CONSTATÃS PAR DÃPARTEMENT EN FRANCE EN 2011 - inhesj
CONSTATÃS PAR DÃPARTEMENT EN FRANCE EN 2011 - inhesj
CONSTATÃS PAR DÃPARTEMENT EN FRANCE EN 2011 - inhesj
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Méthodologie<br />
Crimes et délits constatés<br />
par département en France en <strong>2011</strong><br />
Présentation de la source des données 1<br />
Les crimes et délits qui sont portés à la connaissance de<br />
la police et de la gendarmerie sont enregistrés à l’aide<br />
d’un outil statistique commun qui est appelé « état<br />
4001 ». Il est géré par la Direction centrale de la police<br />
judiciaire (DCPJ) de la Direction générale de la Police<br />
nationale (DGPN).<br />
On appelle « fait constaté » toute infraction enregistrée<br />
dans l’état 4001. Selon le guide méthodologique établi par la<br />
DCPJ, les faits constatés sont les « crimes ou délits, commis<br />
ou tentés, consignés dans une procédure qui sera transmise<br />
à l’autorité judiciaire ».<br />
Les faits constatés enregistrés dans l’état 4001 étant par<br />
définition des crimes ou des délits, ils ne comprennent<br />
donc pas les infractions de type « contravention ». Cela<br />
exclut notamment les contraventions dites de 5 e catégorie<br />
qui comprennent des actes de violences légères (violences<br />
sans circonstances aggravantes et dont l’incapacité totale<br />
de travail est inférieure à 8 jours).<br />
La mention du terme « procédure » dans la définition des<br />
faits constatés signifie que les déclarations faites à la police<br />
ou à la gendarmerie sans que le déclarant porte formellement<br />
plainte (déclarations consignées dans des registres tels que la<br />
main courante de la Police nationale ou faisant l’objet d’un<br />
procès verbal de renseignement judiciaire de la Gendarmerie<br />
nationale) ne sont pas enregistrées dans l’état 4001, même si<br />
elles font référence à une infraction.<br />
L’enregistrement des crimes et délits dans l’état 4001<br />
s’effectue à l’aide d’une nomenclature qui comprend plus<br />
d’une centaine d’index (numérotés de 1 à 107, sachant que<br />
4 index ne sont pas utilisés). Les délits routiers (conduite en<br />
état alcoolique ou excès de vitesse supérieur à 50 km/h) et les<br />
violences involontaires (blessures ou homicides) ne figurent<br />
pas dans cette nomenclature.<br />
Les procédures qui donnent lieu à un enregistrement<br />
statistique dans l’état 4001 sont comptabilisées différemment<br />
selon la nature de l’index d’infraction qui leur est associé (voir<br />
Annexe). Le guide méthodologique de l’état 4001 précise<br />
pour chaque index, l’unité de compte qui doit être utilisée.<br />
Les unités de compte existantes sont :<br />
– La victime (pour 12 index dont les homicides ou les<br />
violences sexuelles).<br />
– La victime entendue (pour 6 index relatifs aux vols<br />
simples comme les vols à la tire).<br />
– Le plaignant (pour 10 index dont les coups et violences<br />
volontaires, les menaces hors extorsion de fonds, les<br />
destructions de véhicules privés, les escroqueries ou les<br />
contrefaçons).<br />
– L’infraction (pour 22 index dont ceux relatifs aux vols<br />
avec violences, aux cambriolages ou à celui des recels).<br />
– La procédure (pour 43 index dont les séquestrations,<br />
les trafics et reventes sans usage de stupéfiants, le<br />
proxénétisme, les violences à dépositaires de l’autorité,<br />
la grande majorité des infractions économiques et<br />
financières ou encore les incendies volontaires).<br />
– L’auteur (pour 4 index dont les usages de stupéfiants ou<br />
les non versements de pension alimentaire).<br />
– Le véhicule (pour 5 index dont les vols d’automobiles, de<br />
deux roues et les autres vols liés aux véhicules).<br />
– Et enfin les chèques pour un index particulier, les<br />
falsifications et usages de chèques volés.<br />
Tout fait constaté enregistré dans l’état 4001 est caractérisé<br />
par son index d’infraction mais aussi par son lieu et sa date<br />
d’enregistrement. Aucune autre information n’est disponible.<br />
On ne connaît pas, par exemple, la date et le lieu de<br />
commission des faits constatés.<br />
Par ailleurs, on peut signaler que la police et la gendarmerie<br />
ne sont pas les seules administrations de l’état qui constatent<br />
des infractions. C’est aussi le cas des Douanes, des inspecteurs<br />
des impôts ou ceux de la concurrence et de la répression<br />
des fraudes. Les faits qu’elles constatent ne sont pas intégrés<br />
à l’état 4001 mais sont enregistrés dans des outils propres à<br />
chaque administration 2 .<br />
(1) Pour une présentation complète de l’état 4001, on pourra se référer au rapport annuel de l’OND de mars 2005.<br />
(2) On trouvera dans les rapports annuels de l’OND des articles et des fiches thématiques sur toutes les statistiques citées dans ce chapitre<br />
comme ne faisant pas partie de l’état 4001 : les faits constatés par les Douanes, l’administration fiscale, la direction générale de<br />
la consommation et de la répression des fraudes mais aussi les contraventions enregistrées par la gendarmerie nationale (celles de la<br />
police ne sont pas disponibles), les déclarations d’usager à la main courante informatisée ou encore les infractions à la sécurité routière.<br />
5