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musique<br />
d’ici<br />
My fancy Zoot :<br />
c'est reparti comme en 70 !<br />
My Fancy Zoot, groupe de hard rock au son très seventies qui répète dans<br />
l’ancienne caserne de pompiers de Willerof dans le Sundgau jouera justement<br />
à domicile au Sound’Go festival d’Altkirch le 7 septembre. Avant de partir en<br />
tournée et d’enregistrer son premier album. ☛ Par Sandrine Bavard<br />
Supersounds<br />
au Grillen<br />
Le festival Supersounds,<br />
organisé par la fondation<br />
Hiéro, prend ses quartiers<br />
d’automne au Grillen.<br />
Robert le magnifique inaugurera<br />
cette session avec le<br />
ciné-concert de They live,<br />
we sleep, un film de science<br />
fiction de John Carpenter<br />
(28/09). Autre ovni dans les<br />
parages, Quintron et Miss<br />
Pussycat, duo entre un Géo<br />
Trouvetout du clavier, et une<br />
chanteuse marionettiste, sur<br />
une musique électronique<br />
(7/10). On se calmera avec<br />
This is the kit, duo dans une<br />
veine pop folk (29/09) et on<br />
planera avec Caspian, groupe<br />
américain de post rock<br />
(24/10).<br />
www.grillen.<strong>fr</strong><br />
Lémo :<br />
nouvel EP<br />
Après un premier EP en <strong>2012</strong>, My Fancy Zoot enregistra son premier album en 2013<br />
My Fancy Zoot, c’est du gros son. Comme on<br />
en faisait dans les années 70 au temps des<br />
guitar hero, du rock psychédélique et du hard<br />
rock, qui évoque les grands classiques du<br />
genre : AC/DC, Aerosmith, Kiss… pas avare<br />
de chœurs sur les re<strong>fr</strong>ains, d’échappées solitaires<br />
à la guitare, ou d’une batterie tapageuse.<br />
Pourtant, les cinq musiciens qui composent le<br />
groupe ont grandi dans les années 80 et 90<br />
au son du punk, du grunge, du rap… « Notre<br />
démarche n’était pas de faire un groupe de<br />
hard rock des années 70, on s’est laissé porter<br />
par ce qui sortait de nos instruments, avec<br />
toutes ses influences inconscientes<br />
sans doute. On n’est<br />
ni passéiste ni réac, on prend<br />
juste un plaisir énorme à faire<br />
cette musique, qui laisse une<br />
grande place à l’improvisation<br />
en concert », affirme George<br />
Baramki, à l’origine du groupe<br />
avec le batteur Enguerran<br />
Munch-Prevel (ex Vivage et<br />
guitariste de Baby Brings Bad<br />
News).<br />
Les deux amis, qui se connaissent de longue<br />
date, ont commencé par jouer ensemble pour<br />
le plaisir, sans idée derrière la tête. Mais au<br />
fur et à mesure que des compositions émergeaient,<br />
ils ont décidé de « faire de l’œil » à<br />
d’autres musiciens qu’ils appréciaient : Yannick<br />
Wiedmer à la guitare, et Gilby Izquierdo<br />
à la basse. Et surtout Raph Kuntz, au chant<br />
et à l’écriture, qui vient donner une couleur<br />
soul au groupe : « Il amène cette voix grave<br />
et rocailleuse qui nous donne une identité, un<br />
vrai plus car il ne nous fait pas rentrer dans<br />
le moule et la caricature du hard rock ! Tous<br />
ces codes, on s’en fout. On n’a pas de formule<br />
toute faite pour chanter, pour composer, pour<br />
écrire ! », précise George Baramki.<br />
« On n’est ni passéiste<br />
ni réac, on prend juste<br />
un plaisir énorme à<br />
faire cette musique,<br />
qui laisse une grande<br />
place à l’improvisation<br />
en concert »<br />
Son histoire, My Fancy Zoot la poursuit à<br />
l’Open Air de Bettlach en 2011 où il rencontre<br />
Rémi Gettlife, membre du groupe rock<br />
Shineski et fondateur du label mulhousien<br />
Tentacled Records. Ça tombe bien : après<br />
trois années passées à affûter sa musique<br />
dans les bars et festivals du coin, My Fancy<br />
Zoot est prêt à enregistrer son premier EP de<br />
5 titres joués dans les conditions du live : « En<br />
concert, il y a une dynamique qui se met en<br />
place. Comme on se connaît bien, les choses<br />
deviennent instinctives entre nous et on n’a<br />
même plus besoin de se parler. Il y a cette<br />
énergie qui nous pousse, c’est<br />
difficile de traduire cela sur<br />
un disque d’où l’envie d’enregistrer<br />
comme dans un live »,<br />
explique George Baramki.<br />
Rejoindre un label leur a permis<br />
de faire une release party<br />
au Noumatrouff, de décrocher<br />
des chroniques dans les webzines,<br />
des dates de concert<br />
dans la région. A l’automne,<br />
My Fancy Zoot partira d’ailleurs<br />
dans une tournée de 10 dates dans le<br />
Grand Est pour se <strong>fr</strong>otter à un nouveau public.<br />
A leur retour, ils enregistreront leur premier<br />
album, pour une sortie prévue au printemps<br />
2013 : « On a déjà 12 compos dans la tête<br />
mais on se limitera sans doute à 10 chansons<br />
parce qu’on ne veut pas faire de remplissage<br />
et être le plus efficace possible », poursuit le<br />
guitariste. Une formule qui avait déjà bien<br />
fonctionné pour leur EP avec notamment<br />
un puissant Stoned Soul en ouverture. Mais<br />
c’est évidemment en concert que l’énergie<br />
du groupe s’exprime pleinement : rendezvous<br />
est donc pris le vendredi 7 septembre<br />
au Sound’Go Festival à Altkirch.<br />
www.myspace.com/myfancyzoot<br />
Lémo, groupe de la région<br />
mulhousienne, vient de<br />
sortir un nouvel EP de trois<br />
titres En dérive. Ce groupe<br />
de rock a choisi de chanter<br />
en <strong>fr</strong>ançais pour crier<br />
sa colère face à un monde<br />
égoïste, mais aussi délivrer<br />
ses messages d’espoir. Cet EP,<br />
comme leur précédent album<br />
Des larmes et du silence, est<br />
en téléchargement libre sur<br />
la plateforme d’échanges<br />
Soundcloud.<br />
www.myspace.com/lemoweb<br />
Hertzfeld : un<br />
collectif actif<br />
Le Hertzfeld orchestra,<br />
rassemblant potentiellement<br />
tous les musiciens du label<br />
strasbourgeois Hertzfeld,<br />
nous avait déjà gratifié en<br />
2010 d’un très bon album. Ils<br />
récidivent cette année avec<br />
Midlife Poncho qui confirme<br />
tout le bien qu’on pensait<br />
d’eux : mélodies pop pointues<br />
et protéiformes dans<br />
une veine plus électro et new<br />
wave. L’ajout d’un choeur<br />
féminin lui confère une vraie<br />
richesse.<br />
www.hrzfld.com<br />
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