Tsveta MLADENOVA - EPHE
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facteur Anti-Push qui témoigne des sentiments positifs des jeunes Français à l’égard du système<br />
éducatif, la valeur des diplômes et les formations dans leur pays d’origine. Et le dernier facteur –<br />
Push est essentiellement envisagé en terme d’apprentissage d’une langue étrangère.<br />
Les items relatifs aux intentions de mobilité des jeunes Français vers chacun des 14 pays de<br />
l’UE, suscitent un degré d’accord élevé pour les pays suivants : Royaume-Uni, Espagne, Italie et<br />
Belgique. L’intention de partir au Royaume-Uni est déterminée par les deux facteurs : attrait<br />
vers ce pays et la fréquence des voyages. Le troisième facteur qui joue un rôle important, c’est<br />
le facteur Push. En ce qui concerne l’intention des jeunes Français de partir en Espagne, c’est<br />
d’abord le facteur émotionnel d’attrait, le facteur Push et ensuite dans un moindre degré le<br />
facteur Pull qui jouent un rôle important.<br />
Ainsi, comme déterminants essentiels de la mobilité des jeunes Français, apparaissent en<br />
premier lieu, l’attrait vers un pays de l’UE et ensuite, le désir d’apprendre une langue étrangère.<br />
Le facteur d’attitude classique comme la recherche de meilleures conditions d’études et de<br />
travail joue un rôle très limité.<br />
Le jeunes Portugais<br />
La recherché similaire était menée auprès des jeunes Portugais en 2000. D’après les<br />
résultats, les jeunes Portugais manifestent un degré d’accord moyen avec les items mesurant les<br />
intentions d’étudier ou travailler dans un autre pays de l’UE qui n’est pas très élevé. Leurs<br />
réponses se situent dans la plupart des cas près du pôle « Sûrement pas » que du pôle « Assez<br />
probable ». Le sexe, l’âge et le niveau d’études jouent un rôle très modéré. Les participants<br />
préfèrent partir étudier ou travailler au Royaume-Uni, en France et en Espagne qu’aux Pays-Bas<br />
ou bien en Allemagne. En général, les étudiants portugais expriment les trois attitudes Push,<br />
Pull, Anti-Pull. Le modèle à 4 facteurs avec des items Pull spécifiques au pays qui étaient<br />
ajoutés, explique une part significative de la variance des intentions des jeunes à partir au<br />
Royaume-Uni et en France. En ce qui concerne, les intentions de mobilité des lycéens portugais,<br />
elles dépendent en premier lieu des facteurs émotionnels de type attraction-répulsion vers un<br />
pays spécifique et ensuite de la possibilité d’apprendre et de maîtriser une langue étrangère que<br />
la mobilité offre. Les lycéens s’intéressent peu aux conditions économiques des pays et ne<br />
manifestent aucune crainte liée au départ (facteur Anti-Pull).<br />
<strong>EPHE</strong> Banque de Monographies SVT 22