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résumés - Gestion et Finances Publiques La revue

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chronique financière<br />

(C. comptes, 14 juin 1989, Receveur des<br />

impôts de Haute-Corse, Rec. C. comptes<br />

54), soit encore prononcer le déb<strong>et</strong> mais<br />

constater par le même arrêt son apurement<br />

(C. comptes, 9 octobre 1968, Lycée<br />

d’État de garçons Marcel-Roby de Saint-<br />

Germain-en-<strong>La</strong>ye, Rec. C. comptes 139.<br />

CRC Haute-Normandie, 22 mars 1994,<br />

OPAC de Seine-Maritime, <strong>La</strong> Revue du<br />

Trésor 1995.47. C. comptes, 4 mai 1995,<br />

OPAC de Seine-Maritime, Rec. C. comptes<br />

16. C. comptes, 26 avril 2001, Lycée professionnel<br />

Placide-Courtoy à Hautmont,<br />

<strong>La</strong> Revue du Trésor 2002.206 ; RFD adm.<br />

2002.621). Néanmoins, ces choix ne lui<br />

sont offerts que dans la mesure où le<br />

ministre a déjà statué. Il va de soi que si<br />

tel n’est pas le cas, la Cour ne peut que<br />

confirmer le déb<strong>et</strong>, si la seule réponse du<br />

comptable est d’informer la Cour du<br />

dépôt de sa demande de remise, comme<br />

en l’espèce. Il en est de même lorsque le<br />

comptable se contente dans sa réponse<br />

aux injonctions de faire savoir au juge qu’il<br />

a l’intention de demander la remise (cf.<br />

C. comptes, 26 mai 2006, Centre hospitalier<br />

du Mans, ci-dessus).<br />

S’agissant de la question du contrôle des<br />

régies, la Cour, dans son premier arrêt<br />

provisoire (nº 32525 du 14 février 2002)<br />

avait constaté que les régies du Muséum<br />

avaient fait l’obj<strong>et</strong> de contrôles très insuffisants<br />

de la part des agents comptables ;<br />

elle avait ainsi prononcé une réserve sur<br />

la gestion des deux comptables<br />

concernés dans l’attente de la production<br />

à la Cour des procès-verbaux de contrôle<br />

de l’ensemble des régies de l’établissement.<br />

Pour sa part, le Parqu<strong>et</strong> estimait<br />

que c<strong>et</strong>te question ne devait faire l’obj<strong>et</strong><br />

