1 - BEEP
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S'agissant de transhumants nationaux, ils échappent aux contrôles d~s perspectives<br />
d'impôt à la faveur de la transhumance. En outre le taux. de scolarisation est très faible du fait<br />
que les enfants suivent les troupeaux.<br />
3 - PROBLEMES POUR L'ENCADREMENT VETERINAIRE<br />
Les fennes d'élevage sontsouvent très éloignées des routes. L'accès y est difficile et les<br />
agents du semce vétérinaire n'ont pas toujours la possibilité de s'y rendre pour les traitem~ts et<br />
les vaccinations des animaux. Le travail est alors mal fait.<br />
4 - PROBLEMES DE LA COMMERCIALISATION DU BETAIL ET DE LA VIANDE<br />
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, ,<br />
La vente de bovins est occasionnelle à cause du rôle socio-économique que joue le<br />
troupeau en milieu traditionnel. Sur 100 éleveurs, 95 disent qu'ils ne vendent des animaux que<br />
lorsqu'il ont des besoins financiers. Ces besoins généralement modestes expliquent en partie le<br />
désenchantement des éleveurs pour le déstockage des bovins.<br />
La vente hâtive de mâles sous l'effet de tabous ou sous la pression monétaire est une .<br />
consommation anticipée du capital que constitue le troupeau. L'accumulation de femelles et leur<br />
vente quand elles sont trop vieilles est une consommation tardive du capital. Dans l'un ou l'autre<br />
cas il s'agit d'une mauvaise gestion. Pour obtenir un meilleur profit, la commercialisation des<br />
animaux devra se faire au moment opportun. (par ailleurs, les mâles devront être abattus à<br />
partir de 2 ans et les femelles au plus à 10-11 ans d'âge.<br />
L'absence de véritable marché dans les zones de production du bétail, l'existence d'une<br />
pléthore d'intennédiaires entre les éleveurs et les consommateurs de viande font que malgré la<br />
baisse inquiétante du prix du bétail dans les Jennes, le prix du kilogramme de viande au<br />
consommateur demeure élevé surtout dans les centres ville (tableau nO 20).<br />
A Cotonou, le kg de viande coùte 1100 F Undis que le prix du kg Poids vif à la feime<br />
est évalué à environ 200F. Ce manque à gagner provoque un mécontentement des producteurs<br />
qui sont les principales victimes de la spéculation faite par les commerçants de bétail et les<br />
bouchers. Les produits de l'élevage demeurent donc des denrées de luxe en raison de leur prix<br />
élevé par rapport au pouvoir d'achat des populations.<br />
Ceci ex-plique dans une large mesure l'engouement des consommateurs pour la viande<br />
foraine importée de façon anarchique et déyerséesur le marché béninois à des prix de dumping<br />
(très faible).<br />
La production nationale est donc sérieusement concurrencée.