Mouvements et tendances - Api
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Vous avez toujours pensé<br />
qu’il fallait rebondir à l’international<br />
N°1<br />
DU CONSEIL<br />
EN DÉVELOPPEMENT<br />
À L’INTERNATIONAL<br />
Contactez-nous au<br />
Marché des Entreprises<br />
Luc Bodénan<br />
02 51 80 39 77<br />
luc.bodenan@atlantique.banquepopulaire.fr
Editorial<br />
Le pôle de compétitivité,<br />
nouvelle mode de l’industrie<br />
f r a n çaise ? Ces associations<br />
d ’ e n tre prises <strong>et</strong> de laboratoires,<br />
localisées sur un territoire, se sont<br />
constituées en 2005 en réponse à<br />
l’appel à proj<strong>et</strong> du gouvernement.<br />
Les réseaux existaient déjà, de<br />
même que les partenariats industriels<br />
au sein des régions entre<br />
acteurs d’une même filière. Et de<br />
nombreux contrats de recherche<br />
étaient signés chaque année entre<br />
les PME innovantes <strong>et</strong> les laboratoires<br />
voisins. La décision politique<br />
de « flécher » les aides<br />
publiques vers une sélection de<br />
pôles a mobilisé entrepreneurs,<br />
chercheurs <strong>et</strong> politiques. Les rapprochements<br />
se sont accélérés. A<br />
ce titre, c’est vrai que les pôles de<br />
compétitivité ont d’abord servi<br />
d’outils de communication. C<strong>et</strong>te<br />
première phase doit déboucher<br />
dès c<strong>et</strong>te année sur des actions<br />
que chacun espère mieux financées<br />
<strong>et</strong> plus prom<strong>et</strong>teuses pour le<br />
développement des territoires. La<br />
L<strong>et</strong>tre API en rendra compte,<br />
comme elle le fait depuis quinze<br />
ans en proposant chaque jour à<br />
ses abonnés une information<br />
indépendante sur les entreprises<br />
<strong>et</strong> les collectivités locales des Pays<br />
de la Loire <strong>et</strong> de Br<strong>et</strong>agne.<br />
Yves Pérennou<br />
Sommaire<br />
<strong>Mouvements</strong> 2005, <strong>tendances</strong> 2006 : une industrie plus conquérante<br />
• La Chine ne fait plus peur aux PME p. 6<br />
• Mécanique : Manitou, le chariot mondialisé p. 8<br />
• Automobile : après l’euphorie, la douche froide p. 10<br />
• Alstom, DCN : r<strong>et</strong>our des commandes p. 12<br />
• Nautisme : Bénéteau fidèle à la Vendée p. 14<br />
• Airbus Nantes <strong>et</strong> Saint-Nazaire<br />
préparent l’A350 p. 15<br />
• Electronique :<br />
Reconversions, cessions, délocalisations p. 16<br />
• Habillement :<br />
signes de croissance dans un paysage laminé p. 18<br />
• Volaille : les crises se suivent p. 20<br />
• Plats cuisinés :<br />
la croissance ne se dément pas p. 21<br />
ENQUETE : la compétitivité en 9 pôles<br />
• Maîtriser les ensembles métalliques<br />
<strong>et</strong> les composites complexes p. 48<br />
• Le génie civil de l’Ouest se mobilise p. 50<br />
• Les promesses des biothérapies p .54<br />
• Valorial prépare l’aliment de demain p. 56<br />
• Un pôle enfant pour rajouter de la valeur p. 60<br />
• Union sacrée pour le pôle mer p. 62<br />
• Images <strong>et</strong> réseaux : paire gagnante p. 65<br />
• L’automobile vise haut de gamme p. 68<br />
• Le végétal se spécialise en Anjou-Loire p. 70<br />
• Boulangerie : le cru investit, le cuit consolide p. 22<br />
• Distribution : toujours plus de logistique p. 24<br />
• Immobilier :<br />
le centre-ville de Nantes attend son heure p. 26<br />
• Immobilier : Rennes élargit son horizon p. 28<br />
• Bâtiment :<br />
les PME de l’Ouest sortent de leurs frontières p. 34<br />
• Energie : la Br<strong>et</strong>agne en quête de production p. 38<br />
• Déch<strong>et</strong>s : plus de tri, moins d’incinération p. 40<br />
• Informatique : Nantes profite de la reprise p. 42<br />
• Médias : Ouest-France ramasse les cartes p. 43<br />
• Collectivités :<br />
les régions installent leur agence économique p. 44<br />
• Ligne à grande vitesse : objectif toujours 2012 p. 45<br />
Entreprises : acquisitions,<br />
mouvements, palmarès, agenda<br />
Chez PSA à Rennes<br />
• Acquisitions, levées de fonds p. 73<br />
• Les principaux mouvements en 2005 p. 80<br />
• Les plus grands groupes de l’Ouest p. 83<br />
• Agenda p. 88<br />
L’Année économique<br />
de l’Ouest<br />
Janvier 2006<br />
Index des annonceurs<br />
5, passage Douard<br />
BP10323 - 44003 NANTES CEDEX 1<br />
Tél. 02 40 35 65 37<br />
Fax 02 40 48 65 61<br />
www.api-publications.fr<br />
Direction de la publication<br />
Dominique Luneau<br />
Responsable d’édition<br />
Yves Pérennou<br />
Rédaction<br />
Olivia Bassi, Xavier Debontride,<br />
Emmanuel Guimard, Jacques Le Brigand,<br />
Yves Pérennou<br />
Documentation<br />
Céline Bonnin<br />
Publicité<br />
Pierre-Yves Beaugeard<br />
Diffusion<br />
Armelle Lohéac, Christa Millequant<br />
Secrétariat<br />
Catherine Lacascade<br />
Maqu<strong>et</strong>te<br />
Caféine<br />
Impression<br />
Val de Loire<br />
Edité par Publications API<br />
Sarl au capital de 50 000 euros<br />
RCS Nantes B 381 802 982<br />
N° de commission paritaire : 1106T80943<br />
Photo de couverture :<br />
Airbus à Nantes / photo E. Brin Diaouest<br />
Angers Agglomeration Développement<br />
p. 46 <strong>et</strong> 92 (4 e de couverture)<br />
ANPE p. 13<br />
Artesial Consultants p. 45<br />
ASSEDIC p. 25<br />
Atis Real Auguste Thouard p. 29<br />
Banque Populaire Atlantique p. 4<br />
Berlitz p. 59<br />
Caisse des Dépôts <strong>et</strong> Consignations p. 91<br />
(3 e de couverture)<br />
CEGELEC Ouest p. 67<br />
Centre des Expositions Le Mans p. 63<br />
COFACE SCRL p. 72<br />
Conseil général de Loire-Atlantique p. 17<br />
EGI p. 31<br />
Expo Nantes Atlantique p. 19<br />
Fleury Michon p. 57<br />
Groupama p. 51<br />
WTCNA p. 9<br />
Illico p. 82<br />
Nantes Métropole p. 53<br />
OSSI Sécurité p. 2 ( 2 e de couv.) <strong>et</strong> p.23<br />
Ouest Croissance p. 79<br />
Réseau de Transport de l’Electricité<br />
(RTE) p. 37<br />
TIBCO p. 41<br />
SIPAREX p. 77<br />
Vitré Communauté p. 33<br />
STEVIMMAC p. 75<br />
VM Matériaux p. 35<br />
West Events Westotel p. 89<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 3
<strong>Mouvements</strong> 2005 <strong>tendances</strong> 2006<br />
Une industrie régionale<br />
plus conquérante<br />
Le tissu industriel régional s’est imprégné du courant économique mondialisé. Les eff<strong>et</strong>s<br />
sociaux sont certes sévères dans l’électronique <strong>et</strong> l’habillement. Mais l’expérience des<br />
délocalisations a aussi révélé des succès locaux. A l’image de GSA, ces PME créent de<br />
l’emploi à valeur ajoutée dans la région. Et depuis deux ans, les ouvertures de filiales<br />
commerciales en Chine par des entreprises régionales se multiplient. Comme l’illustre le<br />
dépôt de bilan de CF Gomma à Rennes, la situation des filiales de groupes étrangers<br />
reste fragile. Pourtant, les faits survenus en 2005 interdisent toute conclusion hâtive.<br />
Mann Hummel préfère Laval à l’Europe de l’Est, Claas mise sur Le Mans, Hill Rom donne<br />
une chance à son usine du Morbihan, Motorola reprend Mitsubishi à Rennes...<br />
Chez CLAAS, au Mans, fabricant de tracteurs.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 5
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
INTERNATIONALISATION<br />
La Chine ne fait plus peur<br />
Depuis deux ans, un nombre croissant d’entreprises régionales s’attaquent à ce marché<br />
naissant mais potentiellement gigantesque. Exemples en Pays de la Loire.<br />
Les lumières de Shanghaï.<br />
l est impossible pour nous d’ignorer ce<br />
“Iqui se passe en Chine”, explique Yves<br />
Krottof, président du directoire de Lacroix.<br />
Le groupe nantais spécialisé dans la signalisation,<br />
la télégestion <strong>et</strong> l’électronique (1800<br />
salariés, 184 millions d’euros de chiffre d’affaires)<br />
a déjà un pied à Shangaï, aux côtés de<br />
Véolia, où il assure la télégestion du réseau<br />
d’eau d’une partie de c<strong>et</strong>te ville de 17 millions<br />
d’habitants. La croissance annuelle de<br />
15 % de la côte est de la Chine, où vivent<br />
autant de personnes qu’en Europe, ne peut<br />
le laisser indifférent. Qu’il sagisse de prendre<br />
pied sur le marché émergent de la signalisation<br />
intelligente, d’accompagner des clients<br />
dans la télestion ou de faire du “sourcing” sur<br />
les composants électroniques, les potentialités<br />
pour Lacroix sont à la mesure de l’ouverture<br />
au monde d’un pays de 1,4 milliard<br />
d’habitants. “Nous irons de manière progressive,<br />
en prenant le temps d’observer <strong>et</strong> intégrant<br />
tous les aspects, y compris les risques<br />
de copie”, indique Yves Krotoff. L’entreprise<br />
nantaise, dont le fondateur Jean Bedouin<br />
conserve 70 % du capital, ne cède ni au<br />
chant des sirènes, ni à la crainte du péril<br />
jaune. Elle cherche à capter un peu de l’énergie<br />
phénoménale qui modèle sous nos yeux<br />
l’économie du vingt-<strong>et</strong>-unième siècle.<br />
Rendez-vous à Quindao<br />
“Le risque le plus grand serait de ne pas aller<br />
voir. L’internationalisation c’est le développement,<br />
il ne faut pas la craindre, même s’il y a<br />
des délocalisations. Il vaut mieux en bénéficier<br />
que la subir”, plaide lui aussi Jacques Auxi<strong>et</strong>te.<br />
Le président du conseil régional des Pays de la<br />
Loire accompagnait onze entreprises ligériennes<br />
en Chine, fin octobre, dont Lacroix. En<br />
Chez le partenaire industriel de Bourgoin, fabricant de machines<br />
à récolter le maïs.<br />
6<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
INTERNATIONALISATION<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
aux PME<br />
2005, la région <strong>et</strong> les CCI des Pays de la Loire<br />
ont organisé trois missions de PME de toutes<br />
tailles <strong>et</strong> tous secteurs dans ce pays. Un nouveau<br />
rendez-vous est pris fin mai à Quindao,<br />
pour le Salon international du nautisme <strong>et</strong> de<br />
la construction navale. La région Pays de la<br />
Loire y aura un stand. Afin d’aider les entreprises<br />
à s’implanter en Chine, elle ouvre un<br />
bureau permanent dans c<strong>et</strong>te ville balnéaire<br />
de 5 millions d’habitants qui accueillera les<br />
épreuves de voile des jeux olympiques de<br />
2008. La région Br<strong>et</strong>agne possède elle-aussi<br />
une représentation permanente à Quindao.<br />
Le mouvement ne fait que s’amorcer<br />
Eff<strong>et</strong> de mode ou lame de fond ? Un r<strong>et</strong>our sur<br />
un an <strong>et</strong> demi d’actualité économique régionale<br />
fait pencher pour la seconde hypothèse.<br />
La Chine n’est plus seulement perçue comme<br />
“l’atelier du monde”, cause de délocalisations<br />
qui frappent notamment les Pays de la Loire <strong>et</strong><br />
la Br<strong>et</strong>agne, régions d’industries de maind’œuvre.<br />
Ce n’est plus non plus un pays<br />
réservé aux seuls géants de l’industrie ou des<br />
services. Autant qu’un concurrent redoutable,<br />
c’est désormais un marché potentiel gigantesque<br />
qu’un nombre croissant de PME décident<br />
d’aborder sans complexe ni naïv<strong>et</strong>é. Nombre<br />
d’entre elles cherchent à s’implanter par le<br />
biais d’accords commerciaux <strong>et</strong> de jointventure<br />
avec des sociétés chinoises.<br />
Dans c<strong>et</strong>te délégation d’entreprises ligériennes<br />
présente fin 2005, se trouvaient ainsi le fabricant<br />
de simulateur de vol Alsim (30 salariés, 3 M€ de<br />
C.A.), le fabricant d’imprimantes pour cartes<br />
plastiques Evolis card (100 salariés, 13 M€), le<br />
fabricant de machines à récolter le maïs Bourgoin<br />
(60 salariés, 9 M€), la Coopérative agricole<br />
d’insémination artificielle CAIA (85 salariés,<br />
6,5 M€), l’Institut de génétique Nantes atlantique<br />
(65 salariés, 8 M€), le fabricant de couronnes<br />
de démarreurs Défontaine, le fabricant de pompes<br />
<strong>et</strong> filtres pour piscines MMC (40 salariés, 7,5<br />
M€), le constructeur de catamarans Nautitech<br />
(45 salariés, 6 M€), le fabricant de plats cuisinés<br />
Jean Routhiau (250 salariés, 43 M€), le<br />
fabricant de matériels de salle de bain Rossignols<br />
(250 salariés, 30 M€), le bureau d’études<br />
d’aménagement du territoire <strong>et</strong> d’environnement<br />
SCE (400 salariés, 28 M€), ou le bureau de<br />
recherche-développement en technologies<br />
marines <strong>et</strong> offshore Principia marine (30 salariés,<br />
3,5 M€).<br />
Certaines de ces sociétés découvraient la<br />
Chine, d’autres y sont déjà implantées indus-<br />
Luc Boyeldieu, PDG de Bourgoin, avec son partenaire chinois.<br />
triellement, comme Bourgouin, ou sont en<br />
passe de le faire comme Défontaine. Elles y<br />
rejoindront bien d’autres entreprises des Pays<br />
de la Loire dont la L<strong>et</strong>tre API a signalé dernièrement<br />
les réalisations <strong>et</strong> proj<strong>et</strong>s en<br />
Chine : Diricks, Manitou, VM Matériaux, Gea<br />
Batignolles technologies thermiques, Eolane,<br />
Eurofins scientific, GSA, Polysoude, PCM<br />
pompes, Imtec, Armor, Aro, Sotec, les Chantiers<br />
de l’Atlantique, Fixator, Afe technologies,<br />
Synergie, l’Ecole centrale de Nantes,<br />
Biche de bere, Grimaud, <strong>et</strong>c. C<strong>et</strong>te liste vaut<br />
toutes les analyses. Et le mouvement vers la<br />
Chine ne fait sans doute que s’amorcer. <br />
Dominique Luneau<br />
SCE : réussir en Chine comme en Inde<br />
En vingt-cinq ans, le groupe nantais SCE s’est déployé en France<br />
puis à l’étranger, en Roumanie, au Quatar <strong>et</strong> surtout en Inde, où<br />
sa filiale emploie 100 personnes à Bangalore. L’aménagement<br />
urbain, les stratégies territoriales, les études d’environnement<br />
ou l’océanographie que SCE aborde soit directement soit via<br />
ses filiales Creocéan, Groupe 8 ou Memoris, donnent lieu à des<br />
marchés le plus souvent publics, assis dans les pays en voie de<br />
développement sur des financements internationaux.<br />
Aujourd’hui, Yves Gil<strong>et</strong>, PDG de c<strong>et</strong>te entreprise qui emploie<br />
150 de ses 400 salariés à Nantes, Marie Godard, directrice du<br />
développement, <strong>et</strong> leurs équipes, s’attaquent à la Chine. La<br />
croissance urbaine débridée, les investissements colossaux<br />
engagés en infrastructures de transport <strong>et</strong> les problèmes liés à<br />
l’eau <strong>et</strong> aux traitement des déch<strong>et</strong>s y ouvrent des perspectives<br />
inouies en matière d’études. SCE a commencé par y travailler<br />
sur des contrats financés par la France, puis par la Banque mondiale,<br />
en amont des proj<strong>et</strong>s d’investissement eux-mêmes, à<br />
Ningbo, près de Shangaï, <strong>et</strong> dans la région du Shandong. Une<br />
façon de comprendre la demande locale, de repérer des partenaires<br />
potentiels, pour répondre ensuite directement aux<br />
appels d’offre sur la maîtrise d’œuvre <strong>et</strong> le suivi de la réalisation<br />
d’ouvrages. “Nous verrons alors si nous créons une filiale en<br />
Chine, comme à en Inde”, explique Yves Gill<strong>et</strong>, aussi entreprenant<br />
que prudent, mais surtout fasciné par l’éveil de c<strong>et</strong>te<br />
Chine, l’ampleur <strong>et</strong> le rythme de ses aménagements.<br />
Yves Gill<strong>et</strong>, PDG de SCE avec Marie Godart, directrice du développement, à Shanghaï,<br />
en octobre 2005.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 7
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ F3B<br />
Proj<strong>et</strong> d’investissement dans les pays du Maghreb<br />
(Tunisie, Algérie <strong>et</strong> Maroc), mais aussi en Chine.<br />
Création d’une nouvelle usine en 2004 dans les<br />
Deux-Sèvres, reprise en mai 2004 de la société<br />
MBM dans la Creuse <strong>et</strong> démarrage début 2005<br />
de l’agrandissement du site de MGCM à Somloire.<br />
Activité : fabrication de moules à parpaings.<br />
Siège : Somloire (49). Directeur : Dominique<br />
Brégeon. C.A. : 9 M€, Effectif : 110 salariés.<br />
MÉCANIQUE<br />
Manitou :<br />
le chariot mondialisé<br />
Le fabricant de chariots élévateurs basé à Ancenis multiplie<br />
les investissements à l’étranger, de la Chine aux Etats-Unis.<br />
■ GEA Batignolles<br />
technologies thermiques<br />
Implantation d’une usine en Chine <strong>et</strong> une autre<br />
au Qatar. Une usine de 15 000 m 2 devait être<br />
construite pour janvier 2006 à Changzhou.<br />
Activité : fabrication d’équipements<br />
aéroréfrigérants pour l’industrie pétrolière,<br />
chimique <strong>et</strong> gazière. Siège : Nantes.<br />
DG : Jean-Pierre Pasquereau.<br />
C.A. prévisionnel 2005 : 100 M€.<br />
Effectif : 270 salariés.<br />
■ La goupille cannelée<br />
Proj<strong>et</strong> d’implantation d’une unité de production aux<br />
Etats-Unis en partenariat avec un fabricant local.<br />
Activité : fabrication de pièces de fixation<br />
d’éléments mécaniques pour l’automobile<br />
ou le bâtiment. PDG : Gérard Guinois.<br />
C.A. 2004 : 7,3 M€. Effectif : 50 salariés.<br />
■ Polysoude<br />
Création d’une usine d’assemblage en Chine aux<br />
côtés de son partenaire commercial chinois.<br />
L’unité sera spécialisée sur les produits standards<br />
destinés au marché local.<br />
Activité : conception d’automates de soudage<br />
orbita. Siège : Nantes (44). C.A. 2004 : 16,5 M€.<br />
Pdt : Hans-P<strong>et</strong>er Mariner. Effectif : 120 salariés<br />
dont 99 à Nantes.<br />
Le spécialiste du chariot élévateur a acquis une<br />
usine en Chine qui lui offre certes un complément<br />
de gamme sur des chariots industriels<br />
thermiques à mâts, mais surtout une première<br />
implantation commerciale en Chine. Manitou a<br />
également acquis une usine de 6800 m 2 dans<br />
ce pays, un outil industriel neuf <strong>et</strong> déjà opérationnel<br />
avec une capacité de 3000 chariots par<br />
an. Le groupe basé à Ancenis (44) applique<br />
ainsi une politique commerciale mondialisée<br />
qui porte ses fruits : une croissance de 30 % au<br />
premier semestre 2005 qui se répartit entre<br />
+ 36,3 % à l’international <strong>et</strong> + 22,8 % en France.<br />
À ce rythme, le groupe devrait atteindre c<strong>et</strong>te<br />
Bruno Fille,<br />
directeur général<br />
en charge<br />
du développement<br />
de groupe,<br />
Frédéric Martin,<br />
directeur général en<br />
charge des opérations<br />
<strong>et</strong> Marcel-Claude Braud,<br />
président du directoire.<br />
année la barre symbolique du milliard d’euros<br />
de chiffre d’affaires. Parmi les autres nouveautés<br />
à l’étranger, l’ouverture d’un bureau commercial<br />
à Bombay en Inde, en lien avec un<br />
importateur avec lequel des proj<strong>et</strong>s industriels<br />
sont envisagés, une filiale de distribution à<br />
Sydney, le renforcement du réseau de distributeurs<br />
en Europe de l’Est, une filiale en Ukraine...<br />
Le marché américain constitue un solide relais<br />
de croissance par le biais de Gehl, dont Manitou<br />
est devenu en 2004 l’actionnaire de référence.<br />
C<strong>et</strong>te entreprise a connu au cours du<br />
premier semestre 2005 une croissance de 43 %<br />
à 257 millions d’euros de chiffre d’affaires. <br />
■ Br<strong>et</strong>agne ateliers<br />
Création d’une nouvelle usine à Ploufragan<br />
près de Saint-Brieuc (22), pour 3 M€.<br />
Ce proj<strong>et</strong> de 2003 avait été différé suite à<br />
l’implantation du groupe sur le parc fournisseurs<br />
de la Touche-Tizon face à Peugeot-Citroën<br />
Rennes (8 M€ d’investissements). Le nouveau<br />
site, dont la construction doit démarrer<br />
au 1 er semestre 2006, sera dédié à l’usinage <strong>et</strong><br />
au stockage de pièces pour Chaffoteaux & Maury.<br />
Activité : intégrateur en ensembles mécaniques.<br />
Siège : Vern-sur-Seiche (35).<br />
Directeur général : Daniel Lafranche.<br />
C.A. 2004 : 20 M€. Effectif : 700 salariés.<br />
Brandt industries : inquiétude en Vendée<br />
L’usine de fours à micro-ondes d’Aizenay (85) pourrait faire l’obj<strong>et</strong> d’une ferm<strong>et</strong>ure, selon<br />
la CGT. C’est l’un des scénarios envisagés par le groupe basque Fagor qui a rach<strong>et</strong>é Brandt<br />
en mai 2005 au holding israélien Elco. L’usine de 230 salariés fait face à une baisse régulière<br />
de charge de travail. Le plan stratégique de Fagor est attendu pour janvier.<br />
Sermo : reprise par un groupe japonais<br />
C’est finalement Arrk qui a été désigné, le 13 avril, par le tribunal de commerce de La<br />
Roche-sur-Yon pour reprendre le mouliste Sermo. Ce groupe japonais devait regrouper<br />
l’activité hexagonale au siège de Sermo à Saint-Hilaire-de-Loulay (85). A l’issue du plan<br />
social, les effectifs en Vendée sont ramenés à 200 personnes auxquelles il faut ajouter<br />
quelque 450 personnes en Angl<strong>et</strong>erre, Pologne <strong>et</strong> Inde. Le proj<strong>et</strong> d’Arrk a séduit le personnel<br />
d’autant que sa taille en fait un repreneur aux reins apparemment solides : il<br />
emploie près de 12 000 salariés <strong>et</strong> compte quelque 110 filiales.<br />
8<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Publi-reportage<br />
Les Chambres de Commerce <strong>et</strong> d’Industrie<br />
de Nantes <strong>et</strong> Saint-Nazaire<br />
Le World Trade Center Nantes Atlantique :<br />
un acteur majeur du développement<br />
international de notre métropole<br />
Nous souhaitons que notre territoire persévère dans son<br />
ambition de parvenir au statut de métropole internationale.<br />
Promouvoir Nantes Atlantique au niveau international,<br />
c’est travailler son image pour lui donner c<strong>et</strong>te lisibilité <strong>et</strong><br />
atteindre la taille critique pour nos équipements <strong>et</strong> nos services.<br />
Activité :<br />
Organisation d’une trentaine d’actions<br />
collectives à l’international chaque année<br />
(agenda sur www.wtcnantes.com)<br />
Création :<br />
1987 à Nantes (réseau mondial<br />
créé en 1970 à New York)<br />
Siège :<br />
CCI Nantes<br />
Membres du Club du WTCNA :<br />
140 acteurs économiques des Pays<br />
de la Loire (entreprises, institutions,<br />
enseignement supérieur, ...)<br />
Président :<br />
Jean-François GENDRON, Président<br />
de la CCI de Nantes<br />
Appartenir à un puissant<br />
réseau mondial<br />
300 World Trade Centers, situés dans<br />
près de 100 pays, sont autant de relais à<br />
l’étranger pour nos entreprises. Comme<br />
à Nantes, ils sont au cœur du dispositif<br />
international de leur métropole <strong>et</strong> proposent<br />
une large gamme de services allant<br />
de l’organisation de RV d’affaires, à la<br />
recherche de traducteurs professionnels<br />
<strong>et</strong> à la mise à disposition de bureaux.<br />
Jean-François Gendron, président de la CCI de Nantes, reçoit M. Erdös, ambassadeur de Hongrie en France.<br />
Informer les entreprises<br />
pour leur faciliter l’accès<br />
aux marchés mondiaux<br />
Afin d’apporter aux entreprises <strong>et</strong> aux<br />
prestataires tous les éléments nécessaires<br />
à la bonne compréhension des<br />
marchés étrangers, le WTC Nantes<br />
Atlantique organise régulièrement des<br />
conférences sur des pays ou des zones<br />
géographiques avec des experts français<br />
<strong>et</strong> étrangers, ainsi que des séminaires<br />
techniques animés par des spécialistes.<br />
Le Club du WTC Nantes Atlantique<br />
réunit plus de 140 acteurs du commerce<br />
international de tous secteurs<br />
d’activités. C’est le plus important<br />
Club d’affaires internationales du<br />
Grand Ouest. Il contribue largement<br />
à l’échange d’expériences, dont on<br />
sait à quel point il est précieux pour se<br />
développer à l’étranger.<br />
Participer au rayonnement<br />
international<br />
Le WTC Nantes Atlantique contribue<br />
aussi au rayonnement international de<br />
notre métropole par l’accueil de délégations<br />
étrangères, politiques <strong>et</strong> économiques.<br />
Il accompagne les collectivités<br />
dans leurs actions internationales<br />
sous l’angle économique. Il élabore<br />
des outils de communication destinés<br />
à valoriser Nantes Atlantique auprès<br />
des cibles étrangères. A travers l’association<br />
Nantes Atlantique Welcome, il<br />
prend en charge, de façon personnalisée,<br />
l’accueil des familles des nouveaux<br />
cadres <strong>et</strong> ingénieurs étrangers. Il travaille<br />
également en synergie avec l’ensemble<br />
des services de la CCI concernés<br />
par l’international, <strong>et</strong> en premier<br />
lieu avec l’aéroport Nantes Atlantique<br />
qui nous connecte aux grands courants<br />
d’échanges internationaux.<br />
Réussite <strong>et</strong> ambition<br />
Le Salon International Atlantic Me<strong>et</strong>ing<br />
(IAM) créé en 2002, est co-produit par<br />
les CCI <strong>et</strong> la Cité des Congrès. Tout<br />
comme le WTC Nantes Atlantique, IAM<br />
vise deux objectifs : favoriser le développement<br />
international des entreprises<br />
du Grand Ouest <strong>et</strong> contribuer au rayonnement<br />
international du territoire.<br />
3 e édition : 15 <strong>et</strong> 16 mars 2006.<br />
www.iam-nantes.com<br />
Contact<br />
Pascale FAOU<br />
Directeur<br />
World Trade Center<br />
Nantes Atlantique<br />
16 quai Ernest Renaud<br />
44105 Nantes cedex 4<br />
Tél : 02 40 44 60 64<br />
Fa x: 02 40 44 63 80<br />
Mail : wtc@nantes.cci.fr<br />
Site : www.wtcnantes.com
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ PSA Peugeot-Citroen<br />
255 M€ d’investissement sont programmés<br />
à l’usine rennaise sur la période 2006-2007,<br />
au fil des renouvellements de modèles,<br />
essentiellement, pour aménager la ligne<br />
d’assemblage <strong>et</strong> l’outillage.<br />
Activité : construction de véhicules haut<br />
de gamme. Siège : Chartres-de-Br<strong>et</strong>agne.<br />
Directeur du site : Yvan Plazan<strong>et</strong>.<br />
C.A. 2004 : 3,9 Md€. Effectif : 10 300 salariés.<br />
AUTOMOBILE<br />
PSA : après l’euphorie,<br />
la douche froide<br />
La belle année 2005 de Peugeot-Citroën se termine par<br />
des arrêts de production <strong>et</strong> par le dépôt de bilan de son<br />
fournisseur CF Gomma.<br />
■ Sanden<br />
Proj<strong>et</strong> d’implantation d’un nouveau centre de<br />
recherches qui pourrait employer une centaine<br />
de salariés. Parmi les sites pressentis figure celui<br />
de Tinténiac.<br />
Activité : compresseurs de climatisation.<br />
Siège : Tinteniac (35). C.A. 2005 : 310 M€.<br />
Effectif : 900 salariés. DG : Hisao Nakajima.<br />
■ Mann +Hummel<br />
Construction d’une usine de 29 000 m 2<br />
à Louverné (53). C<strong>et</strong>te unité, prévue pour août<br />
2006, accueillera la production de l’usine de<br />
Grenay (62). Une centaine de recrutements<br />
envisagés en 2006.<br />
Activité : filtres <strong>et</strong> systèmes d’alimentation air.<br />
Siège : Laval (53). DG : Jean Nanoux.<br />
C.A. groupe 2004 : 1,25 Md€. Effectif 2004<br />
à Laval : 300 salariés.<br />
La C6, silhou<strong>et</strong>te emblématique du haut de gamme rennais<br />
a été fabriquée à partir d’une même plate-forme que la 407<br />
à l’usine de Rennes qui emploie 10 300 salariés.<br />
■ ACI<br />
Création d’une usine en Iran en joint-venture<br />
avec Robat Machine. Ce site sera opérationnel<br />
courant 2006 <strong>et</strong> doit employer « à terme 350<br />
salariés ». L’investissement s’élève à 20 M€.<br />
Activité : systèmes de liaison aux sols. Groupe<br />
Renault. Siège : Le Mans.<br />
Pdt : Gilles Levassor. C.A. : 1 Md€.<br />
Effectif : 4000 salariés.<br />
■ Batscap<br />
Proj<strong>et</strong> d’extension de l’usine d’Ergué-Gabéric,<br />
près de Quimper. C<strong>et</strong> investissement, estimé<br />
à 120 M€, perm<strong>et</strong>trait de porter la capacité de<br />
production annuelle à près de 120 000 modules<br />
à l’horizon 2009.<br />
Activité : fabrication de batteries lithium<br />
métal polymère. Siège : Quimper (29).<br />
Pdt : Jean-Louis Bouqu<strong>et</strong>.<br />
Effectif : 68 salariés.<br />
L<br />
’usine Peugeot-Citroën de Rennes (PSA) a<br />
vécu un somm<strong>et</strong> de cycle au premier<br />
semestre 2005. Dès le début d’année, la chaîne<br />
de fabrication de la Peugeot 407 tournait à<br />
plein, tandis que la C5 mobilisait toujours<br />
deux équipes. Le programme industriel a vu<br />
se succéder le lancement de plusieurs autres<br />
silhou<strong>et</strong>tes à partir de c<strong>et</strong>te même plate-forme,<br />
dont la C6. Suivra la remplaçante de la Peugeot<br />
607. PSA Rennes fabriquera alors 7 versions,<br />
chiffre qui doit assurer la pérennité du<br />
niveau de production actuel <strong>et</strong> préserver un<br />
effectif de l’ordre de 10 300 salariés (CDI <strong>et</strong><br />
CDD), avec un volant de 1 500 intérimaires.<br />
Malgré ce positionnement stabilisé, le site rennais<br />
reste sensible au marché. Les aléas de la<br />
consommation ont entraîné quatre jours de<br />
suspension de production en octobre, suivis<br />
de 5 autres jours en décembre.<br />
CF Gomma, l’usine rennaise qui fabrique<br />
notamment des joints d’étanchéité, est dans la<br />
tourmente. Ce site, créé par Citroën en 1953<br />
<strong>et</strong> cédé à CF Gomma en 2000, est à nouveau<br />
mis en vente <strong>et</strong> placé en redressement judiciaire<br />
en décembre 2005. L’usine (2000 salariés<br />
à Rennes) s’attendait à des pertes en<br />
2005, tandis que son chiffre d’affaires s’inscrivait<br />
en repli de 8 % par rapport à 2004, à 230<br />
millions d’euros. Un accord de méthode<br />
porte sur la réduction de 184 postes, liée au<br />
transfert d’une activité vers la Pologne.<br />
Chez Motorola, à Angers, les 370 salariés<br />
s’interrogent sur leur avenir suite à l’annonce<br />
de la mise en vente de la branche<br />
Motorola Automotive. Angers est le seul site<br />
européen du groupe tourné vers l’automobile.<br />
Depuis un an, sa charge de travail<br />
diminue régulièrement.<br />
D’autres sous-traitants de rang 2 connaissent<br />
des difficultés (voir encadrés p. 11), un phénomène<br />
récurrent lié à la pression sur les<br />
prix <strong>et</strong> à la mise en concurrence avec les<br />
pays à bas coûts. Toutefois, 2005 a été marqué<br />
par un événement à contre-courant, la<br />
décision de Mann+Hummel d’investir en<br />
Mayenne, plutôt qu’en République tchèque.<br />
L’équipementier allemand, spécialisé dans<br />
les produits de filtration <strong>et</strong> d’entrée d’air,<br />
parie sur l’avance technique de Laval, grâce à<br />
la présence d’un centre de R&D de 80 personnes.<br />
Ceci ajouté à la bonne santé d’ACI<br />
(72) au Mans, d’Heuliez à Cerizay (79), de<br />
Gruau à Laval (53) <strong>et</strong> à la volonté de Claas <strong>et</strong><br />
de Batscap d’investir (lire ci-contre) dessine<br />
un paysage plutôt positif de l’automobile<br />
dans l’Ouest. <br />
10<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
AUTOMOBILE<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Claas conforte Renault<br />
agriculture au Mans<br />
L’usine Renault<br />
agriculture du Mans<br />
acquiert le statut de site<br />
industriel pilote sous<br />
la houl<strong>et</strong>te de son<br />
nouvel actionnaire,<br />
l’Allemand Claas.<br />
Claas prévoit de renouveler la ligne d’assemblage<br />
<strong>et</strong> l’ensemble des processus<br />
associés de son usine de tracteurs, au Mans<br />
(72). Cela représentera un investissement<br />
de 10 M€ à 20 M€ de 2006 à 2008. Le groupe<br />
allemand, actionnaire majoritaire de Renault<br />
agriculture depuis 2003, accompagnera<br />
ainsi la croissance du site dont la production<br />
est passée de 8000 à 9000 tracteurs par<br />
an du temps de l’actionnaire Renault, à<br />
Claas prévoit d’investir 10 à 20 M€ au Mans (72) entre 2006 <strong>et</strong> 2008.<br />
11 000 en 2005. L’usine a maintenu son<br />
effectif à 760 personnes. « Le Mans est<br />
devenu l’un des sites pilotes du groupe<br />
Claas, la référence pour les marchés de<br />
l’Europe centrale <strong>et</strong> de l’Ouest, même s’il<br />
faut pouvoir s’autoriser l’assemblage de<br />
tracteurs près d’autres marchés », indique<br />
Guy Povie, le PDG. Claas vient de lancer la<br />
production de tracteurs d’entrée de gamme<br />
à Delhi en Inde. <br />
■ Heuliez<br />
Construction d’une usine de 2500 m 2 en Slovaquie<br />
sur un terrain de 23 ha. L’activité de c<strong>et</strong>te première<br />
tranche démarrera début 2006 avec 43 personnes<br />
<strong>et</strong> atteindra 53 salariés en 2007. Elle réalisera<br />
des sous-ensembles soudés <strong>et</strong> des montages de<br />
mécanismes pour les coupés convertibles, pour<br />
les usines d’Europe de l’Est.<br />
Activité : sous-ensembles de carrosserie<br />
automobile. Siège : Cerizay (79).<br />
C.A. 2004 : 500 M€. Effectif : 1 600 salariés.<br />
■ Gruau<br />
Construction d’un bâtiment de 5000 m 2 livrable<br />
en mars 2006 destiné à un nouveau marché<br />
pour PSA <strong>et</strong> Fiat. Démarrage des préséries<br />
en septembre. L’investissement total s’élèvera<br />
à 7,5 M€ dont 3,5 M€ pour l’immobilier<br />
cofinancé par la Sacola. 40 salariés seront<br />
recrutés courant 2006.<br />
Activité : carrosserie automobile.<br />
Siège : Laval (53). Pdt : Patrick Gruau.<br />
C.A. prév 2005 : 120 M€. Effectif : 800 salariés.<br />
Solutions plastiques doit licencier<br />
Solutions plastiques, entreprise d’injection plastique sous-traitante de l’automobile<br />
basée à Lannion (22), a été placée en redressement judiciaire le 8 septembre <strong>et</strong> a engagé,<br />
fin 2005, un plan de 64 suppressions d’emplois, soit 38 pour l’usine de Lannion (sur 120<br />
salariés) <strong>et</strong> sur le site de Guichen (60 salariés).<br />
Rapido préserve Fleur<strong>et</strong>te<br />
« L’autonomie de Fleur<strong>et</strong>te sera maintenue, notamment en termes de distribution »,<br />
assure Pierre Rousseau, PDG de Rapido, repreneur des établissements Lucas à Ben<strong>et</strong><br />
(85). Les 70 salariés qui fabriquent les camping-cars haut de gamme à la marque Fleur<strong>et</strong>te<br />
resteront sous la direction de Jacky Lucas. Ce rachat marque l’aboutissement de la<br />
concentration qu’a connu le secteur. Basé à Mayenne (53), Rapido a réalisé un C.A. de<br />
140 M€ en 2004 <strong>et</strong> emploiera 460 salariés avec Fleur<strong>et</strong>te.<br />
AB Automotive en voie de ferm<strong>et</strong>ure<br />
Le Britannique TT Electronics va fermer au printemps l’usine d’AB Automotive France<br />
SAS qui emploie 141 salariés à Cerans-Foull<strong>et</strong>ourte (72). C<strong>et</strong> équipementier de second<br />
rang conçoit <strong>et</strong> fabrique des tableaux de commande mécaniques <strong>et</strong> électromagnétiques<br />
de ventilation <strong>et</strong> de climatisation des véhicules. TT Electronics avait acquis AB Automotive,<br />
alors nommée Demo tableaux de commande, en mars 2003 auprès du groupe AFE.<br />
Il n’est pas parvenu à redresser c<strong>et</strong>te société. En cause, la pression sur les prix.<br />
Situation toujours tendue chez SBFM<br />
Après avoir subi une perte de 13 M€ en 2004, SBFM à Lorient (720 salariés) a obtenu<br />
une recapitalisation de 7 M€ par son actionnaire italien Teksid, suite à un accord avec<br />
Renault, son principal client. Mais la fonderie continue à souffrir d’un manque de charge<br />
dû, pour partie, à la perte de marché au profit de pays à bas coûts. Les syndicats prévoyaient<br />
une perte n<strong>et</strong>te de 4,5 à 5 M€ sur l’exercice 2005.<br />
Le Microbus<br />
■ Fle<strong>et</strong>guard<br />
Proj<strong>et</strong> d’agrandissement de l’usine en vue d’une<br />
nouvelle ligne de fabrication, un investissement<br />
de 3,2 M€ qui sera achevé à la fin du premier<br />
semestre 2006.<br />
Activité : filtres pour l’automobile<br />
(groupe Cummins). Siège : Quimper (29).<br />
Directeur Robert Lau. Effectif : 470 salariés.<br />
■ Michelin<br />
Construction d’un atelier de 2000 m 2 pour<br />
le tréfilage de fils destinés aux pneumatiques.<br />
Activité : parties de pneus. Siège : Vannes.<br />
Dir : Gilles Michel<strong>et</strong>. Effectif : 750 salariés.<br />
■ Manitou<br />
Construction d’un nouveau magasin de pièces<br />
de rechange. 15 M€ programmées en plusieurs<br />
phases.<br />
Activité : chariots élévateurs.<br />
Pdt Marcel Braud.<br />
C.A. (prévisionnel 2005 : environ 1 Md€.<br />
Effectif : 2 080 salariés<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 11
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ DCN Lorient<br />
Construction des bâtiments de fabrication <strong>et</strong><br />
d’assemblage des futures frégates multimissions.<br />
Achèvement prévu fin 2006.<br />
L’ensemble du programme 2004-2006<br />
représente un investissement de 60 M€.<br />
Activité : construction <strong>et</strong> ingénierie navale.<br />
Siège : Lorient (56). Directeur d’établissement :<br />
Georges Thiery. Effectif : 2000 salariés.<br />
■ DCN ingénierie<br />
Poursuite du plan d’investissement dans la R&D<br />
sur fonds propres dans l’objectif d’atteindre<br />
un ratio de 5 % du chiffre d’affaires à l’horizon<br />
2008. Les programmes Fremm, Barracuda<br />
<strong>et</strong> le porte-avion vont aussi stimuler l’embauche<br />
d’ingénieurs (100 recrutements en 2005).<br />
Activité : ingénierie navale. Siège : Lorient (56).<br />
DG : Patrick de Leffe. Effectif : 1 150 salariés<br />
(650 ingénieurs) dont 450 à Lorient <strong>et</strong> 150<br />
à Brest (29).<br />
■ DCN Brest<br />
Poursuite d’un plan d’investissement de 20 M€<br />
sur 3 ans afin notamment de réduire le prix (20 %)<br />
<strong>et</strong> la durée d’immobilisation (10 %) des sous-marins<br />
de la marine nationale lors des arrêts de maintenance.<br />
Des ateliers historiques des anciens arsenaux de<br />
la marine française seront ainsi abandonnés au<br />
