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GARE À L'EFFET YO-YO ! - Horizons

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12<br />

SOCIÉTÉ<br />

LAITERIE DE DRAA<br />

BEN KHEDDA<br />

Incendie dans<br />

le magasin de<br />

pièces de rechange<br />

Le hangar abritant le magasin de<br />

pièces de rechange de la laiterie de<br />

Draâ Ben Khedda a été, en fin de journée<br />

de samedi, la proie des flammes.<br />

Le feu, qui s’est déclaré dans une aile<br />

de ce hangar, s’est rapidement étendu<br />

aux autres rayons pour former un<br />

grand brasier. Au point où les sapeurspompiers<br />

de l’unité de Draa Ben<br />

Khedda ont dû solliciter le soutien de<br />

leurs collègues de Tizi Ouzou, et parvenir<br />

finalement, au bout de 2 heures,<br />

à le circonscrire. Une enquête a été<br />

ouverte par la police judiciaire, qui a<br />

dépêché son équipe scientifique, pour<br />

déterminer l’origine de cet incendie.<br />

Par ailleurs, la chaîne de production<br />

du lait pasteurisé ne s’est pas arrêtée<br />

mais pourrait connaître des difficultés<br />

dans les jours à venir. En effet, selon le<br />

propriétaire de la laiterie, éprouvé par<br />

ce nouveau coup du sort, après la dernière<br />

et longue grève qui avait affecté<br />

son unité, la production risque d’être<br />

perturbée «dans la mesure où le changement<br />

de pièces a lieu au quotidien,<br />

et, pour remettre le stock de ces pièces<br />

à niveau, cela prendra beaucoup de<br />

temps», nous a-t-il déclaré. Non sans<br />

rassurer, toutefois, que «tous les<br />

moyens seront engagés pour que la<br />

chaîne ne s’arrête pas et que le citoyen<br />

ne se retrouve pas, à nouveau, pénalisé<br />

par une pénurie de lait pasteurisé».<br />

Il dira que «je compte sur le professionnalisme<br />

de la police scientifique<br />

pour déterminer l’origine exacte de cet<br />

incendie à l’effet de prendre les<br />

mesures qui s’imposent».<br />

n Rachid Hammoutène<br />

ENFANTS SCOLARISÉS<br />

Qui gardera un enfant à sa sortie de<br />

l’école ? Qui doit lui assurer le repas de<br />

midi ? Ce sont là les questions qui tracassent<br />

les parents qui travaillent et qui ne<br />

trouvent pas où placer leurs enfants scolarisés<br />

pendant leur absence.<br />

Les parents, dont les enfants sont en<br />

bas âge, ont recours aux crèches et aux<br />

garderies. Ce sont les parents d’enfants<br />

scolarisés dans les cycles primaire et<br />

moyen qui s’inquiètent pour leur progéniture.<br />

De bouche à oreille ou, parfois,<br />

une simple connaissance peut contribuer<br />

à trouver une solution à ce problème. En<br />

effet, une nouvelle spécialité est apparue :<br />

des femmes au foyer gardent des enfants<br />

scolarisés pour se faire un peu d’argent.<br />

Elles reçoivent les potaches à midi, leur<br />

assurent le repas et les gardent chez elles<br />

jusqu’à l’heure de la reprise des cours<br />

dans l’après midi et même à la sortie de<br />

l’école. Ainsi, les parents sont tranquilles.<br />

C’est le cas de Djedjiga. Fonctionnaire de<br />

Organisé en collaboration<br />

avec les belges, ce<br />

colloque constitue la<br />

dernière étape de l’étude<br />

sur l’état des lieux<br />

de l’entreprenariat<br />

féminin en Algérie. Les objectifs assignés<br />

à cette rencontre concernent l’implication<br />

des acteurs dans la finalisation<br />

des recommandations et la vérificatio<br />

de la cohérence de l’ensemble des<br />

