étendUes des territoires et climat: deUx défis - Panalpina

cLieNtS
«Le réseau de transport
aérien de panaLpina est une
chance unique»
Jim cafone est responsable des services liés aux réseaux
de distribution de la société pfizer inc à collegeville, en
pennsylvanie. selon lui, l’industrie de la santé fait face à
des défis pressants qu’elle se doit de relever de toute
urgence en trouvant des solutions durables, et l’une des
meilleures stratégies pour répondre à ces défis est l’innovation
en matière de chaîne d’approvisionnement grâce
à la visualisation. dans l’interview qui lui est consacrée,
cafone explique sur quoi repose cette innovation. en
qualité de responsable exécutif de la conception des réseaux,
des opérations de transport et de la logistique de
produits spécifiques et dans le respect de la chaîne du
froid chez pfizer, cafone explique quelques­uns des nouveaux
projets de pfizer et les bénéfices qu’ils retirent de
leur collaboration avec panalpina et son réseau de transport
aérien contrôlé propre.
Le suivi des marchandises sur une base de données commune s’inscrit
dans la stratégie d’approvisionnement virtuelle de Pfizer.
Par Roman Elsener
Photos: Jock Fistick
18 ConneCt 01 | 2013
Jim, quelles sont les tendances dominantes dans votre
industrie ?
Je pense qu’aujourd’hui, aucune société ne dispose d’une
chaîne d’approvisionnement complètement fermée sur ellemême.
Les sociétés doivent être à même de rassembler tout un
tissu de partenaires commerciaux et de prestataires de services
pour fournir leurs produits aux consommateurs. il fut un temps
où toutes les industries étaient complètement intégrées verticalement;
elles possédaient tous les moyens de découvrir, fabriquer
et livrer les produits entre les quatre murs de leur société,
des produits électroniques aux produits pharmaceutiques,
de l’industrie automobile à la sidérurgie. cela, c’était hier. michael
Porter, professeur à la Harvard Business School, nous a
dit que nous devrions nous concentrer sur nos compétences de
cœur de métier, et thomas Friedman, chroniqueur au «New
York times», dit que nous devrions non seulement nous
concentrer sur nos compétences de cœur de métier, mais aussi
sous-traiter tout ce qui ne relève pas du cœur du métier à
d’autres nations et que c’est à travers la chaîne d’approvisionnement
que les gens ont l’occasion de multiplier les contacts
avec les autres cultures. cela a poussé certaines sociétés à repenser
leur stratégie d’approvisionnement.
l’entreprise pfizer a eu recours à la virtualisation de sa
chaîne d’approvisionnement. pouvez­vous expliquer comment
l’espace virtuel peut aider à fournir des biens réels ?
L’entreprise Pfizer fait appel à un réseau d’une complexité exceptionnelle.
Nous disposons de plus de 80 sites de production,
nous comptabilisons 500 fournisseurs tiers, et nous opérons à
travers 175 centres logistiques dédiés aux marchés. Grâce à cet
immense tissu, nous produisons et livrons plus de 35 000 unités
finies prêtes à stocker. aujourd’hui, nous avons virtualisé notre
chaîne d’approvisionnement en mettant en place un niveau
d’information commun qui nous permet de nous connecter et
de travailler directement avec l’ensemble de nos fournisseurs et
partenaires commerciaux au sein de ce réseau. L’un de nos fournisseurs
clés, embarqué avec nous depuis le début de cette nouvelle
formule stratégique il y a 24 mois de cela, c’est Panalpina.