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sécUrité de l’information endehors dU BUreaU • Ne passez jamais vos appels professionnels sensibles en public. Il n’est pas nécessaire que tout le monde sache comment s’est passé l’entretien avec le client ou quelles informations vous souhaitez transmettre à votre bureau. Il en va de même pour les conversations entre collègues en rentrant chez vous. Ne discutez jamais d’une information confidentielle. • En emportant des documents chez eux ou en voyage d’affaires, les employés ont l’entière responsabilité de s’assurer qu’aucune personne non autorisée n’ait accès aux informations qu’ils contiennent. • Les logiciels antivirus doivent toujours être à jour sur tous les appareils, y compris les mobiles. • Si vous utilisez votre ordinateur portable dans un lieu public (restaurant, aéroport, trains, etc.), assurez-vous que personne d’autre ne puisse voir votre écran en le protégeant des regards indiscrets. • Rangez correctement vos appareils personnels et vous limiterez le risque encouru par vos appareils et actifs professionnels. En cas de doute, demandez conseil au responsable de la sécurité de l’information de votre société. 28 ConneCt 01 | 2013 conseils de sécUrité de l’information concernant les emails • Aucune banque ou entreprise ne demandera jamais à ses clients de confirmer leur code par e-mail. Méfiez-vous de telles demandes. • Soyez vigilants envers les e-mails envoyés par un émetteur inconnu et n’ouvrez jamais les pièces jointes provenant de sources inconnues. • Les liens contenus dans les e-mails sont potentiellement nuisibles. Vérifiez quel lien se cache vraiment derrière le lien hypertexte en plaçant le curseur dessus: certains peuvent mener à des sites malveillants dissimulés derrière une adresse apparemment valide.
« La sécurité de l’information concerne tous les aspects de la protection de l’information, orale, écrite, imprimée, électronique ou reléguée à tout autre média, qu’elle soit créée, visionnée, transportée, stockée ou détruite.» David Denton, responsable de la sécurité de l’information chez Panalpina responsable de la sécurité de l’information pour Panalpina, David Denton est convaincu que la responsabilité personnelle permet de prévenir certains risques. tribuer à la protection de l’information en notre possession. il n’existe pas d’outil magique permettant de décharger notre personnel de cette responsabilité», souligne ralph Halter. il faut rendre les employés et les cadres bien conscients de l’importance de leur rôle dans la chaîne de sécurité. après tout, familiariser le personnel avec les questions de sécurité est le moyen le plus efficace de maintenir la sécurité de l’information. fermer la porte aUx logiciels malVeillants «80 à 90 % des e-mails qui parviennent quotidiennement à notre société sont considérés comme une menace et bloqués en conséquence par des filtres», déclare David Denton. Les espions industriels et les criminels ciblent les employés au moyen de spams, de phishing ou par l’ingénierie sociale et tentent de gagner leur confiance en leur offrant de prétendus prix ou, ironiquement, en détectant de soi-disant menaces de sécurité. c’est là que le facteur humain prend son importance. il incombe au personnel de ne pas ouvrir la porte aux logiciels malveillants. Denton met en garde: «Les risques ont considérablement augmenté ces dernières années. Les logiciels malveillants comme les virus, les vers informatiques et les chevaux de troie se propagent de plus en plus vite.» Pendant que le pare-feu repousse certaines des attaques, «la vigilance et la saine méfiance à adopter en naviguant sur le Net ou en traitant les e-mails sont une aide très importante», ajoute-t-il. confidentialité, intégrité et disponiBilité toutefois, il n’est ni possible ni sensé d’un point de vue commercial de sauvegarder toutes les informations avec le même niveau de contrôle. «La surprotection ou la sous-protection d’un actif coûtent cher. c’est pour cela qu’il est essentiel de mettre en place uniquement les mesures de protection adéquates», explique Halter. Une protection adéquate est la solution la plus attractive sur le plan économique. il est donc important de classer les documents et l’information. «La classification détermine quels contrôles doivent être mis en place pour sauvegarder l’actif informationnel concerné en termes de confidentialité, d’intégrité et de disponibilité. Les niveaux de classification sont déterminés par le dommage potentiel qui pourrait être causé à Panalpina ou à un employé dans le cas où les contrôles de sécurité n’étaient pas mis en place. Seul le détenteur de l’information peut déterminer le niveau de classification adéquat.» sécUrité de l’information dans la rUe Les actifs informationnels importants ne se trouvent pas uniquement sur les serveurs protégés de la société. «ils sont stockés sur des appareils privés accessibles depuis les bureaux internes ainsi qu’aux partenaires externes et transmis à des appareils mobiles ou à des systèmes du client», précise Halter. Parmi les autres scénarios de risques potentiels, on compte l’oubli de documents dans les lieux publics, le vol de smartphone ou les conversations surprises par des tiers. encore une fois, la conscience humaine et la capacité à juger les situations à risque sont essentielles pour la sécurité de l’information. Si le personnel travaille dans un souci de sécurité, non seulement en traitant les e-mails ou en naviguant sur le Net, mais aussi dans la rue ou à la maison, le risque de compromettre la sécurité des données diminue considérablement. Pour Panalpina, l’attention portée à la sécurité comme aspect positif de la culture d’entreprise, manifestée à tous les niveaux hiérarchiques et dans des environnements culturels divers, équivaut à un moteur de succès. ConneCt 01 | 2013 ScieNce 29
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