recommandations et actions proposées,<br />

notamment au niveau de la programmation<br />

dans le temps et de leur concordance<br />

avec les moyens humains et<br />

matériels.<br />

Le représentant de l’Angem a soutenu,<br />

lors son intervention, que ce mécanisme<br />

est un instrument pour lutter<br />

contre le chômage. «En Algérie, il s’inscrit<br />

dans le cadre du développement<br />

social visé par les pouvoirs publics», at-il<br />

indiqué. «Ce développement a pour<br />

but de promouvoir les capacités des<br />

individus et des populations à se<br />

prendre en charge et d’atteindre un<br />

niveau de vie décent», a-t-il ajouté.<br />

C’est une politique de soutien direct qui<br />

se propose comme alternative à l’assistanat.<br />

Ce mécanisme a permis aux femmes<br />

de travailler à domicile. Les statistiques<br />

sont éloquentes. Sur 586 877 projets<br />

financés par l’Angem, 391 251 crédits<br />

ont été octroyés aux femmes. Cet intervenant<br />

affirmera que le dossier pour<br />

l’octroi du crédit a été simplifié, en plus<br />

de son rapide traitement avec la possibilité<br />

de travailler à domicile pour certaines<br />

femmes. Les domaines d’activités<br />

visés par les femmes sont l’agriculture,<br />

les petites industries, les services,<br />

le bâtiment et les travaux publics, l’artisanat<br />

et le commerce.<br />

La représentante de l’Ansej a, quant<br />

à elle, avancé un taux de 11% de projets<br />

soutenus par ce mécanisme au profit<br />

des femmes grâce aux prêts sans intérêt.<br />

Trois ateliers sont prévus durant ce<br />

colloque. Le premier abordera lecapital<br />

humain et la consolidation de la culture<br />

entreprenariale. Il nécessitera l’implica-<br />

HORIZONS • Lundi 17 Septembre 2012<br />

ENTREPRENARIAT FÉMININ LES TRAVAUX DU 3E COLLOQUE<br />

international sur l’entreprenariat féminin<br />

ont été ouverts, hier, à l’hôtel El Djazaïr.<br />

L’autre voie<br />

pour se réaliser<br />

son état, cette dame travaille une demijournée.<br />

Nouvellement installée à Bab El<br />

Oued, elle ne savait pas où caser sa fille<br />

après l’école. «Je n’accepterais jamais que<br />

ma fille de huit ans rentre toute seule à la<br />

maison sans que quelqu’un ne la prenne<br />

en charge», dira-t-elle. Elle raconte que<br />

«c’est grâce à une voisine qu’elle a pu<br />

dénicher une femme prête à garder sa<br />

fille. Depuis, Inès se rend directement<br />

chez cette dame après l’école». Ainsi,<br />

Djedjiga se dit confiante et moins anxieuse.<br />

«Ma fille est en sécurité chez cette<br />

dame», dira-t-elle. «C’est une ancienne<br />

nourrice, qui a déjà éduqué et pris en<br />

charge plusieurs enfants», a-t-elle déclaré.<br />

Cette fonctionnaire débourse 2500 DA<br />

mensuellement pour que sa fille soit<br />

reçue à l’heure du repas, c’est-à-dire de<br />

11h15 à 13h. «Je la récupère ensuite à<br />

15h», dira-t-elle. Il en est de même à Ain<br />

Benian. Mina est une mère de famille qui<br />

réside à la cité des 294 logements. Cela<br />

fait plus de sept ans qu’elle accueille, à<br />

l’heure du déjeuner, des enfants scolarisés.<br />

Elle a été sollicitée par les parents qui<br />

travaillent toute la journée et qui n’ont<br />

pas où laisser leurs enfants après les<br />

heures de cours. Depuis leur contact avec<br />

cette nourrice, tout a changé pour eux.<br />

Moins de stress et de tracas. Mina est une<br />

ancienne enseignante qui a préféré quitter<br />

