et d'odonto-stomatologie aspects epidemiologiques et evaluation du ...

Ibrahim Abdou / Thèse de médecine
Les radiographies montrent l’hypertrophie en « patte d’éléphant »
des extrémités fracturaires et du cal, qu’une ligne claire sépare
nettement. Elles montrent aussi la densification des traits de
fracture, l’obturation du canal médullaire. Parfois apparaît une
inflexion au niveau du foyer.
8.2. Les pseudarthroses atrophiques
8.2.1. Histologiquement :
Elles correspondent à un cal purement fibreux. Dans leurs
étiologies on peut relever soit des facteurs purement traumatiques
(ouverture du foyer, déplacement secondaire, perte de substance
osseuse) ; soit des facteurs thérapeutiques (dépériostage étendu).
Les facteurs étiologiques se situent donc temporellement au début
de l’histoire de la fracture ou de son traitement.
8.2.2. Cliniquement :
Si la fracture n’a pas été ostéosynthèsée, on retrouve une mobilité
anormale d’assez grande amplitude.
8.2.3. Radiologiquement :
Les radiographies montrent l’absence de cal périphérique, la
résorption parfois considérable des extrémités fracturaires qui
peuvent être effilées en queue de radis, parfois même apparaît une
perte de substance osseuse. Les extrémités osseuses sont denses, le
canal médullaire est obturé. Le matériel d’ostéosynthèse, s’il existe,
n’est pas obligatoirement rompu
Aspects épidemiologiques et évaluation du traitement des pseudarthroses aseptiques de la
diaphyse humérale à l’hôpital de Kati
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