profit d’installations rénovées <strong>et</strong> concentrées sur<br />
le site de Lannion (22).<br />
Activité : maintenance <strong>et</strong> réparation navale.<br />
DG : Yves Dubreuil-Chambardel.<br />
Siège : Brest (29). C.A. 2004 : env. 350 M€.<br />
Effectif : 3100 salariés.<br />
■ Snef<br />
Plans de recrutement de 30 salariés pour l’agence<br />
de Lorient pour développer la sous-traitance pour<br />
la navale (DCN) <strong>et</strong> l’activité de génie climatique.<br />
Activité : génie électrique. Siège : Marseille (13).<br />
C.A. groupe 2004 : 650 M€.<br />
Effectif groupe : 6 000 salariés.<br />
CONSTRUCTION NAVALE<br />
Alstom <strong>et</strong> DCN : le r<strong>et</strong>our<br />
des grandes commandes<br />
En attendant l’alliance entre DCN <strong>et</strong> Thales <strong>et</strong> une cession<br />
des Chantiers d’Atlantique, les frégates <strong>et</strong> paquebots<br />
entrent en construction.<br />
Les Chantiers de l’Atlantique (Alstom marine),<br />
ont reçu le 15 novembre confirmation de la<br />
commande de deux paquebots de 1660 cabines<br />
pour MSC croisière. Longs de 333 mètres <strong>et</strong> larges<br />
de 38 mètres (environ 130 800 tonneaux de<br />
jauge brute), ces navires s’approchent du Queen<br />
Mary 2 par leurs dimensions. Ils doivent être<br />
livrés en juin 2008 pour le premier <strong>et</strong> en mars<br />
2009 pour le second. Le contrat représente<br />
1,1 milliard d’euros. C<strong>et</strong>te commande sauve une<br />
année difficile, ponctuée par des conflits sociaux<br />
chez les sous-traitants, des mises en cause sur<br />
les conditions d’emplois des travailleurs étrangers,<br />
<strong>et</strong> des inquiétudes devant un carn<strong>et</strong> de<br />
commande désespérément vide alors que les<br />
concurrents européens engrangeaient des commandes.<br />
Pendant ce temps, les difficultés techniques<br />
rencontrées sur le GDF Energy entraînaient<br />
de lourdes pénalités. Ce bateau doit être livré en<br />
2006 avec plus d’un an de r<strong>et</strong>ard pour des problèmes<br />
d’étanchéité qui coûteront près de 50<br />
millions d’euros à l’entreprise.<br />
Malgré la commande signée par MSC, le plan<br />
de charge reste insuffisant pour 2006, ce qui<br />
risque de se traduire par du chômage partiel<br />
au premier semestre. La première tôle du<br />
premier paquebot est en eff<strong>et</strong> prévue pour<br />
juin 2006. Pour assurer la jonction, la société<br />
des Chantiers de l’Atlantique négocie d’autres<br />
contrats dont la construction de deux coques<br />
de bateaux de charge. L’effectif des Chantiers<br />
de l’Atlantique a été ramené à 3200 salariés<br />
inscrits, soit 2800 personnes opérationnelles.<br />
Restent les questions financières. Le PDG<br />
Patrick Boissier a annoncé qu’Alstom marine<br />
dégagerait un résultat « positif lors de l’exercice<br />
2007-2008 ». Au premier semestre de<br />
l’exercice 2005-2006, le résutat opérationnel<br />
est négatif de 22 millions sur un chiffre d’affaires<br />
de 159 M€. Pour l’exercice annuel clos<br />
le 31 mars 2005, ce résultat était négatif de<br />
103 M€ sur un chiffre d’affaires de 630 M€.<br />
L’exercice suivant sera probablement encore<br />
déficitaire. Pour le groupe Alstom, la perspective<br />
d’un redressement des comptes de sa<br />
filiale marine est pourtant essentielle. Après<br />
avoir tenté en vain d’associer ses chantiers à<br />
la future société commune avec DCN Thales<br />
dans le domaine naval, le groupe reste en<br />
eff<strong>et</strong> décidé à céder son activité marine.<br />
Les Fremm tant attendues<br />
Les Chantiers de l’Atlantique souhaitent aussi<br />
participer, en partenariat avec DCN, à un<br />
grand contrat, militaire c<strong>et</strong>te fois, le programme<br />
franco-italien des frégates multimissions<br />
(Fremm). Saint-Nazaire propose son<br />
savoir-faire dans la fabrication d’anneaux<br />
armés, c’est-à-dire de tranches de coques<br />
pré-équipées en motorisation, chemins de<br />
câble <strong>et</strong> tuyauteries, <strong>et</strong>c.<br />
La répartition de la charge de travail pour les<br />
Fremm n’est pas encore connue. Côté français,<br />
la maîtrise d’œuvre pour l’ingénierie <strong>et</strong><br />
la construction de la première frégate<br />
devraient être confiées à DCN Lorient. Mais<br />
la part de sous-traitance pour la suite préoc-<br />
■ Paulstra<br />
A Segré (49), 1,1 M€ pour les équipements liés à<br />
l’environnement : traitement des rej<strong>et</strong>s de<br />
composés volatiles, bassin de rétention des eaux<br />
d’extinction d’incendie.<br />
Activité : joints d’étanchéité, antivibratoires<br />
<strong>et</strong> amortisseurs. Groupe Hutchinson.<br />
Effectif Segré : 980.<br />
Premiers essais en mer pour le Musica, construit à Saint-Nazaire pour l’armateur italien MSC. (Photo Bernard Biger)<br />
12<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
CONSTRUCTION NAVALE<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
cupe les syndicats. La commande ferme<br />
d’une première tranche de huit navires pour<br />
3,5 milliards d’euros devait intervenir fin<br />
2005 dans la foulée de l’accord entre les gouvernements<br />
italiens <strong>et</strong> français signé le 16<br />
novembre. Au total, ce programme représentera<br />
une commande de 6,5 milliards pour la<br />
marine française, soit 17 navires. Pour la<br />
DCN ce sont 2000 emplois supplémentaires<br />
de sous-traitance concernés dont plus de la<br />
moitié sur Lorient. Mais Nantes Indr<strong>et</strong> pour la<br />
propulsion, <strong>et</strong> Brest seront aussi concernées.<br />
L’entrée en production n’interviendra toutefois<br />
pas avant 2007, ce qui là aussi laisse<br />
craindre une période de sous-charge notamment<br />
à Lorient <strong>et</strong> Nantes.<br />
A plus long terme, la DCN attend confirmation<br />
des autres grands programmes militaires,<br />
à savoir les sous-marins Barracuda <strong>et</strong> le<br />
deuxième porte-avions. <br />
METALLURGIE<br />
Autres proj<strong>et</strong>s<br />
■ Vitry<br />
Proj<strong>et</strong> d’implantation au Bignon (44). C<strong>et</strong>te entreprise<br />
de Nogent (62) y investira entre 1,5 M€ <strong>et</strong> 2 M€.<br />
Proj<strong>et</strong>s de diversification dans la production de<br />
pièces de précision pour l’automobile,<br />
l’aéronautique <strong>et</strong> la sidérurgie marine.<br />
Activité : accessoires de manucure-pédicure.<br />
Siège : PDG, Frédéric de Grandcourt.<br />
C.A. : 15 M€. Effectif : 60 salariés.<br />
■ Crown emballage<br />
Transfert des activités de production du centre-ville<br />
de Concarneau vers l’usine vers le quartier de<br />
La Villeneuve. Construction de 5000 m 2<br />
couverts, 6,6 M€ d’investissements.<br />
Le déménagement est prévu fin 2006.<br />
Activité : fabrication de boites métalliques<br />
alimentaires. Siège : Concarneau (29).<br />
Chef d’établissement Olivier Platzer.<br />
Effectif : 280 salariés.<br />
Maqu<strong>et</strong>te d’une frégate multimission, dotée du nouveau système de mâture intégrée. (Photo DCN)<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 13
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Bonn<strong>et</strong>-Leclair (Navi line)<br />
Construction d’un bâtiment de 3300 m 2<br />
à Vieillevigne qui devait être livré à la fin 2005.<br />
L’investissement est estimé autour de 2,5 M€.<br />
Activité : aménagement intérieur de bateaux<br />
de plaisance. Siège : Vieillevigne (44).<br />
Pdt : Alexis Lepoutre. Effectif : 120 salariés.<br />
■ Euromère<br />
Implantation sur la zone d’activités de la promenade<br />
à Chavagnes-en-Paillers. Construction d’un<br />
bâtiment de 2 000 m 2 livrable en juin 2006.<br />
20 emplois attendus sur trois ans.<br />
Activité : matières premières pour l’industrie<br />
composite <strong>et</strong> le moulage. Siège : Lagord (17).<br />
PDG : Bernard Imbert. C.A. 4,2 M€.<br />
■ Palmer Johnson<br />
Démarrage d’une production de yachts à Lorient<br />
avec des opérateurs locaux en co-traitance avant<br />
une éventuelle implantation locale.<br />
Activité : construction de bateaux.<br />
Siège : Sturgeon Bay, Wisconsin (Etats-Unis).<br />
BIOTECHS/SANTÉ<br />
■ Eurofins scientific<br />
Proj<strong>et</strong> de centre de R&D sur le site de Nantes<br />
dans le domaine de l’analyse de l’ADN.<br />
Activités : prestations analytiques en chimie<br />
alimentaire <strong>et</strong> biologie moléculaire.<br />
Siège Nantes. Pdt : Gilles Martin.<br />
C.A. 175,5 M€. Effectif : 2300 salariés.<br />
■ Schering-Plough<br />
Plan de modernisation de son atelier non stérile<br />
engagé en 2005. (2 M€). Agrandissement en<br />
2006 d’un magasin de 1 600 m 2 .<br />
Activité : Produits vétérinaires.<br />
Siège : Segré (49). Pdt : Jacques Laoué.<br />
C.A. : 50 M€. Effectif : 100 salariés.<br />
PLASTIQUE<br />
a délocalisation n’est pas une source de<br />
«Ldéveloppement pour nous », assurait<br />
Bruno Cathelinais, président du directoire du<br />
groupe Bénéteau, à la veille du salon nautique<br />
de décembre 2005. Le leader mondial des<br />
voiliers habitables table sur une croissance de<br />
5 % en 2006 alors que le marché devrait progresser<br />
de moins de 2 %. Les gains de marché<br />
se situeront dans les bateaux à moteur. Ces<br />
prévisions optimistes ne rassurent pas seulement<br />
les investisseurs boursiers, mais aussi les<br />
quelque 4000 salariés de Bénéteau en France.<br />
Le groupe possède une usine aux Etats-Unis<br />
<strong>et</strong> une autre en Pologne (400 personnes). Il a<br />
également ouvert une bureau en Chine, mais<br />
il ne s’agit que d’une représentation commerciale.<br />
L’essentiel de ses investissements reste<br />
ancré dans l’Ouest de la France. Sur l’effectif<br />
total de 5300 salariés dans 20 usines, la Vendée<br />
s’arroge 3300 emplois.<br />
L’été 2005, la filiale Jeanneau a démarré la<br />
nouvelle usine de Chol<strong>et</strong> (49) avec 40 salariés.<br />
Ce site de 20 000 m 2 est dimensionné<br />
pour une production de 1000 bateaux par<br />
an. À ce niveau de production, il emploiera<br />
300 personnes. La filiale de Bénéteau a par<br />
ailleurs annoncé la mise en service de 10<br />
nouvelles chaînes de montage aux Herbiers<br />
(Vendée) où elle est basée. 100 personnes<br />
ont été embauchées c<strong>et</strong>te année sur le site<br />
qui forme désormais un complexe de 80 000<br />
PLAISANCE<br />
Bénéteau fidèle à la Vendée<br />
Devenu leader mondial du voilier habitable, Bénéteau<br />
continue d’investir <strong>et</strong> d’embaucher en Vendée.<br />
L’Océanis 523 de Bénéteau<br />
Bruno Cathelinais, président du directoire du groupe Bénéteau.<br />
m 2 couvert sur un terrain de 40 hectares. Un<br />
nouveau magasin de 8 000 m2 est également<br />
en cours d’achèvement. L’ensemble de ce<br />
plan d’investissement avoisine les 30 M€.<br />
Pour l’ensemble du groupe, André Buchou,<br />
le directeur des ressources humaines, prévoyait<br />
près de 150 recrutements de septembre<br />
2005 à septembre 2006. Sont recherchés<br />
des stratifieurs, mouleurs, menuisiers, accastilleurs,<br />
plombiers, <strong>et</strong>c. «De tels profils sont<br />
presque introuvables <strong>et</strong> nous savons désormais<br />
qu’il est difficile de faire venir des gens<br />
de l’extérieur», observe André Buchou. «Nous<br />
recrutons par nous-mêmes des profils très<br />
variés comme des boulangers, des charcutiers,<br />
des électromécaniciens, des bacheliers,<br />
que nous formons à nos métiers.»<br />
Malgré tous ces investissements, Bénéteau est<br />
parvenu à maintenir un taux de rentabilité<br />
d’exploitation à 14,6 % du chiffre d’affaires sur<br />
l’exercice 2004/2005 (clos le 31 août). Le bénéfice<br />
n<strong>et</strong>, part du groupe s’affiche en hausse de<br />
7,4 % à 63,9 M€, pour un chiffre d’affaires de<br />
799,2 M€ (+11,7 %). L’objectif symbolique de<br />
croissance est désormais le milliard d’euros. <br />
■ Linpac Plastic<br />
Proj<strong>et</strong> d’investissement industriel à l’étude.<br />
Aucun élément supplémentaire n’était disponible,<br />
fin 2005, sur ce proj<strong>et</strong> important pour l’usine<br />
de Noyal-Pontivy.<br />
Activité : fabrication de films plastiques<br />
(groupe britannique Linpac).<br />
Siège : Noyal-Pontivy (56).<br />
PDG : Pierre Thumerel. C.A. 2004 : 110 M€.<br />
Effectif : 460 salariés.<br />
Poncin lance son usine de Marans<br />
Poncin yachts group a inauguré en 2005 une nouvelle usine de 10 000 m 2 à Marans près<br />
de La Rochelle qui produit la nouvelle gamme de voiliers Harmony. C<strong>et</strong> investissement de<br />
plus de 15 millions d’euros m<strong>et</strong> en oeuvre un process original dans la construction nautique.<br />
Il s’agit d’appliquer au bateau de plaisance les méthodes des industries automobile<br />
<strong>et</strong> aéronautique pour réduire les coûts, les délais de développement <strong>et</strong> d’optimiser les<br />
capacités industrielles. L’objectif étant rien moins que de prendre place sur le créneau le<br />
plus important, mais aussi le plus disputé du marché des bateaux de 10 à 15 mètres.<br />
L’usine emploie 170 personnes <strong>et</strong> l’effectif pourrait encore s’accroître d’une centaine.<br />
14<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
AÉRONAUTIQUE<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Airbus : les usines de Nantes<br />
<strong>et</strong> Saint-Nazaire préparent l’A350<br />
D’énormes investissements sont programmés à Nantes<br />
<strong>et</strong> Saint-Nazaire pour accompagner les nouveaux<br />
programmes, mais la CGT dénonce la précarisation.<br />
Les sites Airbus de Nantes <strong>et</strong> de Saint-Nazaire<br />
se m<strong>et</strong>tent en ordre de marche pour l’entrée<br />
en production de l’A350, fin 2006. Ce<br />
“long-courrier moyen porteur” doit arriver sur<br />
le marché vers 2010 pour rivaliser avec le<br />
Boeing 787. Il faudra construire 30 000 m 2<br />
d’usine sur Nantes-Bouguenais, un investissement<br />
d’environ 200 millions d’euros qui devrait<br />
s’accompagner de 300 à 400 emplois supplémentaires<br />
dans quatre ans. Ce proj<strong>et</strong> s’ajoute<br />
aux 17 000 m 2 ouverts en 2005 pour l’avion de<br />
transport militaire A400. Du côté de Saint-<br />
Nazaire, la perspective de l’A350 s’accompagne<br />
de 80 millions d’investissement.<br />
Nantes est la première étape dans la chaîne<br />
de production d’Airbus, avec la fabrication<br />
du caisson central de voilure, clé de voûte<br />
des aéronefs. À Nantes, Airbus va rééditer sur<br />
l’A350 la construction d’un caisson central a<br />
dominante carbone, une première mondiale<br />
éprouvée sur l’A380. L’investissement conforterait<br />
l’usine dans les matériaux composites.<br />
Dans ce domaine, les méthodes industrielles<br />
seront perfectionnées dans la nouvelle unité<br />
organisée “en flux unidirectionel” allant de la<br />
matière première à l’assemblage. “Cela doit<br />
perm<strong>et</strong>tre de réduire les cycles <strong>et</strong> les coûts.<br />
Nous serons au top des grandes usines composites”,<br />
souligne Gérald Lignon, le directeur<br />
du site nantais.<br />
C<strong>et</strong> enthousiasme est tempéré par la CGT<br />
d’Airbus qui dénonce une quasi-stabilité des<br />
effectifs <strong>et</strong> un recours abusif à l’intérim <strong>et</strong> à la<br />
sous-traitance. Selon le syndicat, l’usine nantaise<br />
(1980 permanents), atteignait, en mai<br />
2005, 350 intérimaires plus 200 salariés de<br />
sous-traitants in situ. Même constat syndical<br />
à Saint-Nazaire (2300 salariés permanents)<br />
qui emploie 261 intérimaires <strong>et</strong> 450 personnes<br />
en sous-traitance. La CGT voit là une<br />
volonté de compresser les coûts, sachant que<br />
la rémunération des intérimaires est inférieure.<br />
« A Nantes, après la peinture, l’étanchéité<br />
<strong>et</strong> l’assemblage des panneaux de<br />
l’A340, il est prévu de sous-traiter la constitution<br />
des tronçons de l’A 300. Nous assistons<br />
à un transfert du cœur de nos métiers », note<br />
la CGT. <br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Allio<br />
6 M€ investis à Malville en 2005, en bâtiment<br />
<strong>et</strong> machines à commandes numériques. La filiale<br />
Br<strong>et</strong>agne composite qui travaille à 80 % pour<br />
l’aéronautique se dote d’un outil d’usinage à<br />
grande vitesse. L’autre filiale, Allio SA, augmente<br />
ses moyens d’usinage.<br />
Activité : pièces <strong>et</strong> outillage, mécanique.<br />
Siège : Malville (44). Pdt : Gérard Allio.<br />
C.A. cumulé groupe : 30 M€.<br />
Effectif groupe : 250 salariés.<br />
■ Halgand<br />
Programme d’investissement de 4 M€ pour<br />
l’acquisition de machines-outils <strong>et</strong> doublement<br />
en 2006 à 7 000 m 2 de l‘atelier-relais de<br />
Saint-Brévin, par la communauté de communes.<br />
Activité : usinage, assemblage, tôlerie pour<br />
l’aéronautique. Siège : Donges (44).<br />
Pdt : Roger Halgand. C.A. 2005 : 12,5 M€.<br />
Effectif : 170 salariés.<br />
■ Georges Renault<br />
Déménagement fin 2006 de l’activité de<br />
Saint-Sébastien-sur-Loire (44) à Saint-Herblain (44)<br />
dans un bâtiment de 6600 m 2 .<br />
Activité : fabricant d’outillage industriel<br />
pour automobile, aéronautique <strong>et</strong> navale.<br />
Siège : Saint-Sébastien-sur-Loire (44).<br />
Pdt : Norbert Paprocki. C.A. 2004 : 50,6 M€.<br />
Effectifs Nantes : 170 salariés.<br />
CHIMIE<br />
■ Guerb<strong>et</strong><br />
17 M€ d’investissement sont programmés sur 2006<br />
sur le site de Lanester : l’extension des capacités de<br />
production pour le transfert de la production du<br />
Telebrix de l’usine d’Aulnay vers Lanester (2 M€),<br />
la construction d’un bâtiment de stockage de<br />
2690 m 2 pour produits finis <strong>et</strong> intermédiaires<br />
(2 M€), l’augmentation de la capacité de production<br />
du Xen<strong>et</strong>ix.<br />
Activité : produits de contraste pour l’imagerie<br />
médicale. Siège : Aulnay-sous-Bois (93).<br />
DG Lanester : François-Louis Desbleds.<br />
Effectif usine : 160 salariés. C.A. groupe 248 M€.<br />
PLASTIQUES<br />
■ Rustin<br />
Unité de production en proj<strong>et</strong> en Europe de l’Est.<br />
Activité : façonnier du caoutchouc industriel.<br />
Gérant : Louis Rustin.<br />
Siège : La Charte-sur-le-Loir (72).<br />
C.A. 2005 : 6,3 M€. Effectif : 70 salariés.<br />
La construction de l’A350 devrait générer 200 M€ d’investissements à Nantes-Bouguenais <strong>et</strong> 80 M€ à Saint-Nazaire.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 15
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Lacroix<br />
Implantation d’une usine en Tunisie pour sa branche<br />
électronique. L’investissement représente une enveloppe<br />
de 6,5 M€ <strong>et</strong> sera achevé à l’horizon 2009.<br />
7 M€ d’investissements en France : centralisation<br />
des services administratifs au siège, acquisition<br />
de machines pour Saint-Pierre-de-Montlimart (49).<br />
Activité : signalisation, électronique. Siège :<br />
Saint-Herblain (44). Pdt directoire : Yves Krotoff.<br />
C.A. 2005 (clos fin septembre) : 183,9.<br />
Effectif : 1 800 salariés dont 1 300 en France.<br />
■ Seico<br />
Construction d’une usine sur le site actuel de la<br />
Société électronique industrielle de Cordemais<br />
(Seico), pour 2 M€. 25 à 30 embauches sont prévues.<br />
Activité : fabrication sur mesure de cartes<br />
électroniques, de bancs de tests <strong>et</strong> de prototypes<br />
en p<strong>et</strong>ites séries. Siège : Cordemais (44).<br />
Pdt : Bernard Seneau. C.A. 2004 : 6,8 M€.<br />
Effectif : 40 salariés.<br />
■ Delta Dore<br />
Implantation en Pologne. Proj<strong>et</strong>s en Grande-Br<strong>et</strong>agne<br />
<strong>et</strong> en Italie.<br />
Activité : électronique appliquée à la domotique.<br />
Siège : Combourg (35). Pdt : Joël Renault.<br />
C.A. 2004 : 76 M€. Effectif : 500 salariés.<br />
■ Evolis Card Printer<br />
Nouveaux agrandissements envisagés<br />
à Beaucouzé (49) à partir de 2006.<br />
Activité : fabrication d’imprimantes sur cartes<br />
plastiques. Siège : Beaucouzé (49). PDG :<br />
Emmanuel Picot. Effectif : 75 salariés. C.A.<br />
2004 : 13 M€ (prévisionnel 2005 : 18,5 M€).<br />
ELECTRONIQUE<br />
Reconversions, cessions,<br />
délocalisations<br />
Ce sont encore les restructurations industrielles qui mont<br />
marqué 2005 <strong>et</strong> continueront à donner le ton sur l’année.<br />
Les dossiers sociaux les plus lourds sont à<br />
Laval avec la ferm<strong>et</strong>ure programmée de<br />
Flextronics, l’ancienne usine de téléphones<br />
mobiles d’Alcatel. Cofidur pourrait reprendre<br />
100 des 500 salariés. À Angers, les réductions<br />
programmées de Thomson multimedia<br />
<strong>et</strong> de Nec Computers se poursuivent. Aux<br />
craintes syndicales, les directions répondent<br />
que les sites ne sont pas remis en cause. Le<br />
plan de sauvegarde de l’emploi chez Thomson<br />
Multimedia (673 salariés) table sur une<br />
reconversion d’ici 2009 vers la production<br />
d’équipements “triple play”, où seront conservés<br />
350 salariés. Pour les autres il est<br />
prévu un transfert vers le centre de réparation<br />
d’écrans plats d’Anovo à Beaucouzé (49)<br />
(118 salariés), vers le futur centre de recyclage<br />
électronique régional (60 salariés) <strong>et</strong><br />
un plan de départ en prér<strong>et</strong>raite.<br />
Les dossiers Nec (plan social de 179 postes<br />
sur 920 en 2005) <strong>et</strong> Thomson sont suivis de<br />
près par les politiques au niveau national.<br />
Collectivités sollicitées<br />
Au Mans (72), Aevum prévoyait de licencier<br />
172 de ses 355 salariés. À Brest (29), les<br />
inquiétudes restent vives chez Jabil circuit<br />
(500 salariés), tandis que les craintes de délocalisations<br />
touchent aussi les activités R & D<br />
chez Alcatel business system (250 salariés). À<br />
Douarnenez (29), le site EADS (229 salariés)<br />
a été maintenu grâce à une reprise au printemps<br />
2005 par le Québécois Lagassé. À<br />
Guérande, c’est Attel qui a signé le rachat de<br />
l’usine Celestica dont la ferm<strong>et</strong>ure était programmée<br />
pour le 31 décembre 2005. La<br />
société s’est engagée à reprendre 58 salariés.<br />
Mais, auparavant, tout le personnel aura été<br />
licencié. Attel pourrait reprendre aussi le site<br />
de Celestica France à Saumur (49) où le<br />
Canadien avait annoncé en avril 2005 la suppression<br />
de 188 postes.<br />
A Nantes, Xbybus concluait en décembre le<br />
plan de rachat de la partie production d’Atmel<br />
(320 salariés) <strong>et</strong> reprenait 290 salariés pour 1 euro<br />
symbolique <strong>et</strong> avec des garanties d’Atmel.<br />
Ces grands événements sociaux donnent de<br />
l’électronique l’image d’une industrie sinistrée,<br />
ce qui est pourtant loin d’être le cas<br />
dans l’Ouest où de nombreuses PME continuent<br />
de se développer sur des créneaux<br />
spécialisés. À noter ainsi la bonne dynamique<br />
de Cordon Electronics, basé à Dinan<br />
(22), d’Elcia PCB à Coutances, d’Eolane à<br />
Combrée (49), d’Edixia à Rennes, de Delta<br />
Dore à Combourg (35) qui procèdent à des<br />
opérations de croissance externe ou des<br />
implantations à l’étranger. <br />
■ Saunier Duval<br />
Programme d’investissement de près de 7 M€<br />
en 2006, poursuivant ceux effectués en 2004<br />
<strong>et</strong> 2005 pour les mêmes montants.<br />
Activité : fabrication de chaudières.<br />
Siège : Nantes. Directeur de l’usine nantaise :<br />
Régis Luttenauer. C.A. 2004 de l’entité<br />
Saunier Duval ECCI : 161 M€.<br />
Effectif total Nantes : 750 à 900 salariés.<br />
■ Giannoni<br />
Construction pour l’été 2006 d’un bâtiment de<br />
10 000 m 2 à Morlaix (29). Le site atteindra alors<br />
35 000 m 2 . Plus de 9 M€ d’investissements<br />
prévus. A l’usine de Lannion (fabrication de tubes<br />
inox pour l’usine de Morlaix), installation de de<br />
nouvelles lignes en 2006 sur 3 existantes.<br />
Activité : échangeurs thermiques pour chaudières.<br />
Siège : Morlaix (29). PDG : Jo Le Mer.<br />
C.A. 2004 : 48 M€. Effectifs : 350 CDI à Morlaix<br />
<strong>et</strong> une centaine à Lannion.<br />
Eolane s’établit en Chine<br />
Le groupe de sous-traitance électronique Eolane, à Combrée (49), dispose depuis l’été<br />
2005 d’une filiale en Chine dédiée à son sourcing. Basée à Suzhou, non loin de Shanghaï,<br />
c<strong>et</strong>te société recherche des fournisseurs en composants pour des produits sur plan non<br />
seulement pour sa maison mère mais également pour le compte d’entreprises tierces,<br />
concurrentes ou non. En 2004, le groupe présidé par Paul Raguin (1 000 salariés dont<br />
70 au Maroc) avait réalisé un chiffre d’affaires de 125,8 M€ pour un résultat d’exploitation<br />
de 5,6 M€ <strong>et</strong> un résultat n<strong>et</strong> de 3,3 M€.<br />
Highwave <strong>et</strong> Faros en redressement<br />
Deux des fleurons technologiques du Trégor ont été placés en redressement judiciaire<br />
en 2005. Highwave optical, à Lannion, a été placé en liquidation le 14 décembre. Le<br />
fabricant d’équipements pour les réseaux optiques n’a pas obtenu assez rapidement les<br />
résultats espérés par sa fusion avec DA-Lightcom. Faros, également à Lannion, est en<br />
observation jusqu’au 15 avril 2006. Le concepteur de simulateurs de pilotage pour les<br />
avions, bateaux <strong>et</strong> automobiles, a subi un trou de trésorerie suite à des paiements mis<br />
sous séquestre dans le cadre d’un contrat avec la marine coréenne. Les communiqués<br />
financiers suivants faisaient état d’une baisse d’activité.<br />
16<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Royer<br />
Construction d’un entrepôt de 6000 m 2 sur son<br />
site actuel.<br />
Activité : négoce de chaussures.<br />
Siège : Javené (35). Pdt : Jacques Royer.<br />
C.A. 2004 : 127,9 M€. Effectif : 241 salariés.<br />
■ Armor lux<br />
Proj<strong>et</strong> d’extension de 3200 m 2 de la nouvelle<br />
usine, située en périphérie de Quimper.<br />
Activité : fabrication de vêtements.<br />
Siège : Quimper (29). Pdt : Jean-Guy le Floch.<br />
C.A. : 320 M€. Effectif : 420 salariés.<br />
■ Belipa<br />
Construction de trois bâtiments de stockage<br />
de 1500 m 2 sur trois à quatre ans à Ecommoy,<br />
un investissement de 1,8 M€.<br />
Activité : production de panneaux<br />
(groupe Mecaseat). Siège : Ecommoy (72) .<br />
Directeur : Christian Peinado.<br />
C.A. 2004 : 25 M€. Effectif : 182 salariés.<br />
■ AG Dynamics<br />
Extension de 2000 m 2 à Saint-Malo-du-Bois<br />
pour développer son activité bois, désormais<br />
fédérée sous la dénomination AG Wood stock.<br />
Activité : fabrication de présentoirs.<br />
Siège : Saint-Malo-du-Bois (44).<br />
Dirigeant : Patrick Guédon.<br />
C.A. 2005 : 5 M€. Effectif : 40 salariés.<br />
■ S2IM<br />
Proj<strong>et</strong> d’extension de 2500 m 2 aux 7500 m 2<br />
déjà existants pour une livraison attendue mi 2006.<br />
Acquisition d’une façonneuse-plaqueuse pour<br />
2 M€.<br />
Activité : meubles sous évier, de cuisine<br />
<strong>et</strong> de salle de bains. Pdt : Yves Philbert.<br />
Siège : Chol<strong>et</strong> (49). C.A. groupe 2004 : 33 M€.<br />
Effectif groupe : 300 salariés.<br />
■ Camac<br />
Construction d’une usine de 4000 m 2 pour 2006.<br />
Le dirigeant entend s’établir en Loire-Atlantique,<br />
à moins de 30 kilomètres de son unité actuelle<br />
de Mouzeil.<br />
Activité : fabrication de harpes.<br />
Siège : Mouzeil (44). Pdg : Jakez François.<br />
C.A. 2004 : 6,7 M€. Effectif : 60 salariés.<br />
HABILLEMENT<br />
Signes de croissance<br />
dans un paysage laminé<br />
La tendance reste marquée par les défaillances, mais des<br />
entreprises adaptées aux nouvelles règles du jeu confirment<br />
leur succès.<br />
Les départements du Maine-<strong>et</strong>-Loire, de<br />
Loire-Atlantique <strong>et</strong> d’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine ont<br />
payé le prix fort en 2005, chez GBB, à Beaupréau<br />
(49), avec un plan social pour une<br />
centaine des 148 salariés <strong>et</strong> une mise en<br />
redressement le 30 novembre, chez Chêné-<br />
Vincent, à La-Chapelle-Saint-Florent (49),<br />
avec une liquidation en mars, chez Nounours<br />
à Chatillon-en-Vendelais (35) avec le<br />
licenciement de la moitié de l’effectif après<br />
la reprise par César, chez le fabricant de<br />
chaussures pour femmes Dely’s à Vieillevigne<br />
(44) avec une ferm<strong>et</strong>ure touchant 173<br />
salariés, chez Sartex dans la lingerie féminine,<br />
à La Flèche (72), avec 64 licenciements,<br />
chez Briçoise de confection, à Saint-Briceen-Coglès<br />
(35), qui employait une centaine<br />
de personnes, chez les Coutils de Laval avec<br />
la ferm<strong>et</strong>ure de l’unité de production, chez<br />
CD Shoes à Beaupréau (49), avec une mise<br />
en redressement...<br />
Même le numéro un, Eram, n’est pas épargné<br />
avec la ferm<strong>et</strong>ure fin 2005 du site du Liond’Angers<br />
où travaillent près de 80 personnes<br />
dont un quart à la production de chaussures<br />
(Buggy) <strong>et</strong> une restructuration continue des<br />
différents sites de production.<br />
Ces difficultés sont à m<strong>et</strong>tre en regard des<br />
succès obtenus chez certains éditeurs de<br />
marques-importateurs, ayant intégré la logistique,<br />
voire la distribution de détail. C’est le<br />
cas de Cache-cache à Saint-Malo (35), Publiimpress<br />
à Nantes (Terre de marins), de Vent<br />
des Modes à La Mothe-Achard (85) ou encore<br />
de GSA, à Villedieu-la-Blouère (49). Pourtant,<br />
après un spectaculaire redressement qui a<br />
conduit son groupe à un chiffre d’affaires de<br />
52,7 M€, Christian Cunaud, le président de<br />
GSA, m<strong>et</strong> en garde contre les allers <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ours<br />
de la réglementation concernant les importations<br />
de textiles chinois. A l’en croire, les<br />
coups de freins par opportunisme politique<br />
m<strong>et</strong>tent en danger les entreprises qui ont su<br />
s’adapter à la mondialisation, seule façon de<br />
pérenniser l’emploi en France dans la création,<br />
le mark<strong>et</strong>ing <strong>et</strong> la logistique. <br />
MOBILIER<br />
Samas au secours d’Arféo<br />
Le sauv<strong>et</strong>age du fabricant de meubles de bureau Arféo par le groupe néerlandais Samas,<br />
en avril 2005, demandera confirmation en 2006. Le groupe Samas était en eff<strong>et</strong> luimême<br />
en pleine restructuration <strong>et</strong> sa branche française (100 M€ de C.A.) tablait sur un<br />
r<strong>et</strong>our à l’équilibre pour l’exercice 2005. Quant à Arféo qui emploie 260 personnes sur<br />
ses trois sites de Château-Gontier (53), ses finances ont été soulagées par un apport de<br />
capital, mais la stratégie de Samas ne s’affirmera qu’au cours de 2006. Le groupe néerlandais<br />
a en eff<strong>et</strong> l’intention d’acquérir la totalité du capital qu’il partage encore avec<br />
CDC entreprise, Sodero <strong>et</strong> Parconexi.<br />
Rétablissement chez Sotec, soulagement chez Hill Rom<br />
Jean-François Gendron, repreneur du fabricant de mobilier médical Sotec en 2002, indiquait<br />
avoir réussi le redressement de c<strong>et</strong>te entreprise de mobilier médical (ex-Cubic santé).<br />
La société qui emploie 60 salariés au Loroux-Bottereau (44) affiche un chiffre d’affaires de<br />
8,5 M€ en 2004, certes stable, mais avec un excédent brut d’exploitation en progression.<br />
À Pluvigner (56), les salariés de Hill Rom ont vécu dans l’inquiétude pendant le premier<br />
semestre 2005, avec un proj<strong>et</strong> d’accord de méthode qui envisageait 320 licenciements<br />
sur un effectif de 660 personnes. L’entreprise (75 M€ de chiffre d’affaires) fabrique du<br />
mobilier médical. Finalement, la direction du groupe américain a replacé c<strong>et</strong>te usine<br />
française au centre de sa stratégie en lui confiant de nouveaux produits. L’accord de<br />
méthode devrait se limiter à 162 départs volontaires.<br />
18<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Cargill<br />
Construction à Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne (44) d’un nouvel<br />
outil de trituration des graines devant alimenter la future<br />
usine de Diester industrie. L’investissement de 5 M€<br />
doit être opérationnel pour mi-2007.<br />
Activité : raffinage d’oléagineux. Siège France<br />
à Saint-Germain-en-Laye (78). Filiale du groupe<br />
américain Cargill Inc. Directeur de l’établissement<br />
de Saint-Nazaire : Hervé Saulnier de Praingy.<br />
Effectif : 120 salariés.<br />
■ CDPA Epagri<br />
Proj<strong>et</strong> de création d’une plate-forme logistique<br />
de 5000 m 2 dans la zone du Bignon près de<br />
Châteaubriant (44). L’investissement de 2 M€<br />
comprend aussi la construction d’un siège de 600 m 2 .<br />
L’outil doit être opérationnel au second semestre 2006.<br />
Activité : coopérative de distribution de<br />
matériel agricole. Siège : Châteaubriant (44).<br />
PCA : Guy Roland. C.A. 2004 : 17 M€.<br />
■ Charcuterie vendéenne (P<strong>et</strong>itgas)<br />
L’entreprise a déposé un permis de construire<br />
pour un bâtiment industriel de 12 900 m 2 à<br />
Apremont (85). Elle lancerait un investissement<br />
de 15 M€ pour accroître sa production de jambons.<br />
(informations non confirmées par la direction).<br />
Activité : charcuterie. Siège: Apremont (85).<br />
Pdt : Gilles P<strong>et</strong>itgas. C.A. groupe estimé 2004 :<br />
84 M€. Effectif : 160 salariés.<br />
■ Sill<br />
Reconstruction de la laiterie Le Gall à Ergué-Gabéric<br />
près de Quimper (29). C<strong>et</strong> entrepôt frigorifique<br />
de 2800 m 2 avait été détruit par un incendie en<br />
avril 2005. Il employait une soixantaine de personnes.<br />
Activité : produits laitiers. Siège : Plouvien (29).<br />
PDG : Gilles Falc’hun. C.A. estimé 150 M€.<br />
Effectif : 230 salariés.<br />
■ Tereos<br />
« Souhait » renouvelé de développer les activités<br />
de raffinage à Nantes, à travers une extension de<br />
l’usine située sur l’Ile de Nantes. La décision<br />
attend le règlement sucrier pour 2006.<br />
Activité : raffinage de sucre. Groupe basé à<br />
Lille (59). Directeur de l’établissement nantais :<br />
Paul Carbonnel. Effectif : 185 salariés.<br />
■ Kerméné<br />
Construction de l’usine de Trélivan près de Dinan (22)<br />
qui produira des pâtés: 18 M€ pour 16000 m 2<br />
<strong>et</strong> 350 emplois prévus. Les travaux ont débuté<br />
en octobre 2005.<br />
Activité : transformation de viande. Siège à<br />
Saint-Jacut-du-Méné (22). Groupe Leclerc.<br />
PDG : Adrien Legoux. C.A. 2004 : env. 500 M€.<br />
Effectif : env. 1800 salariés.<br />
Le risque de grippe aviaire fait planer une<br />
nouvelle menace non seulement sur<br />
l’élevage, mais aussi sur la transformation.<br />
Outre les mesures sanitaires se profile le risque<br />
d’une panique des consommateurs qui<br />
entendent les médias parler de transmission<br />
à l’homme. Les Pays de la Loire <strong>et</strong> la Br<strong>et</strong>agne<br />
représentent respectivement 40 % <strong>et</strong> 28 % de<br />
la production française de volaille. Sur le<br />
plan industriel, l’abattage <strong>et</strong> la transformation<br />
emploient 9 100 salariés en Pays de la<br />
Loire dans 59 établissements <strong>et</strong> 9 500 personnes<br />
dans 48 établissements en Br<strong>et</strong>agne<br />
(chiffres 2003).<br />
Arrivant après les crises sanitaires de la salmonelle<br />
<strong>et</strong> de la dioxine, puis la crise économique<br />
liée aux importations asiatiques <strong>et</strong><br />
brésiliennes, la grippe aviaire sévirait sur un<br />
AGROALIMENTAIRE<br />
Volaille : les crises se suivent<br />
Fragilisés par une succession de crises sanitaires <strong>et</strong><br />
économiques, les industriels de la volaille appréhendent<br />
l’arrivée de la grippe aviaire.<br />
Confrontée à des pertes liées aux charges<br />
de restructurations, Unicopa (Morlaix)<br />
multiplie les alliances : avec Entremont dans<br />
les produits laitiers (lire l’article pag 4), avec<br />
Evialis dans l’alimentation animale. Ce dernier,<br />
basé à Saint-Nolff (56) unit sa filiale<br />
Guyomarc’h Ouest avec Unicopa nutrition<br />
animale basé à Languidic (56). Baptisé Nutréa,<br />
le nouvel ensemble pèse 1,7 million de tonnes<br />
d’aliments <strong>et</strong> devient numéro un dans l’Ouest.<br />
D’autres rapprochements ne sont pas exclus.<br />
Dans l’œuf, Coopagri <strong>et</strong> Glon créent une<br />
société commune, Ovoteam, qui fusionne<br />
trois de leurs filiales. C<strong>et</strong> ensemble compte<br />
quatre usines en France <strong>et</strong> deux en République<br />
tchèque pour un chiffre d’affaires prévisionnel<br />
de 110 millions d’euros.<br />
terrain industriel fragilisé. Plusieurs grands<br />
du secteur ont déjà bénéficié d’aides <strong>et</strong><br />
d’avances publiques pour mener à bien des<br />
restructurations : Gastronome, (groupe Terrena),<br />
toujours déficitaire, a ouvert en janvier<br />
2005 une unité de volaille classique pour 22<br />
M€ à Nueil-les-Aubiers (79), Unicopa vient<br />
de lancer une usine de produits élaborés à<br />
Saint-Nicolas-du-Pélem (22), Doux remonte<br />
tout juste la pente de son end<strong>et</strong>tement. Autre<br />
exemple, Arrivé achève début 2006 un programme<br />
d’investissements sur son usine de<br />
Saint-Fulgent (85). Dès l’automne 2005, des<br />
mesures de chômage partiel étaient évoquées<br />
chez certains industriels. LDC estimait dès<br />
novembre que la perte de chiffre d’affaires<br />
sur un mois, due à l’eff<strong>et</strong> psychologique de<br />
la grippe aviaire, atteignait les 10 %. <br />
Principaux industriels de la volaille en Pays de la Loire <strong>et</strong> Br<strong>et</strong>agne<br />
Nom Siège C.A. en activité volaille (en M€)<br />
