Download [PDF] - Publisuisse SA
Download [PDF] - Publisuisse SA
Download [PDF] - Publisuisse SA
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
IMPACT MARCHÉS<br />
QUI REGARDE QUOI?<br />
La typologie «Sinus-Milieus»<br />
permet de définir quels sont<br />
les téléspectateurs qui préfèrent<br />
telle ou telle émission.<br />
En Suisse alémanique, le public de<br />
«Tagesschau» avoisine le million de<br />
personnes. «le 19:30» et «Telegiornale»<br />
atteignent dans leur région respective<br />
des valeurs records. Mais qui sont<br />
exactement ceux qui s’asseyent devant<br />
leur télévision pour regarder ces émissions?<br />
«Sinus-Milieus» permet une<br />
analyse qualitative exacte.<br />
La structure d’âge des téléspectateurs est un critère,<br />
la répartition en fonction du revenu en est<br />
un autre. Mais cela fait longtemps que les<br />
agences médias et les publicitaires se disent<br />
insatisfaits de cette segmentation sociodémographique.<br />
Ces groupes sont en effet souvent insuffisants<br />
et imprécis pour pouvoir apprécier<br />
le comportement à la consommation. Les «jumaux<br />
sociodémographiques» sont un exemple<br />
typique de ce problème: le Prince Charles et<br />
Ozzy Osborne ont le même âge, ils ont tous<br />
deux des enfants, sont célèbres, gagnent beaucoup<br />
d’argent et passent leurs vacances à<br />
l’étranger. Mais personne n’aurait l’idée de dire<br />
qu’il s’agit de consommateurs semblables.<br />
Avec la typologie de consommateurs «Sinus-<br />
Milieus», publisuisse a introduit cet automne<br />
un instrument qui apporte une nouvelle qualité<br />
dans l’appréciation de groupes cibles. Les<br />
«Sinus-Milieus» réunissent en groupes de semblables<br />
les personnes en Suisse qui présentent<br />
un comportement à la consommation similaire<br />
(voir IMPACT juillet 2003).<br />
Cette analogie est visible également dans le<br />
choix d’émissions TV. Chaque milieu a certaines<br />
préférences à l’endroit du petit écran.<br />
Pour pouvoir représenter et exploiter cet état de<br />
fait, les données de la recherche sur les téléspectateurs<br />
sont combinées avec celles du relevé<br />
opéré dans chaque milieu. Les membres du panel<br />
de Telecontrol de plus de 15 ans (en tout<br />
quelque 3230 personnes) ont tous été attribués<br />
à l’un des dix milieux grâce à une enquête détaillée.<br />
Il est ainsi possible de représenter sur la<br />
«carte stratégique Sinus» la composition quali-<br />
14 / 15 IMPACT DÉCEMBRE 2003<br />
tative du public pour chaque moment de la<br />
journée, chaque programme, chaque genre<br />
cinématographique et chaque émission.<br />
Mais ces résultats ne sont pas seulement utiles en<br />
termes d’information. Ils constituent aussi un<br />
appui pour les spécialistes dans la planification<br />
publicitaire. C’est dans ce but que publisuisse a<br />
intégré «Sinus-Milieus» dans ses instruments de<br />
planification «mediaoptimizer» et «publiplan».<br />
Il est désormais possible de mettre en évidence<br />
la composition du public pour chaque émission<br />
selon les régions. Les «utilisateurs» de chaque<br />
type de programme, comme le sport, le divertissement,<br />
les films et les séries, sont désormais<br />
identifiables. Les données de Telecontrol fournissent<br />
même des explications sur les préférences<br />
de chaque milieu pour des émissions<br />
particulières (voir les graphiques à droite).<br />
CHOISIR DE MANIÈRE PLUS EFFICACE<br />
Le recours à «Sinus-Milieus» dans la définition<br />
de groupes cibles commence déjà au niveau du<br />
marketing. Les publicitaires peuvent classer<br />
leur produit en fonction des critères Sinus et les<br />
placer sur la carte stratégique. Cela leur permet<br />
ensuite, lors de la planification, de choisir les<br />
émissions favorites du public cible correspondant.<br />
Avantages de cette méthode: moins de<br />
pertes et la possibilité d’être plus efficace dans<br />
le choix des produits publicitaires.<br />
Les différences entre les milieux peuvent également<br />
être représentées en fonction de la consommation<br />
télévisuelle. Les Suissesses et les Suisses<br />
sont assis chaque jour devant leur télévision 160<br />
minutes en moyenne, c’est-à-dire deux bonnes<br />
heures et demie. Avec leurs 140 minutes quotidiennes,<br />
les post-matérialistes sont les plus petits<br />
consommateurs. A l’autre extrême, on trouve les<br />
bourgeois conservateurs, qui passent chaque jour<br />
trois heures et demie devant le poste. Ce qui a des<br />
incidences sur la composition du public: en<br />
grands télévores, les bourgeois conservateurs sont<br />
surreprésentés dans la statistique.<br />
IMPACT DOSSIER |<br />
TOUT SUR «SINUS-MILIEUS»<br />
EN SUISSE<br />
La dernière édition de IMPACT<br />
DOSSIER s’intitule «Sinus-Milieus».<br />
La publication de publisuisse, qui<br />
éclaire régulièrement les coulisses<br />
du monde des médias, passe en revue<br />
la nouvelle typologie de groupes<br />