que d’une simple injonction pour l’avenir.<br />

Pourtant, c<strong>et</strong>te réserve va être maintenue<br />

par l’arrêt provisoire nº 36161 du 10 mars<br />

2003, le Parqu<strong>et</strong> (concl. nº 7227 du 17 janvier<br />

2003) considérant dès lors qu’une<br />

« telle réserve est pour le moins inhabituelle,<br />

la Cour se bornant d’ordinaire à<br />

formuler en la matière des recommandations<br />

ou des injonctions pour l’avenir. Elle<br />

est, en outre, peu motivée quant à la<br />

nature précise de son fondement juridique.<br />

Le comptable étant tenu de produire<br />

au juge des comptes les procèsverbaux<br />

des contrôles de régies qu’il a<br />

effectués, on pourrait concevoir qu’une<br />

réserve soit prononcée jusqu’à la production<br />

de ces procès-verbaux lorsque des<br />

contrôles ont eu lieu <strong>et</strong> que la connaissance<br />

de leurs résultats est utile au juge.<br />

Mais la réserve nº 4 va plus loin puisqu’elle<br />

exige en fait la réalisation par le comptable<br />

en fonctions du contrôle de l’ensemble<br />

des régies de l’établissement, c’est-à-dire<br />

impose à un comptable dont les comptes<br />

ne sont pas en jugement, une obligation<br />

d’agir, sans d’ailleurs en préciser le fondement<br />

juridique. Si c<strong>et</strong>te démarche<br />

pragmatique paraît avoir d’ores <strong>et</strong> déjà<br />

produit des eff<strong>et</strong>s bénéfiques, une<br />

dizaine de contrôles ayant été réalisés en<br />

2002, il convient néanmoins de souligner<br />

qu’elle procède d’une approche particulièrement<br />

extensive des pouvoirs du juge<br />

des comptes <strong>et</strong> ne peut donc être encouragée<br />

». En l’état actuel du droit positif,<br />

on ne peut que souscrire à la position du<br />

Parqu<strong>et</strong> tout en souhaitant une évolution<br />

des textes applicables afin de perm<strong>et</strong>tre<br />

au juge d’exercer pleinement son office<br />

de contrôleur vigilant de l’utilisation des<br />

deniers publics.<br />

Extrait<br />

Arrêt provisoire nº 36161 du 10 mars<br />

2003<br />

1º Levée de l’injonction nº 2, exercice<br />

1999, prononcée par l’arrêt susvisé du<br />

14 février 2002 relative au mandat<br />

nº 900/672 du 14 avril 1999 d’un montant<br />

de 217 080 F (33 093,63 d) :<br />

Attendu que par l’injonction nº 2, de<br />

l’arrêt susvisé, il a été enjoint à<br />

Mme Annick C..., au motif que la facture<br />

ayant fait l’obj<strong>et</strong> du mandat nº 900/672<br />

ne portait pas d’attestation de service fait<br />

émise par l’ordonnateur, de produire la<br />

preuve du reversement de ses propres<br />

deniers dans la caisse de l’établissement<br />

de la somme de 33 093,63 d ou, à défaut,<br />

toute autre justification à sa décharge ;<br />

Attendu que le comptable a produit<br />

comme justification une attestation de<br />

service fait, signée par un agent ayant<br />

reçu délégation de l’ordonnateur, concernant<br />

les prestations qui ont fait l’obj<strong>et</strong> du<br />

paiement intervenu au profit de la société<br />

Pierre-Jean Gré <strong>et</strong> associés ;<br />

Attendu qu’il a été satisfait à l’injonction ;<br />

L’injonction nº 2 prononcée par l’arrêt<br />

susvisé est levée.<br />

I. Injonctions :<br />

1º Remplacement de l’injonction nº 1 de<br />

l’arrêt susvisé du 14 février 2002 relative<br />

aux titres de rec<strong>et</strong>tes nº 400/095/5012<br />

d’un montant de 9 337,75 F <strong>et</strong><br />

nº 400/095/5013 d’un montant de 1 166 F<br />

émis le 25 avril 1995 à l’encontre de<br />

M. Jean-Claude Croch<strong>et</strong> par la nouvelle<br />

injonction nº 1 suivante :<br />

Attendu que par l’injonction précitée<br />

de l’arrêt susvisé, il a été enjoint à<br />

Mme Annick C... au motif que deux titres<br />

avaient été émis le 25 avril 1995 à<br />

l’encontre du concessionnaire d’une<br />

buv<strong>et</strong>te implantée au Muséum <strong>et</strong><br />

n’avaient, en dehors d’une relance infructueuse,<br />

pas fait l’obj<strong>et</strong> de diligences de<br />

recouvrement jusqu’en juin 1988, alors<br />

que le concessionnaire était placé en liquidation<br />

judiciaire le 3 décembre 1997, de<br />

produire la preuve du recouvrement de<br />

ces créances ou du reversement de ses<br />

propres deniers dans la caisse de l’établissement<br />

de la somme de 1 601,29 d ou, à<br />

défaut, toute autre justification à sa<br />

décharge ;<br />

Attendu que, dans sa réponse, le comptable<br />

produit le détail des diligences<br />

