Context N° 8-9 2010 - Assistant/e de direction (PDF ... - Sec Suisse

Au contact
et au service des gens
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Destin
L’envie d’apprendre a toujours habité Eric Boyer, avocat et notaire à Sierre.
A la fin de son apprentissage d’employé de banque, il décida d’entreprendre des
études de droit.
Clairemonde Hirschmann
Photo: Clairemonde Hirschmann
«On nous avait fait comprendre d’emblée
que cet effectif allait fortement diminuer
au terme des deux premiers semestres et
qu’il fallait s’attendre à un taux d’échecs
de 80%, ce qui ne manqua pas de se produire.
«L’entrée en matière n’était pourtant
pas très encourageante!» raconte-t-il.
Il fallait donc faire preuve d’une certaine
dose de volonté et peut-être d’inconscience
pour franchir les diverses étapes
que comptaient ce cursus. «Mon travail de
fin d’étude portait sur la sanction pénale
pécuniaire de l’amende et des joursamende,
un sujet très actuel» relève Eric
Boyer.
Eric Boyer apprécie sa profession qui le met quotidiennement en contact
et au service des gens.
«
C’est déjà au cours de la deuxième
année de mon apprentissage d’employé
de banque que j’ai éprouvé l’envie
de poursuivre une autre formation. J’étais
curieux, j’avais envie de comprendre, je
posais des questions» se rappelle Eric
Boyer.
Un peu de volonté
«Mes parents m’ont laissé toute la liberté
de choisir ma voie. Ainsi, après avoir accompli
trois années d’apprentissage
auprès de la feue Banque Populaire
Suisse et obtenu mon CFC, je suis entré
dans une école préparant à l’entrée à
l’Université de Genève. J’aurais pu quitter
mon emploi et me lancer dans ces études
avant, mais je voulais terminer ce
que j’avais commencé, ce que je n’ai jamais
regretté» souligne Eric Boyer.
S’il a opté pour le droit, c’est qu’il
n’imaginait pas apprendre l’économie sur
des bancs d’université. Il ne se sentait pas
non plus attiré ni par les sciences ni par
les lettres. «C’est ainsi guidé par la logique
de l’utilité que j’ai opté pour le droit, estimant
qu’il constituait une bonne base de
connaissances pour démarrer une vie
professionnelle» rapporte-t-il.
Ce raisonnement pragmatique a dû
être tenu par bon nombre de ses collègues
de banc puisque Eric Boyer se retrouva
dans une volée de quelque 450 étudiants.
Retour au bercail
«Une fois ma licence en poche, il me restait
à projeter la suite car je savais que si je
m’en contentais, j’aurais toujours des avocats
devant moi» analysa-t-il. C’est pourquoi
il décida d’accomplir un stage professionnel
au sein d’une étude, ce qu’il
entreprit une fois de retour en Valais.
Il en retira de l’expérience, des souvenirs,
des examens et une certaine première
approche au contact de la réalité
des professions d’avocat et de notaire. Il
faut savoir qu’en Valais, ces deux professions
peuvent être pratiquées conjointement,
chacune d’elles donnant lieu au
passage d’un important examen.
«Tout ce qui est acquis constitue un atout supplémentaire
et un enrichissement personnel qui
donne de la satisfaction et de l’intérêt à la vie».
Eric Boyer ouvrit ensuite sa propre
étude alors qu’il était âgé de 31 ans. Dans
l’exercice de sa profession, il apprécie surtout
de pouvoir rendre service à ses clients.
«Pour exercer ce métier, il faut surtout
aimer le contact avec les gens» insiste-t-il.
De plus, son activité est très diversifiée car
on s’adresse à lui tant pour acquérir un
context 08/09-2010