LDC Sablé-sur-Sarthe (72) 1 365<br />
Doux Chateaulin (29) 1347<br />
Terrena (Gastronome) Ancenis (44) 739<br />
Arrivé Saint-Fulgent (85) 517,4<br />
Unicopa Morlaix (29) 267<br />
Glon Saint-Gérand (56) 220<br />
Coopagri Br<strong>et</strong>agne Landerneau (29) 170<br />
Cecab Vannes (56) 68<br />
Agrial (Secoué) Chailland (53) 42,3<br />
Coopératives :<br />
alliances <strong>et</strong> tiraillements<br />
À Ancenis, Terrena a vu ses résultats 2004<br />
pénalisés par la réorganisation des structures<br />
héritées des coopératives Cana <strong>et</strong> Caval,<br />
fusionnées en 2003. Sur un chiffre d’affaires<br />
de 3,1 Mds€, le résultat part du groupe ressort<br />
à 13,3 M€ contre 19 M€ un an plus tôt.<br />
Au-delà des chiffres, la fusion n’est toujours<br />
pas digérée <strong>et</strong>, au printemps, un conflit a<br />
opposé les représentants de l’ex Cana <strong>et</strong><br />
ceux de l’ex Caval sur fond de restructuration<br />
de la filiale volaille Gastronome. En mai, le<br />
président Benoît Lamy démissionne. Il est<br />
remplacé par Hubert Garaud, agriculteur à<br />
Lusigner (44), aux côtés de nouveaux viceprésidents.<br />
Ces élus seraient étrangers à la<br />
querelle de pouvoir, ce qui devrait perm<strong>et</strong>tre<br />
d’apaiser le climat. <br />
20<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
AGROALIMENTAIRE<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Plats cuisinés :<br />
croissance confirmée<br />
Les fabricants de plats cuisinés poursuivent leur course sur<br />
un marché en forte croissance <strong>et</strong> continuent d’investir.<br />
Conditionnement des salades chez Fleury-Michon.<br />
Fleury-Michon prévoit de consacrer 15 millions<br />
d’euros à la première tranche de sa<br />
future usine dont le lieu d’implantation<br />
n’était pas dévoilé à la fin 2005. Le groupe<br />
vendéen tablait alors sur un chiffre d’affaires<br />
de plus de 423 M€ contre 400,1 M€ l’année<br />
précédente. D’autres industriels de l’Ouest<br />
accompagnent le groupe vendéen sur ce<br />
marché porteur. Ainsi Stalaven, à Saint-<br />
Brieuc (22), mise sur son pôle traiteur <strong>et</strong> sur<br />
la restauration hors domicile pour accélérer<br />
la croissance, sans oublier de probables<br />
acquisitions. Toujours en forte croissance<br />
également, son concurrent dans la salade<br />
composée, le Morbihanais Mix buff<strong>et</strong> à Guer,<br />
étudie une extension d’environ 5000 m 2 . Celtigel,<br />
fabricant de plats cuisinés surgelés du<br />
groupe Le Graët, à Guingamp, prépare un<br />
proj<strong>et</strong> d’agrandissement. Tipiak, à Saint-<br />
Aignan-de-Grandlieu (44), va doubler son<br />
usine de Pontchâteau. En Vendée, Sodebo,<br />
le fabricant de pizzas fraîches <strong>et</strong> sandwiches,<br />
a prévu 150 recrutements n<strong>et</strong>s en 2006 sur<br />
un effectif qui atteignait déjà 1869 salariés<br />
fin août 2005. Pendant ce temps, de grands<br />
groupes regagnent du terrain sur ce marché.<br />
Le pôle traiteur de LDC a progressé de plus<br />
de 18 % au premier semestre 2005, à 69 millions<br />
d’euros de chiffre d’affaires. <br />
Conditionnement des plats cuisinés chez Fleury-Michon.<br />
Heinz vend P<strong>et</strong>it navire<br />
Le groupe américain Heinz veut céder ses activités de produits de la mer <strong>et</strong> de surgelés en<br />
Europe, ce qui comprend la marque française P<strong>et</strong>it navire <strong>et</strong> les 400 salariés de l’usine de<br />
Douarnenez (29). Les cessions doivent aboutir avant septembre 2006. P<strong>et</strong>it navire (société<br />
Paul Paul<strong>et</strong>) a réalisé un C.A. de 311 M€ à fin avril 2004 <strong>et</strong> un résultat n<strong>et</strong> de 3,4 M€.<br />
Saupiqu<strong>et</strong> quitte Nantes<br />
Saupiqu<strong>et</strong> a baissé le rideau à Nantes, en juin 2004, m<strong>et</strong>tant fin à une relation centenaire<br />
avec la cité. 55 salariés sur les 92 qu’elle employait à Nantes ont été licenciés. Une partie<br />
des salariés devait rejoindre Paris. 17 autres étaient mutés à Vannes où se trouve l’activité<br />
R&D. Déficitaire depuis 1998, la célèbre marque, avait exceptionnellement dégagé<br />
en 2003 un résultat n<strong>et</strong> de 6,4 M€ sur un C.A. de 278,5 M€ (- 3 %). Sur 2004, le groupe<br />
subit une perte n<strong>et</strong>te de 5,6 M€ sur un C.A. de 253,2 M€. La conserverie de poisson<br />
appartient depuis 2000 à l’Italien Bolton Alimentari Group.<br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Celtigel<br />
Proj<strong>et</strong> d’extension non chiffré <strong>et</strong> non confirmé<br />
pour augmenter sensiblement la capacité de<br />
production sur Guingamp-Saint-Agathon (22).<br />
Activité : plats cuisinés surgelés à base de<br />
produits de la mer. Siège : Guingamp (22).<br />
Pdt : Noël le Graët. C.A. : 117 M€.<br />
Effectif : 168 salariés.<br />
■ Courtin<br />
Construction d’un bâtiment de 3 000 m 2<br />
à Trégunc (29) en vue d’un déménagement.<br />
L’investissement est évalué à 2 M€.<br />
Activité : conserverie de poissons.<br />
Siège : Concarneau. PDG : Patrick Collin.<br />
C.A. 2004 : 1,4 M€. Effectif : 22 salariés.<br />
■ Mix buff<strong>et</strong><br />
Proj<strong>et</strong> d’ extension de l’usine de 5000 m 2<br />
à Guer (56), non définitif.<br />
Activité : fabrication de salades composées.<br />
Siège : Guer (56). Patrice Le Hir, président<br />
du directoire. C.A. 2004 : 85 M€.<br />
Effectif : 300 salariés.<br />
■ Sodebo<br />
Proj<strong>et</strong> de recrutement de 150 salariés en 2006<br />
pour accompagner sa croissance : techniciens<br />
de maintenance, opérateurs de production,<br />
conducteurs de ligne, manutentionnaires, agents<br />
de n<strong>et</strong>toyage, commerciaux, informaticiens,<br />
assistantes commerciales, spécialistes de l’achat,<br />
de la logistique...<br />
Activité : pizza fraîche <strong>et</strong> produits traiteurs.<br />
Siège : Montaigu (85). Pdte du directoire :<br />
Marie-Laurence Gouraud. C.A. 2004 :<br />
397 M€. Effectif : 1 869 salariés.<br />
■ Tipiak<br />
Doublement en 2007 de l’usine de Pontchâteau<br />
(44). Ce site est rattaché au pôle traiteur pâtissier.<br />
Au total 8 M€ d’investissement par an sont<br />
programmés sur 2005/2007.<br />
Activité : plats cuisinés.<br />
Siège : Saint-Aignan-de-Grandlieu (44).<br />
C.A. 2004 : 159,4 M€. Effectif : 980 salariés.<br />
■ Stalaven<br />
Construction d’une nouvelle usine de 7000 m 2<br />
à Saint-Agathon, près de Guingamp, pour accroître<br />
la production de salades composées de 40 %.<br />
L’investissement qui s’élève à 9 M€ s’accompagnera<br />
de 150 embauches d’ici 2010.<br />
Activité : plats cuisinés. Siège : Yffiniac (22).<br />
Pdt : Thierry Meuriot. C.A. 2005 : 153 M€.<br />
Effectif : 1 120 salariés.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 21
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
AGROALIMENTAIRE<br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ BPA<br />
Reconstruction de l’usine de Rennes en 2006<br />
(2,4 M€ d’investissement), regroupement des<br />
activités angevines, proj<strong>et</strong> d’acquisition d’usine dans<br />
le Centre <strong>et</strong> d’autres opérations de croissance<br />
externe sur l’Ouest.<br />
Activité : fabrication de pains <strong>et</strong> viennoiseries<br />
pré-cuits. Gérant : Pascal Gouvrion.<br />
C.A. 2004 : 16 M€. Effectif : 230 salariés.<br />
■ Bridor<br />
Proj<strong>et</strong> d’investir 10 M€ dans l’extension de son<br />
usine de Servon-sur-Vilaine (35). Les travaux<br />
pourraient démarrer fin 2006.<br />
Activité : viennoiserie industrielle surgelée.<br />
Siège : Servon-sur-Vilaine (35). Filiale du groupe<br />
Le Duff (Rennes). Directeur général industriel<br />
Europe : Bruno Rousseau. C.A. 138 M€.<br />
Effectif : 750 salariés.<br />
■ Panavi<br />
Annonce en janvier 2005 de la création d’une<br />
usine dans la Somme, employant à terme<br />
75 salariés. Proj<strong>et</strong> d’acquisition de 50 000 m 2 de<br />
terrains auprès de la communauté d’agglomération<br />
de Vitré (35), en vue d’une extension.<br />
Activité : boulangerie <strong>et</strong> pâtisserie crues surgelées.<br />
Siège : Torcé (35). Pdt du directoire : Philippe Pauze.<br />
C.A. : 230 M€. Effectif : 1000 salariés.<br />
■ Minoterie du Château<br />
Construction d’un nouveau moulin après l’incendie<br />
du 26 février. L’investissement est évalué entre<br />
3 <strong>et</strong> 3,5 M€. La mise en service est prévue pour<br />
juill<strong>et</strong> 2006.<br />
Activité : minoterie. Siège : Ernée. Société filiale<br />
de la Coopérative agricole des Pays de Loire<br />
(CAPL), basée à Thouarcé (49). Directeur :<br />
Thierry Vallée. C.A. : 6,8 M€. Effectif : 25 salariés.<br />
■ Monts Fournil (La Mie câline)<br />
Extension pour le stockage <strong>et</strong> l’expédition : 2,5 M€<br />
à Saint-Jean-de-Monts en 2006<br />
Activité : fabrication de viennoiserie <strong>et</strong> vente en<br />
réseau de franchise. Siège : Saint-Jean-de-Monts<br />
(85). PDG : André Barr<strong>et</strong>eau. C.A. maison mère<br />
en 2004 : 21,1 M€. C.A. réseau : 80 M€.<br />
Effectif réseau : 600 salariés.<br />
■ Ty Nad<br />
Construction d’un bâtiment à Nozay (44) pour<br />
regrouper les activités de Saint-Malo <strong>et</strong> Nantes.<br />
L’investissement de 2 M€ doit être opérationnel<br />
en septembre 2006.<br />
Activité : pâtisserie industrielle. Siège en 2004 :<br />
Saint-Malo (35). Pdt : Thierry Leduc.<br />
C.A. : 3 M€. Effectif : 40 salariés.<br />
Boulangerie : le cru investit,<br />
le cuit consolide<br />
Les investissements les plus importants en 2006 sont à<br />
attendre chez Panavi <strong>et</strong> Bridor, deux grands faiseurs de la<br />
viennoiserie crue surgelée en Ille-<strong>et</strong>-Vilaine.<br />
Panavi, qui a levé 8 M€ fin 2004 auprès de<br />
fonds financiers, annonçait début 2005 un<br />
proj<strong>et</strong> de nouvelle usine dans la Somme <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tait<br />
au printemps une option sur un terrain de<br />
50 000 m 2 sur son site de Torcé (35). Bridor,<br />
filiale du groupe Le Duff, veut agrandir son<br />
usine de Servon-sur-Vilaine (35) où travaillent<br />
270 salariés. C<strong>et</strong>te usine vient d’être dotée pour<br />
3,2 M€ d’une nouvelle ligne de pains spéciaux<br />
haut de gamme. Toujours dans les préparations<br />
pour terminaux de cuisson, mais c<strong>et</strong>te fois en<br />
frais, BPA poursuit sa stratégie d’expansion géographique<br />
<strong>et</strong> envisage l’acquisition en 2005<br />
d’une nouvelle unité en région Centre <strong>et</strong> reconstruira<br />
l’usine de Rennes en 2006.<br />
Dans la boulangerie-pâtisserie cuite pour la<br />
grande distribution, le marché est mûr en<br />
revanche, pour les consolidations. Quelques<br />
exemples : Loc Maria–Gaillard pâtissier, à<br />
Rennes, reprend la biscuiterie Rougier, à<br />
Sully-sur-Loire (45), spécialisée dans la fabrication<br />
de cookies <strong>et</strong> biscuits du p<strong>et</strong>it-déjeuner.<br />
Mais surtout Brioche Pasquier (49)<br />
rachète en mars Sopafi, une biscotterie basée<br />
aux Ponts-de-Cé, puis toujours dans le pain<br />
braisé, Picard, une société de Châteauroux<br />
(36) <strong>et</strong> sa marque Auga qui représente 7 %<br />
du marché français de la biscotte. <br />
Produits laitiers : premiers<br />
eff<strong>et</strong>s de la nouvelle PAC<br />
La laiterie Nazart de Fougères, placée en redressement,<br />
est la première victime de la crise du lait dans l’Ouest.<br />
Ses difficultés sont liées à la baisse des aides<br />
aux produits transformés programmée par la<br />
nouvelle politique agricole commune (PAC). Le<br />
Crédit agricole <strong>et</strong> la Banque de Br<strong>et</strong>agne ont<br />
r<strong>et</strong>iré leur soutien à Nazart, préjugeant de son<br />
incapacité à résister économiquement. Les éleveurs<br />
concernés tentent de s’organiser, mais<br />
l’ensemble de la filière reste inquiète. Déjà au<br />
printemps, des éleveurs avaient manifesté pour<br />
préserver les accords de prix négociés avec les<br />
industriels, mais aussi pour soutenir leurs collègues<br />
touchés par la ferm<strong>et</strong>ure de la laiterie de<br />
Saint-Germain-sur-Moine (49) par le groupe<br />
Celia. Ce site spécialisé dans les fromages à<br />
pâtes molles, est lui aussi victime de la nouvelle<br />
PAC : « L’outil est ancien <strong>et</strong> il n’avait pas les<br />
moyens d’entrer dans une spirale de prix à la<br />
baisse », explique Frédéric Sallé, président du<br />
directoire de Célia.<br />
Ce contexte pousse aux concentrations. Le<br />
La Mie Câline va investir 2,5 M€ à St-Jean-de-Monts (85) en 2006.<br />
Rennais Coralis confie à Orlait, à Compiègne<br />
(60), la commercialisation de son lait.<br />
Mais le fait marquant de 2005 reste la fusion<br />
entre la branche produits laitiers d’Unicopa,<br />
basé à Morlaix <strong>et</strong> son concurrent Entremont,<br />
basé à Annecy (73). Le nouvel ensemble,<br />
baptisé Entremont alliance, collecte 2,2 milliards<br />
de litres de lait auprès de 9000 producteurs,<br />
emploie 4000 salariés pour un<br />
C.A. de global de 1,7 Md€, un poids qui doit<br />
lui perm<strong>et</strong>tre de résister à l’échelle européenne,<br />
alors que les géants poursuivent la<br />
consolidation européenne.<br />
Ainsi Lactalis, basé à Laval (53), a pris en janvier<br />
le contrôle de la fromagerie Pochat, à Annecy,<br />
puis, en avril, les fromages italiens «à pâte molle»<br />
de marque Cademartori au groupe fromager<br />
Bel. Le groupe mayennais ne cachait pas par<br />
ailleurs sa volonté d’entrer au capital du groupe<br />
italien Parmalat, en cours de redressement. <br />
22<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Lidl<br />
Proj<strong>et</strong> de construction d’une plate-forme<br />
logistique de 30 000 m 2 à Liffré (35).<br />
Elle emploiera environ 80 salariés.<br />
Activité : distribution hard discount.<br />
Siège : Strasbourg (67). DG : Pascal Tromp.<br />
■ Maximo<br />
Déplacement de la plate-forme de distribution<br />
de produits alimentaires des Ponts-de-Cé<br />
à Saint-Barthélémy (49). Construction d’un<br />
bâtiment de 2000 m 2 .<br />
Activité : vente à domicile de surgelés.<br />
Siège : Thierville-sur-Meuse (55).<br />
Pdte : Marie-Anne Lasserre.<br />
■ Logidis Comptoirs Modernes (LCM)<br />
Construction d’une plate-forme logistique interrégionale<br />
à Le Rheu sur un terrain de 20 ha sur la zone<br />
d’activité d’<strong>Api</strong>gné, à l’ouest de Rennes, soit quelque<br />
50 000 m 2 d’entrepôts. Elle accueillera les activités de<br />
l’entrepôt de Cesson-Sévigné (35 - 250 salariés).<br />
Un plan de restructuration concernera dans<br />
l’Ouest, les entrepôts de Bonchamp-lès-Laval<br />
(53 – 37 salariés) <strong>et</strong> Dirinon (29 – 59 salariés)<br />
qui seront fermés en juin 2007 <strong>et</strong> leur activité<br />
transférée respectivement au Mans (72) <strong>et</strong> sur<br />
Le Rheu (35).<br />
Activité : filiale logistique du groupe Carrefour.<br />
Siège : Mondeville (14). Pdt : Denis Vincent.<br />
■ Socamaine<br />
Extension sur 46 000 m 2 de la plate-forme<br />
logistique de Champagné (72), soit un<br />
doublement de la superficie existante.<br />
Activité : centrale régionale d’achats de<br />
l’enseigne Leclerc. DG : Alain Tronch<strong>et</strong><br />
C.A. 2004 : 882 M€. Effectif : 300 salariés.<br />
■ Sca Ouest<br />
Proj<strong>et</strong> d’extension sur 23 000 m 2 supplémentaires<br />
à Saint-Étienne-de-Montluc (44) où la société<br />
dispose déjà d’environ 100 000 m 2 d’entrepôts.<br />
L’extension est destinée à l’arrivée de BT lec<br />
Ouest, la branche électroménager.<br />
Activité : centrale régionale de l’enseigne Leclerc.<br />
Siège : Saint-Etienne-de-Montluc (44).<br />
DG : Jean-Luc Gautrais. C.A. 2004 : 935 M€.<br />
Effectif : 500 salariés.<br />
■ Intermarché<br />
Création d’une base logistique dans l’ancienne usine<br />
d’Eaton à Saint-Nazaire (44), après avoir renoncé<br />
à créer un tel outil sur le port de Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne.<br />
Le groupe y occupera une surface de 15 000 m 2 .<br />
Activité : distribution alimentaire.<br />
DG : Michel Boutron.<br />
Siège ITM entreprises : Paris.<br />
DISTRIBUTION<br />
Système U Ouest :<br />
toujours plus de logistique<br />
La centrale de distribution basée à Carquefou lance de nouveaux<br />
investissements après la grande plate-forme des Herbiers.<br />
Le 26 avril 2005, Système U inaugurait<br />
75 000 m 2 d’entrepôts aux Herbiers (85),<br />
qui centralisent la logistique nationale du textile<br />
<strong>et</strong> des produits électroménagers bruns <strong>et</strong><br />
blancs pour les 849 magasins de l’enseigne<br />
en France <strong>et</strong> les produits de bazar saisonniers<br />
pour l’Ouest <strong>et</strong> le Nord-Ouest. L’entrepôt<br />
visait 303 millions d’euros de chiffre d’affaires<br />
c<strong>et</strong>te année. Après c<strong>et</strong> effort financier de 35<br />
millions, la centrale régionale basée à Carquefou<br />
continue d’investir dans la logistique.<br />
Elle va construire une plate-forme produits<br />
frais de 24 700 m 2 à Savigny-en-Véron (37),<br />
près de Chinon, pour approvisionner 146<br />
magasins en produits de crèmerie, fruits <strong>et</strong><br />
légumes, produits de la mer, fleurs, viandes,<br />
<strong>et</strong>c. L’investissement s’élève à 28,5 millions<br />
d’euros. L’effectif sera de 230 personnes dès<br />
l’ouverture, en mars 2007. C<strong>et</strong> entrepôt vient<br />
en renfort des plates-formes Antarès (Carquefou,<br />
44) <strong>et</strong> de celle de Plaintel-Raussan (22).<br />
Vêt’affaires dans la tourmente<br />
Au total, la surface logistique exploitée par<br />
Système U dans l’Ouest sera alors portée à<br />
413 800 m 2 contre 389 100 m 2 actuellement.<br />
L’enseigne envisage toujours une plate-forme<br />
« primaire » exclusivement destinée aux produits<br />
de la mer, mais ce proj<strong>et</strong> n’a toujours<br />
pas abouti.<br />
Par ailleurs, Système U Ouest prépare le transfert<br />
de ses entrepôts du Moulin-Boisseau à<br />
Carquefou vers la Haute-Forêt, une zone<br />
d’intérêt communautaire <strong>et</strong> à vocation logistique.<br />
Le proj<strong>et</strong> ne commencera cependant<br />
pas avant 2007 pour un déménagement<br />
prévu en mars 2008. Il porte sur la construction<br />
de 42 000 m 2 qui pourront être éventuellement<br />
étendus à 54 000 m 2 . Seules sont<br />
concernées à ce jour les marchandises générales<br />
de Système U Ouest. La centrale nationale<br />
bazar de l’enseigne restera pour le<br />
moment au Moulin-Boisseau, site qui compte<br />
quelque 50 000 m 2 de bâtiments. <br />
L’année 2006 est cruciale pour Vêt’affaires, basé aux Sorinières (44), qui a lancé un<br />
plan de redressement radical en novembre 2005. Le distributeur de vêtements en harddiscount<br />
revoit son mix produits/prix, son merchandising <strong>et</strong> sa communication.<br />
L’objectif est d’améliorer les ventes <strong>et</strong> les marges <strong>et</strong> de restaurer la confiance des investisseurs<br />
boursiers, après les déboires de l’année 2005. Patrice <strong>et</strong> Rémy Lesguer, les deux<br />
dirigeants <strong>et</strong> co-fondateurs de l’enseigne, ont été mis en examen suite à la plainte d’anciens<br />
associés gérants de sociétés en nom collectif, qui revendiquent le statut de salariés<br />
sur la période 2000/2002. À la fin du premier semestre 2005, le groupe a publié un<br />
chiffre d’affaires en baisse de 15 % à périmètre égal, un résultat n<strong>et</strong> semestriel en forte<br />
baisse <strong>et</strong> des prévisions de résultat annuel au-dessous des objectifs, en raison d’une<br />
chute de fréquentation de ses magasins. Après un conflit entre les fondateurs, Rémy<br />
Lesguer a remplacé son frère Patrice au poste de PDG.<br />
En 2004, V<strong>et</strong>’affaires avait dégagé un résultat n<strong>et</strong> en hausse de 19,5 %, à 13 millions<br />
d’euros, doit 11,8 % du C.A. (115,3 M€).<br />
■ Sofimic<br />
Implantation d’une plate-forme logistique<br />
de 3000 m 2 à Sablé-sur-Sarthe (72). L’ouverture<br />
est prévue en septembre 2006 avec une trentaine<br />
d’emplois au démarrage.<br />
Activité : fourniture d’ingrédients <strong>et</strong> p<strong>et</strong>it<br />
outillage pour les métiers de bouche.<br />
Filiale du groupe familial Michard, basé à Theix (56).<br />
Pdt du directoire : Marie-Reine Michard.<br />
C.A. 2004 : 38,8 M€.<br />
■ Ikea<br />
Confirmation du proj<strong>et</strong> de création d’un magasin<br />
sur la Zac des Touches à Pacé, à l’ouest de Rennes,<br />
sur une superficie de 28 000 m 2 shon <strong>et</strong> 20 000 m 2<br />
de surface de vente. L’investissement est estimé<br />
à 40 M€ <strong>et</strong> devrait générer 250 emplois directs<br />
<strong>et</strong> 50 emplois indirects. Le démarrage des travaux<br />
est prévu en septembre 2006, pour une ouverture<br />
commerciale en août 2007.<br />
Activité : distribution d’ameublement.<br />
Siège : Plaisir (78). Pdt : Mikael Olsson.<br />
24<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
DISTRIBUTION<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
■ Easydis<br />
Entrée en construction de la plate-forme logistique<br />
de 70 000 m 2 à Gaël (35). L’investissement s’élève<br />
à 31,5 M€. La communauté de communes du Pays<br />
de Saint-Méen-Le-Grand a délégué la maîtrise<br />
d’ouvrage au promoteur rennais Arch’immobilier.<br />
Le proj<strong>et</strong> est réalisé par Girec ingénierie <strong>et</strong> l’architecte<br />
Jacques Raffegeau. Parallèlement, la voie ferrée<br />
La Brohinière-Mauron doit être réhabilitée pour<br />
11 M€. Reconversion prévue des plates-formes<br />
de Lorient (56) <strong>et</strong> de Landivisiau (29).<br />
Activité : logistique de distribution. Groupe Casino.<br />
Siège à Andrézieux-Bouthéon (42).<br />
C.A. 2004 : 550 M€ de C.A<br />
■ Compagnie R<strong>et</strong>ail Park<br />
Construction d’un parc commercial de 43 500 m 2<br />
à Guipavas (29), au nord-est de Brest. Création<br />
du parc commercial Family Village sur 28 000 m 2<br />
à Ruaudin (72).<br />
Activité : promotion immobilière (groupe Altaréa).<br />
Pdt : Gilles Boissonn<strong>et</strong>. Siège : Paris<br />
Le nouvel entrepôt de Système U aux Herbiers, inauguré en avril 2005 aura nécessité un investissement de 35 M€.<br />
■ Porcelanosa<br />
Trois magasins en Br<strong>et</strong>agne programmés,<br />
à Brest, Lorient <strong>et</strong> Rennes.<br />
Activité : distribution de céramique. Directeur<br />
régional : Jean-Pierre Poudard. C.A. régional<br />
2004 : 35 M€. Effectif : 150 salariés.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 25
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Clientela Phonétique<br />
Proj<strong>et</strong> de recrutement de près de 60 salariés,<br />
principalement des opérateurs téléphoniques.<br />
Proj<strong>et</strong> dans les cinq ans : créer un ensemble<br />
de quatre à cinq centres d’une cinquantaine<br />
de postes.<br />
Activités : centres d’appels.<br />
Siège : Angers. Dirigeants : Marc de Boislaville<br />
<strong>et</strong> Nicolas Chabbert. C.A. : 1,3 M€ <strong>et</strong> 1,5 M€.<br />
Effectifs : 40 <strong>et</strong> 39 salariés.<br />
■ AGF financeconseil<br />
Proj<strong>et</strong> de recrutement d’une centaine de conseillers<br />
financiers pour les régions Pays de la Loire <strong>et</strong><br />
Centre <strong>et</strong> près de 70 pour les régions Br<strong>et</strong>agne,<br />
Manche <strong>et</strong> Calvados. Ce plan correspond<br />
à la création n<strong>et</strong>te d’une soixantaine de postes.<br />
Les profils portent sur des diplômés ayant de<br />
bac + 2 à bac + 4 <strong>et</strong> disposant d’une première<br />
expérience commerciale.<br />
Activité : bancassurance (ex-Assurfinance).<br />
Siège région val de Loire : Nantes.<br />
C.A. 232 M€. Effectif : 414 salariés.<br />
Siège Manche-océan : Rennes. C.A. 164 M€.<br />
■ Crédit agricole des Côtes-d’Armor<br />
Plan d’investissement de 55 M€ à 60 M€<br />
sur trois ans pour la rénovation des points<br />
de vente <strong>et</strong> la reconstruction du siège social, sur<br />
10 000 m 2 . Les travaux devraient démarrer en 2006<br />
pour une livraison en 2008.<br />
Activité : banque. Siège : Ploufragan (22).<br />
DG : Thierry Guich<strong>et</strong>. PNB : 190 M€.<br />
Effectif : 1036 salariés.<br />
Jean-Pierre Morvan, président, Thierry Guich<strong>et</strong>, directeur.<br />
■ Crédit agricole d’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine<br />
Proj<strong>et</strong> de construction d’un nouveau siège social<br />
en périphérie rennaise, d’une superficie de<br />
12 000 à 20 000 m 2 , pouvant accueillir<br />
450 collaborateurs. Il se situerait dans le futur<br />
quartier de la Courrouze. L’investissement<br />
envisagé serait compris entre 45 <strong>et</strong> 50 M€,<br />
Activité : banque. Siège : Rennes.<br />
Directeur général : Jean Kérouédan.<br />
PNB : 204,8 M€. Effectif : 1230 salariés.<br />
IMMOBILIER<br />
Nantes : le centre-ville<br />
attend son heure<br />
Les trois quarts de la demande de locaux tertiaires<br />
s’orientent vers la périphérie en attendant que s’affirment<br />
les grands programmes de l’Ile de Nantes <strong>et</strong> du quartier<br />
d’affaires Euronantes.<br />
Quatre opérations sont attendues en<br />
2006 : Les Salorges 3 sur le site de la<br />
CCI de Nantes doit être livré au printemps<br />
2006. C<strong>et</strong> immeuble de 3760 m 2 a pour promoteur<br />
la CCI <strong>et</strong> la CDC. Cap Ouest, deux<br />
immeubles totalisant 5236 m 2 , livrables en janvier<br />
2007 face à la nouvelle maternité de Nantes<br />
<strong>et</strong> de la Loire. Ce programme a été lancé<br />
en blanc par le promoteur rennais Giboire. Le<br />
Prisme, dans le quartier Madeleine Champs<br />
de Mars (îlot Crucy-Fouré), un immeuble de<br />
3000 m 2 , sera livré en septembre 2006. Des<br />
discussions sont en cours avec un occupant<br />
preneur de 2600 m 2 , restera à louer le pied<br />
d’immeuble. Sur l’île de Nantes, le promoteur<br />
Brémond prévoit une extension de 5000 m 2<br />
de son immeuble Insula. Par la suite, l’offre<br />
dans le centre devrait connaître un trou d’air<br />
si le marché se tient bien en 2007, estime Philippe<br />
Josse d’Atisreal Auguste Thouard.<br />
Le nord Loire en tête<br />
La périphérie concerne 74 % de la demande<br />
selon Atisreal Auguste-Thouard, « car l’offre<br />
foncière est plus riche, les proj<strong>et</strong>s plus faciles<br />
à monter, <strong>et</strong> les conditions de circulation <strong>et</strong><br />
de stationnement plus aisées. »<br />
À Saint-Herblain, le Rennais Serri Ouest<br />
lance le Solaris près de la porte 31 du périphérique,<br />
avec une première tranche de 2000 m 2<br />
livrable au printemps 2006. Bouygues démarre<br />
l’immeuble Novalis II sur la zone du Moulin-<br />
Herel pour une livraison en novembre 2006.<br />
Sur le site du Zénith, le promoteur Lamotte<br />
construit les deux premiers immeubles (10 300<br />
m 2 chaque) du programme Exapole, livrables<br />
fin 2006. Sur ce site, la Sem Loire-Océan développement<br />
va lancer l’appel d’offres pour<br />
25 000 m 2 de bureau. Le potentiel du site est<br />
estimé à 100 000 m 2 .<br />
À Orvault, le promoteur strasbourgeois<br />
Lazard lance en blanc son Actipark, un programme<br />
de 9242 m 2 de locaux mixtes. À plus<br />
long terme, Eiffage prévoit sur le site du Bois-<br />
Cesbron à Orvault, près de Suravenir, un programme<br />
de 6000 m 2 tandis que sur le site de<br />
La Jalière (Grand-Val), Nantes aménagement<br />
envisage d’ouvrir à la construction un espace<br />
d’une capacité de 9 à 10 000 m 2 . Un autre<br />
potentiel de 20 000 m 2 pourrait être lancé à<br />
terme à La Chapelle-sur-Erdre, sur Erdre<br />
Active, dans la continuité de West-Hôtel.<br />
France littoral <strong>et</strong> Eiffage à Rezé<br />
Entre Carquefou <strong>et</strong> Nantes, l’ouverture du<br />
boulevard des Européens perm<strong>et</strong> de rapprocher<br />
les quartiers de La Chantrerie <strong>et</strong> de La<br />
Fleuriaye (2500 m 2 en pré commercialisation),<br />
ouvrant de nouvelles possibilités. Bien<br />
commercialisé, l’Europarc (Sogeprom, architecte<br />
Topos), dispose d’une capacité d’expansion<br />
de 5 à 6 immeubles, soit 8000 m 2<br />
d’immeubles. Le Parc club du Perray réserve<br />
un potentiel de 10 000 m 2 sur lequel se positionne<br />
la foncière Parcoval (filiale d’Acofi <strong>et</strong><br />
de Nexity) sur un programme commercialisé<br />
par CB Richard Ellis Bourdais..<br />
À Rezé, France littoral construction développera<br />
à terme 13 760 m 2 de bureaux, un premier<br />
immeuble de 1204 m 2 sera livré au<br />
deuxième trimestre 2006. Sur la même commune,<br />
Eiffage développera sur la place Sarrail,<br />
son vaste proj<strong>et</strong> « Confluence », qui<br />
s’échelonnera jusqu’en 2009. Il comportera<br />
4400 m 2 de bureaux. <br />
Euronantes :<br />
Nantes métropole a choisi de baptiser<br />
Euronantes le futur quartier d’affaires qui<br />
s’étendra sur trois secteurs du centre-ville : le<br />
Champ-de-Mars, le site du Tripode <strong>et</strong> le sud de<br />
la gare, ce dernier comprenant les emprises<br />
ferroviaires du Pré-Gauch<strong>et</strong>. Le Champ de<br />
mars accueille déjà les sièges de la communauté<br />
urbaine <strong>et</strong> du Crédit industriel de l’Ouest,<br />
<strong>et</strong> la Cité des congrès. C<strong>et</strong>te dernière va tripler<br />
sa surface d’exposition de 3000 à 9000 m 2 .<br />
L’extension comprendra en outre de nouvelles<br />
salles, des locaux techniques, de la restauration,<br />
des parkings, soit un ensemble de travaux<br />
estimé à 50 millions d’euros. Elle devra<br />
être opérationnelle vers 2011.<br />
Un opérateur pour le site Tripode<br />
En allant vers le sud (vers le haut de la photo),<br />
26<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
IMMOBILIER<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Vue aérienne sur site Euronantes desservi par la gare TGV.<br />
un concentré d’activités tertiaires<br />
sur l’île de Nantes, le site de l’ancien Tripode<br />
démoli par implosion le 27 février 2005,<br />
libère 100 000 m 2 de shon potentiels dont<br />
60 000 sont dédiés à l’immobilier d’entreprise.<br />
La Samoa r<strong>et</strong>iendra début 2006 un opérateur<br />
pour 44 000 m 2 de shon comprenant<br />
20 000 m 2 de bureau, 10 000 m 2 de commerce,<br />
9000 m 2 de logement, 5000 m 2 d’hôtellerie,<br />
<strong>et</strong> 9000 m 2 de logements. Le premier<br />
coup de pioche est envisagé au printemps<br />
2007 pour une livraison, au mieux fin 2008<br />
ou début 2009.<br />
Sud gare <strong>et</strong> Marcel Saupin<br />
R<strong>et</strong>our sur la rive nord, avec l’aménagement<br />
du pôle sud gare, où Nantes métropole<br />
annonce 130 000 m 2 shon. A l’origine,<br />
25 000 m 2 de bureau étaient envisagés sur le<br />
site mais 1600 m 2 ont été gelés tandis que<br />
4500 m 2 ont été cédés pour l’implantation du<br />
courtier en assurances Henner GMC. L’appel<br />
d’offres pour un îlot d’une capacité de<br />
4500 m 2 de bureaux va être lancé en 2006.<br />
A proximité, le stade Marcel Saupin va être<br />
« requalifié ». Le proj<strong>et</strong> consiste à ne conserver<br />
que la tribune nord <strong>et</strong> la pelouse. Les<br />
tribunes est <strong>et</strong> ouest laisseront la place à<br />
12 000 à 15 000 m2 de constructions. A l’emplacement<br />
de la tribune ouest sera construit<br />
le pôle sciences sociales avec la maison des<br />
sciences de l’homme Ange Guépin <strong>et</strong> le futur<br />
Institut d’études avancées sur les rapports<br />
Nord-Sud. Les travaux doivent débuter début<br />
2007. L’équipe Ferrier-Gazeau-Paillard (Paris)<br />
a été r<strong>et</strong>enue.<br />
Nouveaux ponts<br />
Le futur quartier Euronantes bénéficiera<br />
d’un nouveau franchissement de Loire.<br />
Nantes métropole a sélectionné le groupement<br />
S<strong>et</strong>ec TPI <strong>et</strong> Barami pour réaliser un<br />
nouveau pont au-dessus du bras de la<br />
Madeleine.<br />
Il s’agira d’un pont haubané de 220 mètres,<br />
à pylône unique de 55 m <strong>et</strong> tablier en caisson<br />
métallique de 26,8 m de large. Le budg<strong>et</strong><br />
est de 23 millions d’euros. Les travaux<br />
seront lancés début 2008 pour une livraison<br />
en 2010.<br />
De nombreux équipements publics sont également<br />
programmés dans le cadre de l’aménagement<br />
de l’Ile de Nantes ou du grand<br />
proj<strong>et</strong> de ville Malakoff-Pré-Gauch<strong>et</strong>. <br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 27
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
IMMOBILIER<br />
■ Henner GMC<br />
Construction en 2006 d’un immeuble<br />
de 5000 m 2 sur le pôle d’affaires Euronantes<br />
(quartier de la gare). C<strong>et</strong>te société occupera<br />
la moitié de c<strong>et</strong>te surface.<br />
Activité : courtier en assurances.<br />
Siège : directeur finances, Jean-Claude Quittard.<br />
C.A. prev. 2005 : 70 M€.<br />
Effectif : 700 salariés dont 130 à Nantes (44).<br />
Rennes élargit son horizon<br />
Malgré quelques programmes de prestige au centreville,<br />
l’offre reste axée sur les zones technolopolitaines<br />
de Beaulieu à l’Est <strong>et</strong> de Champeaux à l’Ouest.<br />
■ France Telecom<br />
Proj<strong>et</strong> de construction d’un nouveau siège<br />
pour la direction régionale Br<strong>et</strong>agne à Rennes.<br />
Il devrait se situer situer sur la zone Atalante-<br />
Beaulieu <strong>et</strong> être livré en 2008. 500 salariés<br />
y emménageront.<br />
Activité : télécommunications.<br />
Siège régional : Rennes (35). Directeur régional :<br />
Christian Le Cornec. Effectif : 500 salariés.<br />
■ Suravenir<br />
Extension de 3000 m 2 du siège d’Orvault.<br />
Un proj<strong>et</strong> de 5 M€ qui devait s’achever fin 2006.<br />
Une autre tranche de 2000 m 2 est encore possible<br />
sur ce site construit en 2000.<br />
Activité : assurances. Siège : Orvault (44).<br />
DG : Michel Lungart. C.A. 2004 : 182 M€.<br />
Effectif : 200 salariés.<br />
■ Ataraxia<br />
Construire d’un siège social à Orvault, près de<br />
Nantes. Il comprendra deux bâtiments dont un<br />
édifice principal de 3272 m 2 . Le programme,<br />
d’une capacité totale de 160 bureaux, doit être<br />
achevé pour la mi-2006.<br />
Activité : immobilier (filiale Crédit mutuel).<br />
DG : Guy Lézier. Effectif : 280 salariés.<br />
■ Crédit agricole Anjou-Maine<br />
Proj<strong>et</strong> de construction d’un nouveau siège<br />
administratif à Angers, où se trouve déjà la<br />
direction générale. Le proj<strong>et</strong> consisterait à<br />
construire un nouveau bâtiment sur le terrain<br />
de 29 000 m 2 que détient la banque,<br />
boulevard Pierre de Coubertin, puis à démolir<br />
le bâtiment actuel. Les travaux devraient être<br />
terminés en 2008.<br />
Activité : banque. Siège : Le Mans (72).<br />
DG : Bruno de Laage. PNB 2004 : 364,3 M€.<br />
Effectif : 1944 salariés.<br />
■ Ademe<br />
Acquisition d’un bâtiment de 6000 m 2 sur le site<br />
du Grésillé à Angers pour créer un siège unique<br />
où seront transférés les 245 actuellement<br />
dispersés dans la ville. Premiers transfert à l’été<br />
2006. Investissement : 10 M€.<br />
Agence de l’environnement <strong>et</strong> de la maîtrise<br />
de l’énergie. Siège : Angers (49).<br />
DG : François Demarcq. Effectif : 250 salariés.<br />
Au nord de la ville, le promoteur Lamotte<br />
poursuit l’extension du parc Edonia à<br />
Saint-Grégoire, près de la route de Saint-<br />
Malo. Ce programme démarré il y a cinq ans,<br />
totalisera à terme 35 000 à 40 000 m 2 , ce qui<br />
en fera l’un des plus grands parcs d’activités<br />
tertiaires de la région. En 2006, sont attendus<br />
1300 m 2 <strong>et</strong>, en 2007, 2300 m 2 . Deux autres<br />
constructions sont déjà prévues, d’environ<br />
1000 <strong>et</strong> 2000 m 2 . Ces investissements sont<br />
menés en grande partie en blanc <strong>et</strong> commercialisés<br />
par lots, précise Pascal Duval, directeur<br />
d’Atisreal Auguste Thouard, à Rennes.<br />
On r<strong>et</strong>rouve Lamotte sur la zone Cap Nord,<br />
c<strong>et</strong>te fois à proximité de l’avenue Gros-Malhon<br />
où sont notamment implantés Alcatel <strong>et</strong><br />
Coca-Cola. Sur c<strong>et</strong>te zone proche du centreville<br />
<strong>et</strong> des centres commerciaux, 3000 m 2<br />
vont être livrés à la mi 2006, disponibles en<br />
lots de 300 à 400 m 2 . Un deuxième bâtiment<br />
de même taille est en proj<strong>et</strong> pour 2007.<br />
Arc <strong>et</strong> Kermarrec sur Clémenceau<br />
Plus à l’Est, l’extension du parc technopolitain<br />
de Beaulieu continue, toujours avec Lamotte<br />
qui a obtenu un permis de construire pour<br />
une nouvelle tranche d’Eolys sur la zone<br />
Saint-Sulpice, près de la route de Fougères.<br />
2700 m 2 devraient être livrés au deuxième<br />
semestre 2006, suivi de 1800 m 2 en 2007. Une<br />
partie est en blanc, une autre pourrait être<br />
entièrement occupée par une seule entreprise<br />
dont le nom n’était pas encore connu en<br />
décembre 2005. Au sud du centre-ville, l’événement<br />
de la fin 2005 est la mise en chantier<br />
d’un programme de 11 000 m 2 haut de<br />
gamme à proximité du futur siège de la communauté<br />
d’agglomération, sur la zac Clémenceau.<br />
Sur ce programme 5000 m 2 sont réalisés<br />
par Arc promotion, en partenariat avec Kermarrec.<br />
L’attribution du foncier avait fait l’obj<strong>et</strong><br />
d’un appel d’offres en septembre 2003. La<br />
qualité du bâtiment <strong>et</strong> sa situation à proximité<br />
de la gare devraient conduire à des niveaux<br />
de l’ordre de 2350 euros le m 2 , selon Pascal<br />
Duval, la moyenne rennaise se situant plutôt<br />
autour de 1500 euros.<br />
