et d'odonto-stomatologie aspects epidemiologiques et evaluation du ...

Ibrahim Abdou / Thèse de médecine
En 1842, ASTLEY COOPER évoque la nécessité d’évoquer toutes les
conditions mécaniques essentielles à la consolidation du cal, c’est à
dire le repos et une mise en pression des surfaces fracturaires l’une
sur l’autre. Il préconise, lui aussi, de réséquer les extrémités
osseuses et de les aviver.
En 1886, HAHN et NUSSBAUM décrivent pour la première fois, les
pseudarthroses par perte de substance et préconisent un
traitement par greffe du péroné.
La même année, OLLIER évoque également la nécessité de résection
des pseudarthroses avec BURN qui rapporte 440 cas de résection.
En 1918, MATTI comme l’avait décrit ASTLEY COOPER, met
l’accent sur l’importance de la stabilité mécanique à apporter dans
le traitement des pseudarthroses et recommande le fixateur externe
de LAMBOTTE.
En 1920 ALBEE, 1921 HOHMANN, 1922 LEXER :
Insistent à nouveau, sur la mauvaise qualité des tissus
pseudarthrosiques, considérant que le tissu fibreux situé dans le
foyer a perdu tout pouvoir d’ossification et basent leur traitement
sur : la résection de la totalité de la pseudarthrose, l’ouverture du
canal médullaire et la stimulation de l’ostéogenèse par des moyens
que sont la greffe osseuse et la décortication.
Cette conception « d’inactivité biologique » des foyers de
pseudarthroses, a conditionné beaucoup de chirurgiens qui ont mis
au point des techniques variées visant à apporter le stimulus
biologique qui semblait tant faire défaut : la greffe osseuse.
9.1.2. Ere nouvelle dans le traitement de la pseudarthrose
Aspects épidemiologiques et évaluation du traitement des pseudarthroses aseptiques de la
diaphyse humérale à l’hôpital de Kati
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