son travail pour garder ses enfants en bas<br />

âge. «Lorsqu’ils ont grandi, je m’ennuyais<br />

et, depuis, j’ai décidé de garder des<br />

enfants pour combler mes heures<br />

creuses», dira-t-elle. Cependant, elle n’accepte<br />

pas les nourrissons. Elle n’accepte<br />

que les enfants de plus de 12 mois et ceux<br />

scolarisés dans le cycle primaire. Soit,<br />

pour elle, quatre enfants âgés de 1 à 4 ans<br />

et quatre écoliers qui viennent à midi.<br />

ENTRE 2 500 <strong>À</strong> 6 000 DINARS<br />

PAR MOIS<br />

Les petits restent chez elle toute la<br />

journée pour la somme de 3 000 DA par<br />

mois et par enfant, alors que les plus<br />

grands sont pris en charge en demi-pension,<br />

soit 2 500 DA pour leur assurer le<br />

repas de midi jusqu’à leur retour en classe<br />

à 13h. «De la sorte, les parents sont<br />

tranquilles et m’assurent un salaire<br />

décent», dira-t-elle. En effet, cette formule<br />

rassure beaucoup de parents, surtout<br />

lorsqu’on constate que certains jardins<br />

d’enfants reçoivent des enfants scolarisés<br />

à midi. C’est le cas dans l’établissement<br />

Les Cyprès, à Aïn Benian. Pour faire face<br />

tion d’opérateurs du monde de l’entreprise,<br />

d’universités et de la formation<br />

professionnelle. Le deuxième atelier<br />

concerne l’accès au marché et au financement<br />

ainsi que le réseautage (net<br />

working) et le système d’information.<br />

Le troisième atelier se penchera sur<br />

le déploiement régional et spatial de<br />

l’entreprenariat féminin. Les recommandations<br />

des trois ateliers seront<br />

soumises pour concertation aux acteurs<br />

concernés ou impliqués dans la promotion<br />

et le développement de l’entreprenariat<br />

féminin.<br />

n Rabéa F.<br />

LES NOURRICES <strong>À</strong> LA RESCOUSSE DES PARENTS QUI TRAVAILLENT<br />

à l’inquiétude des parents, Rachida, la<br />

directrice de cet établissement, a décidé<br />

d’accueillir des enfants scolarisés à midi.<br />

Ainsi, et en demi-pension, les parents<br />

payent mensuellement 3 000 DA pour les<br />

écoliers qui se présentent à midi, et 6 000<br />

DA pour les enfants admis dans la crèche.<br />

Et cette formule s’est vite répandue.<br />

A la rue Larbi Ben M’hidi, une crèche<br />

fait de même. Dotée des moyens nécessaires<br />

à la distraction des enfants, elle a<br />

réservé un espace pour les écoliers qui<br />

sortent à midi. Selon sa directrice, la petite<br />

section est prise en charge par des éducatrices<br />

qualifiées, tout au long de la journée,<br />

et bénéficie de toutes les commodités<br />

nécessaires, à savoir la nourriture (déjeuner)<br />

dont le menu est affiché quotidiennement<br />

à l’entrée de l’établissement, les<br />

jeux, un programme pédagogique y compris<br />

en langues française et anglaise, en<br />

plus de la sieste et du goûter.<br />

Tout cela pour 7 000 DA/mois, en sus<br />

des frais d’inscription et d’assurance qui<br />

sont de 1 500 DA annuellement. Pour les<br />

enfants accueillis à midi, la directrice a<br />

fixé le tarif de la demi-pension à 3 500<br />

DA. En résumé, chercher un endroit sûr<br />

pour placer son enfant scolarisé est un<br />

véritable casse-tête chinois pour les<br />

parents. Mais les services proposés par les<br />

jardins d’enfants et certaines femmes au<br />

foyer sont devenus une alternative qui<br />

fait le bonheur des parents qui travaillent.<br />

n Rym Harhoura

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