Non loin de là, Bouygues immobilier prévoit<br />
de construire 9000 m 2 sur l’îlot Beaumont,<br />
rue Dautry. Le bâtiment est attendu en 2007.<br />
Eiffage sur Champeaux<br />
Le programme lancé<br />
par Arc <strong>et</strong> Kermarrec<br />
sur la ZAC Clemenceau,<br />
tout proche du centre-ville.<br />
L’architecte est David Cras.<br />
À l’Ouest, sur la zone technopolitaine Atalante-<br />
Champeaux, Eiffage mène plusieurs constructions<br />
sur le parc Iroise. Le promoteur<br />
bâtit 8 000 m2 pour la Direction départementale<br />
de l’Equipement. Ils seront livrés fin 2006<br />
début 2007. Avant cela, Eiffage aura livré<br />
2000 m 2 pour la Direction régionale de l’environnement<br />
(Diren) <strong>et</strong> la société ASV. Kermarrec<br />
prévoit également un ensemble de<br />
3000 m 2 sur c<strong>et</strong>te Zac Atalante Champeaux.<br />
A quelques centaines de mètres, près du stade<br />
de la route de Lorient, le groupe Pigeault<br />
immobilier mène la réhabilitation des anciennes<br />
Pap<strong>et</strong>eries de Br<strong>et</strong>agne, un programme de<br />
4500 m 2 qui a pris un peu de r<strong>et</strong>ard en raison<br />
des besoins de dépollution du site. La livraison<br />
est attendue pour 2007-2008.<br />
Enfin au Nord-Ouest, pour boucler le tour de<br />
la ville, l’aménagement du quartier de Beauregard<br />
s’accompagnera de nouveaux bâtiments<br />
tertiaires. On y trouvera ainsi les<br />
15 000 m 2 des archives départementales, un<br />
siège de 5000 m 2 pour la Direction technique<br />
régionale de l’équipement, <strong>et</strong> un bâtiment<br />
28<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
IMMOBILIER<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
pour le Fonds régional d’art contemporain<br />
(FRAC). Il faut y ajouter 10 000 m 2 de bureaux<br />
en bordure de la route de Saint-Malo, répartis<br />
en trois programmes dont le premier<br />
(3000 m 2 ) sera assuré par Prodim, les deux<br />
autres par Bouygues <strong>et</strong> Lamotte. Deux autres<br />
zac, à proximité (Quincé <strong>et</strong> Robiqu<strong>et</strong>te),<br />
prendront la relève pour former en 2010 un<br />
quartier de 10 000 habitants comprenant<br />
4000 logements, des équipements sociaux, <strong>et</strong><br />
20 000 m 2 de bureaux supplémentaires.<br />
A plus long terme<br />
Les promoteurs attendent le top départ pour<br />
l’aménagement du site de la Courrouze, un<br />
Atalante : site historique de Rennes–Est saturé<br />
vaste terrain militaire situé au Sud-Est, près<br />
de la route de Redon <strong>et</strong> de l’aéroport, pour<br />
l’essentiel du côté intérieur du périphérique.<br />
Le Crédit agricole a déjà pris une option pour<br />
y construire son siège social.<br />
En 2007, des terrains vont être mis à disposition<br />
des investisseurs sur la nouvelle zone<br />
technopolitaine des Champs blancs, près de<br />
Cesson-Sévigné. La zac s’étendra sur une<br />
quarantaine d’hectares.<br />
Toujours à l’est du centre ville, le parc d’affaires<br />
Baud-Chardonn<strong>et</strong>, situé à l’intérieur de la<br />
rocade, ambitionne d’accueillir 80 000 m 2 de<br />
bureaux. Les travaux de viabilisation ne commenceront<br />
pas avant 2007. <br />
La technopole Rennes-Atalante indique qu’il ne restera plus que 14 000 m 2 commercialisables<br />
sur la zone Saint-Sulpice au terme des opérations engagées en 2006 : 3800 m 2<br />
par Lamotte-Bâtir France (voir plus haut), les 3000 m 2 de l’immeuble Antipolis 2 de<br />
Performance immobilier, les deux fois 1200 m 2 de Métropolis 3 par Pierre promotion<br />
(groupe Blot). Le dernier terrain disponible sur le site historique de Beaulieu sera<br />
vendu à Pierre promotion. Celui-ci prévoit un programme de 3800 m 2 . En attendant<br />
l’ouverture de la zone de Champs-blancs,à proximité, d’autres sites métropolitains<br />
seront sollicités : sur Champeaux, 7500 m 2 seront réalisés par Aedifis, Kermarrec <strong>et</strong><br />
Pierre Promotion.<br />
■ Cité des congrès de Nantes<br />
Proj<strong>et</strong> d’extension de la surface d’exposition,<br />
création de nouvelles salles d’expositions, des<br />
locaux techniques, de la restauration, des<br />
parkings, soit un ensemble de travaux estimé<br />
à 50 M€. S’y ajouteront, c<strong>et</strong>te fois sous maîtrise<br />
d’ouvrage privée, un hôtel quatre étoiles <strong>et</strong> des<br />
bureaux. L’extension de la Cité des congrès<br />
devra être opérationnelle vers 2011.<br />
Activité : centre d’exposition <strong>et</strong> de congrès.<br />
Lieu : Nantes. Pdt : Patrick Rimbert.<br />
C.A. 8,6 M€. Effectif : 89 salariés.<br />
■ Samsic<br />
Construction du futur siège social, dans le parc de<br />
Chatillon, à Cesson-Sévigné. Dessiné par l’architecte<br />
rennais Jean-Pierre Meignan, il s’étendra sur<br />
5550 m 2 <strong>et</strong> regroupera un centre de formation<br />
<strong>et</strong> l’ensemble des directions opérationnelles, soit<br />
140 personnes. Les travaux devraient débuter en<br />
mars 2006 pour une livraison en avril 2007.<br />
Activité : n<strong>et</strong>toyage, sécurité, services aux<br />
entreprises. Siège : Cesson-Sévigné (35).<br />
Pdt : Christian Roulleau. C.A. : 650 M€.<br />
Effectifs : 22 000 salariés.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 29
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
IMMOBILIER<br />
LOGISTIQUE<br />
■ Stef-TFE<br />
Construction d’un nouvel entrepôt sous froid<br />
au Mans, sur la zone du Monné. L’opérateur<br />
logistique dispose déjà d’un outil de 8000 m 2 ,<br />
sur c<strong>et</strong>te zone. Le futur équipement devrait avoir<br />
la même taille <strong>et</strong> servirait à plusieurs clients..<br />
Activité : logistique froid. Siège : Paris.<br />
C.A. groupe 2004 : 1,4 Md€.<br />
Effectif : 12 000 salariés.<br />
■ Dusolier-Calberson<br />
Construction d’un bâtiment de 7500 m 2 dans<br />
la zone du Cormier à Chol<strong>et</strong>, un investissement<br />
de 5 M€ qui devait être disponible fin 2005.<br />
Près de 15 000 m 2 supplémentaires pourront<br />
être ajoutés dans l’avenir.<br />
Activité : messagerie, transport express.<br />
Etablissement : Chol<strong>et</strong> (49).<br />
Directeur : Jean-Pascal Gaudron.<br />
Effectif : 75 salariés.<br />
■ Mazureau <strong>et</strong> Blot<br />
Poursuite du programme logistique sur la zone<br />
du Haut-Montigné à Vitré. La première tranche<br />
comprend trois bâtiments de 6000 m 2 .<br />
L’ensemble représentera 50 000 m 2<br />
Activité : promotion immobilière.<br />
Siège : Rennes (35). Gérant : Fabrice Mazureau.<br />
Angers : de grandes ambitions dans le tertiaire<br />
Angers, le plus important des pôles d’affaire<br />
À va se développer près de la gare SNCF où,<br />
selon l’agence de développement économique,<br />
50 à 70 000 m 2 de bureaux sortiront de terre à<br />
moyen terme. Un autre gros potentiel émerge<br />
sur le quartier Saint-Serge, où 30 000 m 2 sont à<br />
attendre dans les deux ans sous l’impulsion de<br />
promoteurs privés dont Gamb<strong>et</strong>ta. L’aménagement<br />
du nouveau quartier des Capucins, au<br />
Nord-Est, s’accompagne également d’opportunités<br />
pour la promotion tertiaire. Un appel à<br />
concours est lancé pour 25 000 m 2 pour des<br />
mises en chantier à partir de 2007.<br />
Sur le boulevard Saint-Serge, 10 000 m 2 de<br />
bureaux sont en proj<strong>et</strong>, pour un développement<br />
dans le secteur bancaire. L’agglomération<br />
proj<strong>et</strong>te la construction d’un Arobase 3, destiné<br />
à recevoir des entreprises des secteurs hightech<br />
ou un centre d’appels. « Il ne sera vraisemblablement<br />
pas construit à côté des deux<br />
premiers », indique Michel Bourdier, directeur<br />
d’Angers agglomération développement.<br />
Un hôtel d’entreprises de 2500 m 2 est également<br />
en proj<strong>et</strong> sur la zone France de Belle-<br />
Beille où l’agglomération tente également de<br />
convertir les pieds d’immeubles en locaux d’activité.<br />
Une solution devra être trouvée sur l’emplacement<br />
initialement prévu pour l’Ademe sur<br />
le front de Maine. Sur la zone franche (quartier<br />
Patton), Promocil prévoit 2200 m 2 livrables fin<br />
2006. Ce promoteur prévoit également 8000 m 2<br />
de Shon sur la zone d’activités de St-Barthélémy.<br />
« Nantes <strong>et</strong> Angers sont souvent considérées<br />
ensemble par les investisseurs », note Christian<br />
Dufour, directeur nantais de CG Richard Ellis<br />
Bourdais. « C<strong>et</strong>te ville a également l’avantage<br />
de disposer d’une université <strong>et</strong> d’un tissu économique<br />
diversifié. »<br />
Le Mans : gros potentiel près de la gare<br />
■ Le Roy<br />
Doublement du proj<strong>et</strong> de bâtiment logistique<br />
aux Herbiers à 12 000 m 2 . C<strong>et</strong> investissement<br />
de 5,5 M€ devait être achevé fin 2005.<br />
Activité : logistique. Siège : Vern-surSeiche (35).<br />
Directeur général : Serge Rambault.<br />
C.A. 2004 : 52,9 M€. Effectif : 412 salariés.<br />
■ CEPL<br />
Proj<strong>et</strong> d’implantation aux Herbiers avec la reprise<br />
de l’activité de préparation de commandes<br />
de Children Worldwide Fashion (CWF)<br />
<strong>et</strong> de 103 salariés de CWF. Proj<strong>et</strong> d’embauche<br />
de 40 à 50 personnes dans les trois ans.<br />
Création d’une plate-forme logistique de<br />
18 000 m 2 . Deux extensions par tranche<br />
de 6000 m 2 sont envisagées.<br />
Activité : logistique. Siège : Béville-le-Comte (28).<br />
PDG : Thierry Ortmans. C.A. 2004 : 82 M€.<br />
Effectif : 1 024 salariés.<br />
■ Cryologistic<br />
Création d’un entrepôt en température négative<br />
au Cellier (44) pour l’automne 2006.<br />
Le bâtiment fait 3 500 m 2 (35 000 m 3 ) pour<br />
un coût proche de 7 M€. Il est appelé à remplacer<br />
celui de l’agglomération nantaise.<br />
Activité : logistique. Siège : Courbevoie (92).<br />
DG : Arnaud Jehenne. Effectif : 620 salariés.<br />
Le réaménagement de la gare du Mans en pôle multimodal, conduit par le groupement constitué d’Arep, Duvergey-Hersant,<br />
Thalès engineering <strong>et</strong> Morançais.<br />
L<br />
’essentiel des proj<strong>et</strong>s au Mans se concentrent<br />
sur le quartier de la gare SNCF. Le<br />
programme Galaxie va enrichir la zone<br />
Novaxys de cinq modules supplémentaires<br />
(quatre de 3 420 m2 <strong>et</strong> un de 2 794 m2 soit<br />
16 474 m2 au total), proj<strong>et</strong> porté par les promoteurs<br />
Art & bat <strong>et</strong> Foncière Lelièvre-Promocil.<br />
Les deux premiers immeubles (L’Alpha<br />
<strong>et</strong> l’Omega) seront livrés dans les deux ans,<br />
l’un étant à moitié réservé par la SNCF. C’est<br />
également là que le groupe MMA construira<br />
Laval en attente d’investisseurs<br />
Peu de proj<strong>et</strong>s tertiaires sont identifiés à<br />
Laval dont le principal est la Zac de la<br />
gare, articulée autour d’un pôle multimodal.<br />
Les études pour une première tranche de<br />
650 m 2 débuteront en 2006. Deux tranches de<br />
2200 m 2 puis de 2700 m 2 sont envisagées mais<br />
son siège de 8 étages (5 000 m2), livrable<br />
pour l’été 2007. L’emprise des anciens entrepôts<br />
Sernam sera également reconvertie à<br />
l’immobilier tertiaire.<br />
Le nord de la gare va connaître une profonde<br />
mutation avec l’implantation de la plateforme<br />
d’échange tram-train accompagnée de<br />
quatre proj<strong>et</strong>s d’immeubles totalisant 10 000<br />
m2 dont les deux premiers seront livrés<br />
début 2008 (5 000 m2). La ville pourrait y<br />
loger sa maison des associations.<br />
l’échéance de ces proj<strong>et</strong>s, commercialisés par<br />
la Sacola, n’est pas précisée. Sur le parc Technopolis,<br />
au nord de la ville, Zambon immobilier<br />
commercialise 1500 m 2 . Le promoteur<br />
Ouest tertiaire évoque la possibilité de nouveaux<br />
programmes sur c<strong>et</strong>te zone.<br />
30<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Publi-reportage<br />
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<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
IMMOBILIER<br />
■ Ouest tertiaire<br />
Proj<strong>et</strong> de construction d’un bâtiment de 21 000 m 2<br />
à Louverné (53), en bordure de l’autoroute,<br />
dédié à la logistique. Le proj<strong>et</strong> prévoit la réalisation<br />
de quatre cellules d’environ 5000 m 2 chacune<br />
mais sera révisable en fonction des contacts<br />
commerciaux noués.<br />
Activité : promotion immobilière<br />
(filiale de Legendre). Siège : Rennes.<br />
Pdt : Jean-Paul Legendre.<br />
■ Archiv’alpha<br />
Construction d’un bâtiment de 2000 m 2<br />
à Nozay (44), un investissement estimé entre<br />
1 M€ <strong>et</strong> 1,2 M€, pour y déménager les activités<br />
nantaises. Les travaux devraient être achevés<br />
au premier trimestre 2007.<br />
Activité : archivage <strong>et</strong> gestion des document.<br />
Siège : Lyon (60). Directeur général : Lionel Garcia.<br />
C.A. 2004 : 30 M€. Effectif : 350 salariés.<br />
■ Gefco<br />
Construction d’une nouvelle agence pour ses<br />
activités de messagerie à Pleyben, sur 2000 m 2 .<br />
C<strong>et</strong> outil prendrait la suite de ses installations<br />
actuelles à Carhaix. Ce proj<strong>et</strong> devrait aboutir en<br />
août 2006.<br />
Activité : transport. Siège régional : Bruz (35).<br />
Directeur : Serge Doudeau.<br />
■ Concerto<br />
Proj<strong>et</strong> d’acquisition d’un terrain d’environ 25 000 m 2<br />
sur la zone de l’Oseraye à Nosay (44) pour un<br />
bâtiment de 10 000 m 2 . La société est mandatée<br />
par un opérateur néerlandais portant un proj<strong>et</strong><br />
logistique. À la clé, la création d’une cinquantaine<br />
d’emplois.<br />
Activité : conception <strong>et</strong> maîtrise d’ouvrage<br />
déléguée (groupe Affine). Siège : Paris.<br />
PDG : Alain Chaussard.<br />
■ Point.P<br />
Transfert de la plate-forme logistique<br />
régionale de Vertou, au sud de Nantes,<br />
à Saint-Aignan-de-Grandlieu (44), à proximité<br />
de Système U <strong>et</strong> de l’aéroport Nantes-Atlantique.<br />
Les nouveaux bâtiments s’étendront sur environ<br />
19 000 m 2 . Le coût du proj<strong>et</strong> est annoncé autour<br />
de 10 M€. Fin des travaux mi-2006.<br />
Activité : distribution de matériaux pour le bâtiment.<br />
Siège régional : Nantes. Pdt : Patrick Guy.<br />
C.A. 2004 : 336 M€. Effectif : 1200 salariés.<br />
Saint-Nazaire : 40 000 m 2 en proj<strong>et</strong> près des rails<br />
Saint-Nazaire a confié à Giboire la promotion<br />
des deux premiers immeubles de son<br />
pôle tertiaire de la gare SNCF. C<strong>et</strong>te première<br />
tranche porte sur 5000 m 2 au sud des voies ferrées<br />
(côté ville) pour une livraison début 2008.<br />
Si le promoteur s’est engagé en blanc, des contacts<br />
sérieux (institutionnels <strong>et</strong> structures publiques)<br />
perm<strong>et</strong>tent de « sécuriser » 30 à 40 % des<br />
surfaces, « le but étant d’introduire ensuite une<br />
mixité d’activités », souligne Eric Provost, directeur<br />
du développement économique. « Nous<br />
voulons drainer sur ce pôle 50 % des proj<strong>et</strong>s<br />
tertiaires de l’agglomération. »<br />
Au total, l’ambition de Saint-Nazaire est de<br />
développer 40 000 m 2 de bureaux sur ce pôle<br />
dans les dix ans dont 15 000 m 2 au sud des<br />
voies ferrées <strong>et</strong> 15 000 m 2 au nord, sur les espaces<br />
libres situés entre la gare <strong>et</strong> la zone commerciale<br />
de Trignac. Pour les 10 000 m 2 restants,<br />
la communauté d’agglomération hésite entre<br />
une densification du pôle gare ou un étalement<br />
sur l’axe allant vers le quartier Ville-port.<br />
La Roche-sur-Yon : émergence d’un marché tertiaire<br />
La société d’économie mixte (Sem) Oryon<br />
avance dans la commercialisation de sa<br />
nouvelle zone d’activité des P<strong>et</strong>ites-Bazinières,<br />
au nord de la ville : un espace exclusivement<br />
dédié au bureau, ce qui constitue une<br />
première en Vendée. Sur trois tranches, la<br />
première est entièrement réservée, la seconde<br />
l’est à moitié <strong>et</strong> la troisième au tiers. Une<br />
autre zone d’activités de 12 hectares est également<br />
en cours de commercialisation sur la<br />
route d’Aizenay, mais celle-ci tolère d’autres<br />
activités tertiaires (commerces, services, <strong>et</strong>c.)<br />
Par ailleurs, sur la zone de Bell, également au<br />
nord de l’agglomération, France littoral construction<br />
commercialise 4000 m 2 de bureaux<br />
tandis que sur le Vendéopôle de Beaupuy,<br />
Ouest tertiaire (groupe Legendre) a quasiment<br />
achevé la commercialisation de sept<br />
bâtiments d’une surface totale de 6000 m 2 .<br />
Seulement 800 m 2 restent à commercialiser,<br />
indique Guillaume Fleury, de CEI Ouest,<br />
agent immobilier sur l’opération, ce qui<br />
témoigne de l’émergence d’une demande<br />
tertiaire en Vendée.<br />
Chol<strong>et</strong> : le site de l’Ecuyère bat son plein<br />
La communauté d’agglomération de Chol<strong>et</strong><br />
a réservé 5 hectares au tertiaire sur sa<br />
zone de l’Ecuyère au nord de l’agglomération<br />
près de l’A87. C<strong>et</strong> espace est déjà à moitié<br />
consommé, signale la collectivité. Quatre<br />
immeubles, conçus par l’architecte Jean-<br />
Michel Fradin s’achèvent <strong>et</strong> deux autres sont<br />
déjà en proj<strong>et</strong>. Le premier est occupé par l’architecte<br />
lui-même (440 m 2 ), le deuxième<br />
(380 m 2 ) est mis en location par la financière<br />
Saint-Malo : TGV <strong>et</strong> technopole<br />
L’arrivée du TGV en gare de Saint-Malo à partir<br />
du 11 décembre 2005 s’accompagne d’un<br />
important programme de restructuration<br />
urbaine qui s’élève à 24 M€. Ce montant comprend<br />
la construction de la nouvelle gare <strong>et</strong><br />
d’un hall marchandises, la création d’un pôle<br />
d’échanges intermodal financé par la communauté<br />
d’agglomération, l’aménagement d’un<br />
nouvel axe routier Nord/Sud entre les quartiers<br />
Moka <strong>et</strong> Marville... Le programme comprend six<br />
îlots, dont un ensemble d’au moins 300 logements,<br />
avec 2000 m 2 de commerces en rez de<br />
de la Frérie (Daniel Suire), le troisième<br />
(500 m 2 ) regroupera bientôt les sociétés du<br />
groupe Médiane, spécialisées dans la communication<br />
<strong>et</strong> l’informatique, <strong>et</strong> le quatrième<br />
(360 m 2 ) accueillira la société Socheleau<br />
bureautique services (Xerox). Un hôtel du<br />
groupe Envergure est également en proj<strong>et</strong><br />
sur le site. L’autre proj<strong>et</strong> tertiaire de la ville<br />
est porté par l’entrepreneur Serge Dixneuf<br />
dans le quartier de la gare.<br />
chaussée, 2500 m 2 de bureaux, un hôtel de 80<br />
chambres. Une médiathèque devrait prendre<br />
place sur l’esplanade. Le futur parc technopolitain<br />
de Saint-Malo, rattaché à Rennes Atalante,<br />
sera implanté sur 70 hectares sur le site de Blanche<br />
Roche, à l’entrée de la ville, <strong>et</strong> accueillera<br />
des activités de recherche <strong>et</strong> des entreprises<br />
spécialisées dans les biotechnologies marines.<br />
Le laboratoire Goëmar devrait s’y implanter.<br />
Les travaux de viabilisation du site devraient<br />
démarrer fin 2006 <strong>et</strong> la construction d’un hôtel<br />
technopolitain de 1500 m 2 est envisagée.<br />
Lorient : reconversion du péristyle<br />
La communauté d’agglomération Cap<br />
L’Orient, veut reconquérir les terrains<br />
militaires du Péristyle. Ce site abrite depuis<br />
cinq ans, les locaux de TV Breizh <strong>et</strong> de plusieurs<br />
sociétés de production audiovisuelle,<br />
au sein du pôle image. « Nous voulons faire<br />
du site du péristyle un espace technologique<br />
urbain <strong>et</strong> maritime dédié à l’image en<br />
l’ouvrant à la population », explique le maire<br />
Norbert Métairie.<br />
32<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
IMMOBILIER<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Vannes : Laroiseau <strong>et</strong> le PIBS<br />
Vannes, la plupart des opérations concernent<br />
le parc de Laroiseau où viennent de<br />
À<br />
s’implanter la Saur <strong>et</strong> le GIE informatique Atlanica<br />
(groupe Crédit agricole). Mutualia Br<strong>et</strong>agne<br />
y fait construire 1670 m 2 pour la location,<br />
<strong>et</strong> DN1 Larmor Baden prévoit 2000 m 2 , après<br />
avoir déjà engagé 1167 m 2 pour la vente.<br />
Brest : Bruno Fortier<br />
pour les Capucins<br />
L<br />
’architecte Bruno Fortier a été r<strong>et</strong>enu<br />
pour le réaménagement du quartier des<br />
Capucins. Ces 12 hectares représentent une tranche<br />
importante de la zone Penfeld récupérée<br />
auprès de la Marine nationale. Le proj<strong>et</strong> Fortier<br />
s’inspire de ce qui s’est fait à Nantes avec<br />
les anciennes usines LU. Il comprendra un<br />
centre d’archives, un centre du cinéma br<strong>et</strong>on,<br />
un pôle image, une école d’arts, un lieu<br />
d’accueil des chercheurs. Egalement prévus,<br />
Saint-Brieuc : le Champ de Mars<br />
Le groupement mené par Ing Spie Batignolles<br />
va mener le chantier du Champ de mars, au<br />
centre-ville. Il comprendra 10 000 m 2 de surfaces<br />
de vente qui accueilleront 29 enseignes dont 5 de<br />
L’autre pôle important est le parc d’innovation<br />
Br<strong>et</strong>agne sud où Vannes innovation promotion<br />
expansion (Vipe) la structure qui porte le technopole,<br />
va engager 3 000 m2 pour la vente ou<br />
la location. Sur ce site, la société Sab ingénierie<br />
va également faire construire 1600 m 2 pour ses<br />
besoins personnels (lire en page 42).<br />
L’ancien site militaire des capucins, à Brest<br />
une surface commercial <strong>et</strong> des parkings. Le<br />
tout sera surmonté de terrasses sur la rade.<br />
plus de 1000 m 2 . La construction se déroulera<br />
du troisième semestre 2006 au premier semestre<br />
2008. L’inspection académique déménagera<br />
au centre Hemera, construit par BC Partner’s.<br />
■ Compagnie Der<strong>et</strong><br />
Recherche d’un site dans l’Ouest pour implanter<br />
une plate-forme logistique classée Seveso.<br />
Le transporteur veut y stocker des articles de grande<br />
consommation (parfumerie, droguerie, produits<br />
phytosanitaires, huile pour moteur, <strong>et</strong>c). L’emprise<br />
foncière requise est d’une soixantaine d’hectares<br />
minimum pour 200 000 m 2 de bâtiments<br />
construits.<br />
Siège : Saran (45). PDG : Lucien Der<strong>et</strong>.<br />
Effectif : 500 salariés. C.A. 2004 : 60 M€.<br />
■ Laval : de la logistique pour l’emploi<br />
La communauté d’agglomération de Laval ainsi<br />
que le conseil général de Mayenne ont prévu<br />
de mobiliser chacun 2 M€ en 2006 pour la<br />
revitalisation du bassin d’emploi. Les soutiens de<br />
l’État <strong>et</strong> de la région sont sollicités. Jean Arthuis<br />
président du département, soutient le proj<strong>et</strong><br />
d’une plate-forme multimodale “d’au moins<br />
200 hectares à réaliser le plus vite possible” en<br />
favorisant des proj<strong>et</strong>s en logistique. C<strong>et</strong>te zone<br />
se situerait au carrefour de la voie ferrée, de la<br />
nationale 162 <strong>et</strong> de l’autoroute A81. Ce proj<strong>et</strong><br />
vise à compenser les pertes d’emplois liées aux<br />
pertes d’emplois chez Flextronics, Coutils de<br />
Laval, Logidis... Il serait directement concurrent<br />
de celui porté par le département d’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine<br />
à l’est de Rennes.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 33
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ K.line<br />
Proj<strong>et</strong> d’extension des capacités de production<br />
de la menuiserie industrielle aluminium K.Line.<br />
La localisation de l’implantation n’est pas encore<br />
arrêtée.<br />
Activité :fabrication de fenêtres (groupe Briand).<br />
Siège: Les Herbiers (85). Pdt : André Liébot.<br />
C.A. 2004 : 69,5 M€. Effectif : 265 salariés.<br />
■ Amec Spie Ouest-Centre<br />
Construction d’un nouveau siège pour sa<br />
direction de Rennes qui couvre la Br<strong>et</strong>agne<br />
<strong>et</strong> la Basse-Normandie. Le bâtiment accueillera<br />
220 salariés. Le début des travaux est programmé<br />
pour avril 2006 pour un déménagement en<br />
novembre 2007.<br />
Activité : ingénierie, électricité, génie mécanique,<br />
réseau informatique. Siège : Nantes (44).<br />
Pdt : Jean Monville. C.A. 2004 : 307 M€.<br />
Effectif France : 2400 salariés.<br />
■ Caddac<br />
Création en 2006 d’une usine de fabrication<br />
de produits en béton (parpaings, planchers,<br />
bordures, <strong>et</strong>c) à Riec-sur-Belon (29).<br />
C<strong>et</strong> investissement de 7 M€ créera une<br />
quinzaine d’emplois.<br />
Activité : ciment, produits en béton.<br />
Siège : Donges (44). Pdt : Manuel de Sousa.<br />
Effectif : 63 salariés à Donges.<br />
■ Lafarge Granulats Ouest,<br />
Proj<strong>et</strong> de création d’une carrière de 17 ha<br />
de sable à Saint-Brice (53). Ouverture en<br />
septembre 2005 d’une carrière de matériaux<br />
primaires à Pontchateau (44). Création d’une<br />
exploitation de granulats haut de gamme d’une<br />
capacité de 2 millions de tonnes par an<br />
à Rouans-Chemeré (44) pour 15 M€.<br />
Entrée en service début 2006.<br />
A Lorient (56), création d’une unité de traitement<br />
de sables marins.<br />
Activité : exploitation de carrières.<br />
Siège : Nantes. Pdt : Jean-Marc Golberg.<br />
C.A. 2004 : 100 M€. Effectif : 650 salariés.<br />
BÂTIMENT<br />
Les PME de l’Ouest<br />
sortent de leurs frontières<br />
Le secteur reste porté par un marché régional dynamique, mais<br />
aussi par l’expansion commerciale des PME de la menuiserie.<br />
Deux courbes de croissance évoluent en<br />
parallèle pour les entreprises du monde<br />
du bâtiment <strong>et</strong> des travaux publics dans<br />
l’Ouest. Il y a, d’une part, celle du marché<br />
régional, toujours soutenu, notamment grâce<br />
à la construction de logements. Ainsi en Br<strong>et</strong>agne,<br />
le nombre d’autorisations de nouveaux<br />
logements progressait de 19 % à fin<br />
septembre 2005. En Pays de la Loire, ce chiffre<br />
était plus proche de la moyenne nationale,<br />
à 11 %. Particulièrement nombreux, les<br />
proj<strong>et</strong>s de logements collectifs (+17 % en<br />
pays de la Loire, +40 % en Br<strong>et</strong>agne) viennent<br />
renforcer la demande de maisons individuelles,<br />
une valeur sûre de l’Ouest. Ils<br />
apportent surtout un relais de croissance,<br />
alors que la construction de locaux tertiaires,<br />
agricoles ou industriels se stabilise. A noter<br />
toutefois une reprise de 11 % des nouvelles<br />
autorisations de bâtiments industriels en Pays<br />
de la Loire, un chiffre analogue à celui de<br />
Br<strong>et</strong>agne.<br />
Outre le plan de relance de l’habitat collectif,<br />
le monde du bâtiment profite aussi de plusieurs<br />
grands chantiers. A titre d’exemple, dans<br />
le secteur de la santé, Cegelec Ouest enregistre<br />
une progression de ses commandes de 25 %<br />
sur deux ans <strong>et</strong> a été r<strong>et</strong>enu pour le chantier<br />
de l’hôpital du Havre. Ajoutés aux regroupements<br />
de cliniques, quelques dossiers lourds<br />
sont à l’étude comme les futurs hôpitaux de<br />
Lorient, ou de Pontivy, dans le Morbihan.<br />
L’autre courbe de croissance enregistrée par<br />
les entreprises du secteur de la région est<br />
leur expansion géographique. Il ne s’agit<br />
pas seulement d’opérations spectaculaires,<br />
comme l’implantation de Dirickx en Chine<br />
(clôtures métalliques, Mayenne) en 2004,<br />
mais d’un nombre important de proj<strong>et</strong>s portés<br />
au plan national ou international par des<br />
PME régionales.<br />
Volontarisme commercial<br />
Quelques exemples : le Vendéen Yves Cougnaud,<br />
constructeur de bâtiments modulaires,<br />
consolide son réseau logistique avec<br />
des implantations à Vitrolles (13) <strong>et</strong> Toulouse<br />
(31). Le Rennais Procopi, fabricant de<br />
matériels de piscines <strong>et</strong> de spas, ouvre des<br />
filiales en Belgique <strong>et</strong> à Moscou. Le groupe<br />
est déjà implanté en Espagne, en Allemagne<br />
<strong>et</strong> à Dubaï <strong>et</strong> réalise à l’export 20 % de son<br />
chiffre d’affaires (57,7 M€ en 2004). Batistyl,<br />
qui a agrandi son usine à Maulévrier en<br />
2005, compte étoffer ses forces de vente<br />
pour se développer en Br<strong>et</strong>agne, Centre,<br />
Ile-de-France <strong>et</strong> vers La Rochelle. Ce spécialiste<br />
des menuiseries <strong>et</strong> ferm<strong>et</strong>ures en PVC<br />
<strong>et</strong> alu (31 M€ de chiffre d’affaires en 2004)<br />
connaît une croissance ininterrompue<br />
depuis une quinzaine d’années.<br />
Le groupe Briand, connu pour sa marque de<br />
fenêtre K.line, a achevé en 2005 l’agrandissement<br />
Suite p. 36 >>><br />
■ Champeau<br />
Proj<strong>et</strong> d’implantation sur le parc d’activités<br />
de l’Oseraye à Nozay (44). Il s’agirait d’une unité<br />
de 2000 m 2 , dédiée aux ferm<strong>et</strong>tes, sur un terrain<br />
de 15 000 m 2 avec, à terme, le recrutement<br />
d’une vingtaine de salariés.<br />
Activité : fabricant de charpentes.<br />
Siège : Feytiat (87). Pdt : Thierry Simon.<br />
C.A. 2004 : 48,6 M€.<br />
Effectif : 348 salariés.<br />
K.Line (groupe Briand), aux Herbiers (85) devrait accroître les capacités de production de sa menuiserie industrielle.<br />
34<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Publi-reportage<br />
VM Matériaux, les vertus<br />
d’une croissance équilibrée<br />
Avec 456,6 M€ de chiffre d’affaires attendus pour 2005,<br />
le Groupe VM Matériaux confirme, par son dynamisme,<br />
la qualité d’une politique qui a su profiter d’un marché<br />
qui se porte bien pour se développer, grâce à des choix<br />
équilibrés entre croissance interne <strong>et</strong> opérations de rachats.<br />
logements avec des mensualités raisonnables.<br />
Les dispositions fiscales favorables<br />
à l’immobilier, un attachement traditionnel<br />
à la maison individuelle dans le<br />
grand Ouest <strong>et</strong> un flux migratoire vers<br />
la zone atlantique d’une population âgée,<br />
avec de bons revenus, originaire de l’Ile<br />
de France y contribuent également.<br />
Secteur d’activité : Univers du bâtiment<br />
avec 3 domaines d’activité :<br />
- le négoce de matériaux,<br />
- l’industrie du béton,<br />
- la menuiserie industrielle.<br />
Chiffre d’affaires : 433,5 M€ en 2004<br />
Effectif : 1900 salariés<br />
Marchés : Professionnels du bâtiment<br />
<strong>et</strong> bricoleurs avertis.<br />
Date de création : 1941<br />
Capitaux : groupe familial indépendant<br />
coté sur Euronext, Compartiment C<br />
Nom du dirigeant :<br />
- Philippe Audureau, Président du Directoire<br />
Pouvez-vous nous expliquer les différentes<br />
composantes de votre métier ?<br />
VM Matériaux intervient dans l’univers<br />
du bâtiment avec trois domaines<br />
d’activités complémentaires : le négoce<br />
de matériaux qui est l’activité historique<br />
du Groupe <strong>et</strong> qui représente 77 % du<br />
CA, la menuiserie industrielle (PVC,<br />
aluminium, bois & portes d’entrée, 10 %<br />
du CA) <strong>et</strong> la fabrication de produits en<br />
béton (béton prêt à l’emploi avec<br />
22 centrales, dalles, pavés, éléments en<br />
béton préfabriqué). Ces trois activités<br />
nous perm<strong>et</strong>tent de développer notre<br />
proj<strong>et</strong> d’entreprise : « des idées<br />
constructives ». Nous proposons en eff<strong>et</strong><br />
à une clientèle de professionnels du bâtiment<br />
<strong>et</strong> de bricoleurs avertis des solutions<br />
qui concourent à l’acte de construction.<br />
Quelle est la tendance générale sur<br />
votre marché ?<br />
Le marché du bâtiment est très dynamique.<br />
Au plan national, la hausse des<br />
logements mis en chantiers au cours<br />
de 2004 a été de 11,8 % <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te progression<br />
est encore plus marquée dans<br />
l’Ouest avec une croissance de 20 %.<br />
Qu’est ce qui explique c<strong>et</strong>te bonne<br />
dynamique ?<br />
Il y a des facteurs d’ordre conjoncturel<br />
comme les taux d’épargne historiquement<br />
bas qui facilitent l’accès à la propriété.<br />
Mais il y a aussi des <strong>tendances</strong><br />
plus profondes comme l’allongement<br />
des durées de prêt, qui perm<strong>et</strong> aux<br />
foyers de devenir propriétaires de leurs<br />
Dans ce contexte, qu’en est-il de votre<br />
croissance ?<br />
Groupe familial, VM Matériaux est très<br />
attaché à son indépendance <strong>et</strong> la performance<br />
est le meilleur moyen d’y<br />
parvenir. Nous sommes dans un métier<br />
où le facteur taille est important pour<br />
apporter un service de qualité, une<br />
offre de produits compétitifs, sans<br />
négliger pour autant la proximité avec<br />
nos clients. Cela explique notre politique<br />
active de croissance qui se caractérise<br />
par un équilibre entre dynamique<br />
interne <strong>et</strong> croissance externe. En 8 ans,<br />
nous avons investi 100 M€ pour moitié<br />
en interne dans le renforcement de nos<br />
équipes, leur formation, l’élargissement<br />
<strong>et</strong> la modernisation de notre réseau<br />
d’agences. L’autre moitié a concerné<br />
le rachat de fonds de commerce ou<br />
d’entreprises. Sur c<strong>et</strong>te période, la croissance<br />
moyenne a été de 15 % par an.<br />
Quelles ont été les opérations de croissance<br />
externe les plus récentes ?<br />
VM Matériaux mène régulièrement<br />
des opérations dans ses 3 activités. En<br />
2004, il y a eu le rachat de l’entreprise<br />
Le Dannois, spécialisé dans la production<br />
de charpentes industrielles <strong>et</strong> la<br />
reprise de 100 % du capital dans les<br />
sociétés Sefiram pour le négoce Outremer.<br />
En 2005, nous avons rach<strong>et</strong>é<br />
SCTPI, une entreprise produisant des<br />
menuiseries PVC haut de gamme.<br />
Basée près de Troyes, c<strong>et</strong>te acquisition<br />
renforce le pôle menuiserie sur l’est <strong>et</strong><br />
le nord est de la France. Mais l’opération<br />
la plus significative demeure<br />
l’acquisition en 2003 de Mégnien<br />
Distribution, qui a permis à la branche<br />
négoce de franchir un seuil important<br />
en augmentant de 40 % son chiffre<br />
d’affaires avec 21 nouveaux points de<br />
vente en Poitou-Charentes.<br />
Comment voyez-vous l’avenir ?<br />
Nous sommes confiants dans la poursuite<br />
de notre développement dans le<br />
secteur de la construction, qui devrait<br />
continuer de bénéficier d’une bonne<br />
orientation. Avec un niveau d’end<strong>et</strong>tement<br />
ramené à 58 % des fonds propres<br />
suite à l’augmentation de capital<br />
réalisée en 2004, nous sommes prêts<br />
à envisager de nouvelles opérations<br />
de croissance externe. Néanmoins,<br />
avant de nous engager, nous serons<br />
très attentifs au r<strong>et</strong>our sur investissement,<br />
aux valeurs partagées <strong>et</strong> à la<br />
qualité des affaires que nous pourrions<br />
reprendre.<br />
Contact<br />
Anne-Claire Talin,<br />
Responsable<br />
Communication<br />
B.P.7 - Route de la Roche-sur-Yon<br />
85260 L’Herbergement<br />
Tél. 02 51 08 08 08<br />
Fax. 02 51 42 47 90<br />
www.vm-materiaux.fr<br />
E-mail : accueil@vm-materiaux.fr
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
BÂTIMENT<br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Yves Cougnaud<br />
Doublement de la base logistique en région<br />
parisienne, à Saint-Michel-sur-Orge (91),<br />
de 7000 à 14 000 m 2 pour un coût de 7 M€.<br />
Les travaux devaient s’achever au début 2006.<br />
Activité : construction de bâtiments<br />
modulaires. Siège : La Roche-sur-Yon (85).<br />
PDG : Eric Cougnaud. C.A. : 147,3 M€.<br />
Effectif : 850 salariés.<br />
■ Concept alu<br />
Construction en 2006 d’une nouvelle usine<br />
aux Herbiers. Le chantier comprend la livraison<br />
de 8000 m 2 de bâtiments dont une usine<br />
de 6000 m 2 contre 2000 m 2 aujourd’hui.<br />
Les travaux débuteront en janvier pour un<br />
déménagement prévu en septembre.<br />
Activité : vérandas, abris pour piscines.<br />
Siège : Les Herbiers (85).<br />
Pdt : Camille Ouvrard.<br />
C.A. 2005 (fin août) : 8 M€. Effectif : 70 salariés<br />
>>><br />
de son usine CAIB de Chol<strong>et</strong> (49), après avoir<br />
mené une importante extension au siège des<br />
Herbiers (85). Il va renforcer sa présence<br />
commerciale vers l’Est <strong>et</strong> le Sud-Est avec,<br />
pour objectif, un chiffre d’affaires de 100 M€<br />
en 2007, contre 69 M€ en 2004.<br />
Dopé par une croissance moyenne de 15 % par<br />
an, Aluminium Rideau (2005 : 32 M€, 250 salariés)<br />
développe ses outils de production, ses<br />
zones de stockage <strong>et</strong> ouvre des show-rooms. Le<br />
fabricant-installateur vendéens de vérandas <strong>et</strong><br />
d’abris de piscine mène des proj<strong>et</strong>s de ce type à<br />
Venansault (85), où la société dispose d’une<br />
filiale pour la fabrication des mobil homes Ridorev’,<br />
dans la région de Tours (37) <strong>et</strong> d’Angers<br />
(49) ainsi qu’à Vendôme (41) <strong>et</strong> Coignières (78).<br />
D’autres unités sont envisagées dans l’Ouest, à<br />
Bordeaux, Rennes, Niort, <strong>et</strong> La Rochelle.<br />
Un accompagnement financier<br />
Les investisseurs financiers régionaux ont<br />
reconnu de longue date ce dynamisme des<br />
PME régionales du secteur. Leurs opérations<br />
récentes visent à financer les stratégies de<br />
croissance, mais aussi à préserver l’indépendance<br />
de ces entreprises familiales. Dans les<br />
