Rapport d'évaluation 2ème volet vallon sourn - Conseil Général du ...
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Préconisations :<br />
D’une manière générale, afin d’améliorer le processus décisionnel au sein <strong>du</strong> Comité de Gestion, et<br />
compte tenu <strong>du</strong> fait que l’unanimité est toujours difficile à obtenir, il pourrait être envisagé d’instaurer<br />
un système de suffrage au sein <strong>du</strong> Comité de pilotage restreint, celui-ci étant composé des seuls<br />
maires de Correns et de Châteauvert ou de leurs représentants et des 2 conseillers généraux<br />
concernés ou de leurs représentants. A l’instar des délibérations, les ordres <strong>du</strong> jour des réunions de<br />
pilotage le nécessitant pourrait ainsi faire l’objet d’un vote au vu des différentes solutions proposées par<br />
la gestionnaire <strong>du</strong> site.<br />
Une fois les orientations votées en Comité restreint, un Comité de gestion élargi aux représentants<br />
de chaque acteur ou type d’usager potentiel <strong>du</strong> Vallon Sourn (de manière à éviter les<br />
surreprésentations d’un type d’usager par rapport à d’autre) serait réunit afin de leur présenter et<br />
d’amender les propositions. Ainsi, tous les acteurs <strong>du</strong> Vallon Sourn seraient non seulement informés<br />
mais également et surtout partie prenante des décisions prises, au moins sur le plan de leur mise en œuvre.<br />
Les ambigüités concernant d’éventuels problèmes de partialité seraient également levées.<br />
Plus spécifiquement, de manière à progresser dans l’atteinte des résultats des actions qui rencontrent<br />
actuellement des freins, il pourrait être considéré que :<br />
- une expérimentation sur 3 ans de la réouverture de la pêche en no-kill soit autorisée, avec<br />
évaluation des impacts de la pratique par une évaluation spécifique sur l’état des frayères (pouvant être<br />
menée en interne en collaboration avec la Fédération tel que prévu par la convention) et sous condition<br />
<strong>du</strong> respect des engagements pris par la Fédération de Pêche ;<br />
- d’une part, une convention de responsabilité soit effectivement signée entre le <strong>Conseil</strong><br />
général et la Fédération d’escalade, et d’autre part, que des arrêtés municipaux soient pris pour<br />
compléter la convention afin de dégager le Département et les communes de toute responsabilité<br />
juridique, <strong>du</strong> moins en l’état <strong>du</strong> droit.<br />
Il est à noter que cette décision d’accorder un financement supplémentaire sur le pro<strong>du</strong>it de la TDENS à<br />
une association qui dispose d’ores et déjà d’une subvention de fonctionnement allouée par une autre<br />
direction <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général (Direction des Sports) pourrait créer potentiellement un précédent, d’autres<br />
cas de pratiques sportives similaires sur des ENS ayant été identifiées (spéléologie, canoë kayak,<br />
randonnées…) ;<br />
- les mesures de concertation et de réglementation proposées à la suite de l’étude d’impact<br />
<strong>du</strong> canoë soient actées. Bien qu’en l’état actuel de la pratique il n’a pas été constaté d’impact négatif<br />
irréversible, il s’agit d’opter pour un principe de précaution à partir <strong>du</strong> seuil critique déterminé par<br />
l’étude, et de partager formellement certains principes avec le loueur actuel de kayaks et les éventuels<br />
futurs exploitants. Ainsi, une charte de bonne pratique pourrait être partagée, l’actuel loueur s’étant déjà<br />
engagé à titre personnel dans une démarche de développement <strong>du</strong>rable ;<br />
- la gestionnaire dispose d’une plus grande autonomie de décision en matière de gestion<br />
courante des parcelles remises en culture, de manière à gagner en réactivité et en professionnalisme<br />
dans les travaux d’exploitation des vignes. Il s’agirait de fixer au préalable l’ensemble des points<br />
pouvant faire l’objet de cette autonomie en partenariat avec l’agriculteur exploitant, et de l’acter via une<br />
délibération. Là encore, une période d’expérimentation pourrait être envisagée de manière à vérifier<br />
l’efficacité et les éventuels impacts de ce nouveau système organisationnel spécifique à la gestion des<br />
parcelles agricoles au sein des Espaces Naturels Sensibles.<br />
Par ailleurs, il semble indispensable que l’exploitant soit plus impliqué dans les décisions relative à<br />
la gestion des ces parcelles, son expertise de professionnel n’ayant pas d’équivalant dans les services<br />
départementaux.<br />
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