’une commodité.<br />
- l’autorisation conventionnelle ne prévoit pas de plan<br />
d’amortissement en cas de résiliation anticipée. Elle envisage<br />
différents cas : cession de l’acte à un autre exploitant, arrivée<br />
à terme (pas de défraiement puisque le délai de 25 ans est<br />
considéré comme insuffisant pour amortir les frais de culture,<br />
de plantations et d’amélioration de la parcelle), ou résiliation<br />
de droit pour non respect de la convention (sans indemnités).<br />
Seul le droit de plantation est considéré comme non<br />
amortissable, et dans l’hypothèse où l’autorisation<br />
conventionnelle ne serait pas renouvelée, il est prévu<br />
d’évaluer le coût de ce droit au jour de sortie des parcelles et<br />
d’éventuellement l’indemniser.<br />
L’Autorisation pourra être résiliée pour non respect des clauses<br />
ou pour motif d’intérêt public ou général, en cas de force majeure,<br />
de travaux urgents et imprévisibles ou d’incompatibilité avérée<br />
entre la fréquentation <strong>du</strong> site et sa valorisation agricole.<br />
10 ans après la signature de la première convention, 2,4 ha de terrain agricole situés au lieu-dit<br />
« Les Bréguières » ont ainsi été préparés et plantés de vignes en culture biologique.<br />
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