portails, Vendôme menuiserie Loÿs Bouhelier<br />
continue à construire par acquisition, un<br />
réseau de fabricants régionaux. Soutenu par<br />
des investisseurs financiers (Natexis, IPO,<br />
Ouest croissance) le dirigeant s’est développé<br />
L’usine Bel’m, fabricant de portes d’entrée en bois<br />
<strong>et</strong> en aluminium à Machecoul (44).<br />
ainsi à partir d’un premier LBO mené en<br />
1999 par le dirigeant d’alors, Michel Sagorin,<br />
sur Rocca Ouest, société basée à Plaintel (22)<br />
qui reste aujourd’hui une des principales usines<br />
du groupe avec 60 salariés. Au cours de l’été<br />
2005, Yann Rolland est devenu l’actionnaire<br />
majoritaire de Portes Bel’M (460 salariés, 55,5<br />
M€ de C.A.) à l’issue d’un LMBO (large management<br />
buy-out). Jusqu’à présent, ce fabricant<br />
de portes d’entrée, basé à Machecoul<br />
(85), avait pour actionnaire majoritaire l’investisseur<br />
Atria (58 %). Le montage a été<br />
structuré par ABN Amro capital France,<br />
accompagné par Sodero participations <strong>et</strong> le<br />
CIO. «L’opération a permis d’éviter la vente<br />
aux enchères de l’entreprise <strong>et</strong> sa reprise par<br />
un groupe industriel d’envergure international»,<br />
explique Yann Rolland. <br />
■ Cegelec Ouest<br />
Plan de recrutement d’un millier de salariés sur<br />
5 ans qui se répartiront pour moitié entre<br />
remplacements <strong>et</strong> créations de postes. Sont<br />
recherchés des ouvriers de niveau bac pro, des<br />
conducteurs de chantiers, des techniciens de<br />
bureau d’études, des ingénieurs chargés d’affaires...<br />
Activité : électricité, réseaux, maintenance<br />
globale. Siège : Carquefou (44).<br />
PDG : Philippe Allard. C.A. : 2004 : 225 M€.<br />
Effectif : 2 000 salariés.<br />
■ Dimos<br />
Proj<strong>et</strong> de co-entreprise en Hongrie pour la<br />
production de profileuses-plieuses, machines<br />
à travailler le zinc, l’inox ou le titane.<br />
Activité : Équipements <strong>et</strong> accessoires<br />
pour la toiture Siège : Ancenis (44).<br />
DG : Jacques Perb<strong>et</strong>. C.A. : 16,5 M€.<br />
Effectif : 80 salariés.<br />
VM matériaux : sourcing en Chine<br />
VM matériaux a ouvert en 2005 un bureau de sourcing en Chine (Shenzen) pour sélectionner<br />
des fournisseurs de produits sanitaires <strong>et</strong> de carrelages. L’agglomération voisine de<br />
Canton compte près de 400 producteurs dans ce domaine. Ce bureau emploie quatre<br />
personnes dont trois Chinois. « Nous avons dans les sanitaires <strong>et</strong> les carrelages des fournisseurs<br />
italiens <strong>et</strong> espagnols qui ne fabriquent plus dans leurs propres usines mais qui<br />
importent désormais de Chine. Certains de nos concurrents ont à Shenzen des équipes<br />
de 30 personnes », indique Philippe Audureau, président du directoire du groupe de<br />
distribution de matériaux basé à L’Herbergement (85).<br />
Cimarmor : premier essai manqué à Lorient<br />
Après un débat local court, mais intense, le maire de Lorient a refusé en octobre le permis<br />
de construire à la société Cimarmor qui voulait investir 32 M€ dans une usine de<br />
broyage de clinkers pour la fabrication de ciment, sur le port. Cimarmor, une émanation<br />
de l’Espagnol Fuenciment, holding capitalisé par des fonds d’investissement américains,<br />
déclarait vouloir représenter son dossier en rectifiant les détails qui ont justifié le refus<br />
du maire. Mais sur le fond, une majorité de la population lorientaise semble regarder<br />
avec défiance l’implantation d’un outil industriel lourd sur le port, près du centre-ville.<br />
Le Nouy consolide son capital<br />
Le spécialiste des ferm<strong>et</strong>ures <strong>et</strong> fenêtres en PVC (marque Adema), basé à Briec (29), a<br />
cédé 60 % de son capital aux fonds de capital-investissement 3i <strong>et</strong> Avenir entreprise<br />
(filiale de la CDC <strong>et</strong> d’Oseo). La société dirigée par Alain <strong>et</strong> François Le Nouy, les fils des<br />
fondateurs, achevait en 2005 un investissement de 7 M€ pour s’installer dans de nouveaux<br />
locaux de 15 000 m 2 , près de son siège actuel. Le Nouy ferm<strong>et</strong>ure réalise 24 M€ de<br />
C.A. <strong>et</strong> emploie 180 salariés.<br />
36<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Publi-reportage<br />
RTE : la gestion attentive<br />
d’un réseau vital<br />
Une mission de service public : acheminer l’électricité 24h/24.<br />
RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité,<br />
est représenté dans l’Ouest de la France par deux unités<br />
régionales : Système Electrique Ouest (SEO) <strong>et</strong> Transport<br />
Electricité Ouest (TEO) dont les sièges sont situés dans<br />
l’agglomération nantaise.<br />
Secteur d’activité : Transport d’électricité<br />
à Haute <strong>et</strong> Très Haute Tension<br />
Chiffre d’Affaires : 4 milliards d’euros<br />
Effectif : 8200<br />
Marché : Energies<br />
Date de création : juin 2000.<br />
Société Anonyme à Directoire <strong>et</strong> Conseil<br />
de Surveillance, filiale d’EDF depuis le<br />
1 er septembre.<br />
Certification : ISO 9001 v2000<br />
<strong>et</strong> ISO 14001<br />
Nom des dirigeants : André Merlin,<br />
Pierre Bornard, Jean-Yves Broyelle<br />
Zoom sur les déploiements<br />
de fibres optiques RTE<br />
dans l’Ouest en 2005*<br />
• 146 km en Br<strong>et</strong>agne<br />
• 221 km en région Centre<br />
• 158 km en Pays de la Loire<br />
• 156 km en Poitou-Charentes<br />
* Fibres optiques déployées dans le cadre de proj<strong>et</strong>s<br />
internes à RTE ou en partenariat direct avec des<br />
collectivités locales ou des opérateurs télécoms.<br />
Déploiement de fibres optiques sur le réseau de transport d'électricité.<br />
Acteur économique de premier<br />
plan dans l’Ouest, RTE y supervise<br />
plus de 17 000 km de<br />
lignes Haute <strong>et</strong> Très Haute Tension (de<br />
63 000 à 400 000 Volts). RTE garantit<br />
l’accès équitable <strong>et</strong> non-discriminatoire<br />
d53e tous les clients au réseau<br />
avec un souci constant de transparence<br />
<strong>et</strong> de confidentialité.<br />
RTE a réalisé en 2004 dans l’Ouest<br />
un chiffre d’affaires de 677,5 millions<br />
d’euros <strong>et</strong> emploie 1000 collaborateurs<br />
répartis en Br<strong>et</strong>agne, Centre,<br />
Pays de la Loire <strong>et</strong> Poitou-Charentes.<br />
RTE dans l’Ouest :<br />
nos missions<br />
Satisfaire les clients<br />
Le Service Relations Clientèle contractualise<br />
avec ses clients leur accès au réseau. Il<br />
propose les différents services sur mesure<br />
de RTE : étude sur la qualité de fourniture,<br />
engagement personnalisé en terme<br />
de creux de tension ou de disponibilité<br />
des alimentations en cas de travaux...<br />
Enfin, il assure pour l’ensemble de ses<br />
clients le décompte <strong>et</strong> la facturation de<br />
l’énergie transportée sur nos réseaux.<br />
Exploiter le réseau<br />
en temps réel<br />
L’électricité ne se stocke pas. Les équipes<br />
du dispatching se relaient 24h / 24<br />
pour ajuster en permanence l’équilibre<br />
des flux d’énergies entre production<br />
<strong>et</strong> consommation qui fluctue chaque<br />
jour en fonction de l’activité économique,<br />
de la météo... Elles s’assurent de<br />
la fiabilité du réseau <strong>et</strong> vérifient que<br />
l’onde électrique est conforme à la<br />
qualité attendue par les clients.<br />
Développer <strong>et</strong> optimiser<br />
le patrimoine<br />
Identifier les besoins futurs du réseau<br />
conduit à faire évoluer le patrimoine. Une<br />
évolution fondée sur des critères technico-économiques,<br />
sur le respect de l’environnement<br />
<strong>et</strong> sur une concertation avec<br />
les acteurs locaux. Dans c<strong>et</strong>te optique,<br />
RTE privilégie l’optimisation maximale<br />
des lignes existantes avant d’envisager la<br />
construction de nouveaux ouvrages.<br />
Entr<strong>et</strong>enir les installations<br />
L’exploitation <strong>et</strong> la maintenance des<br />
lignes <strong>et</strong> postes de Réseau de Transport<br />
d’Electricité sont réalisées par les équipes<br />
des 5 Groupes d’Exploitation Transport<br />
(GET) implantés à La Rochelle,<br />
Nantes, Orléans, Quimper, Saumur.<br />
Faciliter l’accès au haut débit<br />
Autorisé depuis juill<strong>et</strong> 2002 à déployer<br />
des fibres optiques sur les supports du<br />
réseau public de transport d’électricité,<br />
RTE participe à l’aménagement du territoire<br />
<strong>et</strong> à la réduction de la « fracture<br />
numérique » en lien avec les collectivités<br />
locales, au travers de sa filiale @RTERIA.<br />
Contact<br />
Système Electrique Ouest<br />
ZA Gesvrine - 6, rue Képler<br />
BP 4105<br />
44241 La Chapelle-sur-Erdre Cedex<br />
Transport Electricité Ouest<br />
75, boulevard Gabriel Lauriol<br />
BP 42622<br />
44326 Nantes Cedex 3
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
ENERGIE<br />
Proj<strong>et</strong>s<br />
■ Sinerg<br />
Début de construction par Cegelec en novembre<br />
2005 de trois parcs en Côtes-d’Armor, soit 6 machines<br />
au Haut-Corlay, 5 à Lanfains <strong>et</strong> 6 à Trébry,<br />
totalisant 25,5 MW. Construction de l’usine de<br />
valorisation des déch<strong>et</strong>s Geotexia, qui a obtenu<br />
l’autorisation préfectorale. Le chantier de 12 M€<br />
devrait démarrer au printemps 2006.<br />
Siège à Rennes, filiale du groupe Idex.<br />
DG : Jean-Luc Le Saouder.<br />
■ Reve/Umweltkontor/Volkswind France<br />
Deux parcs de cinq éoliennes pour 11,5 MW<br />
à Longeville-sur-mer <strong>et</strong> Le Bernard (85),<br />
autorisés en septembre 2005 pour Reve associée<br />
à Umweltkontor. Permis accordées en octobre<br />
2005 pour deux nouveaux parcs de cinq<br />
éoliennes de 10 <strong>et</strong> 11,5 MW, à Ben<strong>et</strong> (85) pour<br />
Reve avec Volkswind France .<br />
Reve : régie départementale d’électricité.<br />
Siège : La Roche-sur-Yon (85). Volkswind France :<br />
siège à Paris. Co-gérant : Mathias Stommel.<br />
Umweltkontor : siège à Toulouse.<br />
Pdt : Thierry Caz<strong>et</strong>tes de Saint Léger.<br />
■ Eole énergie<br />
Construction en juin 2006 d’un parc de six machines<br />
à Plestan, près de Dinan (22). L’investissement est<br />
estimé à 17 M€. Autres proj<strong>et</strong>s non confirmés dans<br />
le département : Saint-Servais, Kergrist-Mouelou/<br />
Plounevez-Quintin, Carnoët <strong>et</strong> Plumieu.<br />
Siège : Langoelan (56). Pdt : Olivier Barreau.<br />
■ Valorem<br />
Avis favorable de la commission des sites de<br />
Loire-Atlantique en octobre 2005 sur deux parcs<br />
à Saint-Michel-Chef-Chef (5 éoliennes), pour Theolia,<br />
<strong>et</strong> à Chauvé, en auto-investissement (5 éoliennes).<br />
Autres proj<strong>et</strong>s : La Marne-La Limouzinière,<br />
Bourgneuf-Saint-Hilaire, Nort-sur-Erdre. En Vendée,<br />
permis déposé pour un proj<strong>et</strong> de 11 éoliennes<br />
à Saint Philbert-de-Bouaine. Deux proj<strong>et</strong>s en<br />
attente dans le Morbihan à Muzillac <strong>et</strong> à Ambon<br />
(6 éoliennes chacun).<br />
Siège : Saint-Herblain (44).<br />
Responsables : Michel Boisson, Alain Stockman.<br />
■ Nass & Wind<br />
Entrée en service mi 2006 pour les parcs de Silfiac<br />
(56), (4 x 1,5 MW), financé par Natenca <strong>et</strong> à 5 %<br />
par des habitants voisins, <strong>et</strong> Séglien, (6 x 1,5 MW)<br />
financé par Theolia. Autres permis déposés :<br />
Saint-Coulitz (29) pour 4 éoliennes, Scaër <strong>et</strong><br />
Leuhan (29) pour 5 éoliennes, Saint-Servan sur<br />
Oust <strong>et</strong> Lizio (56) pour 6 éoliennes.<br />
Siège : Langoelan (56).<br />
Gérante : Nathalie Le Meur.<br />
La Br<strong>et</strong>agne en quête<br />
de sources d’électricité<br />
Tandis que la construction de parcs éoliens entre dans<br />
une phase active, la question de nouvelles centrales en<br />
Br<strong>et</strong>agne revient sur le tapis.<br />
Parc éolien de Langoelan (56), mis en service par Nass & Wind<br />
début 2005.<br />
Faut-il de nouvelles sources de production<br />
d’électricité en Br<strong>et</strong>agne ? La question<br />
est au centre du futur schéma régional<br />
de l’énergie qui doit être débattu au conseil<br />
régional en 2006. De son côté, Réseau Transport<br />
électricité (RTE) rappelle sa position<br />
dans son «Bilan prévisionnel 2006-2016». La<br />
filiale d’EDF estime que l’installation de<br />
moyens de production supplémentaires<br />
résoudrait les futurs problèmes de surcharges<br />
sur les lignes de Sud-Br<strong>et</strong>agne, si la nouvelle<br />
centrale est implantée à l’ouest de<br />
Lorient (29). Rappelons qu’un proj<strong>et</strong> de centrale<br />
à gaz est envisagé à Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne<br />
(44), près du terminal gazier, suite à un<br />
appel à proj<strong>et</strong> du port de Nantes. Gaz de<br />
France avait envisagé la création d’une centrale<br />
électrique, sans se prononcer définitivement<br />
sur le site. «L’installation dans la<br />
zone de Cordemais ne présente pas le même<br />
intérêt, écrivent les rapporteurs de RTE. Elle<br />
aurait au contraire pour eff<strong>et</strong>, si elle était raccordée<br />
en 225 kV, de renforcer les contraintes<br />
actuelles, en accroissant la charge des<br />
lignes déjà les plus chargées. C’est également<br />
le cas pour la zone voisine de Montoir.»<br />
En Br<strong>et</strong>agne nord, les mêmes problèmes<br />
de surcharges apparaîtront à partir de 2010<br />
<strong>et</strong> la solution pourrait là aussi passer par de<br />
nouveaux équipements de production près<br />
de Saint-Brieuc (22). Bien qu’EDF reconnaissent<br />
étudier la question, aucun proj<strong>et</strong> solide<br />
n’a encore été présenté.<br />
Au contraire, l’éolien est entré dans une<br />
phase active. Le nombre d’entrées en chantier,<br />
voire de mises en services de parcs, sera<br />
significatif en 2006, à voir les permis de<br />
construire accordés. Après plusieurs années<br />
de tâtonnements, les procédures d’instruction<br />
de dossiers se sont améliorées, même si<br />
certains opérateurs se plaignent toujours de<br />
leur lenteur <strong>et</strong> des délais imposés par EDF<br />
pour l’étude de connexion au réseau. Un<br />
autre écueil, de taille, se dresse parfois<br />
devant certains porteurs de proj<strong>et</strong>s, une fois<br />
le permis accordé, à savoir le financement<br />
de la construction. <br />
La Loire-Atlantique veut investir<br />
Le conseil général de Loire-Atlantique va constituer une société d’économie mixte pour<br />
stimuler la construction de parcs éoliens. L’une des missions de c<strong>et</strong>te Sem sera d’assurer<br />
le portage financier d’un parc, de façon à accélérer le déploiement de l’éolien sur le<br />
territoire.<br />
Theolia achète le parc de Séglien<br />
Theolia, basé à Aix-en-Provence (13) a rach<strong>et</strong>é la centrale éolienne de Séglien Ar Tri<br />
Milin (56), auprès de la société Nass & Wind. Ce proj<strong>et</strong> de parc éolien prévoit l’implantation<br />
de 6 éoliennes de 1,5 MW, soit une puissance totale de 9 MW. La nouvelle ferme<br />
produira près de 20 GWh par an. Elle a obtenu un permis de construire à l’automne<br />
2005 <strong>et</strong> sa mise en service est prévue en décembre 2005.<br />
38<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
ENERGIE<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
RTE : très haute tension<br />
<strong>et</strong> fibre optique<br />
Réseau transport électricité anticipe le réacteur de Flamanville,<br />
la LGV Ouest, <strong>et</strong> sécurise ses réseaux.<br />
Deux grands chantiers sont en préparation<br />
pour la filiale d’EDF, à l’horizon<br />
2010/2012. Il s’agit d’une part de l’alimentation<br />
électrique de la future ligne ferroviaire à<br />
grande vitesse entre Le Mans <strong>et</strong> Rennes,<br />
d’autre part de la construction d’une ligne à<br />
400 000 volts pour acheminer le courant produit<br />
par le futur réacteur nucléaire de Flamanville<br />
(50). Le débat public sur ce dernier<br />
dossier fonctionnait à plein en novembre<br />
2005. Par ailleurs, RTE va engager 17,5 M€<br />
d’investissements pour sécuriser l’approvisionnement<br />
en Vendée. Dans le domaine des<br />
télécoms, la société poursuit le déploiement<br />
du réseau optique en Br<strong>et</strong>agne nord (photo)<br />
pour aboutir, d’ici à 2009, à une boucle sur<br />
toute la Br<strong>et</strong>agne, reliant Brest à Rennes par<br />
le nord. L’investissement est de 14 M€. En<br />
revanche, RTE attendait toujours fin 2005,<br />
une réponse du Conseil d’État suite à son<br />
recours contre l’annulation de la déclaration<br />
d’utilité publique sur une ligne électrique à<br />
225 000 volts en Brière. C<strong>et</strong>te déclaration<br />
d’utilité publique était contestée notamment<br />
par la LPO (Ligue de protection des oiseaux).<br />
RTE relève les difficultés qu’entraînerait l’enfouissement<br />
de c<strong>et</strong>te ligne : problème de<br />
tracé, présence de tourbières <strong>et</strong> surtout surcoût<br />
financier.<br />
Basé à Nantes, RTE Ouest emploie un millier<br />
de salariés <strong>et</strong> a dégagé un chiffre d’affaires<br />
de 677,5 M€ en 2004. <br />
■ VSB énergies nouvelles<br />
Mise en service fin 2005 du parc éolien de<br />
Plouguin (29) qui compte quatre aérogénérateurs<br />
pour une puissance de 8 MW. Ce parc sera cédé<br />
à la société canadienne Boralex. Autres proj<strong>et</strong>s<br />
à l’instruction : Plourin-lès-Morlaix (29), Plurien (22),<br />
Plogastel-Saint-Germain (29), Pleugriss<strong>et</strong>-Credin (56),<br />
Mauron (56), Bannalec (29) <strong>et</strong> Cambernon (50).<br />
A Tréméheuc (35, le début de chantier reste<br />
programmé à l’été 2006.<br />
Siège : Montfort-sur-Meu (35).<br />
Dir régional : Guillaume Leroy.<br />
■ Compagnie du vent<br />
Entrée en service d’un parc de 5 éoliennes<br />
en décembre 2005 à Brem-sur-Mer (85).<br />
Achèvement d’un second parc de 9 éoliennes au<br />
printemps 2006, à Froifond <strong>et</strong> La Garnache (85).<br />
Autres proj<strong>et</strong>s en cours dans l’Ouest : ouverture<br />
en 2005 à Plourin (29), création sur Plozev<strong>et</strong>,<br />
Guiler-sur-Goyen <strong>et</strong> Mahalon (29), extension<br />
du parc de Plouarzel (29).<br />
Siège : Montpellier (34). Pdt : Jean Germa.<br />
■ RDE<br />
Quatre proj<strong>et</strong>s dans les Côtes d’Armor :<br />
construction au premier semestre du parc<br />
de Saint-Barnabé pour six machines de 2 MW<br />
<strong>et</strong>, pour le second semestre du parc de<br />
Saint-Alban-Henansal pour 5 machines<br />
de 2 MW. Autres dossiers à l’instruction :<br />
Bourbriac pour 5 éoliennes de 2 MW <strong>et</strong><br />
Calanhel-Lohuec pour 11 éoliennes de 850 KW.<br />
Siège : Paris.<br />
Chargé du développement : Eric L’Hôtellier<br />
Le déploiement d’un réseau de fibre optique par RTE sur la ligne à haute tension de Br<strong>et</strong>agne Sud coûtera 14 M€.<br />
■ Adéol<br />
Construction de 3 parcs éoliens au second<br />
semestre 2006. Il s’agit des sites de Pont-Melvez<br />
(22) pour deux parcs totalisant une puissance de<br />
19,5 mégawatts (MW), de Mael-Pestivien (22)<br />
pour 5,8 MW, <strong>et</strong> de Roudouallec (56) pour<br />
9,1 MW. Autres proj<strong>et</strong>s à l’instruction : 5,6 MW<br />
à Bolazec (29), 4,8 MW à Scrignac (29), 9,1 MW<br />
à Merléac <strong>et</strong> Saint-Martin-des-Prés (22),<br />
6 machines de 2 MW à Glomel (22) <strong>et</strong> 10 autres<br />
de 1,75 MW à Lanrivains (22).<br />
Siège : Carhaix-Plouguer (29).<br />
Directeur : Pascal Quénéa, responsable<br />
du développement : François Gendre.<br />
Iberdrola reprend les parcs de P&T technologies<br />
Le deuxième opérateur électrique espagnol a lancé la construction de quatre parcs<br />
éoliens en Br<strong>et</strong>agne dont les proj<strong>et</strong>s avaient été portés par P&T technologies. Situés sur<br />
les communes de Kergrist <strong>et</strong> Ménéac (56), ils représentent une puissance cumulée de<br />
31,7 MW. Les quatre parcs devaient entrer en fonctionnement en décembre 2005.<br />
■ Energie éolienne France<br />
Entrée en chantier du parc de Pluzun<strong>et</strong> (22) qui<br />
comptera 3 machines de 2 mégawatts. Proj<strong>et</strong>s à<br />
l’instruction les plus avancés : 8 éoliennes sur<br />
Derval <strong>et</strong> Lusanger (44), 6 éoliennes à Bouvron<br />
(44), 4 éoliennes à Guerlesquin (29).<br />
Siège : Saint-Pol-de-Léon (29).<br />
Responsable du développement : Jan Jürgens.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 39
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
ENVIRONNEMENT<br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Diester industrie<br />
Doublement du proj<strong>et</strong> d’usine d’estérification<br />
à Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne (44) dans le cadre de la<br />
deuxième phase du plan biocarburant. 35 M€<br />
seront investis dans c<strong>et</strong>te usine, avec 25 emplois<br />
directs à la clé. Celle-ci produira 250 000 tonnes<br />
d’ester méthylique ou biodiesel (Diester est un nom<br />
commercial) à base d’huile de colza <strong>et</strong> de tournesol.<br />
Activité : production de bio-carburant.<br />
Porteur : Diester industrie, filiale de Sofiproteol.<br />
C.A. : 500 M€. DG : Bernard Nicol.<br />
■ Butagaz<br />
Renforcement de la sécurité du centre de stockage<br />
de gaz de pétrole liquéfié à Arnage (72), un proj<strong>et</strong><br />
de 5 M€. Les travaux devaient démarrer début<br />
2006 <strong>et</strong> s’achever un an plus tard.<br />
Activité : gaz. Siège : Nantes (44).<br />
Directeur adjoint des opérations : Henri François.<br />
Effectif : 25 salariés.<br />
■ Total<br />
Plan d’investissement de 170 M€ à Donges en<br />
2006-2007 : une nouvelle unité d’hydrodésulfuration<br />
de gazole, représentant un investissement proche<br />
de 120 M€, est à l’étude pour une décision en<br />
2006. 15 M€ à 20 M€ sont prévus en 2006<br />
pour réduire les émissions de la raffinerie.<br />
En 2007, c’est un programme de 35 M€ à 40 M€<br />
qui est programmé pour la réduction de soufre<br />
dans l’essence.<br />
Activité : raffinerie. Siège : Donges (44).<br />
Directeur du site : Jean-Michel Robin.<br />
Effectif : 580 salariés.<br />
■ Sydev<br />
Extension du réseau départemental de gaz sur<br />
120 km, confiée en délégation de service public<br />
à Sorégies <strong>et</strong> à Gaz de France qui seront<br />
concessionnaires sur 30 ans. Les chantiers se<br />
dérouleront de 2006 à 2014, pour 10 M€.<br />
Activité : réseaux de distribution publique<br />
d’électricité <strong>et</strong> de gaz. Siège : La Roche-sur-Yon<br />
(85). Directeur : Philippe Batot.<br />
■ Gazoleo<br />
L’ancien président de Jean Caby (ex-SBS), lance<br />
un proj<strong>et</strong> de production de bio-diesel obtenu par<br />
la combinaison de méthanol <strong>et</strong> d’une fraction d’huiles<br />
<strong>et</strong> de graisses animales.<br />
Activité : production de bio-carburant.<br />
Siège : Landivisiau (29). PDT : Jean Quentin.<br />
Tour de table en cours.<br />
Déch<strong>et</strong>s : plus de tri,<br />
moins d’incinération<br />
Les incinérateurs de déch<strong>et</strong>s n’ont plus la cote. La Vendée,<br />
puis Angers ont tour à tour opté pour le compostage.<br />
Devant l’hostilité soulevée par le proj<strong>et</strong><br />
d’usine d’incinération des déch<strong>et</strong>s en Vendée,<br />
le conseil général s’est résolu à demander<br />
une révision du plan départemental d’élimination<br />
des déch<strong>et</strong>s ménagers, désavouant les travaux<br />
du syndicat mixte Trivalis. Le proj<strong>et</strong> d’usine<br />
est abandonné au profit d’une solution à base<br />
de « valorisation biologique maximale par compostage<br />
». À Angers, la communauté d’agglomération<br />
renonce à son proj<strong>et</strong> d’usine d’incinération<br />
des déch<strong>et</strong>s ménagers. La communauté d’agglomération<br />
(270 000 habitants) a décidé de s’orienter<br />
vers un procédé de tri mécano-biologique<br />
inspiré de celui mis en place à Launay-Lantic<br />
A long terme ou sous réserves…<br />
(22), référence également citée par la Vendée.<br />
C<strong>et</strong>te unité de traitement, couplée à un système<br />
de méthanisation, serait la plus grosse de ce<br />
type en France. L’usine d’incinération annoncée<br />
en mai 2004 (105 millions d’euros pour un<br />
volume annuel de 110 000 tonnes) devait relayer<br />
celle de La Roseraie qui doit cesser de fonctionner<br />
fin 2009. Sur un volume collecté de 160 000<br />
tonnes à l’horizon 2030, le système mécanobiologique<br />
perm<strong>et</strong>trait de traiter 91 000 tonnes<br />
de déch<strong>et</strong>s résiduels duquel il resterait 48 000<br />
tonnes, une fois la partie organique r<strong>et</strong>irée. Reste<br />
à décider ce qu’il adviendra de ces déch<strong>et</strong>s. La<br />
solution de l’enfouissement n’est pas exclue. <br />
ATEMI. Le proj<strong>et</strong> d’implantation d’une usine de déconstruction automobile à Saint-<br />
Méen-Le-Grand (35), annoncé au printemps 2004 <strong>et</strong> porté par le groupe Atémi, est toujours<br />
en attente d’un tour de table financier. Estimé à 45 M€, il perm<strong>et</strong>trait de créer<br />
quelque 600 emplois.<br />
INDUSTRIES NAUTIQUES. La Fédération des industries nautiques (Fin) <strong>et</strong> Tecsen (ingénierie<br />
en environnement), à Grenoble étudie la création de centres régionaux de déconstruction<br />
navale pour les bateaux de plaisance (voile <strong>et</strong> moteur) de 6 à 10 mètres. Un site<br />
pilote devrait être créé à Caen début 2007. Les collectivités <strong>et</strong> les sociétés d’aménagement<br />
de Vendée, de Lorient, de Saint-Nazaire <strong>et</strong> du Finistère ont manifesté leur intérêt.<br />
VEOLIA. Le proj<strong>et</strong> Lannilis services environnement (LSE), est relancé. En mai 2004, la<br />
cour administrative d’appel de Nantes avait annulé le permis de construire à Lannilis<br />
(29) en raison d’un problème d’intégration dans le paysage. Il associait la méthanisation<br />
<strong>et</strong> un système de traitement biologique pour traiter les boues urbaines, agricoles <strong>et</strong><br />
industrielles sur un site unique. L’investissement était estimé à 16,5 M€.<br />
CFF RECYCLING. Proj<strong>et</strong> de création en 2008, à Nantes-Cheviré, d’une plate-forme de<br />
recyclage de métaux équipée d’un broyeur de ferraille sur 34 000 m 2 . Une telle installation<br />
classée représenterait un investissement d’environ 20 M€ <strong>et</strong> 40 emplois.<br />
D3E. Une unité de valorisation des déch<strong>et</strong>s d’équipements électriques <strong>et</strong> électroniques<br />
va être créée à Angers. Son ouverture est prévue au cours du second semestre 2007.<br />
L’investissement est estimé à 15 M€ : 7 M€ pour la communauté d’agglomération <strong>et</strong> 8 M€<br />
pour Veolia propr<strong>et</strong>é. L’unité perm<strong>et</strong>tra la valorisation de 26 000 tonnes de déch<strong>et</strong>s avec<br />
50 salariés. Une usine de 10 à 12 000 m 2 sera construite.<br />
■ Velcan Energy<br />
Construction d’une centrale électrique à base<br />
de biomasse sur la zone logistique du Monné près<br />
du Mans. L’investissement avoisinerait les 3 M€<br />
<strong>et</strong> perm<strong>et</strong>trait de créer une dizaine d’emplois.<br />
Siège : Paris, filiale de la Financière Saint-Merri.<br />
PDT du C.A. : Jean-Luc Rivoire.<br />
■ Agglomération d’Angers<br />
Remise à neuf de la station de dépollution des eaux,<br />
dimensionnée pour quelque 285 000 habitants.<br />
Elle représentera un coût de 55 M€.<br />
Activité : épuration des eaux. Siège : Angers (49).<br />
PDT : Jean-Claude Antonini.<br />
40<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Publi-reportage<br />
TIBCO : infogérance<br />
rime avec croissance<br />
Groupe de services, TIBCO accompagne ses clients dans<br />
l’évolution, la disponibilité <strong>et</strong> la maîtrise financière de leurs<br />
systèmes d’information.<br />
Secteur d’activité : Services en<br />
telecom <strong>et</strong> systèmes d’information<br />
(informatique, téléphonie, applicatifs).<br />
Marchés : PME/PMI, opérateurs,<br />
sociétés de services, industriels,<br />
administrations.<br />
Chiffre d’affaires :<br />
95 M€ en 2004/2005<br />
Effectif : 960 salariés (30/06/2005)<br />
Implantation géographique :<br />
36 agences en France (10 en Br<strong>et</strong>agne /<br />
Pays de Loire)<br />
Date de création : 1984<br />
Noms des dirigeants / actionnaires /<br />
fondateurs :<br />
Gérard Le Calvé, Patrick Vallée<br />
Certification : ISO 9001 version 2000<br />
7/7<br />
Engagement, proximité<br />
<strong>et</strong> pérennité<br />
Depuis 20 ans, TIBCO a résolument<br />
orienté sa stratégie de développement<br />
sur une offre globale de services, avec<br />
un accent tout particulier sur l’infogérance,<br />
l’exploitation <strong>et</strong> la maintenance.<br />
« Dynamisés par la recherche de performance<br />
<strong>et</strong> d’excellence nos clients<br />
exigent des systèmes d’information<br />
disponibles <strong>et</strong> pertinents. TIBCO s’engage<br />
sur la qualité de leurs infrastructures,<br />
sur le long terme. », souligne<br />
Gérard Le Calvé.« TIBCO libère les<br />
énergies des entreprises clientes. Elles<br />
sont alors à même de se recentrer sur<br />
leur cœur d’activité <strong>et</strong> de se consacrer<br />
pleinement à la satisfaction de leurs<br />
clients. »<br />
Stratégie gagnante ! En 2005, le chiffre<br />
d’affaires consolidé a atteint les<br />
95 M€, enregistrant une croissance<br />
de 14% par rapport à 2004, pour un<br />
résultat n<strong>et</strong> de 3 M€.<br />
L’année 2006, s’annonce également<br />
sous de bons auspices, avec de nombreux<br />
succès commerciaux remportés<br />
auprès de grands comptes nationaux<br />
<strong>et</strong> régionaux<br />
Une offre globale<br />
au service<br />
de la disponibilité des SI<br />
Capitalisant sur son savoir-faire en<br />
maintenance informatique <strong>et</strong> téléphonique<br />
(390 000 équipements<br />
maintenus - réseaux, serveurs, postes<br />
de travail, sécurité, téléphonie IP <strong>et</strong><br />
classique) <strong>et</strong> son réseau national de<br />
36 agences, TIBCO assure également<br />
la remise en service des automates<br />
bancaires <strong>et</strong> des terminaux points de<br />
vente.<br />
Pour assurer une disponibilité encore<br />
plus forte des systèmes d’information<br />
de ses clients, son pôle d’experts a<br />
mis en œuvre une offre de supervision<br />
24H/24. C<strong>et</strong>te offre complète<br />
son dispositif de télé services (help<br />
desk, assistance téléphonique, télé<br />
administration) assuré depuis son<br />
centre d’appels national implanté à<br />
Nantes.<br />
Et l’offre du groupe ne s’arrête pas<br />
aux infrastructures, depuis 1999, elle<br />
s’étend aux applicatifs : décisionnel,<br />
portails, EAI, avec une position de leader<br />
auprès des PME de l’ouest sur la<br />
CRM (Gestion de la relation client).<br />
24/24<br />
Contact<br />
■ Siège :<br />
Le Bois Chol<strong>et</strong> - BP 9<br />
44860 Saint-Aignan-de-Grand-Lieu<br />
Tél. : 02 40 32 28 00<br />
Fax : 02 40 32 61 20<br />
E-mail : tibco@tibco.fr<br />
Web : www.tibco.fr
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
INFORMATIQUE<br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ Sab ingénierie informatique,<br />
Construction d’un bâtiment d’environ 1 000 m 2<br />
voisin de ses locaux actuels à Vannes.<br />
Activité : Edition logiciels bancaires.<br />
Siège : Fontenay-sous-Bois. Pdt : Olivier Peccoux.<br />
C.A. 2004 : 2,3 M€. Effectif : 66 à Vannes (70),<br />
120 au siège <strong>et</strong> environ 70 à Beyrouth.<br />
■ Smartquantum,<br />
3,3 M€ d’investissements matériels prévus pour<br />
conforter le démarrage de ce concepteur<br />
d’équipements télécoms perm<strong>et</strong>tant la sécurisation<br />
des transmissions de données sur supports<br />
optiques, à base de cryptographie quantique.<br />
Siège : Lannion. Pdt : Frédéric Coste. Effectif : 38<br />
créations d’emplois programmées sur trois ans.<br />
■ Umanis<br />
50 recrutement de consultants en informatique<br />
pour l’agence nantaise (Saint-Herblain) qui a<br />
ouvert le 1 er novembre 2005 avec six personnes.<br />
Activité : informatique décisionnelle <strong>et</strong> CRM.<br />
Directeur Nantes : Jean-Marie Bruneau.<br />
Siège : Levallois-Perr<strong>et</strong> (92).<br />
C.A. 2004 : 41,6 M€ (– 12,5 %).<br />
■ Teamlog<br />
Après avoir emménagé des nouveaux bureaux à<br />
Lannion (22) <strong>et</strong> à Rennes, la SSSI prévoit un fort<br />
accroissement de ses effectifs.<br />
Activité : informatique télécoms.<br />
Directeur régional : Alain Salliou à Rennes.<br />
C.A. 2004 : 115 M€. Effectif groupe 1 600.<br />
■ Sog<strong>et</strong>i Transiciel<br />
80 recrutements d’ingénieurs en informatique<br />
à Nantes.<br />
Activité : services informatiques.<br />
Directeur régional : Eric Deléage.<br />
Effectif Nantes-Bouguenais : 250 salariés.<br />
■ Ausy<br />
Le plan national de recrutement (bac + 5 spécialisés<br />
en informatique de gestion) en 2005 se poursuit<br />
en 2006. 70 à 80 embauches concernent les<br />
agences de Rennes <strong>et</strong> de Nantes.<br />
Activités : services informatiques<br />
C.A groupe 2004 : 75,9 M€.<br />
Effectif Rennes + Nantes en 2004 : 200.<br />
Effectif groupe : 1086 salariés.<br />
■ Segula technologies<br />
55 proj<strong>et</strong>eurs en installations générales <strong>et</strong> tuyauterie,<br />
ingénieurs en calcul charpente métallique, proj<strong>et</strong>eurs<br />
électricité <strong>et</strong> instrumentation.<br />
Activité : ingénierie. Siège régional : Saint-Nazaire.<br />
Pdt : Stanilas Choppin.<br />
Nantes profite de la reprise<br />
L’Ouest bénéficie de la reprise dans le secteur informatique<br />
<strong>et</strong> les SSII multiplient les annonces de recrutements d’ingénieurs.<br />
Nantes confirme son attractivité.<br />
C<br />
’est “une belle base de clientèle régionale”<br />
qui a incité Steria à implanter à<br />
Nantes son centre de maintenance de logiciels,<br />
en septembre 2005, avec 200 postes à<br />
pourvoir, sachant qu’une telle plate-forme<br />
aurait également pu être délocalisée en Inde.<br />
Pour François Mazon, directeur France de<br />
Steria, Nantes a surtout l’avantage d’attirer <strong>et</strong><br />
de fixer les informaticiens. “Ici, le taux de<br />
démission est l’un des plus faibles, <strong>et</strong> dans<br />
notre métier l’expérience accumulée compte.”<br />
“Il est plus facile de recruter ici qu’à Paris”,<br />
ajoute Muriel Neveu, DRH. De telles raisons<br />
valent aussi pour les autres SSII comme<br />
Accenture Technology Solutions (ATS). C<strong>et</strong>te<br />
filiale de l’ex Andersen consulting emploie<br />
70 personnes dans un bâtiment de 1400 m 2 ,<br />
un effectif qui devrait doubler d’ici la fin<br />
2006. « Créer un centre de production en<br />
France perm<strong>et</strong> d’offrir une structure de proximité<br />
en langue française <strong>et</strong> de répondre à<br />
une demande d’infrastructure prête tout de<br />
suite », explique Xavier Lejeune, président<br />
d’ATS en France. Le centre nantais travaille<br />
pour la direction des systèmes d’information<br />
voyageurs de la SNCF, basée à Nantes, <strong>et</strong><br />
deux autres clients régionaux, dans la banque<br />
<strong>et</strong> les ressources énergétiques. Un quatrième<br />
était attendu dans les services publics.<br />
« Ces clients locaux devraient représenter à<br />
terme 20 % à 40 % de l’activité », indique<br />
Xavier Lejeune qui anticipe des proj<strong>et</strong>s<br />
confiés par des clients parisiens intéressés<br />
François Mazon, directeur général de Steria France, a préféré<br />
Nantes à une implantation en Inde.<br />
par le modèle de production du centre.<br />
De leur côté, les sociétés régionales comme<br />
Tibco, Sodifrance ou Proservia renouent également<br />
avec des plans d’embauches significatifs.<br />
Eric Deléage, directeur général adjoint de<br />
Sog<strong>et</strong>i Transiciel régions, justifie le recrutement<br />
de 80 ingénieurs par un n<strong>et</strong> regain d’activité<br />
ressenti depuis la fin 2004 <strong>et</strong> qui se<br />
traduit par un portefeuille clients à la hausse.<br />
“Si l’Ouest n’est pas forcément bien doté en<br />
grands comptes, ce territoire bénéficie d’un<br />
tissu diversifié, <strong>et</strong> de secteurs en forte reprise<br />
comme les télécommunications <strong>et</strong> la banqueassurance,<br />
où les fusions de caisses se poursuivent,<br />
<strong>et</strong> d’un poids substantiel des services<br />
publics décentralisés”, explique ce dirigeant.<br />
Pour Pierre Dellis, du syndicat des professionnels<br />
de l’informatique (Syntec), c<strong>et</strong> élan<br />
se poursuivra jusqu’en 2007. <br />
Vitalité des jeunes pousses rennaises<br />
De jeunes pousses rennaises continuent de naître sur le terreau des grands centres de<br />
recherche en constante restructuration. Enensys, créée en avril 2004 à Rennes sur le<br />
marché des équipements de transmission TV sur les mobiles <strong>et</strong> les réseaux intern<strong>et</strong>,<br />
enregistre une forte croissance : « Nous avions prévu un CA de 672 K€ sur douze mois<br />
(mai 2005/mai 2006), nous sommes déjà à 600 K€ à fin octobre, avec des contrats chez<br />
les grands équipementiers mondiaux , Nokia, Sony, Ericsonn, Intel... », explique Régis Le<br />
Roux, président d’Enensys.<br />
Iwedia technologies, créée en avril 2004 par une équipe d’anciens salariés de la SSII<br />
Teamlog à Rennes, proj<strong>et</strong>te de faire entrer un nouvel investisseur au deuxième semestre<br />
