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Recueil 2012. A la Casse.com numéros 27à 30 ... - Robin des Bois

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La démol sur le tas (suite)<br />

Le renflouement du Costa Concordia est <strong>la</strong> plus coûteuse <strong>des</strong> opérations de sauvetage jamais réalisée.<br />

Au départ l’estimation était de <strong>30</strong>0 millions de $. C’est aussi <strong>la</strong> plus scabreuse. Avec le temps, d’autres<br />

fissures et voies d’eau peuvent dégrader l’épave et l’île de Giglio n’est pas à l’abri d’une catastrophe<br />

écologique après avoir été victime d’une catastrophe psychologique. L’épave du Costa Concordia est<br />

une décharge mais aussi une tombe pour au moins deux personnes. Au fur et à mesure que le temps<br />

passe, de plus en plus d’experts doutent<br />

que l’opération Concordia n°1 puisse<br />

aller jusqu’à son terme. Quel terme ?<br />

Palerme, Piombino, Livourne, fosse<br />

sous-marine… Une chose est sûre :<br />

l’Italie n’a aucune expérience en matière<br />

de démolition. A <strong>la</strong> casse.<strong>com</strong> a relevé<br />

que 37 navires appartenant à <strong>des</strong><br />

intérêts italiens, tels Ignazio Messina,<br />

Stradeblu, BM Shipping, Grimaldi Lines<br />

ou SNAV, sont partis à <strong>la</strong> casse en<br />

<strong>2012.</strong> Aucun n'a été démantelé en Italie :<br />

19 sont partis en Inde, 10 en Turquie, et<br />

7 au Bang<strong>la</strong><strong>des</strong>h.<br />

14 avril 2012, île de Giglio, centenaire du naufrage du Titanic © <strong>Robin</strong> <strong>des</strong> <strong>Bois</strong><br />

Voir aussi le <strong>com</strong>muniqué « La croisière de masse va droit dans le mur », 11 janvier 2013 et le dossier<br />

« Du Titanic au Concordia », avril <strong>2012.</strong><br />

L’épave du Baltic Ace, coulé en mer du Nord en décembre 2012, après une collision avec le porteconteneurs<br />

Corvus J devra elle aussi être renflouée. Plus d’un mois après l’accident, le pompage du<br />

fioul de propulsion (environ 500 t) n’a pas <strong>com</strong>mencé. Il est en partie solidifié. Des techniques de<br />

préchauffage doivent être mises au point par l’armateur et les assureurs, puis appliquées. L’épave<br />

contient plus de 1000 voitures. Le Baltic Ace est une source de pollutions diverses et différées.<br />

Immédiatement après le naufrage, Rotterdam a souligné que les approches du port ne présentent pas<br />

de dangers mais l’épave, par 36 m de fond, constitue un danger pour <strong>la</strong> navigation ; elle est à -6 m de <strong>la</strong><br />

surface. Le renflouement n’est toujours pas à l’ordre du jour. 6 membres de l’équipage sont portés<br />

disparus, les recherches dans l’épave, et autour, <strong>des</strong> plongeurs de <strong>la</strong> marine militaire <strong>des</strong> Pays-Bas<br />

n’ont pas permis de retrouver les corps. (Voir <strong>com</strong>muniqué du 6 décembre 2012).<br />

Le naufrage du Baltic Ace © <strong>Robin</strong> Utrecht / ANP<br />

Balisage de l’épave © <strong>Robin</strong> Utrecht / ANP<br />

A <strong>la</strong> casse.<strong>com</strong> n° <strong>30</strong> – v2 – Janvier 2013 – <strong>Robin</strong> <strong>des</strong> <strong>Bois</strong> - 5/69

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