Villes et finances municipales - Blue acacia
Villes et finances municipales - Blue acacia
Villes et finances municipales - Blue acacia
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
fonctionnement. Exemple : optimisation des abonnements électriques, renégociation des contrats<br />
d’assurance, maîtrise de l’occupation des locaux.<br />
Une meilleure connaissance des caractéristiques du patrimoine géré amène une optimisation de la<br />
gestion du patrimoine :<br />
- La maîtrise des coûts de maintenance (gérée budgétairement par les amortissements)<br />
- Le contrôle de gestion du patrimoine à travers le suivi des opérations d’aménagement, la gestion du<br />
patrimoine concédé<br />
- La mise en œuvre d’une stratégie de gestion des actifs (achat / vente)<br />
- Etablissement de la situation patrimoniale (bilan) de la commune<br />
Enfin, il est incontestable que la valorisation du patrimoine peut se révéler très positive pour la<br />
connaissance du risque collectivité dans le cas d’une négociation avec un organisme préteur<br />
f) La promotion d’une comptabilité patrimoniale<br />
La comptabilité de l’ordonnateur n’a pas pour obj<strong>et</strong> de r<strong>et</strong>racer l’évolution de la situation patrimoniale<br />
de la collectivité. Ainsi la cession d’un bien (exemple : aliénation du domaine public) qui se traduit par<br />
l’enregistrement d’une plus-value va donner au budg<strong>et</strong>, donc à l’ordonnateur, des marges de<br />
manœuvre. La diminution de la richesse patrimoniale de la collectivité n’apparaîtra pas dans les<br />
documents budgétaires.<br />
On comprend alors l’intérêt limité des ordonnateurs pour l’évolution des comptes d’immobilisations<br />
(non budgétaires), donc de la situation patrimoniale. En analyse financière locale, contrairement à<br />
l’analyse financière des comptes d’une entreprise, le bilan est un document très peu regardé.<br />
Inversement, le comptable public tient à la fin des comptes d’exercice (comptabilité budgétaire), qui<br />
r<strong>et</strong>racent les opérations budgétaires, <strong>et</strong> des comptes de gestion (comptabilités générale ou compte de<br />
caisse) qui r<strong>et</strong>racent la situation patrimoniale de la collectivité. Sa comptabilité générale fait ainsi<br />
apparaître un compte de résultat <strong>et</strong> un bilan sous forme analogue à celle r<strong>et</strong>enue par les autres<br />
secteurs économiques.<br />
Le compte de gestion établi par le comptable, n’offre qu’une vue partielle de la situation de la<br />
collectivité. En eff<strong>et</strong> il ne révèle pas :<br />
- La situation cumulée du patrimoine (<strong>et</strong> notamment des actifs acquis par la commune depuis son<br />
origine)<br />
- La totalité des ressources d’investissements dont dispose la commune depuis sa création<br />
- La situation des créances, des d<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> de la trésorerie à une date donnée<br />
Le bilan perm<strong>et</strong> ainsi de montrer si la gestion d’une mandature a enrichi ou appauvri une collectivité.<br />
Beaucoup de maires, qui se sont révélés comme de véritables entrepreneurs pour leur ville auraient<br />
intérêt à utiliser ce document pour valoriser leur mandat.<br />
Les comptes de bilan sont généralement tenus mais non gérés. Ce schéma doit être changé dans le<br />
cadre d’une gouvernance locale.<br />
LES OUTILS MIS A LA DISPOSITION DES VILLES PAR L’AIMF<br />
Il s’agit de :<br />
- Logiciels de gestion financière (ordonnateur <strong>et</strong> comptable)<br />
- Système de gestion d’adressage<br />
- Logiciel de gestion de rec<strong>et</strong>tes<br />
90