2006 pour accélérer son développement international. Spécialisée dans la conception<br />
<strong>et</strong> la commercialisation de solutions logicielles pour les terminaux numériques (décodeurs,<br />
téléviseurs numériques), Iwedia emploie 115 salariés pour 8 M€ de chiffre d’affaires<br />
en 2005, dont 50 % hors de France, selon son PDG Gaëtan Louis. L’entreprise reste<br />
pour l’instant déficitaire.<br />
42<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
MÉDIAS<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Ouest-France ramasse les cartes<br />
Avec le rachat du pôle Ouest de la Socpresse, le groupe Sipa-<br />
Ouest-France assoit sa domination dans la grande région.<br />
C<br />
’est un nouveau style de négociation qui<br />
attend les dirigeants du groupe Ouest-<br />
France en 2006. Après avoir consacré leurs<br />
efforts à défendre leur proj<strong>et</strong> de reprise du<br />
pôle Ouest de Socpresse, ils vont devoir justifier<br />
auprès du personnel des mesures de<br />
réductions de coûts. Dès l’annonce d’un proj<strong>et</strong><br />
d’accord avec Dassault, en février 2005,<br />
François-Régis Hutin, le PDG d’Ouest-France<br />
avait prévenu : à ses yeux, Ouest-France<br />
venait au secours d’un groupe menacé par<br />
les pertes de Presse-océan (6 millions d’euros<br />
en 2004). Dans ces conditions, pas question<br />
de s’engager sur le maintien des emplois.<br />
L’imprimerie Serpo de Saint-Herblain fermera.<br />
Mais l’enjeu social porte aussi sur les<br />
quelque 140 salariés des services administratifs<br />
<strong>et</strong> commerciaux basés à Angers, sur les<br />
113 salariés d’Inter régies <strong>et</strong> sur plusieurs<br />
centaines d’emplois de porteurs de journaux<br />
à domicile... Or, au Courrier de l’Ouest <strong>et</strong> au<br />
Maine libre, les comptes étaient à l’équilibre<br />
ou bénéficiaires <strong>et</strong> Ouest-France n’est pas<br />
perçu comme un sauveur.<br />
Position dominante<br />
Sur le plan économique, la crainte en 2005 a<br />
été de voir le ministère de l’économie r<strong>et</strong>oquer<br />
le proj<strong>et</strong> de rachat sous prétexte qu’il<br />
donnera une position dominante à Ouest-<br />
France. Finalement, le Conseil de la concurrence<br />
a formulé des réserves mineures : une<br />
gestion de la publicité séparée selon les différents<br />
médias (presse quotidienne, presse<br />
gratuite, télévisions...) <strong>et</strong> pas de couplage<br />
publicitaire obligatoire. Mais la fusion d’Inter<br />
régies (Socpresse) <strong>et</strong> Précom (Ouest-France)<br />
pour aboutir à une seule régie publicitaire<br />
pourra se faire. Et même si Ouest-France doit<br />
réduire sa participation au capital de la télévision<br />
locale Nantes 7, actuellement détenue<br />
à 49 % par Presse-Océan, il n’en cèdera pas<br />
le contrôle.<br />
Pluralité préservée<br />
Quant à la pluralité, François-Régis Hutin<br />
s’est engagé à maintenir l’autonomie éditoriale<br />
des titres. Les syndicats de journalistes<br />
font confiance. Reste le risque, pour Presseocéan,<br />
de manquer de moyens pour se conquérir<br />
un lectorat plus jeune.<br />
Le groupe Ouest-France a déjà conquis une<br />
autre place à Nantes, celle du premier quotidien<br />
gratuit, avec 20 minutes, journal qu’il<br />
détient à 50/50 avec Schibsted. Selon une<br />
enquête menée en octobre <strong>et</strong> novembre 2005,<br />
20 minute aurait 79 000 lecteurs par jour sur<br />
Nantes, ce qui le place derrière Ouest-France<br />
(138 000) <strong>et</strong> devant Presse-Océan (71 000) <strong>et</strong><br />
M<strong>et</strong>ro (45 000), son concurrent direct. Dans<br />
l’Ouest, seul désormais Le Télégramme, fort<br />
de ses bons résultats en 2004 (101 M€ de<br />
C.A., 2,5 M€ de résultat n<strong>et</strong>, 800 salariés),<br />
offre une alternative de poids au groupe<br />
Ouest-France.<br />
Le groupe Sipa Ouest-France en 2004 :<br />
C.A. consolidé : 952,9 M€. Résultat n<strong>et</strong> consolidé<br />
part du groupe 25,1 M€. Effectifs : 7217.<br />
Le pôle Ouest de Socpresse :<br />
Le Courrier de l’Ouest 100 600 exemplaires.<br />
Le Maine libre 48 500. Presse-océan/Vendée<br />
matin 54 000, (L’Eclair 3500). Télévision locales :<br />
Nantes 7 <strong>et</strong> Angers 7. C.A. total : 75 M€.<br />
Effectif : 700. <br />
IMPRIMERIE<br />
Proj<strong>et</strong>s 2006<br />
■ ITF<br />
Construction d’un nouvel atelier en 2006 à Téloché<br />
pour un déménagement <strong>et</strong> une extension de 2000<br />
à 3500 m 2 . L’investissement s’élèvera à 4 M€.<br />
Activité : imprimerie. Siège : Mulsanne (72).<br />
Dirigants: Carole <strong>et</strong> Gilles Fouqu<strong>et</strong>.<br />
C.A. : 6,2 M€. Effectif : 48.<br />
■ Armor<br />
Plan d’investissement de 40 M€ sur 2005/2008<br />
à la Chevrolière. Une nouvelle extension de<br />
13 500 m 2 est lancée, livrable en juill<strong>et</strong> 2006.<br />
L’investissement comporte une plate-forme logistique,<br />
des machines <strong>et</strong> des équipements de sécurité.<br />
Activité : chimie des encres.<br />
DG : Hubert de Boisredon. C.A. 154 M€.<br />
Effectif : 1 735 salariés dont 720 à Nantes<br />
<strong>et</strong> La Chevrolière<br />
■ Graphy océane,<br />
Construction d’un atelier de 3200 m 2<br />
à Thouaré-sur-Loire (44) qui remplacera les<br />
quatre bâtiments occupés actuellement.<br />
Le déménagement est prévu en septembre 2006.<br />
L’investissement s’élève à 2,2 M€.<br />
Activité : sérigraphie sur textile. Siège :<br />
Thouaré-sur-Loire (44). Pdt : Christian Bocquel.<br />
C.A. 2005 : 5 M€. Effectif : 50.<br />
■ Lefrancq<br />
Construction d’une usine de 8500 m 2 , dont<br />
1500 m 2 de bureaux à Candé (49).<br />
L’investissement, achevé en septembre 2006,<br />
s’élèvera à près de 11 M€, dont 4 M€ pour<br />
l’immobilier.<br />
Activité : impression d’étiqu<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> de notices.<br />
Siège : Candé (49). Pdg : Eric Lefrancq.<br />
Interactivité <strong>et</strong> nouveaux médias<br />
L’Ouest reste en pointe de la rencontre entre édition <strong>et</strong> nouvelles technologie. En témoignent<br />
plusieurs expériences menées dans la diffusion d’images vidéo. Ainsi SFR, Motorola <strong>et</strong><br />
Télénantes se sont associés dans une opération qui consistait à prêter un téléphone<br />
mobile de troisième génération à 100 habitants de l’agglomération, avec un forfait<br />
gratuit pendant six mois renouvelables. En échange, ces “télénantais” étaient invités<br />
à envoyer des messages filmés sur un visio-répondeur pour exprimer de façon<br />
spontanée leurs coups de cœur, coups de colère <strong>et</strong> autres observations.<br />
En juill<strong>et</strong>, la ville de Rennes a lancé en juill<strong>et</strong> la plate-forme intern<strong>et</strong> « Tout<br />
Rennes blogue ». Le principe est de m<strong>et</strong>tre à disposition des habitants un outil<br />
d’expression pour chroniquer, échanger, dialoguer, partager des images en utilisant<br />
téléphones mobiles <strong>et</strong> connexions Intern<strong>et</strong>.<br />
SFR, partenaire de deux expériences originales<br />
à Nantes <strong>et</strong> Rennes.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 43
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Nouvelles coopérations<br />
■ Métropoles Loire-Br<strong>et</strong>agne,<br />
Le proj<strong>et</strong> de coopération métropolitaine<br />
des villes de Nantes, Rennes, Brest, Angers<br />
<strong>et</strong> Saint-Nazaire, a été r<strong>et</strong>enu par la Datar.<br />
Il bénéficie d’un concours financier de l’État<br />
pour un proj<strong>et</strong> commun global qui porte sur la<br />
valorisation des savoir-faire de ces collectivités :<br />
agroalimentaire, végétal, aéronautique, <strong>et</strong>c.<br />
Le proj<strong>et</strong> des communautés d’agglomération<br />
<strong>et</strong> urbaines de Saumur, Chinon, Tours, Blois,<br />
Orléans, Le Mans, Alençon <strong>et</strong> Laval n’a pas été<br />
r<strong>et</strong>enu par la Datar.<br />
■ Les technopoles s’étendent<br />
La technopole angevine qui intervient déjà sur le<br />
Chol<strong>et</strong>ais depuis deux ans envisage de renforcer<br />
sa présence en créant un service « innovation »<br />
au sein d’une pépinière d’entreprises qui serait<br />
réalisée par la CCI du Chol<strong>et</strong>ais. La construction<br />
de ce bâtiment d’environ 2000 m 2 sera lancée<br />
en 2006. Un rapprochement avec Atlanpole, la<br />
technopole nantaise, qui a intégré La Roche-sur-Yon<br />
dans son périmètre, est également souhaité.<br />
La technopole Rennes Atalante <strong>et</strong> Saint-Malo<br />
agglomération ont signé une convention de partenariat<br />
qui perm<strong>et</strong> la création d’un parc technopolitain<br />
à Saint-Malo, rattaché à Rennes Atalante..<br />
■ Loire-Atlantique <strong>et</strong> Br<strong>et</strong>agne<br />
Dans le cadre des nouvelles coopérations<br />
bilatérales entre région Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> département<br />
de Loire-Atlantique, Patrick Mareschal,<br />
président du conseil général de Loire-Atlantique,<br />
souhaiterait adhérer également à Br<strong>et</strong>agne<br />
international, tout comme il voudrait que<br />
la Loire-atlantique adhère au comité régional<br />
du tourisme (CRT) de Br<strong>et</strong>agne, tout en restant<br />
présent au sein du CRT des Pays de la Loire.<br />
COLLECTIVITÉS<br />
Les régions installent<br />
leur agence économique<br />
Les conseils régionaux m<strong>et</strong>tent en oeuvre leurs nouvelles<br />
politiques économiques <strong>et</strong> territoriales.<br />
En Pays de la Loire, le conseil régional va<br />
créer en 2006 une société d’économie<br />
mixte pour la maîtrise d’ouvrage déléguée<br />
pour de grands équipements (recherche,<br />
enseignement supérieur), pour la mise en<br />
cohérence des observatoires régionaux (tourisme,<br />
formation, santé, recherche, entreprises,<br />
filières, <strong>et</strong>c.), <strong>et</strong> pour l’action économique<br />
<strong>et</strong> la promotion du territoire, notamment à<br />
l’international. La région en sera l’actionnaire<br />
majoritaire, avec les chambres consulaires, la<br />
Caisse des dépôts <strong>et</strong> Oséo. L’apparition de ce<br />
bras armé de la région conduit à redéfinir les<br />
missions d’agences comme Ouest-Atlantique<br />
qui se recentre sur la prospection des proj<strong>et</strong>s<br />
d’investissement <strong>et</strong> leur suivi.<br />
La Br<strong>et</strong>agne avait déjà préféré confier c<strong>et</strong>te<br />
mission en 2005, à sa propre agence, Br<strong>et</strong>agne<br />
international. Mais la Br<strong>et</strong>agne s’est<br />
également dotée d’un bras armé économique,<br />
avec son agence régionale de développement<br />
(ARD), sous statut associatif.<br />
Elle est chargée d’assurer la coordination<br />
des acteurs <strong>et</strong> des outils du développement<br />
économique, de favoriser le développement<br />
de stratégies de filières, d’accompagner<br />
la structuration des pôles <strong>et</strong> réseaux<br />
territoriaux, <strong>et</strong> de promouvoir l’innovation<br />
sociale au service du développement durable.<br />
Parmi ses prérogatives, la mutualisation<br />
des données relatives à l’intelligence économique<br />
<strong>et</strong> la mise en œuvre d’un centre<br />
de ressources.<br />
Plus de poids aux villes<br />
Les relations entre conseils régionaux <strong>et</strong><br />
autres collectivités locales ont été remises à<br />
plat, avec une place plus importante donnée<br />
à la démographie <strong>et</strong> donc aux agglomérations<br />
dans les enveloppes régionales.<br />
C<strong>et</strong>te politique débouche en Pays de la<br />
Loire sur le contrat territorial unique qui va<br />
bénéficier d’une augmentation significative<br />
de ses ouvertures de crédits sur le budg<strong>et</strong><br />
2006 (50 M€ contre 40 M€ en 2005). En Br<strong>et</strong>agne,<br />
la nouvelle politique territoriale présentée<br />
à la session du conseil régional de<br />
décembre 2005 doit conduire à un contrat<br />
avec chacun des 21 pays pour le financement<br />
des proj<strong>et</strong>s structurants de ces territoires.<br />
Un enveloppe globale de 260 M€<br />
sur six ans sera affectée à ces nouveaux<br />
contrats. Les soutiens financiers seront calculés<br />
en fonction d’une péréquation entre<br />
les territoires qui tiendra compte du potentiel<br />
fiscal de chacun. Une approche critiquée<br />
par l’opposition qui y voit la mise<br />
sous tutelle des collectivités par la région,<br />
avec une opacité <strong>et</strong> une complexité accrues<br />
des procédures. <br />
■ Proj<strong>et</strong>s non routiers actés<br />
par le CIACT du 14/10/2005<br />
- Ligne à grande vitesse Connerré-Rennes<br />
- Rénovation des voies ferrées Rennes-Brest<br />
<strong>et</strong> Rennes- Quimper<br />
- Electrification Nantes-La Rochelle-Les Sables.<br />
- Amélioration de la voie ferrée Angers-Nantes.<br />
- Aéroport Notre-Dame-des-Landes.<br />
- Autoroute de la mer Atlantique<br />
Le Ciact mentionne l’aéroport Notre-Damedes-Landes<br />
parmi les proj<strong>et</strong>s devant être accélérés<br />
en vue d’une délégation de service public.<br />
■ Principaux proj<strong>et</strong>s routiers actés<br />
par le CIACT du 14/10/2005<br />
- Rocade de Vannes.<br />
- Poursuite de la modernisation de l’axe<br />
Centre-Br<strong>et</strong>agne qui reste une route nationale.<br />
- Déviation de Pouancé (49).<br />
- Mise à 2x2 voies de Chol<strong>et</strong>-Bressuire.<br />
- Déviation de Moulay-Mayenne (53).<br />
INFRASTRUCTURES<br />
Ligne à grande vitesse :<br />
objectif toujours 2012<br />
Les collectivités br<strong>et</strong>onnes maintiennent leur<br />
objectif de 2012 pour la réalisation du proj<strong>et</strong><br />
ferroviaire plaçant Brest <strong>et</strong> Quimper à trois heures<br />
de Paris, bien que la nouvelle ligne à grande<br />
vitesse entre Connerré (72) <strong>et</strong> Rennes n’ait pas<br />
été mentionnée parmi les proj<strong>et</strong>s prioritaires<br />
d’infrastructures de transport lors du comté d’interministériel<br />
d’aménagement du territoire du<br />
14 octobre 2005. Pourtant, sur la LGV Ouest, la<br />
Br<strong>et</strong>agne prépare un dispositif qui engagerait<br />
les collectivités br<strong>et</strong>onnes à hauteur de<br />
1 milliard d’euros sur un budg<strong>et</strong> global de<br />
2,2 milliards. Ce dispositif, de type partenariat<br />
public-privés, prendra en compte la stratégie de<br />
la SCNF <strong>et</strong> de Réseau ferré de France (RFF),<br />
mais surtout de l’État. S’y ajouteront 500 millions<br />
pour la modernisation des lignes Rennes-<br />
Brest <strong>et</strong> Rennes-Quimper. Quant à la mise en<br />
œuvre de la technologie pendulaire, elle reste à<br />
évaluer. La région devra investir dans l’achat de<br />
nouvelles rames. Michel Boyon, président de<br />
Réseau ferré de France (RFF), a confirmé que<br />
l’enquête d’utilité publique serait lancée fin mai<br />
2006, pour une décision rendue dans le courant<br />
de l’année. « On commencera les travaux en<br />
2009 », a-t-il indiqué le 8 décembre 2005. <br />
44<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
INFRASTRUCTURES<br />
<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />
Port de Nantes : défendre l’autoroute de la mer<br />
Le proj<strong>et</strong> d’autoroute de la mer Montoir-<br />
Bilbao devra lutter contre au moins deux<br />
concurrents, en réponse à l’appel à proj<strong>et</strong>s<br />
du gouvernement prévu en 2006. Mais ces<br />
deux concurrents prévoient un contournement<br />
de la péninsule armoricaine. Il s’agit<br />
des lignes Dunkerque-Bilbao <strong>et</strong> Le Havre-<br />
Santander. La CCI de Cherbourg porte<br />
également un proj<strong>et</strong> avec les ports de Ferrol<br />
(Espagne), Rosslare (Irlande), Cuxhaven<br />
(Allemagne) <strong>et</strong> Ostende. Le port de Nantes<br />
Notre-Dame-des-Landes : l’aéroport par le train<br />
proposera une liaison cadencée avec trois<br />
départs quotidiens (600 à 1 000 camions)<br />
pour une traversée de 14 heures. Six navires<br />
d’une capacité d’environ 180 remorques <strong>et</strong><br />
d’une vitesse d’exploitation de l’ordre de<br />
18 nœuds seraient affectés à la ligne. Michel<br />
Quimbert, président du port, souhaite des<br />
navires neufs, construits à dessein pour ce<br />
type de trafic. Le port imagine un service calqué<br />
sur un modèle payant de gare de péage<br />
autoroutière. Celle-ci serait confiée à un<br />
L<br />
’aéroport Notre-Dame-des-Landes s’articulera<br />
autour de deux pistes divergentes<br />
à l’ouest <strong>et</strong> une aérogare au milieu avec une<br />
desserte routière plus au sud. Les dessertes<br />
en transports collectifs font l’obj<strong>et</strong> d’études<br />
prioritaires. Le coût est estimé à environ 450<br />
M€, plus 75 M€ pour la desserte routière. Le<br />
comité de pilotage doit déposer son proj<strong>et</strong><br />
définitif d’ici mi-2006 au ministère des transports,<br />
l’enquête publique suivra pour une<br />
mise en service de l’aéroport prévue en<br />
2012. Début 2006, le conseil d’Etat doit confirmer<br />
le périmètre de délaissement au sein<br />
duquel les propriétaires qui souhaitent vendre<br />
leur habitation <strong>et</strong> qui ne trouvent pas<br />
d’acquéreur pourront m<strong>et</strong>tre en demeure<br />
l’Etat de la leur ach<strong>et</strong>er.<br />
Le président du conseil régional des Pays<br />
exploitant privé. La solution de conteneurs<br />
non accompagnés est privilégiée. Pour<br />
Michel Quimbert, la réalisation de ce proj<strong>et</strong><br />
devrait s’accompagner d’une extension du<br />
port sur Donges-Est, un investissement combattu<br />
par des associations de défense de l’environnement.<br />
Bien que le commissaire du<br />
gouvernement ait demandé une remise à plat<br />
du dossier, le proj<strong>et</strong> n’est pas remis en cause.<br />
Il figure toujours dans la directive territoriale<br />
de l’estuaire de la Loire (DTA). <br />
de la Loire défend l’idée d’une desserte ferroviaire<br />
à partir de la ligne Nantes-Châteaubriant<br />
dont la réouverture à partir de la<br />
fin 2009 représentera un investissement<br />
estimé à 98 M€. Un tel proj<strong>et</strong> impliquerait la<br />
pose d’un embranchement spécifique.<br />
L’idée d’une nouvelle ligne rapide entre<br />
Nantes <strong>et</strong> Rennes, souvent évoquée, reste<br />
incertaine. <br />
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L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 45
Enquête Pôles de compétitivité<br />
La compétitivité<br />
en 9 pôles<br />
L’appel à proj<strong>et</strong> gouvernemental pour constituer des pôles de compétitivité a encouragé<br />
les filières de Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> des Pays de la Loire à s’organiser. L’un des enjeux de c<strong>et</strong>te<br />
mobilisation est d’accéder aux financement publics des proj<strong>et</strong>s de recherche appliquée.<br />
Au-delà des subventions <strong>et</strong> des exonérations fiscales, les pôles font apparaître au grand<br />
jour de grandes spécialités industrielles du territoire. Ils expriment enfin la volonté de faire<br />
fructifier c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> de proximité entre établissements de grands groupes, PME, centres de<br />
recherche <strong>et</strong> collectivités locales. C<strong>et</strong>te alliance entre les politiques de développement<br />
territorial <strong>et</strong> les stratégies des entreprises privées pourra servir de modèle à l’avenir.<br />
EMC2 Page 48 Génie civil Ouest Page 50 Atlantic Biotherapies Page 54<br />
Valorial Page 56 Pôle enfant Page 60 Pôle mer Page 62<br />
Images <strong>et</strong> réseaux Page 65 Automobile Page 68<br />
haut de gamme<br />
Végétal spécialisé Page 70<br />
Les zonages recherche <strong>et</strong> développement où les proj<strong>et</strong>s pourront bénéficier d’exonérations fiscales ou sociales.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 47
Pôles de compétitivité<br />
Maîtriser les ensembles métalliques<br />
<strong>et</strong> les composites complexes<br />
Airbus, Chantiers de l’Atlantique, Bénéteau <strong>et</strong> DCN propulsion ont initié dès<br />
janvier 2005 le pôle EMC2. Le secteur automobile s’y est rallié avec Auto<br />
châssis international. Ainsi se trouvent réunis les premiers employeurs industriels<br />
privés des Pays de la Loire (hors agroalimentaire) qui sont également les<br />
principaux donneurs d’ordres <strong>et</strong> les plus gros investisseurs industriels. Objectifs :<br />
maîtriser les technologies sur les pièces de grande dimension <strong>et</strong> réduire les coûts<br />
de production, avec des partenaires locaux comme Europe technologies.<br />
Europe technologies repense<br />
soudage <strong>et</strong> usinage<br />
Spécialisé dans le traitement des pièces<br />
industrielles <strong>et</strong> les machines spéciales,<br />
Europe technologies sera l’un des acteurs du<br />
thème « soudage thermoplastique pour pièces<br />
de grandes dimensions ». Ce domaine<br />
constitue un enjeu majeur pour EMC2 puisqu’il<br />
justifie en partie l’implantation à Nantes<br />
du Technocampus, équipe de recherche<br />
d’EADS. C<strong>et</strong>te problématique industrielle<br />
intéresse en eff<strong>et</strong> Airbus pour l’assemblage de<br />
panneaux <strong>et</strong> de profilés en composite mais<br />
également l’équipementier sarthois Sotira, qui<br />
cherche à m<strong>et</strong>tre au point des techniques de<br />
soudage appliquées à des pièces <strong>et</strong> structures<br />
automobiles dont les toits. L’enjeu global est<br />
la maîtrise du soudage en 3D pour l’assemblage<br />
de pièces <strong>et</strong> des ensembles soumis à<br />
contraintes. C<strong>et</strong> axe de recherche associera<br />
plusieurs laboratoires dont ceux de l’école des<br />
Mines, de l’Icam, de l’école centrale (Irccyn),<br />
<strong>et</strong> celui de thermocinétique de l’école polytechnique<br />
de Nantes. Parmi les industriels<br />
impliqués figurent Allio (44) ou Smom (85).<br />
Notre légitimité dans ce programme tient à<br />
notre maîtrise des technologies de soudage »,<br />
explique Patrick Cheppe, PDG <strong>et</strong> fondateur<br />
d’Europe technologies.<br />
technologie UGV <strong>et</strong> surtout les coûts d’exploitation<br />
des machines, l’allongement de<br />
leur durée de vie <strong>et</strong> celle des composants »,<br />
explique le dirigeant. « Cela implique la<br />
création d’outils spécifiques, de nouveaux<br />
lubrifiants <strong>et</strong> une amélioration de la programmation<br />
des machines. Ce qui était au<br />
point sur l’aluminium doit être totalement<br />
revu pour les composites », poursuit-il.<br />
Des sauts techniques<br />
« De là, Airbus s’est montré intéressé par<br />
une plate-forme indépendante des lieux de<br />
production afin de faire progresser les techniques<br />
sans perturber le fonctionnement de<br />
son parc machines. » Financé par les ministères<br />
de l’Industrie <strong>et</strong> de la Recherche, le<br />
Zones d’exonérations fiscales.<br />
proj<strong>et</strong> mobilise près de 8 M€ <strong>et</strong> associe de<br />
nombreux partenaires.<br />
En pariant sur de tels enjeux, Patrick Cheppe<br />
compte rééditer le « saut technologique »<br />
accompli par Sonats, première société du<br />
groupe, dans le grenaillage par ultrason, procédé<br />
de traitement des pièces soumises à de<br />
fortes sollicitations. Née en 1993, dans le sillage<br />
d’Airbus, Sonats a trouvé une place à part en<br />
m<strong>et</strong>tant au point une technologie alternative au<br />
grenaillage traditionnel (durcissement par bombardement<br />
de billes). Ses outils sont aujourd’hui<br />
utilisés pour le redressage des pièces d’Airbus,<br />
dans l’industrie du moteur ou dans le nucléaire.<br />
« A l’origine, nous étions une dizaine, se souvient<br />
le créateur de Sonats. Nous avons mis en<br />
œuvre une technologie qui n’existait pas. Pour<br />
Usinage à grande vitesse<br />
L’usinage grande vitesse (UGV) est l’autre<br />
grand thème technique qui rattache Europe<br />
technologies au pôle de compétitivité<br />
EMC2. L’entreprise est, depuis deux ans,<br />
l’un des chefs de file d’un groupe de R&D<br />
initié sur ce thème par Airbus. « Nous sommes<br />
là dans notre métier d’ingénierie, d’expertise<br />
<strong>et</strong> de compréhension de la matière.<br />
Il y avait un besoin de mieux maîtriser la<br />
Patrick Cheppe tient le pistol<strong>et</strong> de grenaillage par ultrason sur lequel son groupe dispose d’un brev<strong>et</strong> mondial.<br />
48<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
EMC2<br />
Pôles de compétitivité<br />
LE PÔLE EMC2<br />
Coordinateur : Jean-Michel Guégan<br />
Adresse : EMC2 - 40, rue Russeil,<br />
BP 61 201, 44012 Nantes cedex 1<br />
Tél. 02 40 35 82 06<br />
jmg@pole-emc2.fr<br />
Axes de travail : Les matériaux<br />
<strong>et</strong> les procédés, l’ingénierie des procédés,<br />
l’entreprise étendue, l’environnement <strong>et</strong> la<br />
sécurité, l’innovation <strong>et</strong> la satisfaction du client.<br />
Fondateurs : Airbus, Chantiers de<br />
l’Atlantique, Alstom marine, DCN<br />
propulsion. Auto Châssis International.<br />
Principaux laboratoires :<br />
À Nantes : IUT mécanique <strong>et</strong> matériaux,<br />
école polytechnique, C<strong>et</strong>im, LCPC, Icam,<br />
École centrale, École des Mines, Cesman,<br />
Technocampus EADS...<br />
À Saint-Nazaire : IUT, Synervia, CRTT...<br />
À Angers : Ensam, Critt productique,<br />
Plate-forme productique...<br />
À Laval : Clarte, Estaca... Au Mans : Laum,<br />
CTTM, Ismans, <strong>et</strong>c.<br />
Une stratégie étendue<br />
aux PME<br />
cela, nous avons créé un bureau d’études, puis<br />
établi des partenariats avec des entreprises que<br />
nous avons ensuite rach<strong>et</strong>ées. » Ce fut Mécarec<br />
<strong>et</strong> Pell<strong>et</strong>ier, spécialisés dans la fabrication<br />
d’outillage, puis Sovecop, dans la mise au<br />
point de machines <strong>et</strong> la société poitevine Sonimat,<br />
acquise en 2004, forte de compétences<br />
dans le soudage <strong>et</strong> le découpage par ultrason.<br />
Chacune de ces PME, apporte en plus de son<br />
expertise sectorielle, un volume d’affaires perm<strong>et</strong>tant<br />
au groupe d’assurer son effort de R&D.<br />
En 2005, Europe technologies a complété ce<br />
dispositif par la création d’Esox technologies,<br />
spécialisée dans le contrôle de vision. L’ensemble<br />
du groupe, à l’exception de Sonimat, a été<br />
rassemblé l’été 2005 dans une usine de 6000<br />
m 2 à Carquefou. Patrick Cheppe se souvient<br />
d’un machine de grenaillage, livrée à Snecma.<br />
« Le client a appuyé sur le bouton <strong>et</strong>, instantanément,<br />
la machine a fonctionné. C’est exactement<br />
comme cela que l’innovation doit<br />
marcher. Nous n’avons pas d’autres choix que<br />
de proposer une solution fiable du premier<br />
coup <strong>et</strong> à un moindre coût, sinon les technologies<br />
innovantes s’en trouvent discréditées <strong>et</strong><br />
incitent nos clients à la délocalisation. ». <br />
Europe technologies<br />
PDG : Patrick Cheppe<br />
C.A. : 12 M€. Effectif : 105 salariés<br />
Siège : Carquefou (44)<br />
Emmanuel Guimard<br />
Aux chantiers de l’Atlantique. (Photo B. Biger)<br />
Le pôle EMC2 repose sur quatre préoccupations<br />
: la mise en œuvre des matériaux,<br />
l’ingénierie des processus industriels,<br />
les enjeux environnementaux mais aussi la<br />
notion d’entreprise étendue, visant à consolider<br />
les filières, leurs capacités d’innovation<br />
<strong>et</strong> la productivité des sous-traitants :<br />
« Ce point est fondamental car sur un<br />
paquebot, 80 % de la valeur provient des<br />
co-réalisateurs », insiste Patrick Boissier,<br />
président des Chantiers de l’Atlantique.<br />
La préoccupation technique, focalisée sur<br />
une réduction des coûts, est la plus pressante.<br />
À ce jour, les deux premiers thèmes<br />
lancés portent sur le soudage des pièces<br />
thermoplastiques, sous l’égide d’Airbus, <strong>et</strong><br />
sur le formage avancé des pièces métalliques,<br />
conduit par ACI. Derrière, s’esquissent<br />
d’autres groupes de travail comme la<br />
tenue au feu des matériaux composites,<br />
thème cher à la DCN <strong>et</strong> à Airbus. Globalement,<br />
explique Jean-Michel Guégan, coordinateur<br />
d’EMC2, les technologies en jeu<br />
sur les composites (RTM, injection de<br />
résine, drapage des fibres de carbone) sont<br />
déjà répandues mais les progrès sont à<br />
accomplir sur les pièces de grandes dimensions<br />
en intégrant les notions d’uniformité<br />
<strong>et</strong> de cadence de production. « Plusieurs<br />
régions d’Europe soutiennent massivement<br />
le développement des industries dans ce<br />
domaine », poursuit le responsable, rappelant<br />
qu’Airbus Nantes, qui a tout misé sur la<br />
maîtrise des composites, est en compétition<br />
interne avec d’autres sites de son propre<br />
groupe sur ces productions. Au-delà de ces<br />
points techniques à régler, « l’intérêt pour<br />
les entreprises est de se confronter aux ressources<br />
régionales des grandes écoles <strong>et</strong> de<br />
l’université », note de son côté Bruno Cathelinais,<br />
président du directoire de Bénéteau.<br />
« Sur ce point, ajoute Jean-Michel Guégan,<br />
d’énormes progrès sont à attendre, notamment<br />
chez les PME. »<br />
En attendant, le succès d’EMC2 se mesure<br />
au nombre d’acteurs intéressés. Derrière<br />
les fondateurs industriels, 100 à 150 entreprises,<br />
35 laboratoires, 23 établissements<br />
d’enseignement supérieur <strong>et</strong> 64 du secondaire<br />
sont volontaires. Après une telle<br />
mobilisation, le fait de ne pas être labellisé<br />
“pôle à vocation mondiale” a légitimement<br />
suscité une certaine déception.<br />
« Cela est lié à la difficulté d’expliquer aux<br />
spécialistes des ministères une démarche<br />
aussi transversale », avance Jean-Michel<br />
Guégan. <br />
E.G.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 49
Pôles de compétitivité<br />
Le génie civil de l’Ouest se mobilise<br />
Forcément atypique parce que les maîtres d’ouvrage<br />
privés ne sont pas légion, la création de ce pôle, limité<br />
aux agglomérations de Nantes <strong>et</strong> Saint-Nazaire, traduit<br />
le poids de la sphère publique à travers des établissements<br />
d’enseignement supérieur <strong>et</strong> de recherche. Son<br />
Difficile de rater la nouvelle entrée de la<br />
maternité du CHU de Nantes, en bord<br />
de Loire, dont l’avancée, sorte de préau<br />
monumental, est soutenue par des piliers<br />
culminant à 16 mètres. Réalisés par ETPO,<br />
son entreprise, Bernard Thér<strong>et</strong> porte néanmoins<br />
sur eux un jugement mitigé. « Nous<br />
avons mis du temps à trouver une solution<br />
technique convenable. Et en les examinant<br />
dans le détail, on relève des imperfections. Si<br />
le pôle avait existé à l’époque, nous aurions<br />
su qu’un doctorant démarrait au même<br />
moment des travaux sur le béton autoplaçant.<br />
Nous aurions gagné du temps <strong>et</strong><br />
sans doute obtenu une meilleure qualité de<br />
finition. »<br />
C’est le premier mérite que le dirigeant<br />
reconnaît au pôle génie civil Ouest (PGCO)<br />
dont il est le président : apprendre aux différents<br />
acteurs gravitant autour de ce secteur à<br />
se connaître pour mieux mesurer le potentiel<br />
régional dont ils disposent. D’ailleurs, professionnels<br />
<strong>et</strong> responsables universitaires n’ont<br />
pas attendu les appels à candidature du gouvernement<br />
pour s’organiser : lancée en 2002<br />
par un p<strong>et</strong>it noyau, l’idée de créer un tel pôle<br />
s’est concrétisée dès la fin 2003. Au départ,<br />
un constat : le nombre d’unités de formation<br />
<strong>et</strong> de recherche en génie civil classe l’ensemble<br />
Nantes-Saint-Nazaire en deuxième<br />
position, après la région parisienne, par l’importance<br />
<strong>et</strong> le niveau de son expertise. « Il<br />
n’y a pas que la nanotechnologie à faire de la<br />
recherche », glisse malicieusement Bernard<br />
Thér<strong>et</strong>.<br />
Ouvrages uniques<br />
dynamisme est stimulé par la présence de grands équipements<br />
publics. La labellisation est donc une façon de<br />
prendre acte de ces acquis, mais elle devrait aussi favoriser<br />
la communication entre les membres <strong>et</strong> attirer des entreprises<br />
extérieures.<br />
Une expertise académique pour les constructeurs<br />
La centrifugeuse géotechnique du Laboratoire central des Ponts <strong>et</strong> chaussées (Photos LCPC - Jean-François Ringot)<br />
L’École centrale de Nantes fait figure d’établissement<br />
pilote national, son laboratoire<br />
de mécanique des fluides dispose d’un bassin<br />
de houle tout à fait original, la centrifugeuse<br />
géotechnique du LCPC (Laboratoire<br />
central des ponts <strong>et</strong> chaussées) à Bouguenais<br />
jouit d’une réputation internationale, la<br />
soufflerie du CSTB (Centre scientifique <strong>et</strong><br />
technique du bâtiment) présente une panoplie<br />
de climats réputée la plus complète<br />
d’Europe, <strong>et</strong>c. Reste à tirer le meilleur parti<br />
de tous ces atouts en multipliant les passerelles<br />
entre chercheurs <strong>et</strong> professionnels.<br />
Celles-ci sont d’autant plus nécessaires que<br />
la concentration manufacturière est là une<br />
notion inconnue : profession atomisée, le<br />
génie civil ressemble davantage à une activité<br />
de service que de production avec des<br />
salariés qui se trouvent sur les chantiers de<br />
leurs clients.<br />
D’où la dominante technologique <strong>et</strong> non<br />
industrielle de ce pôle. Calculs, modèles<br />
réduits, tests grandeur nature sur certains éléments<br />
: ces trois étapes sont incontournables<br />
dans la construction des ouvrages qui, contrairement<br />
aux avions ou aux bateaux, sont à<br />
chaque fois uniques en raison des contraintes<br />
de leur environnement (sol, vent, climat,<br />
hauteur, site...). Il n’y aura ainsi jamais de<br />
réplique gémellaire du pont de Millau. « Et<br />
nous sommes les seuls en Europe à réunir<br />
l’ensemble de ces compétences », précise<br />
Bernard Thér<strong>et</strong>.<br />
Des outils financés par le public<br />
L’autre spécificité tient au rôle occupé par la<br />
puissance publique, « primordial <strong>et</strong> indispensable<br />
», en raison du coût prohibitif de<br />
ces équipements. Airbus ne dispose pas de<br />
sa propre soufflerie pas plus que les Chantiers<br />
de l’Atlantique n’ont leur bassin de<br />
carène. À l’échelle d’ETPO, cela signifie<br />
aussi avoir pu bénéficier des infrastructures<br />
de l’École centrale pour l’installation d’un<br />
système d’amortisseur de houle dans un<br />
port de plaisance privé.<br />
Sa labellisation devrait apporter au pôle une<br />
meilleure visibilité internationale, espèrent<br />
ses géniteurs, <strong>et</strong> attirer ainsi des sociétés<br />
extérieures, françaises ou non, exprimant un<br />
besoin ponctuel ou désireuses de s’implanter<br />
à proximité. Pour Bernard Thér<strong>et</strong>, « c’est une<br />
façon de renvoyer l’ascenseur à nos centres<br />
de recherche ». Au niveau local, cela devrait<br />
contribuer à améliorer encore l’image du<br />
génie civil, y compris auprès des autorités. Et<br />
puis, un tel affichage groupé donne plus de<br />
poids auprès de certains organismes comme<br />
l’Agence nationale de la recherche. La preuve ?<br />
Parmi les huit proj<strong>et</strong>s qu’elle a sélectionnés<br />
fin octobre dans le cadre du réseau génie<br />
civil <strong>et</strong> urbain, six sont soutenus par le PGCO.<br />
Un score qui doit faire bien des envieux, y<br />
compris à Paris. <br />
Jacques Le Brigand<br />
50<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
GÉNIE CIVIL OUEST<br />
Pôles de compétitivité<br />
Un simulateur pour le CSTB<br />
Membre actif du PGCO, le Centre scientifique<br />
<strong>et</strong> technique du bâtiment (CSTB)<br />
à Nantes va se doter d’un simulateur grandeur<br />
nature reproduisant, en vitesse accélérée,<br />
le cycle de l’eau. Le proj<strong>et</strong>, baptisé<br />
Aquasim, perm<strong>et</strong>tra de connaître les incidences<br />
de chaque acteur <strong>et</strong> éléments chimique<br />
<strong>et</strong> physique sur l’eau, depuis sa collecte jusqu’au<br />
rej<strong>et</strong> dans le milieu naturel. C<strong>et</strong> outil<br />
est évalué entre 5 <strong>et</strong> 6 millions d’euros. Sa<br />
construction débutera fin 2006 pour une<br />
mise en service début 2008. C<strong>et</strong>te nouvelle<br />
prestation d’ingénierie devrait générer l’embauche<br />
d’une dizaine d’ingénieurs <strong>et</strong> trouver<br />
son équilibre budgétaire avec un C.A. annuel<br />
d’1,5 M€. Le CSTB emploie 75 salariés dont<br />
55 ingénieurs <strong>et</strong> thésards dédiés à la soufflerie<br />
climatique Jules-Verne, l’autre outil scientifique<br />
de simulation du centre destiné à<br />
évaluer le comportement des bâtiments, des<br />
éléments de construction <strong>et</strong> des véhicules.<br />
Laboratoire de recherche appliquée dépendant<br />
du ministère de l’équipement, il a reçu<br />
en octobre dernier le label Institut Carnot. Ce<br />
dernier distingue des établissements qui,<br />
« tout en développant une forte activité de<br />
recherche amont soit en interne soit par des<br />
relations avec des laboratoires universitaires,<br />
entr<strong>et</strong>iennent des relations avec les entreprises<br />
sur la base de leurs pratiques d’exercice<br />
de la recherche en partenariat. » Car pour<br />
