ensaplv ra 2012 def .pdf - Ecole Nationale Supérieure d'Architecture ...

Les recherches impulsées au sein du Labex constitueront
ainsi des exemples de croisements disciplinaires
renforcés par l’apport de doctorants et
post-docs recrutés à niveau international et valorisés
dans une revue (la REVUE du CAP) de rang A.
Le laboratoire Gerphau participe à deux ateliers :
Enseigner les arts et l’innovation (avec le CDHTE
et l’INP), qui propose comme objet d’étude les
démarches d’enseignement du projet d’architecture
et leur entrelacement à l’échelle du temps et
de l’espace.
Créer, projeter, prospecter : donner forme au futur
(avec ENSCI, LAU/EHESS, CEDRIC/Cnam)
, une plateforme de recherche et création sur les
métamorphoses prospectives des territoires où le
module Les formes de la ville à venir, (coordination
A. Tufano) constitue le point d’observation sur la
transformation de la ville à l’âge numérique.
Partenaires associés au Labex :
HiCSA, BNF, CEDRIC , Centre national d’art et
de culture Georges Pompidou,CERAP, CRAL ,
HICASA (ParisI- coordination générale du projet),
CRIA, DICEN, ENC, ENSCI-Les ateliers,
ESCP-Europe, Gerphau/eNSAPLV, IIAC, HIS-
TARA, INHA, INP, IRPMF, LCPI, LETA, MAM/
CNAM, MQB, Musée de Sevres, Musée des Arts
Décoratifs, IRCAM.
■■Contrat de recherche PIRVE (Projet interdisciplinaire
de recherche ville et environnement)
2010-2012
« Analyse critique des modes de conception et de
représentation des milieux habités. Cartes, figures,
récits. » Responsabilité scientifique : Stéphane
Bonzani (Partenariats : Ecole Spéciale d’Architecture,
Institut d’Urbanisme de Rennes, Laboratoire
COSTEL UMR CNRS 6554 LETG)
Les milieux habités traversent aujourd’hui une
crise profonde caractérisée par une forme de
déliance généralisée s’exprimant aussi bien dans la
relation problématique des établissements humains
à une nature qui les supporte que dans la dissociation
des milieux sociaux et culturels. Cet état critique
est le fruit d’une urbanisation moderne largement
fondée sur des principes de division, de
rationalisation et de segmentation des territoires,
et le produit d’un mode de fabrication de l’urbain
contemporain basé des logiques déterritorialisantes
liées aux impératifs économiques. Face aux multiples
et souvent dramatiques expressions de cette
déliance, on note aujourd’hui l’émergence de stratégies
de résistance visant au contraire à régénérer
ces milieux de vie par des dispositifs de reliance.
L’hypothèse soutenue est que l’inversion nécessaire
à l’inscription durable de nos villes sur une
planète désormais fragilisée ne pourra acquérir de
consistance et d’efficacité que par la réévaluation
des modes de représentations qui permettent de
la comprendre, de la décrire, de l’aménager. Nous
proposons donc de mener une étude autour de trois
instruments fondamentaux de la pensée architecturale,
urbaine et territoriale que sont la carte, la
figure et le récit. Ces trois opérateurs formant le
cadre au sein duquel se décrit, se projette, se partage
le territoire habité seront réinterrogés dans la
perspective d’une reliance régénérative. L’enjeu
est double. D’une part, il réside dans l’analyse critique
d’un cadre méthodologique opératoire visant
à régénérer ces milieux habitables largement dissociés.
Il s’agit d’explorer comment les opérateurs de
la carte, de la figure et du récit sont, aujourd’hui,
en charge de la mise en œuvre de reliances entre
natures et cultures, cultures et cultures, natures et
natures. D’autre part, il vise à tester la pertinence
de ce cadrage sur un milieu réel : le territoire de
Rennes Métropole.
Chercheurs ou doctorants impliqués : Stéphane
Bonzani, Roberto d’Arienzo, Annarita Lapenna,
Chris Younès.
■ ■ Ignis Mutat Res, penser l’architecture, la ville
et les territoires au prisme de l’énergie – Programme
de recherche du BRAUP/MCC/MEDET
« Atelier international interdisciplinaire : Habiter la
cinquième façade des villes : prospectives durables
des formes et des stratégies architecturales et
urbaines du paysage des toits. » (2011-2013)
Responsabilité scientifique : Sandra Breux, Ph.D.
en géographie et sciences politiques, Professeure
agrégée, Institut d’urbanisme de l’Université de
Montréal
La recherche a pour objet d’étudier ce territoire
naissant qu’est l’épiderme aérien des villes et d’examiner
le potentiel qu’il revêt pour participer à la
transformation de l’espace urbain à l’aune des défis
énergétiques contemporains mis en avant dans la
problématique. Il est proposé aussi d’examiner le
substrat épistémologique de telles transformations
et notamment le rôle symbolique de l’énergie en
tant que catalyseur des mutations des critères associés
à la qualité architecturale et aux modes de vie
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