16.08.2013 Views

[tel-00433556, v1] Relation entre Stress Oxydant et Homéostasie ...

[tel-00433556, v1] Relation entre Stress Oxydant et Homéostasie ...

[tel-00433556, v1] Relation entre Stress Oxydant et Homéostasie ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>tel</strong>-<strong>00433556</strong>, version 1 - 20 Nov 2009<br />

1.6.3. Systèmes antioxydants enzymatiques<br />

1.6.3.1. Superoxyde dismutase<br />

! Les SOD sont des métalloenzymes dont la structure de base, en forme de puit dans<br />

lequel se glisse l"anion superoxyde, s"est fortement conservée au cours de l"évolution (Zelko<br />

<strong>et</strong> al., 2002). Il existe plusieurs isoformes de superoxyde dismutase (Fridovich, 1995), mais<br />

toutes les SOD ont une finalité commune#: dismuter l"anion superoxyde#(Eq. 12).<br />

Au cœur du site actif de l"enzyme, siège un métal au rôle catalyseur <strong>et</strong> dont la nature perm<strong>et</strong><br />

de discriminer spécifiquement les isoformes de l"enzyme. Ces isoformes sont propres à un<br />

ou plusieurs compartiments cellulaires ou tissulaires. La cupro-zinc SOD (cCu-ZnSOD ou<br />

SOD-1) est présente dans le cytosol <strong>et</strong> l"espace intermembranaire (Okado-Matsumoto <strong>et</strong><br />

Fridovich, 2002), tandis que la SOD à manganèse (MnSOD ou SOD-2 ; 10 à 15% des SOD<br />

totales) siège uniquement dans la matrice mitochondriale. La SOD-1 s"exprime également au<br />

niveau de la face externe des cellules endothéliales (ecCu-ZnSOD) ou circule dans le<br />

plasma (pCu-ZnSOD). Bien que la SOD-2 soit moins abondante que son homologue SOD-1,<br />

elle est davantage inductible (Shull <strong>et</strong> al., 1991).<br />

Il est vital pour la cellule de maintenir une concentration basale de superoxyde la plus basse<br />

possible par les SOD car, comme nous l"avons vu précédemment, le superoxyde réduit les<br />

métaux <strong>et</strong> aboutit à la formation d"hydroxyle (lorsqu"il réagit avec H2O2) ou de peroxynitrite<br />

(en réagissant spontanément avec du NO ! ). Une partie des superoxydes peut échapper à la<br />

SOD-2, mais il sera séquentiellement inactivé par des entités extramitochondriales (SOD-1,<br />

catalase peroxysomale, GPx) (Nohl <strong>et</strong> Hegner, 1978).<br />

2O2 !) + 2H + " H2O2 + O2 (Eq. 12)<br />

1.6.3.2. Catalase<br />

! La catalase est une enzyme ubiquiste majeure dans la réduction de l"H2O2 en eau <strong>et</strong><br />

en oxygène (Eq. 13) (Putnam <strong>et</strong> al., 2000). Avec le fer comme cofacteur, la catalase est<br />

essentiellement présente dans les peroxysomes hépatiques, mais aussi dans les hématies<br />

<strong>et</strong> les mitochondries de cellules cardiaques.<br />

1.6.3.3. Glutathion peroxydase<br />

2H2O2 " O2 + 2H2O (Eq. 13)<br />

Introduction — <strong>Stress</strong> oxydant<br />

! Les peroxydases, à l"instar de la GPx, sont des enzymes capables de neutraliser<br />

l"H2O2 sous forme d"eau (Eq# 14). Elles assurent, en outre, la dégradation des<br />

hydroperoxydes comme l"H2O2 ou les hydroperoxydes organiques (ROOH), dérivés des<br />

composés lipidiques (oxydation des acides gras <strong>et</strong> du cholestérol) (Eq 15), <strong>et</strong> du très nocif<br />

peroxynitrite (Eq 16), ce qui leur confère une place de choix dans la ligne de défense<br />

antioxydante. La GPx, principale enzyme à sélénium (Rotruck <strong>et</strong> al., 1973), utilise le GSH à<br />

titre de cofacteur. Il en existe plusieurs isoformes (Ursini <strong>et</strong> al., 1995). Elles sont présentes<br />

dans le cytosol <strong>et</strong> la matrice mitochondriale (GPx-1), ou uniquement dans le cytosol (GPx-2),<br />

avec toutefois moins d"affinité pour l"H2O2 chez c<strong>et</strong>te dernière, la seule dépourvue de<br />

sélénium (Mullenbach <strong>et</strong> al., 1988). D"autres isoformes peuvent être extracellulaires (GPx-3),<br />

ou spécifiques de la membrane cellulaire (GPx-4) (Takahashi <strong>et</strong> al., 1987). La GPx-4 est<br />

36

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!