François Goulard, ministre délégué à l’enseignement<br />
supérieur, la donne est simple :<br />
« Plus il y aura des contrats passés avec les<br />
entreprises, plus il y aura de l’argent de la<br />
part de l’État. ». <br />
Zones d’exonérations fiscales.<br />
PÔLE GENIE CIVIL OUEST<br />
Porté par la section technique de l’association Prin.a animée par la CCI de Nantes<br />
Président : Bernard Thér<strong>et</strong><br />
Contact : Michel Denajar (M.Denajar@nantes.cci.fr)<br />
Adresse : Centre des Salorges, BP 90517, 44105 Nantes cedex 4 - www.pole-geniecivil-ouest.fr<br />
Environ 40 entreprises adhérentes à ce jour dont ETPO, Colas, GTB, Arcadis, SCE, DLE, Semen TP<br />
Laboratoires de recherche : LCPC, CSTB, GeM, Cerma, Laboratoire de mécanique<br />
des fluides<br />
Centres de formation : École d’architecture de Nantes, École centrale, IUT <strong>et</strong> IUP<br />
de Saint-Nazaire, ITII, Esag d’Angers<br />
Quatre axes : durabilité <strong>et</strong> cycle de vie ; stabilité, fondation, structures <strong>et</strong> fonctionnement ;<br />
conditions climatiques variables ou dégradées ; interactions avec l’environnement.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 51
Pôles de compétitivité<br />
GÉNIE CIVIL OUEST<br />
Des équipements qui attirent de grandes compagnies<br />
Le manège de fatigue des chaussées au Laboratoire central des ponts <strong>et</strong> chaussées (photo Jean-François Ringot).<br />
Il est impliqué dans chacun des six proj<strong>et</strong>s<br />
soutenus par le PGCO <strong>et</strong> agréés en octobre<br />
2005 par l’Agence nationale de la recherche<br />
: avec EDF pour le dossier Actena<br />
(diagnostic de la précontrainte), avec le laboratoire<br />
nantais Gem (CNRS) <strong>et</strong> EDF pour Erinoh<br />
(érosion interne des ouvrages<br />
hydrauliques), avec le groupe Egis (Sc<strong>et</strong>auroute)<br />
pour Propice (préservation des infrastructures<br />
de circulation), avec l’Insa de<br />
Rennes pour Senso (surveillance des ouvrages<br />
en béton), avec le BRGM pour Argic<br />
(comportement des matériaux argileux) <strong>et</strong><br />
avec le Cemagref pour Rives (risque d’inondation<br />
en milieu urbain). Ce succès renforce<br />
la notoriété dont jouit déjà le Laboratoire<br />
central des ponts <strong>et</strong> chaussées (LCPC), <strong>et</strong> ce<br />
bien au-delà des frontières hexagonales. Pas<br />
un hasard si les Total, Exxon, Bouygues offshore,<br />
Chevron, Geodia ou encore Ifremer<br />
s’en rem<strong>et</strong>tent à son expertise pour tester des<br />
système d’ancrage à succion des plates-formes<br />
offshore, des pieux de grande longueur<br />
<strong>et</strong> des fondations dans des sables calcaires.<br />
C’est lui qui a réalisé les essais de qualification<br />
des haubans du pont de Millau en France<br />
<strong>et</strong> les études de fondation du pont de Rion<br />
Antirion en Grèce. Il travaille avec Renault <strong>et</strong><br />
la SNCF pour analyser le bruit de la circulation<br />
des voitures <strong>et</strong> trains. Et EDF le sollicite<br />
pour imaginer une méthode de mesure à distance<br />
de l’état des structures de ses installations<br />
nucléaires.<br />
R<strong>et</strong>ours d’expérience du terrain<br />
Fruit d’une déconcentration avant l’heure,<br />
présence d’Olivier Guichard aidant, le transfert<br />
du LCPC de la région parisienne à Nantes<br />
est devenu effectif en 1975. Le proj<strong>et</strong> initial<br />
était d’ailleurs très ambitieux puisqu’il envisageait<br />
à l’époque la création d’un échangeur<br />
routier à l’intérieur même du site. Ce dernier<br />
regroupe 250 des 550 salariés permanents<br />
que compte le LCPC en France plus une cinquantaine<br />
de stagiaires <strong>et</strong> doctorants. Au sein<br />
du laboratoire, des comités sectoriels (routes,<br />
géotechnique, ouvrages d’art) accueillent des<br />
professionnels invités à donner leur avis sur<br />
les programmes de recherche. « Les entreprises<br />
apportent un r<strong>et</strong>our d’expérience sur le<br />
terrain qui nous éclairent sur les orientations<br />
à prendre », estime Georges Raimbault, directeur<br />
délégué du LCPC. Et les partenaires<br />
comptent sur le PGCO pour aller encore plus<br />
loin <strong>et</strong> faire émerger des proj<strong>et</strong>s communs.<br />
Des matériels rares<br />
Trois équipements contribuent en particulier à<br />
la renommée de Nantes : le manège de fatigue<br />
des chaussées, la centrifugeuse géotechnique<br />
<strong>et</strong> le banc d’essais de câbles. La centrifugeuse<br />
par exemple s’intéresse au comportement des<br />
fondations. Elle a été la première à la fin des<br />
années 1990 à être dotée d’un robot embarqué<br />
autorisant différentes opérations sur le modèle<br />
sans arrêt de la nacelle. Moins de cinq équipes<br />
dans le monde bénéficient aujourd’hui d’un<br />
matériel équivalent. Un simulateur de séismes<br />
(shaker), unique en Europe, lui sera prochainement<br />
adjoint. Il lui sera notamment d’un<br />
précieux secours pour participer au programme<br />
européen Quaker.<br />
Pour Georges Raimbault, « la labellisation du<br />
pôle officialise à l’extérieur en quelque sorte<br />
notre potentiel de recherche <strong>et</strong> industriel. Et<br />
cela sera sans doute très utile pour développer<br />
nos capacités de recherche. ». <br />
J.L.B.<br />
Sur les 550 collaborateurs du LCPC en France, 250 travaillent<br />
à Nantes (Photos LCPC – Jean-François Ringot).<br />
52<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Publi-reportage<br />
Un territoire<br />
en pôle position<br />
Construction aéronautique <strong>et</strong> navale, automobile, recherche<br />
biologique <strong>et</strong> médicale, technologie des images <strong>et</strong> réseaux,<br />
résistance des matériaux, génie végétal, la région Pays de la Loire,<br />
en particulier sur le territoire de Nantes Métropole, bénéficie<br />
d’atouts industriels <strong>et</strong> scientifiques puissants. Elle est désormais<br />
impliquée par sept pôles de compétitivité dont quatre ont leur<br />
siège à Nantes. Ces forces créatrices d’emplois vont, à court<br />
<strong>et</strong> moyen terme, renforcer l’excellence de Nantes Métropole.<br />
Secteur d’activité :<br />
Collectivités locales<br />
Effectif : 2270 personnes<br />
Zone de couverture :<br />
24 communes de l’agglomération<br />
nantaise<br />
Nom des dirigeants :<br />
Président :<br />
Jean-Marc Ayrault<br />
Vice-Président délégué<br />
à l’économie :<br />
Charles Gautier<br />
Les chercheurs <strong>et</strong> les chefs d’entreprises<br />
ne manquent pas dans notre région,<br />
classée troisième région industrielle de<br />
France. Mais comment mieux faire connaître<br />
aux chefs d’entreprises français ou<br />
étrangers toutes les bonnes raisons qu’ils<br />
ont de s’installer sur le territoire métropolitain<br />
?<br />
C’est pour rendre les atouts industriels<br />
français plus visibles que le Comité<br />
Interministériel de l’Aménagement <strong>et</strong> du<br />
Développement du Territoire (CIADT),<br />
anciennement nommé Datar, a conçu<br />
en décembre 2002 la politique des<br />
pôles de compétitivité.<br />
L’objectif principal de ces pôles de compétitivité<br />
consiste à créer des ponts entre<br />
les scientifiques <strong>et</strong> les entrepreneurs, afin<br />
que les découvertes des premiers trouvent<br />
des débouchés chez les seconds.<br />
En Allemagne ou en Italie, ces pôles existent<br />
déjà depuis plusieurs années <strong>et</strong> sont<br />
très actifs. Suivant en cela ses partenaires<br />
européens, la France a lancé un appel à<br />
candidatures en septembre 2004. Résultat<br />
: le 14 octobre 2005, le CIADT a validé<br />
55 pôles de compétitivité.<br />
Parmi ces 55 lauréats, 7 concernent la<br />
région Pays de la Loire : les pôles Biothérapies,<br />
Génie civil Ouest, Ensemble<br />
Métalliques <strong>et</strong> composites complexes<br />
(EMC2), Végétal spécialisé, Enfant,<br />
Automobile haut de gamme, Images <strong>et</strong><br />
Réseaux <strong>et</strong> concernent le territoire de<br />
Nantes Métropole par les exonérations<br />
fiscales en Recherche <strong>et</strong> Développement<br />
dont bénéficieront les entreprises<br />
appartenant à ces pôles.<br />
Le territoire<br />
de Nantes Métropole<br />
particulièrement impliqué<br />
dans trois pôles<br />
Le pôle de Biothérapies a pour ambition<br />
de devenir un centre de référence<br />
européen dans le domaine biomédical.<br />
Le pôle Génie civil Ouest regroupe<br />
quatre grands domaines d’excellence<br />
de l’étude des ouvrages (ponts, stades,<br />
<strong>et</strong>c.), de la conception à l’étude de leur<br />
durabilité en fonction des conditions<br />
climatiques. Le pôle EMC2 s’articule<br />
autour d’un proj<strong>et</strong> commun de développement<br />
des matériaux high tech<br />
entre les secteurs aéronautique, construction<br />
navale, nautisme/plaisance,<br />
propulsion navale <strong>et</strong> automobile.<br />
Pour ces pôles, l’obtention de ce label<br />
signifie des financements publics<br />
importants. Les 55 pôles se partageront<br />
une enveloppe de 1,5 milliards<br />
d’euros sur trois ans. La labellisation<br />
« pôle de compétitivité » va apporter<br />
une meilleure lisibilité <strong>et</strong> accroître l’attractivité<br />
du territoire métropolitain.<br />
Nantes Métropole est un territoire d’innovation<br />
<strong>et</strong> le label « pôle de compétitivité<br />
» récompense des efforts entrepris<br />
depuis longtemps par ses centres<br />
de recherche <strong>et</strong> ses entreprises.<br />
Contact<br />
■ Direction générale du<br />
développement économique :<br />
2, cours du Champ de Mars<br />
44923 Nantes cedex 9<br />
Tél. : 02 40 99 48 04<br />
Fax : 02 40 99 52 57<br />
E-mail :<br />
presidence@nantesm<strong>et</strong>ropole.fr<br />
www.nantesm<strong>et</strong>ropole.fr
Pôles de compétitivité<br />
Les promesses des biothérapies<br />
Le pôle nanto-angevin planche sur les molécules qui demain perm<strong>et</strong>tront de<br />
pallier les carences des médicaments chimiques. Une recherche de niche,<br />
encore confidentielle mais dont le pôle devrait booster la valorisation.<br />
Atlantic biothérapies ne cache pas son ambition d’être reconnu au niveau<br />
européen comme un territoire spécialisé <strong>et</strong> puissant sur la biotechnologie<br />
appliquée à la santé.<br />
Préparer les<br />
médicaments du futur<br />
ici à 10 ans, 50 % des médicaments<br />
«D’ seront constitués de molécules biologiques<br />
», affirme Olivier Kitten. L’ingénieur<br />
d’Atlanpole, animateur d’Atlantic Biotherapies<br />
bataille pour que ce pôle, centré sur Nantes <strong>et</strong><br />
Angers, se taille une place de choix sur l’échiquier<br />
européen. Sur la niche des thérapies<br />
géniques <strong>et</strong> cellulaires, les Pays de la Loire<br />
concentrent déjà près de 900 personnels de<br />
recherche dans les laboratoires <strong>et</strong> plates-formes<br />
préindustrielles du pôle <strong>et</strong> 650 emplois<br />
industriels dédiés à ce secteur de la santé.<br />
Pour l’heure, s’il existe une très bonne articulation<br />
entre recherche fondamentale <strong>et</strong><br />
recherche clinique, ainsi que d’excellentes<br />
ressources individuelles - le laboratoire de<br />
recherche de Marc Bonneville est par exemple<br />
le seul centre de recherche en cancérologie<br />
en France - le pôle se donne pour objectif<br />
de développer les liens entre les chercheurs<br />
<strong>et</strong> les entreprises, <strong>et</strong> de gagner en notoriété.<br />
Une nécessité bien comprise par les entreprises<br />
issues de la recherche comme TCland,<br />
spécialisée dans le développement d’outils de<br />
diagnostic <strong>et</strong> de nouvelles molécules thérapeutiques<br />
en transplantation (greffe d’organes)<br />
<strong>et</strong> maladies auto-immunes (sclérose en<br />
plaque). « Mieux nous connaître facilitera les<br />
collaborations de recherche, la mise au point<br />
de nouveaux produits <strong>et</strong> évitera d’aller chercher<br />
des ressources que l’on a déjà à notre<br />
porte », résume la directrice Marina Guill<strong>et</strong>.<br />
Raccourcir les étapes<br />
C’est tout l’enjeu du pôle qui se positionne<br />
comme une usine à proj<strong>et</strong>s, un facilitateur<br />
perm<strong>et</strong>tant de trouver des sources de financements,<br />
des débouchés industriels <strong>et</strong> de raccourcir<br />
les temps morts entre les étapes de<br />
l’essai préclinique <strong>et</strong> la production industrielle.<br />
Pour favoriser les proj<strong>et</strong>s coopératifs,<br />
le pôle s’articulera autour de quatre axes (voir<br />
encadré). Dans les cartons figure déjà l’utilisation<br />
du cyclotron qui sera créé en 2008. L’outil<br />
sera notamment utilisé en radio-immunothérapie<br />
pour amener la source radioactive sur la<br />
cellule à détruire. Egalement actée, la création<br />
d’une plate-forme de vecteurs viraux<br />
portée par l’Établissement français du sang<br />
(EFS) pour produire des molécules pharmaceutiques<br />
<strong>et</strong> des virus pour des essais cliniques<br />
en thérapie génique (rétinopathie,<br />
mucoviscidose). Parmi les suj<strong>et</strong>s à développer<br />
figure un proj<strong>et</strong> en immunothérapie antitumorale<br />
pour le traitement des cancers, un<br />
proj<strong>et</strong> de vectorisation <strong>et</strong> enfin un proj<strong>et</strong> de<br />
regroupement d’entreprises pour proposer<br />
des offres communes. A l’instar du mariage<br />
Vivalis/Clean cells contracté en juill<strong>et</strong> dernier<br />
(voir article ci-contre).<br />
Être plus présent dans les<br />
programmes européens<br />
Déjà 51 proj<strong>et</strong>s en biothérapies ont été proposés<br />
sur Nantes <strong>et</strong> Angers, en ordre dispersé<br />
en 2005, à l’agence nationale de la recherche<br />
(ANR) qui statuera sur leur financement. Tout<br />
l’art du pôle, héritier de c<strong>et</strong>te manne, sera de<br />
m<strong>et</strong>tre en forme certains des proj<strong>et</strong>s déboutés<br />
pour en faire des programmes plus ambitieux<br />
avec des débouchés industriels.<br />
La visibilité d’un pôle aussi p<strong>et</strong>it, bien qu’hyper<br />
spécialisé, passera aussi par les partenariats<br />
avec les autres pôles européens <strong>et</strong> une<br />
plus grande implication dans des programmes<br />
de recherche. Engagé dans dix programmes<br />
européens c<strong>et</strong>te année, Atlantic<br />
Biotherapies veut doubler sa participation<br />
l’an prochain pour atteindre 50 collaborations<br />
en vitesse de croisière. C’est à ce niveau que<br />
le pôle pense pouvoir s’assurer de débouchés<br />
récurrents avec de gros industriels souvent<br />
eux-mêmes initiateurs de ces programmes. <br />
Olivia Bassi<br />
Zones d’exonérations fiscales.<br />
Atlantic Biotherapies<br />
Président :<br />
Jean-Paul Soulillou, directeur de l’institut<br />
de transplantation <strong>et</strong> de recherches en<br />
transplantation (Itert), président du conseil<br />
scientifique de TCland<br />
Coordinateur :<br />
Olivier Kitten, Atlanpole<br />
Château de la Chantrerie – BP 90702<br />
44307 Nantes cedex 3<br />
Tél : 02 40 25 22 56<br />
Fax : 02 40 25 10 88, mail :<br />
kitten@atlanpole.fr<br />
Principales entreprises :<br />
IGNA, TCland, Chelatec, Biomatlante,<br />
Vivalis, Surfactis technologies<br />
Principaux labos de recherche :<br />
Unité de thérapie cellulaire <strong>et</strong> génique de<br />
Nantes, Ouest Genopole, Cancéropole<br />
grand Ouest, École vétérinaire de Nantes,<br />
les instituts fédératifs de recherche <strong>et</strong><br />
Centre d’investigation clinique de Nantes<br />
<strong>et</strong> d’Angers.<br />
Thème :<br />
découvrir <strong>et</strong> développer des molécules<br />
issues de cellules vivantes pour<br />
diagnostiquer <strong>et</strong> traiter des cellules<br />
malades résistantes aux molécules<br />
chimiques.<br />
54<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
ATLANTIC BIOTHERAPIES<br />
Pôles de compétitivité<br />
Quatre axes coopératifs<br />
• La découverte des cibles :<br />
associe des industriels (Atlantic Bone Screen, Laennec tek,<br />
Biolive scale) avec les structures vétérinaires <strong>et</strong> l’École<br />
vétérinaire de Nantes, des plates-formes de monitorage<br />
<strong>et</strong> de screening comme l’IGNA, Genescore, TC land,<br />
les plates-formes hospitalières, Ouest génopole<br />
<strong>et</strong> le Cyclotron en 2008.<br />
• La vectorisation <strong>et</strong> le transport<br />
des agents biologiques :<br />
associe les ressources de Chelatec, In-Cell-art <strong>et</strong> Atlanchim<br />
avec l’appui des unités de thérapie génique<br />
du CHU de Nantes <strong>et</strong> du Cancéropole, ainsi que des unités<br />
de recherche angevines en pointe sur le suj<strong>et</strong>.<br />
• La bioproduction de molécules<br />
avec Vivalis, Biomatlante, ou Clean Cells en lien avec<br />
la plate-forme de l’Établissement français du sang.<br />
• L’évaluation pré-clinique <strong>et</strong> clinique des<br />
traitements avant leur développement industriel<br />
associe les centres d’investigation <strong>et</strong> de recherche des CHU<br />
d’Angers <strong>et</strong> de Nantes <strong>et</strong> les entreprises de formatage <strong>et</strong><br />
traitement des données comme Biofortis <strong>et</strong> Atlansat.<br />
Chez Vivalis, groupe Grimaud, l’un des piliers du pôle.<br />
Clean Cells :<br />
« Rassurer<br />
les prospects »<br />
Clean Cells espère être plus clairement identifié au niveau européen.<br />
Clean Cells se donne trois ans pour réaliser<br />
50 % de son chiffre d’affaires à<br />
l’export. Un challenge que ses dirigeants<br />
comptent bien relever grâce au pôle biothérapies.<br />
« Appartenir à un pôle de compétences<br />
crée un eff<strong>et</strong> de masse qui rassure les<br />
prospects », indique Olivier Boisteau, l’un<br />
des quatre scientifiques fondateurs de l’entreprise.<br />
Créée en 2000 par Marc Meichenin,<br />
Frédéric Henry, Olivier Boisteau <strong>et</strong> Laurent<br />
Fruchard, la société de Boufféré (85) exerce<br />
dans la détection <strong>et</strong> l’élimination de contaminants<br />
dans les cellules rentrant dans la fabrication<br />
de molécules thérapeutiques.<br />
Prestataire de service pour des laboratoires<br />
suisses <strong>et</strong> allemands, Clean Cells a déjà ressenti<br />
une accélération significative de la<br />
demande depuis la naissance du pôle <strong>et</strong> indique<br />
être impliqué avec un groupement de<br />
laboratoires académiques <strong>et</strong> industriels<br />
anglais dans le cadre d’un programme européen.<br />
« Nous sommes l’un des rares intervenants<br />
sur ce marché en plein essor, poursuit<br />
le dirigeant. Le pôle nous perm<strong>et</strong>tra d’être<br />
plus clairement identifié comme un des<br />
maillons de la biothérapie ». S’il est encore tôt<br />
pour mesurer en termes de chiffre d’affaires<br />
les apports du pôle, le laboratoire vendéen y<br />
voit d’autres atouts. Des réunions thématiques,<br />
dont la première a eu lieu en novembre<br />
2005, visent à définir les différentes<br />
phases de l’élaboration d’un biomédicament<br />
<strong>et</strong> les champs d’intervention des acteurs<br />
amont <strong>et</strong> aval dans la chaîne. Ces rôles définis,<br />
chacun sait précisément à qui recourir<br />
en cas de limite de compétences. « Mieux<br />
connaître les acteurs, leurs proj<strong>et</strong>s, ce qu’ils<br />
font, favorise les partenariats ou les proj<strong>et</strong>s<br />
de recherche communs ». C’est ainsi que la<br />
veille de la labellisation du pôle Atlantic Biotherapies<br />
en juill<strong>et</strong>, Clean Cells <strong>et</strong> Vivalis ont<br />
signé un accord de partenariat. Selon celuici,<br />
la jeune pousse vendéenne apportera à<br />
son partenaire nantais, spécialisé dans la<br />
production de lots pré-cliniques de protéines<br />
thérapeutiques <strong>et</strong> de vaccins viraux, sa<br />
compétence dans le contrôle qualité des lots<br />
de vaccins produits. <br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 55
Pôles de compétitivité<br />
Valorial prépare l’aliment de demain<br />
C’était hier, dans la France de l’après-guerre. La Br<strong>et</strong>agne, Jeunesse agricole<br />
catholique en tête, voulait contribuer à « nourrir le monde ». Un objectif de<br />
masse qui a engendré un productivisme à tout crin dont chacun mesure<br />
aujourd’hui les limites. Avec une demande croissante de consommation ciblée<br />
<strong>et</strong> personnalisée, une page se tourne.<br />
Voilà le défi que se propose de relever le pôle de compétitivité Valorial. Un rôle<br />
qui revenait naturellement à la première région agroalimentaire de l’Hexagone<br />
<strong>et</strong> première région exportatrice d’Europe, même si le territoire voisin des Pays<br />
de la Loire revendiquait également une telle légitimité.<br />
Zones d’exonérations fiscales.<br />
Compagnie des pêches Saint-Malo :<br />
après le surimi, les acides aminés sur le pont<br />
Parmi les tout premiers à se lancer dans la<br />
fabrication du surimi, le groupe Compagnie<br />
des pêches Saint-Malo rêve d’autres horizons.<br />
Parce que la compétition devient de plus<br />
en plus rude <strong>et</strong> parce qu’il faut coller aux <strong>tendances</strong><br />
de la consommation. La nouvelle étape<br />
technologique envisagée consiste à tirer un<br />
meilleur parti des qualités gustatives <strong>et</strong> nutritionnelles<br />
du merlan bleu, l’espèce que traque<br />
le Joseph-Roty II, l’un de ses deux bateaux<br />
usines.<br />
La fabrication de bâtonn<strong>et</strong>s de surimi dans la filiale Comaboko.<br />
L’entreprise indépendante entend valoriser<br />
les protéines marines de sa ressource :<br />
hydrolysées, elles deviennent peptides puis<br />
encore acides aminés. Il en existe une vingtaine,<br />
commercialisables sous différentes<br />
formes : poudre, liquide ou additif. D’où la<br />
création en mars 2005 d’une filiale dédiée,<br />
Compagnie des pêches Saint-Malo santé. «<br />
Les croissances du marché s’observent dans<br />
les compléments alimentaires, relève Hubert<br />
Drieu La Rochelle, directeur industriel <strong>et</strong> de<br />
recherche. Notre protéine se distingue n<strong>et</strong>tement<br />
de ses concurrentes laitières <strong>et</strong> végétales<br />
<strong>et</strong> pourrait être utilisée dans des<br />
substituts de repas ou des boissons énergétiques<br />
par exemple. » Ses atouts ? « Nous<br />
disposons d’une matière première pérenne<br />
grâce à nos quotas de pêche, d’une traçabilité<br />
sécurisée <strong>et</strong> d’un poisson sauvage. » Le<br />
dirigeant vise deux des quatre axes du pôle<br />
Valorial, la nutrition/santé <strong>et</strong> les ingrédients<br />
fonctionnels.<br />
Numéro 3 du surimi<br />
Il s’agit d’un virage stratégique, comme à la<br />
fin des années 1980 lorsque le groupe s’est<br />
trouvé confronté à la limitation des captures<br />
de morue au large de Terre-Neuve, menaçant<br />
son métier de marin. Ifremer terminait<br />
alors son programme d’étude sur le surimi.<br />
La Compagnie Saint-Malo saisit l’occasion <strong>et</strong><br />
installe avec le soutien de l’institut une<br />
chaîne industrielle sur son navire. Ses premiers<br />
tonnages de surimi-base sortent dès<br />
1989, suivis en 1991 du bâtonn<strong>et</strong> via sa<br />
société Comaboko. Elle est aujourd’hui le<br />
troisième opérateur français derrière Fleury-<br />
Michon <strong>et</strong> Bongrain, <strong>et</strong> ce succédané représente<br />
55 % de son chiffre d’affaires. Une<br />
part suffisamment importante pour tenter de<br />
résister le plus longtemps possible à ses<br />
rivaux. Tourné uniquement vers les MDD, le<br />
groupe a lancé début 2005 sa marque propre<br />
<strong>et</strong> achevé en 2004 la restructuration<br />
pour 10 M€ du Joseph-Roty II. C<strong>et</strong> investissement<br />
en fait un bâtiment unique en<br />
Europe. Et à terre, l’usine à Saint-Malo dispose<br />
depuis 2003 d’une quatrième ligne de<br />
fabrication.<br />
56<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
VALORIAL<br />
Pôles de compétitivité<br />
VALORIAL<br />
Président :<br />
Michel Houdebine<br />
Délégué :<br />
Michel Pinel<br />
Adresse :<br />
Agrocampus,<br />
65 rue de Saint-Brieuc, CS 84215,<br />
35042 Rennes cedex<br />
valorial@adria.tm.fr - 02 98 10 18 42<br />
(secrétariat) ou 06 62 94 18 90 (M. Pinel)<br />
Environ 150 entreprises adhérentes<br />
à ce jour dont Coopagri, Even, Entremont,<br />
SVA, Goëmar, Saveur SA...<br />
Laboratoires de recherche :<br />
Adria, Critt santé, Archimex, BBV,<br />
CTPA, Inra...<br />
Axes : La technologie alimentaire<br />
dans le lait, la viande <strong>et</strong> les œufs ;<br />
la microbiologie alimentaire ;<br />
les ingrédients ; nutrition <strong>et</strong> santé<br />
De quoi se donner un peu de répit en<br />
attendant que les protéines marines tiennent<br />
leurs promesses car « la recherche est<br />
un nouveau domaine pour nous, reconnaît<br />
Hubert Drieu La Rochelle. Nous<br />
apprenons son temps long. » Avec les<br />
moyens limités d’un groupe de 650 personnes<br />
dont 130 en Guyanne pêchent la<br />
gambas.<br />
Apprendre<br />
le temps de la recherche<br />
Trois salariés travaillent d’arrache-pied<br />
dans un laboratoire depuis la fin 2004 avec<br />
l’espoir de pouvoir proposer rapidement<br />
un peptide soluble pour la gamme diététique.<br />
Il aura d’abord valeur de symbole car,<br />
côté débouchés, le secteur affiche presque<br />
compl<strong>et</strong> avec des intervenants comme<br />
Bjorg déjà engagés dans une démarche<br />
d’optimisation des coûts. Le dirigeant sait<br />
que les développements offrant des perspectives<br />
durables nécessiteront trois à cinq<br />
ans d’effort minimum.<br />
Reconnue par les collectivités locales <strong>et</strong> l’Anvar,<br />
la démarche doit encore gagner ses l<strong>et</strong>tres<br />
de noblesse au niveau européen, à<br />
travers des proj<strong>et</strong>s comme Seafood plus.<br />
Compagnie des pêches Saint-Malo voit aussi<br />
avec Valorial l’occasion d’être mise en réseau<br />
avec différents acteurs gravitant autour de<br />
ses préoccupations <strong>et</strong> rompre ainsi un certain<br />
isolement. « Nous voulons bénéficier des<br />
expériences des autres, y compris celles des<br />
écoles <strong>et</strong> centres de recherche. On ne soupçonne<br />
pas toutes les compétences disponibles<br />
sur le territoire br<strong>et</strong>on. »<br />
Outre la labellisation Valorial, importante car<br />
elle signifie une validation de ses programmes<br />
par des experts scientifiques, l’entreprise lorgne<br />
aussi les aides fiscales <strong>et</strong> sociales qui lui<br />
sont rattachées. Mais là, elle devra faire preuve<br />
d’imagination pour en bénéficier car la commune<br />
de Saint-Malo ne figure pas parmi les<br />
zones éligibles. <br />
Jacques Le Brigand<br />
Compagnie des pêches Saint-Malo<br />
PDG : Patrick Cheppe<br />
Président : Patrick Soisson<br />
C.A. consolidé 2004 : 65 M€<br />
Effectif : 650 dont 130 en Guyane<br />
Siège : Saint-Malo (35)<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 57
Pôles de compétitivité<br />
VALORIAL<br />
Menu à la carte <strong>et</strong> malbouffe à la porte<br />
Les nouvelles préoccupations nutritionnelles<br />
<strong>et</strong> sanitaires d’une population qui se<br />
fragmente en groupes de consommateurs<br />
zappeurs conduisent la Br<strong>et</strong>agne agroalimentaire<br />
à un nouveau saut technologique.<br />
« L’aliment de demain » sera un produit de<br />
formulation <strong>et</strong> d’assemblage complexe, réalisé<br />
à partir d’ingrédients fonctionnels sélectionnés<br />
pour leurs qualités particulières <strong>et</strong><br />
destiné à des mangeurs aux profils bien<br />
identifiés. Plus délicat encore, la modification<br />
des comportements montre déjà la nécessité<br />
pour les professionnels de recourir à une<br />
analyse multifactorielle puisqu’une même<br />
personne s’adonne au zapping « avec parfois<br />
cinq à six modes de consommation différents<br />
dans la semaine », note Michel Pinel, chargé<br />
du proj<strong>et</strong>. « Et je ne vous parle pas du complément<br />
énergétique absorbé en vue de<br />
l’épreuve de semi-marathon du week-end. »<br />
Dynamiser l’existant<br />
On l’aura compris, l’alimentation est elle aussi<br />
entrée dans l’ère de la segmentation <strong>et</strong> de la<br />
spécialisation avec, en prime, un goût prononcé<br />
pour le prêt à l’emploi. Sans compter<br />
qu’à c<strong>et</strong>te évolution sociologique s’ajoute une<br />
compétition économique : les produits agroalimentaires<br />
sont, eux aussi, touchés par la mondialisation,<br />
sans pitié pour les moins-disants en<br />
valeur ajoutée. Michel Pinel conçoit Valorial<br />
comme un fédérateur des énergies <strong>et</strong> initiatives<br />
déjà existantes. « Il s’agit d’aider les différents<br />
acteurs dans le repositionnement des produits :<br />
mark<strong>et</strong>ing, technologie, recherche, <strong>et</strong>c. Nous<br />
ne rem<strong>et</strong>trons pas en cause l’existant mais au<br />
contraire nous chercherons à le dynamiser <strong>et</strong><br />
combler ses manques, en rapprochant davantage<br />
toutes nos capacités d’expertise. » La<br />
région est une vieille habituée de la démarche<br />
avec ses multiples réseaux <strong>et</strong> organismes d’initiative<br />
publique ou professionnelle.<br />
Un eff<strong>et</strong> réseau pour gagner du temps<br />
Car l’enjeu est bien de réunir plusieurs industriels<br />
autour d’un proj<strong>et</strong> collectif. Quand un éleveur<br />
innove dans la bière de lait par exemple,<br />
sa réussite implique des savoir-faire dans les<br />
domaines de la laiterie, de la fermentation, du<br />
conditionnement, <strong>et</strong>c. « Notre métier nécessite<br />
beaucoup d’innovation, indique Olivier Suqu<strong>et</strong>,<br />
président du groupe vann<strong>et</strong>ais Diana ingrédients<br />
spécialisé dans les extraits naturels organiques<br />
pour la nutrition animale <strong>et</strong> humaine<br />
(220 M de C.A. en 2005). Nous-mêmes avons<br />
des partenariats divers <strong>et</strong> variés. L’eff<strong>et</strong> réseau<br />
attendu de Valorial doit nous perm<strong>et</strong>tre d’économiser<br />
davantage de temps tout en gardant<br />
une grande souplesse de fonctionnement, à<br />
l’image de ce qui existe actuellement lorsque<br />
nous signons une convention de recherche.<br />
Vous savez, une entreprise ne va pas spontanément<br />
en chercher une autre lorsqu’elle mène<br />
un proj<strong>et</strong> : elle raisonne a priori avec forces propres.<br />
À Valorial de faire évoluer tout ça. ». <br />
Des moyens industriels<br />
pour des produits<br />
d’assemblage complexe :<br />
le surimi chez Comaboko.<br />
Le pôle West ne veut pas mourir<br />
Non r<strong>et</strong>enu, le pôle agroalimentaire West<br />
(« well eating sustainable territory ») était<br />
porté par Ouest-Atlantique <strong>et</strong> rassemblait dans<br />
les régions Br<strong>et</strong>agne, Pays de la Loire <strong>et</strong> Poitou-<br />
Charentes une soixantaine d’acteurs industriels<br />
majeurs parmi lesquels les mastodontes Fleury-<br />
Michon, Arrivé, Glon, Sodebo, Evialis, Eurofins,<br />
Doux, LDC... Une candidature qui a pâti de la<br />
concurrence du proj<strong>et</strong> br<strong>et</strong>on Valorial.<br />
Néanmoins, West a décidé de poursuivre ses<br />
réflexions <strong>et</strong> programmé des réunions de travail<br />
sur plusieurs thèmes : nouveaux modes<br />
culturaux, de pêche <strong>et</strong> d’élevage ; automatisation,<br />
robotisation ; conditionnement <strong>et</strong> logistique<br />
; nutrition, santé, bien manger ; traitement<br />
<strong>et</strong> valorisation des co-produits <strong>et</strong> déch<strong>et</strong>s ;<br />
techniques de traçabilité. En proj<strong>et</strong> aussi la<br />
création d’une société, « chargée de la concrétisation<br />
des nombreux proj<strong>et</strong>s qui ont vu le<br />
jour depuis un an », <strong>et</strong> d’une fondation « afin<br />
de développer, avec le monde de l’enseignement<br />
supérieur <strong>et</strong> de la recherche, de nouvelles<br />
compétences <strong>et</strong> de pérenniser les activités<br />
de la filière ». Ses promoteurs veulent également<br />
établir des relations avec Valorial. <br />
Contacts : Jean-Yves Delaune : 02 40 73 08 86<br />
(caminoproj<strong>et</strong>s@wanadoo.fr),<br />
Catherine Ermenault 02 51 84 42 08<br />
(c.ermenault@ouest-atlantique.org)<br />
Albatros, l’une des sociétés qui soutiennent le pôle West,<br />
a finalisé, en septembre, un investissement de 2,5 millions<br />
pour doubler ses capacités de production de croûtons<br />
<strong>et</strong> de mini-toasts à Fontenay-le-Comte. L’entreprise fournit<br />
notamment ces croûtons à la chaîne Mac Donald’s.<br />
58<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Publi-reportage<br />
Berlitz France s’implante<br />
en région nantaise<br />
Avec 125 langues enseignées en 2005 <strong>et</strong> 30 millions de personnes<br />
formées depuis 125 ans, Berlitz est synonyme d’excellence en<br />
matière de services linguistiques.<br />
Les chiffres clés Berlitz France<br />
21 centres<br />
3 ouvertures en 2005<br />
400 collaborateurs<br />
300 formateurs en CDI<br />
13,5 millions d’euros de C.A.<br />
Les chiffres clés Berlitz<br />
127 ans d’existence<br />
125 langues enseignées<br />
30 millions de personnes formées<br />
500 centres dans le monde<br />
60 pays<br />
Pourquoi<br />
un nouveau centre ?<br />
C’est pour répondre au mieux aux exigences<br />
des entreprises de la Loire-Atlantique, carrefour<br />
économique stratégique, que Berlitz<br />
a décidé d’implanter à Nantes un nouveau<br />
centre de formation. Nous le savons tous, la<br />
maîtrise des langues étrangères représente<br />
un atout décisif pour le développement des<br />
entreprises à l’international <strong>et</strong> des carrières<br />
de leurs collaborateurs.<br />
Cours en face à face, e-learning, formation<br />
à distance, cours à destination des adultes<br />
ou des plus jeunes, le nouveau centre Berlitz<br />
propose l’ensemble de la gamme des<br />
prestations Berlitz. Il offre également la<br />
possibilité aux collaborateurs de la région<br />
de débuter des cours à Nantes <strong>et</strong> de les<br />
terminer dans l’un des 500 centres de formation<br />
répartis dans 60 pays.<br />
Contact<br />
■ Directeur Nantes :<br />
Géraldine Grossmann<br />
Tél. 02 72 64 41 05<br />
N° Indigo 0 825 043 430<br />
Fax 02 72 64 41 06<br />
geraldine.grossmann@berlitz.fr<br />
www.berlitz.fr<br />
Un accompagnement<br />
à l’international global !<br />
Les dernières recherches démontrent que<br />
dans la communication, seulement 8%<br />
passent par les mots. La plus grande partie<br />
de la communication passe par la communication<br />
non verbale (gestuelle,...) <strong>et</strong><br />
nos valeurs transmises par notre culture<br />
(famille, système éducatif,...). Ainsi, de<br />
nombreuses entreprises ont connu des<br />
échecs à l’international malgré des collaborateurs<br />
bilingues.<br />
Fort de ce constat, Berlitz propose d’aller<br />
au-delà des mots <strong>et</strong> du langage dans le<br />
cadre de son département Berlitz Cultural<br />
Consulting. Les formations interculturelles<br />
s’adressent aux salariés <strong>et</strong> à leurs familles,<br />
ainsi qu’aux hommes d’affaires internationaux<br />
confrontés à un management avec<br />
d’autres cultures. Ces programmes fournissent<br />
de nombreuses informations concernant<br />
la vie de tous les jours, la vie sociale <strong>et</strong><br />
le monde des affaires, la manière d’optimiser<br />
la communication <strong>et</strong> les négociations<br />
entre personnes de cultures différentes, de<br />
se comporter avec des étrangers ainsi que<br />
bien d’autres suj<strong>et</strong>s :<br />
• Vivre <strong>et</strong> travailler en... à l’attention des<br />
futurs expatriés <strong>et</strong> de leurs familles, quelque<br />
soit le lieu de leur expatriation.<br />
• Global Business Skills, à l’attention des<br />
hommes d’affaires internationaux <strong>et</strong> des<br />
personnes confrontées à un management<br />
interculturel.<br />
• Le BSAT : Le Berlitz Style Assessment<br />
Tool est un outil puissant pour prendre<br />
conscience de son comportement dans des<br />
situations interculturelles pour apprendre<br />
à bien communiquer dans un environnement<br />
culturel différent.<br />
Toutes les formations sont dispensées par<br />
des consultants experts Berlitz. Ces professionnels<br />
de l’interculturel, peuvent être<br />
assistés d’un intervenant originaire du pays<br />
cible, maîtrisant parfaitement les aspects<br />
quotidiens <strong>et</strong> pratiques du pays de destination<br />
de l’expatrié seul ou avec sa famille.<br />
Pour compléter l’offre, Berlitz Executive<br />
Consulting développe des séminaires à<br />
l’attention des cadres <strong>et</strong> cadres dirigeants<br />
souhaitant acquérir ou développer leurs<br />
connaissances dans un domaine particulier<br />
(langage financier, juridique, mark<strong>et</strong>ing,...)<br />
ou leurs compétences (présentations, conduite<br />
de réunion, négociation,...).<br />
Ces deux divisions de Berlitz offrent les<br />
mêmes avantages aux participants :<br />
- Gain de temps <strong>et</strong> d’argent<br />
- Plus grande efficacité professionnelle<br />
Les partenaires de Berlitz sont de plus en<br />
plus nombreux à faire appel à ses deux<br />
départements perm<strong>et</strong>tant de développer<br />
un véritable avantage concurrentiel.