cibles. On y explique la base scientifique<br />
et la méthode de collecte des<br />
données, mais on y expose aussi les<br />
détails propres aux différents milieux.<br />
Les analyses des préférences<br />
constituent un élément important:<br />
chaque milieu y est décrit avec ses<br />
émissions favorites selon les différentes<br />
régions linguistiques. «La<br />
planification média est directement<br />
liée aux cibles du marketing»<br />
écrit Martin Schneider, CEO de<br />
publisuisse, en préambule. IMPACT<br />
DOSSIER peut être commandé sous<br />
www.publisuisse.ch.<br />
ANALYSE | CHAQUE MILIEU A SES ÉMISSIONS FAVORITES<br />
L’analyse des données de Telecontrol montre la répartition des consommateurs TV. Les<br />
graphiques représentent l’utilisation TV sur l’ensemble de la journée et pour deux émissions<br />
présentant des structures différentes. C’est l’affinité (A) qui sert d’unité de mesure:<br />
elle définit la part consommatrice du groupe cible en fonction de la part que représente ce<br />
même groupe cible par rapport à l’ensemble. 100% signifie que les membres d’un milieu<br />
sont représentés exactement selon leur quote-part dans la population. Les ratings en<br />
milliers (R-M) (nombre effectif de téléspectateurs) sont également indiqués pour les<br />
différents milieux. Source: IHA-GfK Media Research, univers 15+.<br />
SRGSSR: TOUS LES<br />
PROGRAMMES,<br />
SUR 24 HEURES<br />
La composition du public<br />
TV, prise sur l’ensemble<br />
de la journée,<br />
montre que les programmes<br />
de SRG SSR<br />
couvrent de manière<br />
équilibrée la consommation<br />
TV en Suisse –<br />
conformément au<br />
mandat. Base: moyenne<br />
du 1 er semestre<br />
2003; univers Sinus<br />
15+: 5408500.<br />
Affinité en %<br />
jusqu’à 50<br />
51 – 80<br />
81 – 120<br />
121 – 150<br />
plus de 150<br />
SF1:<br />
«LÜTHI UND BLANC»<br />
Le choco-soap dominical<br />
de 20 heures<br />
touche un large public<br />
en Suisse alémanique.<br />
Les ambitieux modernes,<br />
les expérimentalistes<br />
et les rebelles<br />
hédonistes sont<br />
sous-représentés.<br />
Base: moyenne du<br />
1 er semestre 2003;<br />
univers Sinus 15+:<br />
3911700.<br />
Affinité en %<br />
jusqu’à 50<br />
51 – 80<br />
81 – 120<br />
121 – 150<br />
plus de 150<br />
TSR1:<br />
«SEX AND THE CITY»<br />
La série américaine,<br />
diffusée le lundi soir à<br />
22h30 , touche surtout<br />
un public jeune, friand<br />
d’expériences. Ambitieux<br />
modernes, postmatérialistes<br />
et expérimentalistes<br />
sont surreprésentés.<br />
Base: moyenne du<br />
1 er semestre 2003;<br />
univers Sinus 15+:<br />
1251300<br />
Affinité en %<br />
jusqu’à 50<br />
51 – 80<br />
81 – 120<br />
121 – 150<br />
plus de 150<br />
newsline<br />
SPONSORING RADIO: «LE CHIFFRE<br />
D’AFFAIRES? COMME AVANT NOËL»<br />
blacksocks.com vend des chaussettes noires et rien<br />
que des chaussettes noires. En abonnement via Internet.<br />
«Il n’y a pas de passants sur Internet», explique<br />
Samy Liechti, fondateur et directeur de l’entreprise,<br />
pour résumer le problème de son échoppe virtuelle.<br />
Et lorsque comme ce jeune entrepreneur on n’a pas<br />
d’argent pour partir à la pêche au client en dehors du<br />
cybermonde, le sponsoring radio se révèle être le<br />
moyen marketing idéal. Liechti, en bon diplômé de la<br />
Jamais sans mes<br />
chaussettes<br />
noires: Marcel<br />
Roth (chaussettes<br />
longues aux<br />
genoux) et Samy<br />
Liechti (chaussettes<br />
courtes<br />
à mi-mollet), les<br />
fondateurs de<br />
blacksocks.com.<br />
Haute Ecole de St-Gall, sait bien que «les<br />
chaussettes sont un produit de low-involvement».<br />
Qui requiert un moyen de communication<br />
à large portée et permettant une grande<br />
répétitivité, comme le sponsoring sur une radio<br />
nationale.<br />
«Les chaussettes sont un produit qui a plus<br />
d’importance le matin que l’après-midi»: voilà<br />
pourquoi Samy Liechti s’est décidé pour un<br />
sponsoring des nouvelles de la route, en début<br />
de matinée, sur DRS3. On a ainsi pu entendre<br />
durant trois semaines au printemps et<br />
deux semaines en automne «Info-Trafic vous<br />
a été présenté par blacksocks.com, l’abonnement<br />
chaussettes sur Internet». Près de<br />
300000 auditrices et auditeurs ont été touchés<br />
par ce message jusqu’à dix fois par jour.<br />
Et ils en ont tiré les conséquences qu’on attendait.<br />
«Durant la période de sponsoring sur<br />
DRS3, nous avons fait un chiffre d’affaires<br />
comparable à celui de la période qui précède<br />
Noël», affirme Liechti. Le message a<br />
donc été reçu. Un autre élément réjouit particulièrement<br />
Samy Liechti et Marcel Roth,<br />
fondateurs de Blacksocks: sur dix clients de<br />
première main, ils sont sept à renouveler<br />
leur abonnement chaussettes. «Parce qu’ils<br />
trouvent sympa de passer commande sur le<br />
Net, explique Liechti. Et pratique d’avoir un<br />
abonnement à renouveler.»