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CONSTATÉS PAR DÉPARTEMENT EN FRANCE EN 2011 - inhesj

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Méthodologie<br />

Note sur les escroqueries et infractions<br />

économiques et financières<br />

Dans ses deux derniers bulletins annuels sur la criminalité<br />

enregistrée 6 , l’ONDRP n’a pas commenté les chiffres relatifs<br />

à l’indicateur des escroqueries et infractions économiques et<br />

financières. Ce choix est motivé par une rupture statistique<br />

dont l’observatoire a pris connaissance en janvier 2010 et<br />

dont l’existence est, depuis, rappelée dans chacune de ses<br />

publications sur les faits constatés.<br />

D’après les informations dont l’ONDRP dispose, les règles<br />

d’enregistrement d’une partie des infractions composant<br />

l’indicateur « escroqueries et infractions économiques et<br />

financières » ont été modifiées à plusieurs reprises, parfois de<br />

façon contradictoire, depuis le second semestre 2009.<br />

En cas de retrait frauduleux sur un compte bancaire par<br />

utilisation des données d’identification d’une carte bancaire<br />

dont le propriétaire est toujours en possession matérielle,<br />

certains juristes ont considéré que le plaignant devait être<br />

l’établissement bancaire et non le titulaire du compte,<br />

car celui-ci est remboursé du préjudicie financier par sa<br />

banque. Là où en 2009 et précédemment, une plainte<br />

devait être déposée par le titulaire du compte sur<br />

lequel apparaît un retrait frauduleux pour en obtenir le<br />

remboursement de sa banque, cette démarche n’est plus<br />

systématiquement nécessaire.<br />

Pour les deux index relatifs à ce type d’infractions, les<br />

« escroqueries et abus de confiance » et les « falsifications<br />

et usages de cartes de crédit », toute application de ces<br />

nouveaux principes conduirait à enregistrer les faits<br />

constatés différemment, en ne donnant pas suite au souhait<br />

de porter plainte de certains titulaires de compte débité<br />

frauduleusement.<br />

L’ONDRP considère que son indicateur « escroqueries et<br />

infractions économiques et financières » a subi une rupture<br />

statistique à l’échelle nationale, dont les effets sont apparus<br />

fin 2009. En conséquence, la lecture et l’interprétation<br />

des chiffres et taux sur les faits constatés d’escroqueries<br />

et infractions économiques et financières en 2010 et en<br />

<strong>2011</strong> à l’échelle des départements doit être effectuée<br />

en tenant compte de l’existence éventuelle d’un changement<br />

des règles d’enregistrement au niveau local, sachant que<br />

l’observatoire n’est pas en mesure de déterminer quels sont<br />

les départements concernés.<br />

L’étude de statistiques en évolutions annuelles exige une<br />

continuité stricte de la méthode de collecte des données.<br />

Toute modification de celle-ci peut avoir un impact, et si<br />

celui-ci ne peut pas être évalué, les données ne peuvent pas<br />

être commentées.<br />

Les faits constatés à l’échelle<br />

des départements<br />

Par définition, tout fait constaté par un service de<br />

police ou une unité de gendarmerie d’un département est<br />

comptabilisé parmi les faits enregistrés dans ce département,<br />

et ce y compris lorsque le fait a été commis dans un autre<br />

département. Même si l’hypothèse qui voudrait que la<br />

plupart des faits soient constatés dans le département où ils<br />

ont été commis est vraisemblable, on doit demeurer prudent<br />

à ce sujet puisqu’il n’existe pas de moyen de mesurer,<br />

département par département, quelle est la part des faits<br />

constatés qui ont été commis hors du département.<br />

Les statistiques sur les faits constatés dont dispose l’ONDRP<br />

mentionnent pour chaque fait son index, son année et son<br />

département d’enregistrement. Avec ces trois informations,<br />

on peut reconstituer pour chaque département le nombre de<br />

faits constatés par année et par indicateur.<br />

Pour les trois premiers indicateurs de l’ONDRP, on peut<br />

rapporter le nombre de faits constatés au nombre d’habitants<br />

afin d’établir des taux d’atteintes pour 1 000 habitants qui<br />

rendent possibles des comparaisons entre département ayant<br />

des tailles de population très différentes.<br />

Pour les atteintes aux biens (vols et destructions et<br />

dégradations), les atteintes volontaires à l’intégrité physique<br />

(violences et menaces) et pour les escroqueries et infractions<br />

économiques et financières enregistrées dans chaque<br />

département, on suppose que les personnes physiques<br />

habitant le département représentent la très grande majorité<br />

des victimes dont la plainte a entraîné la constatation du<br />

fait. Sous cette hypothèse qui comme précédemment est<br />

vraisemblable mais invérifiable avec les outils actuels, en<br />

divisant le nombre de faits constatés de chaque indicateur<br />

par le nombre d’habitants, on mesure la fréquence relative<br />

des faits constatés au sein de la population, ce qui ouvre la<br />

possibilité de mener des comparaisons entre départements.<br />

Les données de population qui sont utilisées pour mesurer<br />

les taux d’atteintes pour 1 000 habitants par département<br />

sont les populations municipales légales datées du 1 er janvier<br />

2009 obtenues à partir du nouveau mode de recensement<br />

de l’INSEE (au terme du cycle de collecte sur cinq ans s’étant<br />

déroulé de 2006 à <strong>2011</strong>).<br />

Les infractions révélées par l’action des services sont par<br />

définition des faits constatés de crimes et délits sans victime<br />

pour lesquels un rapport avec la population du département<br />

n’aurait pas de sens statistique. Dans une publication future<br />

portant sur les mis en cause par départements, il sera sans<br />

doute envisageable de calculer des taux par habitant,<br />

mais ce sera alors du point de vue des personnes qui sont<br />

mises en cause et non plus du point de vue des victimes qui<br />

portent plainte.<br />

Note sur les faits constatés enregistrés<br />

en Guadeloupe de 2006 à <strong>2011</strong><br />

Depuis le 1 er janvier 2008 et suite à la loi organique<br />

n°2007-223 du 21 février 2007, les îles de Saint-Barthélemy<br />

et de Saint-Martin, initialement rattachées administrativement<br />

au département de la Guadeloupe, sont devenues des<br />

collectivités d’outre-mer. En conséquence, les faits constatés<br />

de ces deux communes, qui étaient auparavant enregistrés<br />

parmi ceux du département de la Guadeloupe, font l’objet<br />

depuis 2008 d’un comptage spécifique au sein de l’état 4001.<br />

(6) Voir bulletin annuel <strong>2011</strong>, http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/fichiers/ondrp/Bulletinannuel/ba_<strong>2011</strong>.pdf, et bulletin annuel 2010 http://www.<strong>inhesj</strong>.fr/<br />

fichiers/ondrp/Bulletinannuel/bulletin-annuel-2010.pdf .<br />

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