effectuées en vue d’obtenir le recouvrement<br />

des deux titres de rec<strong>et</strong>tes<br />

nº 400/095/5012 d’un montant de<br />

9 337,75 F <strong>et</strong> nº 400/095/5013 d’un montant<br />

de 1 166 F émis le 25 avril 1995 à<br />

l’encontre de M. Jean-Claude Croch<strong>et</strong> ;<br />

Considérant que les précisions apportées<br />

par le comptable attestent d’un suivi<br />

normal du recouvrement des créances<br />

par Mme Annick C..., en dépit de l’absence<br />

de mention des créances en cause dans<br />

les réserves formulées par l’intéressée sur<br />

la gestion de son prédécesseur M. Claude<br />

M..., qui était en fonctions lors de l’émission<br />

des titres <strong>et</strong> de la mise en liquidation<br />

du concessionnaire ;<br />

Attendu qu’en application de<br />

l’article 60-IV de la loi de finances<br />

nº 63-156 du 23 février 1963 susvisée, la<br />

responsabilité pécuniaire du comptable se<br />

trouve engagée dès lors qu’une rec<strong>et</strong>te<br />

n’a pas été recouvrée ;<br />

Attendu qu’en application de l’article 159<br />

du décr<strong>et</strong> susvisé du 29 décembre 1962<br />

susvisé, l’agent comptable est tenu de<br />

faire diligence pour assurer la rentrée des<br />

ressources de l’établissement ;<br />

Considérant que les créances en cause<br />

n’ont pas fait l’obj<strong>et</strong> de diligences de<br />

recouvrement rapides, adéquates <strong>et</strong><br />

complètes de la part de M. Claude M... <strong>et</strong><br />

qu’un titre exécutoire n’a été émis que le<br />

5 juin 1998 alors que la mise en liquidation<br />

judiciaire a été prononcée le 3 décembre<br />

1997 ;<br />

Il est enjoint à M. Claude M... de produire,<br />

dans le délai de deux mois à compter de<br />

la notification du présent arrêt, la preuve<br />

du recouvrement de ces créances ou du<br />

reversement de ses propres deniers dans<br />

la caisse de l’établissement de la somme<br />

de 1 601,29 d ou, à défaut, toute autre<br />

justification à sa décharge ;<br />

Injonction nº 2 : opération nº 4415 de<br />

201 F non régularisée sur le compte 47211<br />

(dépenses diverses payées avant ordonnancement)<br />

:<br />

Attendu que par l’arrêt nº 32525 en date<br />

du 14 février 2002, il a été émis une<br />

réserve sur la gestion de M. Claude M... en<br />

raison de l’existence d’opérations<br />

anciennes non régularisées sur le<br />

compte 47211 (dépenses diverses payées<br />

avant ordonnancement) ;<br />

Attendu que dans sa réponse le comptable<br />

ne fournit aucune explication en ce<br />

qui concerne une opération d’octobre<br />

1994, référencée nº 4415 dans l’arrêt susvisé,<br />

d’un montant de 201 F ;<br />

Il est enjoint à M. Claude M... de produire,<br />

dans le délai de deux mois à compter de<br />

la notification du présent arrêt, la preuve<br />

du reversement de ses propres deniers,<br />

dans la caisse de l’établissement, de la<br />

somme de 30,64 d ou, à défaut toute<br />

autre justification à sa décharge ;<br />

Injonction nº 3 : opération nº 4428 de<br />

142,95 F non régularisée sur le<br />

compte 47211 (dépenses diverses payées<br />

avant ordonnancement) :<br />

Attendu que par l’arrêt nº 32525 en date<br />

du 14 février 2002, il a été émis une<br />

réserve sur la gestion de M. Claude M... en<br />

raison de l’existence d’opérations<br />

anciennes non régularisées sur le<br />

compte 47211 (dépenses diverses payées<br />

avant ordonnancement) ;<br />

Attendu que dans sa réponse le comptable<br />

ne fournit aucune explication en ce<br />

qui concerne une opération de décembre<br />

1995, référencée nº 4428 dans l’arrêt susvisé,<br />

d’un montant de 142,95 F ;<br />

Il est enjoint à M. Claude M... de produire,<br />

dans le délai de deux mois à compter de<br />

la notification du présent arrêt, la preuve<br />

du reversement de ses propres deniers,<br />

dans la caisse de l’établissement, de la<br />

somme de 21,79 d ou, à défaut, toute<br />

autre justification à sa décharge ;<br />

Injonction nº 4 : opération nº 4442 de<br />

217 F non régularisée sur le compte 47211<br />

(dépenses diverses payées avant ordonnancement)<br />

:<br />

Attendu que par l’arrêt nº 32525 en date<br />

du 14 février 2002, il a été émis une<br />

réserve sur la gestion de M. Claude M... en<br />

raison de l’existence d’opérations<br />

anciennes non régularisées sur le compte<br />

47211 (dépenses diverses payées avant<br />

ordonnancement) ;<br />

59 86 e année - nº 1 - janvier 2006

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