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modernise. Certaines des formules préconisées pendant
la guerre, telles que la régie intéressée ou l'adaptation
de la rémunération des agents et directeurs à
leur valeur, aux bénéfices ou aux économies qu'ils
font réaliser au pays, montrent qu'il n'est pas impossible
de substituer à la lourde machine politique qu'est
l'Etat moderne, un organisme plus simple et mieux
adapté à sa fonction économique toujours plus complexe.
Les fonctionnaires cux-m du montant initial. La deuxième sera frappée
au taux de 60 la troisième au taux de 75 et
les tranches supérieures au taux de 90 o/o. Le résultat
pratique sera qu'une entreprise qui, normalement,
n'aura pas été atteinte par l'impôt sur les bénéfices
de guerre sera atteinte par la supertaxe si le bénéfice
réalisé pendant les hostilités dépassait celui qui
ressort de l'application il son chiffre d'affaires du coefficient
normal de bénéfice. C'est un impôt de limitation
du bénéfice de guerre
Espérons que cette nouvelle taxe sera mieux perçue
que l'impôt sur les bénéfices de guerre ordinaires,
et que son rendement, escompté à 500 millions, rentrera
plus vite et viendra constituer un fonds pro\ isionnel
dans lequel le Trésor puisera. pour équilibrer
momentanément le déficit que même l'appel à une
fiscalité accrue ne permettra pas de combler pour le
moment.
William OUALID.
De toutes les resveries du
monde, rsceuë et plus universelle
est le soing de la reputation
et de la gloire 1 que nous espousons
jusques à quitterles richpsses
le renos, la vie et la santé,
qui' piont biens effeotuels et substantinux,
pour suyvre cette vaine
image et cette simple voix
qui n'a ny corps ny prise.
i MONTAIGNE (Essais. Livre I. Ch. XLI).