Pôles de compétitivité<br />
Un pôle enfant<br />
pour rajouter de la valeur<br />
Mais que peuvent bien avoir en commun Fleury-Michon, Pitch, Sucre d’orge,<br />
Charal Kids, Bébé confort ou GBB ? Leur principal client sont les enfants. Les<br />
bambins de 0 à 12 ans pèsent deux milliards d’euros de chiffre d’affaires <strong>et</strong><br />
6000 emplois sur le seul arrondissement de Chol<strong>et</strong>, soit un emploi sur quatre.<br />
Auxquels se rajoutent 3000 autres dans un rayon de 50 km. C<strong>et</strong>te concentration<br />
naturelle d’industries <strong>et</strong> de formations dédiées tout ou partie à nos<br />
p<strong>et</strong>ites têtes blondes légitime la création du pôle enfant, fin 2004, labellisé<br />
pôle de compétitivité en juill<strong>et</strong> 2005.<br />
Devenir leader<br />
de l’univers de l’enfant<br />
Proj<strong>et</strong>s de zones d’exonérations fiscales.<br />
Pôle enfant<br />
Pour la CCI du Chol<strong>et</strong>ais, initiatrice du proj<strong>et</strong>,<br />
le pôle enfant est un formidable catalyseur.<br />
Il rassemble pas moins de 10 filières qui<br />
vont apprendre à travailler ensemble autour<br />
de sept programmes de recherche <strong>et</strong> de développement<br />
inscrits au contrat de pôle : les<br />
allergènes, l’obésité <strong>et</strong> la nutrition, les applications<br />
électronique en puériculture (sécurisation<br />
des siège auto), la conception de produits<br />
en 3D, les matériaux intelligents (textile interactif<br />
perm<strong>et</strong>tant de localiser un enfant ou de<br />
déclencher un feu tricolore à son passage,<br />
matériau changeant de couleur s’il y a un risque<br />
de brûlure...), l’analyse prospective des<br />
marchés (réglementation, études, panels, bonnes<br />
pratiques, données médicales ou sociétales),<br />
la mise en place d’un incubateur de<br />
proj<strong>et</strong>s innovants (pépinière d’entreprises thématique)<br />
<strong>et</strong> enfin la logistique <strong>et</strong> la gestion des<br />
flux. Objectif : faire du Chol<strong>et</strong>ais LE territoire<br />
spécialisé de l’enfance <strong>et</strong> lui donner une légitimité<br />
européenne voire internationale.<br />
L’enjeu est aussi économique. Face aux délocalisations<br />
des emplois de production qui<br />
ratatinent les industries locales, il s’agit de<br />
tertiariser l’économie. Le proj<strong>et</strong> vise à recréer<br />
des emplois à valeur ajoutée dans les domaines<br />
du mark<strong>et</strong>ing, de la création, du design,<br />
de la logistique, soit en amont <strong>et</strong> en aval de<br />
la production. Selon la CCI, les industries du<br />
Chol<strong>et</strong>ais ont ainsi perdu plus de 5000<br />
emplois au cours des 10 dernières années. «<br />
Nous devons passer d’une industrie de main<br />
d’œuvre à une industrie de tête d’œuvre, »<br />
résume Yannick Lefeuvre, directeur de la<br />
CCI, reprenant une réflexion du Conseil économique<br />
<strong>et</strong> social. Membres du pôle enfant,<br />
CWF ou Salmon Arc-en-Ciel ont déjà fait leur<br />
(r)évolution, ne gardant qu’une faible partie<br />
de leur production en France.<br />
Mutations douloureuse<br />
Pour GBB, en redressement judiciaire, la<br />
mutation est douloureuse. Le fabricant de<br />
chaussures a annoncé fin octobre l’arrêt de la<br />
production à Beaupréau <strong>et</strong> le licenciement<br />
de 99 de ses 148 salariés. « Nous devons renforcer<br />
nos compétences sur les métiers qui<br />
ne sont pas le fort de notre industrie comme<br />
la communication, le mark<strong>et</strong>ing, <strong>et</strong> renforcer<br />
les liens avec les consommateurs, affirme<br />
Georges Delrieu. Ceux qui l’ont déjà fait s’en<br />
portent bien ». Le dirigeant de GBB voit dans<br />
le pôle enfant un facteur attractif pour ces<br />
nouvelles compétences. « En nous spécialisant,<br />
nous encouragerons des entrepreneurs<br />
<strong>et</strong> des jeunes actifs à s’installer dans la région<br />
». Car la vocation du pôle ne s’arrête pas aux<br />
portes des entreprises. En concentrant ses<br />
efforts sur l’environnement de l’enfant au<br />
sens large, la formation, l’éducation, la culture,<br />
ou les lieux de vie, le pôle enfant veut<br />
également faire du bassin chol<strong>et</strong>ais un territoire<br />
exemplaire où il fait bon vivre pour les<br />
bambins <strong>et</strong> leurs familles. <br />
Olivia Bassi<br />
Président :<br />
Joseph Grimaud, président de la Chambre<br />
de commerce <strong>et</strong> d’industrie du Chol<strong>et</strong>ais<br />
Coordinateurs :<br />
Arnaud Bonn<strong>et</strong> <strong>et</strong> Samuel Leblond,<br />
CCI du Chol<strong>et</strong>ais<br />
34 rue nationale – BP 22116<br />
49321 Chol<strong>et</strong> cedex<br />
Tél : 02 41 49 10 00, www.poleenfant.fr<br />
Principales entreprises :<br />
GSA, Brioche Pasquier, Dorel, Eram,<br />
Plastitemple, Fleury-Michon, Charal<br />
Principaux labos de recherche :<br />
ISTIA, IFTH de Chol<strong>et</strong>, Institut Colbert,<br />
laboratoire de nutrition de l’université<br />
d’Angers<br />
Thème :<br />
améliorer le mieux-être de l’enfant<br />
en mutualisant les connaissances<br />
liées à l’ensemble des produits destinés à<br />
l’enfant sur le thème de la nutrition, de la<br />
pédagogie, de l’ergonomie ou<br />
du mark<strong>et</strong>ing.<br />
60<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
PÔLE ENFANT<br />
Pôles de compétitivité<br />
Pour les p<strong>et</strong>ites entreprises comme la sienne,<br />
ces échanges sont donc le moyen de faire évoluer<br />
leur activité, d’adapter leurs produits ou<br />
leur communication en fonction de l’attente des<br />
mamans, des <strong>tendances</strong> de marchés, de l’évolution<br />
des matériaux, du design ou des dernières<br />
données médicales.<br />
Lors du lancement du pôle chol<strong>et</strong>ais.<br />
Qui courait dans l’herbe :<br />
« Une démarche sincère<br />
pour le bien-être de l’enfant »<br />
Adapter les produits<br />
à l’attente des mamans<br />
Pour les grands groupes, c’est l’occasion de<br />
confirmer leurs orientations ou de faire partager<br />
les informations à d’autres services que le mark<strong>et</strong>ing<br />
ou la communication. Qui courait dans<br />
l’herbe envisage aussi sa participation au pôle<br />
enfant comme un moyen de rompre son isolement<br />
<strong>et</strong> d’être plus visible sur le marché. Notamment<br />
pour les achats : le service export de la<br />
CCI coordonne des déplacements à l’étranger<br />
afin de mutualiser les journées d’achat des<br />
entreprises du pôle. Mais aussi pour trouver du<br />
sang neuf : l’entrepreneuse a tissé des liens<br />
étroits avec les différents centres de recherche<br />
ou les écoles spécialisés comme l’École de<br />
design de Nantes, l’institut Colbert, l’École du<br />
jou<strong>et</strong> d’Angoulême dont elle accueille des stagiaires.<br />
D’ores <strong>et</strong> déjà, l’entreprise chol<strong>et</strong>aise,<br />
très mobilisée dans l’évangélisation des membres<br />
du pôle, en a r<strong>et</strong>iré des premiers bénéfices.<br />
« J’ai participé à mon humble niveau à l’inauguration<br />
du pôle. Ce qui m’a permis d’obtenir un<br />
enfant n’est pas une cible comme les<br />
«L’ autres. Nous devons nous comporter en<br />
expert <strong>et</strong> concevoir des produits adaptés à son<br />
développement.». Laurence Niaux, maman <strong>et</strong><br />
styliste de chaussures pour enfants est convaincue<br />
du bien-fondé de sa démarche. Avec son<br />
mari designer, elle a créé sa société, il y a deux<br />
ans sur un concept de chaussures ergonomiques<br />
pour les tout-p<strong>et</strong>its de 0 à 6 ans.<br />
« Contrairement à une idée reçue, le pied de<br />
l’enfant ne doit pas être tenu. Au contraire, il<br />
Laurence <strong>et</strong> Olivier Niaux, fondateurs de Qui courait dans<br />
l’herbe, ont inventé des chaussures érgonomiques favorisant<br />
la musculation du pied des bébés.<br />
faut qu’il puisse se muscler pour se construire. »<br />
Un constat relevé par des kinésithérapeutes<br />
que l’entreprise a mis en application dans ses<br />
gammes de chaussures. Laurence Niaux, membre<br />
du pôle enfant depuis la première heure,<br />
aimerait bien insuffler c<strong>et</strong>te « démarche sincère<br />
pour le bien-être de l’enfant » à tous les adhérents.<br />
Riche d’une p<strong>et</strong>ite centaine d’entreprises<br />
de secteurs aussi variés que Brioches Pasquier,<br />
Dorel, Eram, Charal, Catimini, Dimco ou Ponroy<br />
santé, ce pôle porté par la CCI du Chol<strong>et</strong>ais<br />
pourrait-être, selon la créatrice, le creus<strong>et</strong> de<br />
l’élaboration de données universelles qu’elles<br />
soient d’ordre technique, éducatif, nutritionnel,<br />
ergonomique ou mark<strong>et</strong>ing. Comme c<strong>et</strong>te première<br />
étude, faisant appel à des médecins <strong>et</strong> au<br />
centre technique de la chaussure (CTC), qui<br />
devrait être lancée pour la création d’un pédimètre<br />
universel.<br />
Pour Laurence Niaux, le pôle est également un<br />
lieu d’échanges <strong>et</strong> d’enrichissement. Mieux, les<br />
journées communes d’expertises mark<strong>et</strong>ing,<br />
médicales, ou techniques organisées régulièrement<br />
par la CCI ouvrent les esprits. Le tout à<br />
domicile <strong>et</strong> à moindres frais. « Chol<strong>et</strong>, siège de<br />
la chaussure <strong>et</strong> du cuir, est une région d’usines<br />
familiales dont les dirigeants sont le plus souvent<br />
autodidactes. Très protectionnistes, ils ont<br />
eu du mal à intégrer des gens de l’extérieur<br />
lors de la transmission de leur entreprise. »<br />
crédit à la banque », confie Laurence Niaux.<br />
Familière des couloirs de la CCI, elle y a aussi<br />
trouvé un partenaire pour poursuivre l’expansion<br />
de son entreprise. Qui courait dans l’herbe<br />
a intégré fin octobre le groupe Samson, basé à<br />
Saint-Léger-sous-Chol<strong>et</strong> (49). Le spécialiste de la<br />
chaussure de confort pour femmes lui apporte<br />
sa force commerciale, sa logistique <strong>et</strong> une<br />
meilleure maîtrise de sa production effectuée<br />
pour l’instant en totalité en Inde. <br />
Qui courait dans l’herbe<br />
C.A. 2004 : 350 k€<br />
Effectif : 2 salariés<br />
Siège : Chol<strong>et</strong> (49)<br />
Oba<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 61
Pôles de compétitivité<br />
Union sacrée pour le pôle mer<br />
Le pôle de compétitivité s’est marié avec son homologue de Provence-Alpes-<br />
Côte d’Azur en misant sur la complémentarité des milieux naturels entre Atlantique<br />
<strong>et</strong> Méditerranée. C’est l’environnement <strong>et</strong> non un secteur d’activité qui fournit<br />
un socle commun aux industriels <strong>et</strong> centres de recherche du pôle mer. On<br />
trouve ici des pêcheurs, des fabricants de radars, des électroniciens en acoustique<br />
sous-marine, des chantiers navals, de sociétés de gestion <strong>et</strong> de traitement<br />
des déch<strong>et</strong>s, des fournisseurs d’accastillage nautique ou encore des biologistes<br />
marins. L’ensemble dessine le vaste panorama des compétences br<strong>et</strong>onnes<br />
dans les nouvelles technologies appliquées à l’espace côtier ou à la mer.<br />
La Brestoise Sobrena fait figure de dernier<br />
des Mohicans dans le secteur de la réparation<br />
navale. Les deux autres grands opérateurs<br />
français traversent des difficultés : Arno<br />
à Dunkerque doit être recapitalisée <strong>et</strong> la CMR<br />
à Marseille a été placée en redressement. Sur<br />
ce métier de main d’oeuvre, la concurrence<br />
n’est pas asiatique, mais européenne avec des<br />
chantiers, du Portugal à la Pologne, qui ont<br />
connu une période de forte consolidation.<br />
Depuis sa reprise en 1987 par le groupe brestois<br />
Meunier, la Sobrena s’est placée sur des<br />
niches techniques. Sur les formes de radoub<br />
du port, on voit de moins en moins de carferries<br />
ou de pétroliers classiques, mais de<br />
plus en plus de pétroliers-nav<strong>et</strong>tes norvégiens<br />
<strong>et</strong> surtout de méthaniers pour lesquels la<br />
Sobrena est un leader mondial. « On a toujours<br />
pensé que la réparation navale était un<br />
métier d’avenir à condition de se m<strong>et</strong>tre sur le<br />
Zones d’exonérations fiscales.<br />
Sobrena, maître en maintenance de méthaniers<br />
marché à valeur ajoutée où la productivité <strong>et</strong><br />
la technicité peuvent faire la différence »,<br />
observe le président François Meunier.<br />
Un pari auquel beaucoup ne croyaient guère il<br />
y a vingt ans, Brest n’étant pas un grand port<br />
d’escale. Pourtant sa position géographique lui<br />
profite <strong>et</strong> la présence de l’établissement DCN<br />
assure une réputation de premier port de réparation<br />
<strong>et</strong> maintenance de navires militaires.<br />
« On est habitué à la concurrence depuis<br />
longtemps, note François Meunier. L’essentiel<br />
du marché dépend du trafic des bateaux,<br />
des lignes maritimes. Nous n’avons pas la<br />
même problématique mondiale que les chantiers<br />
de construction. » Pour le dirigeant, la<br />
bonne marche des affaires <strong>et</strong> la fidélité des<br />
armateurs sont d’abord affaire de qualité de<br />
la main d’œuvre <strong>et</strong> de respect des délais. Car<br />
l’immobilisation d’un bateau coûte cher. Il<br />
évoque l’innovation technologique comme «<br />
un plus à apporter au client pour rester à la<br />
pointe ». Et, à ce tire, les aides à la R & D<br />
seront les bienvenues. Sur quels suj<strong>et</strong>s ? De<br />
nouvelles méthodes de détection <strong>et</strong> de localisation<br />
des micro fuites sur des membranes<br />
de méthaniers, ou encore des procédés de<br />
décapage de carène. « Même sur des thèmes<br />
mûrs, on peut faire évoluer les choses ». <br />
Yves Pérennou<br />
La maintenance navale au port de Brest.<br />
Sobrena, groupe Meunier<br />
Siège : Brest<br />
C.A. 2004 : 45 M€<br />
Pdt : François Meunier,<br />
DG : Bernard Furic, Michel Faou<br />
Effectifs : 250 en direct,<br />
600 à 700 avec les sous-traitants.<br />
62<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
PÔLE MER<br />
Pôles de compétitivité<br />
Le pôle mer<br />
Bureau :<br />
Président Hervé Moulinier, DG de Thales<br />
Airborne System à Brest. Vice-présidents :<br />
Patrick Grivaud, président de Ixcore,<br />
Yves Dubreuil-Chambardel, directeur<br />
de DCN Brest, <strong>et</strong> Gérard Riou, directeur<br />
du centre Ifremer de Brest.<br />
Adresse :<br />
Technopole Brest-Iroise CS83809<br />
29238 Brest cedex 3<br />
Tél. 02 98 05 44 51.<br />
Contact :<br />
Christian Charles, directeur adjoint.<br />
Axes de travail :<br />
biologie marine, sécurité maritime,<br />
ingénierie navale, environnement côtier<br />
Fondateurs :<br />
Thales, Ifremer, DCN, Veolia, Timac,<br />
Meunier, Haliod...<br />
Principaux laboratoires :<br />
Ifremer, Shom, Université de Br<strong>et</strong>agne Ouest,<br />
Cedre, Station CNRS de Roscoff ...<br />
Une fédération régionale autour<br />
des compétences brestoises<br />
S<br />
’il ne s’agissait pas de marins, on parlerait<br />
volontiers du mariage de la carpe <strong>et</strong> du<br />
lapin. La naissance de ce pôle était improbable<br />
puisqu’il associe des spécialités aussi<br />
éloignées que les biotechnologies, la réparation<br />
navale, la pêche ou les télécommunications<br />
sous-marines. Leur point commun est<br />
d’avoir Brest comme port d’attache. La capitale<br />
du Ponant réunit des centres de recherches<br />
publics (Ifremer, Ensi<strong>et</strong>a...) <strong>et</strong> privés<br />
(Thales Airborne Systems), des industriels<br />
(DCN, Sobrena) de premier plan <strong>et</strong> des PME<br />
innovantes dans ces domaines. Les promoteurs<br />
du pôle ont su m<strong>et</strong>tre en avant l’intérêt<br />
national d’un pôle mer : croissance démographique<br />
sur la façade maritime, enjeu stratégique<br />
<strong>et</strong> zone de ressources énergétiques <strong>et</strong><br />
alimentaires, lieu de croisement d’intérêts<br />
économiques divers... Et l’État, à travers sa<br />
préfète de région Bernad<strong>et</strong>te Malgorn, avait<br />
affiché sa volonté de promouvoir le pôle<br />
métropolitain brestois comme un noeud de<br />
réseau pour la Basse Br<strong>et</strong>agne. Pour constituer<br />
le pôle de compétitivité, la cité a fédéré<br />
les compétences dans toute la Br<strong>et</strong>agne,<br />
incluant par exemple le chantier Piriou de<br />
Concarneau, mais aussi l’équipementier de la<br />
plaisance Plastimo à Lorient, <strong>et</strong> le laboratoire<br />
Goëmar à Saint-Malo. Par ailleurs, le pôle<br />
mer br<strong>et</strong>on a su faire alliance avec son homologue<br />
de Toulon pour constituer un binôme<br />
original avec la Provence. Malheureusement,<br />
le zonage des aides à la R & D ne descend<br />
pas jusqu’à Saint-Nazaire <strong>et</strong> Nantes, cités<br />
pourtant bien équipées en centres de recherche<br />
<strong>et</strong> en industries liés à la mer.<br />
Cinq thématiques ont été définies : la sécurité<br />
<strong>et</strong> la sûr<strong>et</strong>é maritimes, l’ingénierie, la maintenance<br />
<strong>et</strong> les services navals, l’exploitation des<br />
ressources énergétiques marines, l’exploitation<br />
<strong>et</strong> la valorisation des ressources biologiques<br />
marines, en considérant d’une part les biotechnologies<br />
marines <strong>et</strong> d’autre part, l’instrumentation<br />
pour la pêche <strong>et</strong> l’aquaculture, <strong>et</strong> enfin<br />
l’environnement <strong>et</strong> le génie côtier. En février<br />
2005, quelque 50 proj<strong>et</strong>s d’action avaient été<br />
recensés, totalisant 180 millions d’euros d’investissement<br />
potentiel. Les premiers d’entre<br />
eux devaient recevoir leur validation par le<br />
conseil d’administration du pôle pour la fin de<br />
l’année. <br />
Y.P.<br />
<br />
<br />
Assemblées générales<br />
Congrès avec exposition<br />
Salons<br />
Soirées évènementielles<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 63
Pôles de compétitivité<br />
PÔLE MER<br />
Ixsea à l’écoute des grands fonds<br />
Fabien Napolitano nourrit de belles ambitions<br />
pour le site brestois d’Ixsea <strong>et</strong><br />
espère que le pôle de compétitivité servira<br />
d’accélérateur de croissance. « De toutes<br />
façons nous avançons, mais l’environnement<br />
est important <strong>et</strong> on espère que le pôle de<br />
compétitivité va diffuser au plan régional. Il<br />
y a beaucoup de sous-traitants régionaux<br />
avec des compétences très fortes qu’ils ont<br />
besoin de consolider. »<br />
Héritier des sociétés Mors environnement <strong>et</strong><br />
Oceano technologies, fusionnées avec le<br />
fabricant d’instruments de navigation Ixsea<br />
en 2002, l’établissement brestois emploie 50<br />
personnes dont une moitié d’ingénieurs <strong>et</strong><br />
docteurs en sciences. Sa compétence la plus<br />
connue se situe dans les radars acoustiques<br />
<strong>et</strong> les gyrocompas à fibre optique, mais il<br />
développe désormais de nouveaux appareils<br />
de positionnement acoustique comme le<br />
Gaps (Global Acoustic Positioning System),<br />
une machine compacte de positionnement<br />
sous-marin qui sert à la pose de câbles, la<br />
construction offshore, ou la recherche... Une<br />
troisième ligne de produits concerne le traitement<br />
de l’imagerie sonar sismique <strong>et</strong> de<br />
l’imagerie magnétique.<br />
« Nous avons des compétences clés pour<br />
équiper des véhicules sous-marins autonomes,<br />
des engins capables de travailler à 6 000<br />
mètres de fonds. Il y a, dans le cadre du pôle<br />
de compétitivité, plusieurs proj<strong>et</strong>s de conception<br />
de véhicule de ce type sur lesquels<br />
nous nous plaçons comme équipementier ».<br />
Avec la possibilité dans un deuxième temps<br />
d’appliquer pour d’autres clients les solutions<br />
mises au point pour les proj<strong>et</strong>s du pôle.<br />
« Notre recherche <strong>et</strong> développement est autofinancée<br />
à 90 %. C’est un choix de société. Nous<br />
ne voulons pas être dépendants d’un client <strong>et</strong><br />
nous voulons rester ouverts sur des perspectives<br />
à long terme. En revanche, nous faisons de l’intégration<br />
de systèmes comprenant des équipements<br />
conçus par d’autres, en plus des nôtres ».<br />
Même s’il est aujourd’hui un acteur important<br />
du marché dans sa spécialité, Ixsea reste<br />
une PME confrontée, à l’échelle mondiale <strong>et</strong><br />
sur différents créneaux, à des groupes puissants<br />
comme les Américains Northrop Grumman<br />
ou Linquest, des concurrents qui, à en<br />
croire Fabien Napolitano, bénéficient d’un<br />
soutien constant <strong>et</strong> abondant de leur gouvernement<br />
pour financer leur recherche <strong>et</strong><br />
développement.<br />
Le Gaps (Global Acoustic Positioning System), un appareil<br />
de positionnement emblématique du savoir-faire d’Ixsea.<br />
Ixsea<br />
Siège : Marly-Le-Roi (78)<br />
C.A. : 20 M€<br />
Part export : 85%<br />
Implantations <strong>et</strong> effectifs : 80 personnes,<br />
Brest 50, La Ciotat 15, Marly 15.<br />
Sirehna séduite par la baie de Douarnenez<br />
La société d’ingénierie Sirehna à Nantes<br />
ne veut pas rester à l’écart d’un pôle mer,<br />
elle qui travaille beaucoup pour l’industrie<br />
navale. « On voit bien qu’au fil des années<br />
des pôles d’ingénierie navale se sont concentrés<br />
sur Brest <strong>et</strong> Lorient, tandis que Nantes<br />
s’est abrité derrière les Chantiers de<br />
l’Atlantique », observe son directeur Jean-<br />
Pierre Le Goff. Située sur le campus de<br />
l’école centrale, Sirehna réalise des prestations<br />
de recherche <strong>et</strong> développement sur<br />
des applications liées à la mécanique des<br />
fluides <strong>et</strong> des structures. Elle est impliquée<br />
actuellement dans deux programmes de<br />
défense internationaux sur les drones,<br />
notamment le proj<strong>et</strong> franco-américain Spartan.<br />
Il s’agit là de m<strong>et</strong>tre au point un système<br />
de chasse aux sous-marins, embarqué sur un<br />
navire de surface de type Zodiac. Sirehna<br />
m<strong>et</strong> en œuvre son savoir-faire dans le positionnement<br />
dynamique des embarcations,<br />
l’évitement d’obstacles, le pilotage en fonction<br />
de l’état de la mer...<br />
Ces compétences dans les systèmes embarqués<br />
<strong>et</strong> le contrôle dynamique de platesformes<br />
la conduisent à travailler régulièrement<br />
Jean-Pierre Le Goff, directeur de Sirehna à Nantes, ne veut<br />
pas rester à l’écart du pôle mer.<br />
pour la DCN ou pour Thales, l’un de ses<br />
actionnaires. « On collaborera avec eux sur<br />
des proj<strong>et</strong>s du pôle mer, puisque le pôle de<br />
compétitivité prévoit une ouverture à hauteur<br />
de 20 % à des entités extra-régionales,<br />
mais on ne pourra pas être initiateur d’un<br />
proj<strong>et</strong> », indique Jean-Pierre Le Goff, par<br />
ailleurs réservé sur l’aspect zonage des pôles<br />
de compétitivité : « Nous participons également<br />
au pôle régional EMC2 pour la diffusion<br />
des technologies MDO (multidisciplinary<br />
design optimization), mais la labellisation ou<br />
la question des zonages <strong>et</strong> des avantages fiscaux<br />
nous importe peu. Cela peut donner un<br />
élan notamment pour ceux qui n’étaient pas<br />
dans un réseau., mais les charges sont ce<br />
qu’elles sont en France <strong>et</strong> il faut faire avec. »<br />
Ce n’est donc pas pour bénéficier de subventions<br />
à la R & D que Sirehna s’est dotée d’une<br />
base à Douarnenez. « Nous avions besoin de<br />
mener des essais en réel sur un programme<br />
européen, lancé il y a déjà quatre ans, <strong>et</strong> le<br />
plan d’eau de la baie de Douarnenez est<br />
magnifique, tout en étant proche de nos partenaires<br />
brestois. » Déjà, la dynamique brestoise<br />
rattrape la PME nantaise. Suite à un<br />
article paru dans Le Télégramme, Ifremer<br />
Brest l’a contactée pour lui proposer de participer<br />
à des essais sur un nouveau proj<strong>et</strong><br />
d’engin sous-marin en eau peu profonde,<br />
avec Thales <strong>et</strong> le Gesma (groupe d’études<br />
sous-marines de l’Atlantique). <br />
Sirehna<br />
Chiffre d’affaires : 3,5 M€<br />
Siège : Nantes<br />
Effectif : 40 personnes<br />
64<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Pôles de compétitivité<br />
Images <strong>et</strong> réseaux : paire gagnante<br />
Terre fertile en recherche <strong>et</strong> développement dans les technologies de l’information<br />
<strong>et</strong> de la communication, la Br<strong>et</strong>agne s’est confrontée depuis cinq ans,<br />
à la crise mondiale des télécoms <strong>et</strong> à la restructuration des industries de<br />
l’électronique. Les acteurs br<strong>et</strong>ons de la filière s’étaient mobilisés dès 2003<br />
pour élaborer un plan de relance. La labellisation en pôle de compétitivité à<br />
vocation mondiale a validé une stratégie basée sur les usages futurs des télécoms.<br />
Sur un plan technique, la région, à laquelle s’associe le bassin nantais,<br />
réunit ses acquis dans les systèmes de diffusion audiovisuelle <strong>et</strong> dans les télécommunications<br />
y compris mobiles. Elle y rajoute l’édition culturelle qui doit<br />
aussi prendre le train technologique tiré par des locomotives comme Alcatel.<br />
Alcatel : tenir un rôle clé<br />
dans un scénario bouleversé<br />
Zones d’exonérations fiscales.<br />
cessions <strong>et</strong> restructurations est impressionnante<br />
(voir encadré).<br />
Alcatel au cœur de la révolution des télécoms.<br />
Alcatel est l’un des piliers du pôle Images<br />
<strong>et</strong> réseaux, aux côtés de Thalès, Thomson<br />
<strong>et</strong> France télécom. Comme d’autres<br />
groupes, Alcatel va profiter des eff<strong>et</strong>s de<br />
réseaux <strong>et</strong> des aides publiques, mais l’implication<br />
du groupe d’électronique est aussi<br />
motivée par la volonté de rassurer. Avec<br />
France télécom, Alcatel est l’un de ceux qui<br />
ont « fait » la notoriété internationale de c<strong>et</strong>te<br />
« telecom valley » du grand Ouest. Or, au<br />
début des années 2000, le groupe s’est lancé<br />
dans une mutation profonde <strong>et</strong> controversée.<br />
Le plan, radical, était de transformer ce<br />
fabricant d’équipements de téléphonie en<br />
compagnie « fabless », c’est à dire « sans<br />
usine », centrée sur le service <strong>et</strong> l’intégration<br />
d’équipements de différentes provenances,<br />
pour concevoir des solutions de communication<br />
complètes. Parallèlement, le groupe a<br />
cessé de fabriquer des terminaux de téléphonie<br />
mobile. L’Ouest a vécu ces changements<br />
comme un séisme : la liste des<br />
Révolution technique<br />
Alcatel est aussi au cœur de la révolution<br />
technologique. Depuis dix ans, le foisonnement<br />
d’innovations <strong>et</strong> la dynamique de consommation<br />
dans les télécommunications sont<br />
tels que les frontières tombent : séparation<br />
entre téléphonies fixe <strong>et</strong> mobile, séparation<br />
entre traitement de la voix (analogique) <strong>et</strong><br />
des données (numérique). On ne s’étonne<br />
déjà plus de téléphoner sur protocole intern<strong>et</strong><br />
<strong>et</strong> de visionner des vidéos sur un mobile.<br />
C<strong>et</strong>te mutation du secteur a chamboulé les<br />
habitudes. Alcatel CIT Lannion, il y a deux<br />
ans encore, était un site spécialisé dans la<br />
R & D d’équipements fixes. Aujourd’hui,<br />
selon Nicolas Le Guennec, le directeur de<br />
l’établissement, 80 % des activités sont consacrées<br />
à la téléphonie mobile. Les salariés ont<br />
été confrontés à plusieurs plans sociaux <strong>et</strong> le<br />
recours aux contrats extérieurs s’est réduit.<br />
Lannion qui aurait pu sombrer à cause de sa<br />
spécialisation dans le fixe, a sauvé la mise en<br />
bénéficiant d’un transfert de charge sur le<br />
marché plus porteur du mobile.<br />
L’établissement de Nantes-Orvault, dirigé par<br />
Jacques Naudin, vient d’une situation inverse.<br />
Il m<strong>et</strong> au point des infrastructures interréseaux.<br />
On y conçoit des solutions pour<br />
organiser le bon fonctionnement des serveurs<br />
d’applications. Ces serveurs sont utilisés<br />
par les éditeurs (AOL, Google <strong>et</strong> consorts)<br />
pour fournir des services sur intern<strong>et</strong>, du<br />
télépaiement, <strong>et</strong>c. Quant au site de Rennes<br />
Saint-Grégoire, il est orienté sur la conception<br />
de services à valeur ajoutée pour les<br />
mobiles.<br />
Suite p. 66 >>><br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 65
Pôles de compétitivité<br />
IMAGE ET RÉSEAUX<br />
>>><br />
La mutation d’Alcatel, vécue également par<br />
Thomson, France télécom ou Thales, fait ressortir<br />
les enjeux stratégiques du pôle images<br />
<strong>et</strong> réseaux : la volonté de situer la recherche<br />
sur les usages futurs, sur l’interopérabilité<br />
entre systèmes, <strong>et</strong> sur la sécurité.<br />
L’enjeu des usages<br />
L’une des actions, sur laquelle Thales est<br />
pilote <strong>et</strong> Alcatel intervenant majeur, consiste<br />
à construire un outil de test <strong>et</strong> de validation<br />
des applications logicielles destinées au marché<br />
des télécoms. C<strong>et</strong>te plate-forme perm<strong>et</strong>trait<br />
aux éditeurs de logiciels du pôle de<br />
compétitivité de valider le bon fonctionnement<br />
de leurs services sur différents matériels,<br />
sans être obligé de contracter de<br />
partenariats avec tel ou tel fournisseur d’équipement.<br />
« Ce sera aussi un outil utile pour le<br />
test de nouveaux usages, ou de nouvelles<br />
normes de transmissions, de sécurisation de<br />
ces transmissions », précise Nicolas Le Guennec<br />
qui insiste sur l’aspect transversal de<br />
c<strong>et</strong>te action. Il s’agit à la fois d’un développement<br />
technique, d’un outil destiné à être<br />
mutualisé par les différents acteurs du pôle,<br />
y compris des laboratoires académiques ne<br />
disposant pas de ce type de matériel. Troisième<br />
avantage, il servira de vitrine des performances<br />
de la Br<strong>et</strong>agne en matière de<br />
conception logicielle.<br />
Mais, peut-on mesurer en terme de charge de<br />
Nicolas Le Guennec, directeur d’Alcatel CIT Lannion.<br />
travail, l’impact du pôle de compétitivité sur<br />
Alcatel dans l’Ouest ? Pour Nicolas Le Guennec,<br />
c<strong>et</strong> impact est d’abord un engagement :<br />
« Alcatel est le plus gros contributeur privé au<br />
pôle en termes d’investissement, souligne-til,<br />
avec un engagement de 300 hommes par<br />
an sur trois ans <strong>et</strong> 7 millions d’euros d’investissements<br />
en moyens techniques. »<br />
Alcatel : quatre ans<br />
de restructuration<br />
Laval : 2001, cession à Flextronics de<br />
l’usine de téléphonie mobile (53).<br />
Effectif de l’époque 830 salariés contre<br />
500 aujourd’hui. Proj<strong>et</strong> de ferm<strong>et</strong>ure<br />
par Flextronics fin 2005.<br />
Brest (29) : juill<strong>et</strong> 2002, cession de<br />
l’activité production d’Alcatel Business<br />
System à Brest à l’Américain Jabil<br />
circuit. Effectif de l’époque 700,<br />
contre environ 500 aujourd’hui.<br />
Lannion (22) : de 2001 à 2005,<br />
réduction de l’effectif de 1 700 personnes<br />
à un peu plus de 1050<br />
aujourd’hui.<br />
Lannion : avril 2003, ferm<strong>et</strong>ure<br />
d’Alcatel Optronics (effectif de 320<br />
salariés en 2002)<br />
Le Mans, Rennes, Brest : cession<br />
des unités Alcatel réseaux d’entreprise<br />
au fonds Platinum Equity. Unités devenues<br />
aujourd’hui NexitiraOne. 400<br />
personnes concernées dans l’Ouest.<br />
Lannion : septembre 2004 cession de<br />
sa filiale Converters (160 salariés) au<br />
fonds d’investissement Ripplewood.<br />
Coutances (50) : décembre 2004, cession<br />
à l’encadrement. Le site de 220 salariés<br />
devient Elvia Printed Circuit Board.<br />
Saintes (17) : décembre 2004,<br />
cession de Saintronic (300 personnes)<br />
à GMD<br />
Les nouveaux services<br />
de l’image numérique<br />
Le pôle Images <strong>et</strong> réseaux se présente<br />
comme une mobilisation des acteurs<br />
régionaux pour relever le défi posé aux professionnels<br />
des télécommunications : l’irruption<br />
de services audiovisuels <strong>et</strong> télévisuels<br />
associés aux réseaux de télécommunications<br />
fixes ou mobiles. Accéder à l’image animée<br />
sur son téléphone portable, regarder la télévision<br />
haute définition chez soi grâce à l’ADSL,<br />
mais aussi échanger en visioconférence aussi<br />
bien via l’hertzien, le satellite que les câbles<br />
ordinaires... Autant de nouveautés qui mobilisent<br />
les laboratoires. Capter les marchés<br />
émergents demande d’être à la pointe des<br />
technologies <strong>et</strong> en phase avec l’usager. Mais<br />
la valeur ajoutée se situera au-delà des techniques,<br />
dans la capacité à élaborer des services,<br />
voire des contenus culturels. Les quatre<br />
premiers proj<strong>et</strong>s validés par le pôle illustrent<br />
c<strong>et</strong>te stratégie. Mobim@ge a pour objectif de<br />
concevoir de nouveaux services de télévision<br />
sur terminaux mobiles basés sur le couplage<br />
entre un réseau de diffusion de télévision terrestre<br />
<strong>et</strong> un réseau de télécommunications<br />
mobiles. Il associe France télévision, Ouest-<br />
France, le Télégramme, TF1/TV Breizh, de<br />
grands opérateurs télécoms, des grandes écoles<br />
<strong>et</strong> six PME.<br />
Distrim@ges consiste à développer une plateforme<br />
de télévision sur IP conforme au standard<br />
DVB-IP. Il est porté par France télécom<br />
avec TDF, Thomson, Thales, Grass valley,<br />
l’ENST-B <strong>et</strong> trois PME.<br />
Semi@ages vise à créer un système d’indexation<br />
automatique de vidéos perm<strong>et</strong>tant l’extraction<br />
des programmes de chaîne TV, leur<br />
analyse sémantique, ainsi que la réédition<br />
automatique de certains programmes. Il associe<br />
France télécom, TF1/TV Breizh, TDF<br />
Thomson, des laboratoires, des PME.<br />
Proj<strong>et</strong>im@gin est un proj<strong>et</strong> transversal porté par<br />
les principaux acteurs du pôle qui vise à créer<br />
une vitrine des réalisations de la région. Il<br />
s’agira d’une plate-forme technique d’interopérabilité<br />
<strong>et</strong> servira de vitrine pour les nouveaux<br />
services logiciels créés dans la région. <br />
Le dossier compl<strong>et</strong> d’Images <strong>et</strong> réseaux<br />
disponible sur :<br />
http://www.images-<strong>et</strong>-reseaux.com/<br />
documentation.html<br />
Y.P.<br />
66<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
IMAGES ET RÉSEAUX<br />
Pôles de compétitivité<br />
L’état d’avancement des différentes actions<br />
ne perm<strong>et</strong> pas encore de donner une répartition<br />
des tâches entre les différents sites d’Alcatel.<br />
Sur le terrain de la charge de travail,<br />
Nicolas Le Guennec reste prudent.<br />
Une R & D compétitive<br />
À ses yeux, les aides publiques à la R & D ne<br />
sont pas faites pour compenser l’écart de<br />
coût par rapport à la R & D chinoise ou<br />
indienne. « En revanche, le pôle est une<br />
reconnaissance forte des savoir-faire locaux<br />
<strong>et</strong> le fonctionnement en réseau sera un accélérateur<br />
de R & D, un générateur de valeur. Il<br />
ne faut plus raisonner entreprise par entreprise,<br />
mais avec une vision générale du territoire.<br />
Le pôle va aider à conserver un avantage<br />
concurrentiel par l’avance technologique. »<br />
L’observation d’un ingénieur d’Alcatel tempère<br />
c<strong>et</strong> enthousiasme : « Il est vrai que la R<br />
& D faite en Chine coûte plus de deux fois<br />
moins cher que chez nous. Cela crée une<br />
pression énorme ». En pratique, la perspective<br />
de recevoir des aides publiques devrait<br />
faciliter le lancement de proj<strong>et</strong>s de R & D<br />
autofinancée, dossiers qui, sans cela,<br />
n’auraient peut-être pas passé les couper<strong>et</strong>s<br />
financiers au sein du groupe. <br />
Des solutions multi-équipements.<br />
Les sites d’Alcatel dans l’Ouest participant<br />
à Image <strong>et</strong> réseaux<br />
Alcatel CIT Lannion : 1 073<br />
Alcatel CIT Nantes-Orvault : 630<br />
Alcatel CIT Rennes <strong>et</strong> Saint-Grégoire<br />
(rattachés à Orvault) : 200<br />
Annonce Paysage 175,5x120 Yves Pérennou 14/12/05 Alcatel 16:33 business Page system 1 :<br />
250 salariés<br />
Image <strong>et</strong> réseaux<br />
Coordination :<br />
Présidente de l’association :<br />
Christiane Schwartz (France Télécom)<br />
Chargé de mission entreprises :<br />
Patrick Cosquer, Meito :<br />
02 99 84 8500<br />
Animateur au nom de la région :<br />
Gilles Bellec, région Br<strong>et</strong>agne<br />
02 99 27 10 10<br />
Adresse : Le siège de l’association<br />
<strong>et</strong> de la structure d’animation sera<br />
installé à Lannion début 2006.<br />
Autre contact :<br />
Meito, 11 Rue du Clos Courtel<br />
35700 Rennes<br />
www.images-<strong>et</strong>-reseaux.com<br />
Axes de travail : Les nouvelles<br />
technologies numériques de l’image,<br />
les nouveaux modes de diffusion<br />
Fondateurs : Alcatel, France télécom<br />
R & D, Thales, Thomson, TDF, région Br<strong>et</strong>agne,<br />
Principaux laboratoires :<br />
Université de Br<strong>et</strong>agne , Supelec, ENST<br />
Br<strong>et</strong>agne, Enib, Ensi<strong>et</strong>a, Insa, irisa, IETR,<br />
CNRS, Cnam, Eseo, Esiea...<br />
www.cegelec.fr<br />
Cegelec, acteur majeur<br />
de l'Ouest<br />
Troisième entreprise de la région dans le secteur<br />
de la construction <strong>et</strong> l'un des leaders en matière<br />
d'installations électriques, climatiques <strong>et</strong> de maintenance,<br />
Cegelec Ouest rayonne sur le grand Ouest français avec<br />
des implantations dans 26 villes. Filiale régionale<br />
du groupe international de services technologiques,<br />
Cegelec Ouest compte plus de 2 000 collaborateurs <strong>et</strong><br />
réalise un chiffre d'affaires de 220 millions d'euros.<br />
Entreprise en croissance, Cegelec Ouest recrutera<br />
un millier de personnes d'ici 2010.<br />
Cegelec, groupe mondial intégré,<br />
est fournisseur de services<br />
<strong>et</strong> de solutions technologiques<br />
dans cinq domaines :<br />
3 Énergie, Électricité<br />
3 Automatismes, Instrumentation<br />
<strong>et</strong> Contrôle<br />
3 Technologies d’Information<br />
<strong>et</strong> de Communication<br />
3 Génie climatique, Mécanique<br />
3 Maintenance <strong>et</strong> Services<br />
CONTACT :<br />
Didier Evano<br />
Cegelec Ouest<br />
La Belle Etoile - 5, rue Véga<br />
BP 80622<br />
44476 Carquefou cedex<br />
Tél.: 02 28 09 22 22<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 67
Pôles de compétitivité<br />
L’automobile vise haut de gamme<br />
Bien que confrontés à une compétition mondiale, les sous-traitants <strong>et</strong> équipementiers<br />
de l’automobile conservent un poids industriel important dans<br />
l’Ouest. Pas moins de 89 000 emplois sont directement liés au secteur automobile<br />
dont plus de la moitié dans les Pays de la Loire. Tandis que les constructeurs<br />
investissent dans les pays de l’Est <strong>et</strong> regardent l’Asie, les fournisseurs<br />
de la région s’associent dans ce pôle pour élever leur niveau en qualité<br />
<strong>et</strong> innovation. L’objectif est à la fois d’accompagner Peugeot Citroën Rennes<br />
dans sa spécialisation haut de gamme <strong>et</strong> de rivaliser avec des pays à plus faible<br />
coût de main d’œuvre pour gagner des places sur le marché européen.<br />
Cooper Standard traque les bruits<br />
Si le zonage du pôle automobile haut de<br />
gamme de l’Ouest intègre le bassin d’emploi<br />
de Vitré, en Ille-<strong>et</strong>-Vilaine, c’est en raison de la<br />
présence sur ce territoire de l’usine Cooper<br />
Standard Automotive, spécialisée dans les produits<br />
d’étanchéité (joints de portes, encapsulation<br />
de vitrage...). Le site a été rach<strong>et</strong>é en 1999<br />
par le groupe américain, mais il fêtera ses trente<br />
ans en 2006 : c’est en 1976, en eff<strong>et</strong>, que Renault<br />
décide d’y implanter la Société des produits<br />
industriels de l’ouest (SPIO), qui deviendra par<br />
la suite Standard Product Atlantic. L’entreprise,<br />
dirigée par Gilles Guérin, emploie actuellement<br />
707 salariés, <strong>et</strong> a réalisé un chiffre d’affaires de<br />
94 millions d’euros en 2004.<br />
La démarche du pôle de compétitivité intéresse<br />
directement la quarantaine d’ingénieurs des<br />
équipes de recherche <strong>et</strong> développement du<br />
site br<strong>et</strong>on. « Nous menons actuellement plusieurs<br />
proj<strong>et</strong>s dans le domaine des joints d’étanchéité,<br />
portant principalement sur l’acoustique.<br />
Nous travaillons aussi sur les matériaux, en<br />
cherchant progressivement à remplacer les<br />
caoutchoucs par des thermoplastiques polymères,<br />
plus légers, moins coûteux <strong>et</strong> qui résistent<br />
mieux au vieillissement. Nos analyses portent<br />
également sur le traitement des odeurs », explique<br />
Marie-Laure Tachon, responsable R&D<br />
validation du site vitréen.<br />
Signature sonore<br />
Tous ces thèmes de recherche concernent les<br />
problématiques du haut de gamme en automobile.<br />
L’acoustique, en particulier, est désormais<br />
appréhendée comme la « signature<br />
sonore » du véhicule. Le claquement de portière<br />
d’une berline doit, par son bruit, authentifier<br />
sa catégorie. De même, l’habitacle ne<br />
doit laisser pénétrer aucun bruit parasite afin<br />
de garantir une atmosphère de confort <strong>et</strong> de<br />
Les sites clés de l’automobile dans l’Ouest.<br />
luxe à ses passagers.<br />
Jusqu’à présent, les ingénieurs de Cooper<br />
Standard travaillent dans une relative autonomie<br />
<strong>et</strong> n’ont guère de contact structuré avec<br />
les centres de recherches extérieurs. Ils<br />
accueillent néanmoins des élèves ingénieurs<br />
de cinquième année qui mènent leur proj<strong>et</strong><br />
de fin de cycle dans l’usine durant six mois. «<br />
Le pôle de compétitivité va nous offrir une<br />
réelle opportunité de travailler en réseau avec<br />
d’autres centres de recherche, ce que nous<br />
faisons peu actuellement », souligne Marie-<br />
Laure Tachon. Une perspective partagée par<br />
Philippe Billerot, responsable développement<br />
produit. « Tous nos clients sont ouverts à l’innovation,<br />
<strong>et</strong> dans le cadre de démarches de<br />
benchmarking <strong>et</strong> d’analyse produit, nous partageons<br />
déjà des données avec d’autres<br />
industriels. C<strong>et</strong>te approche mutualisée qui est<br />
également portée par le pôle de compétitivité<br />
nous intéresse », explique-t-il.<br />
L’usine de Vitré, qui livre la quasi-totalité des<br />
constructeurs automobiles européens, à l’exception<br />
de Mercedes <strong>et</strong> BMW, n’a pas encore<br />
formalisé à ce stade des suj<strong>et</strong>s de recherche<br />
directement liés au pôle en gestation. Parmi<br />
les six thèmes d’études r<strong>et</strong>enus (voir ci-dessous),<br />
Cooper Standard devrait s’intéresser<br />
en priorité aux chapitres « approche sensorielle<br />
» <strong>et</strong> matériaux. <br />
Xavier Debontride<br />
Ferrage du plancher de la Peugeot 407 coupé par des opérateurs sur le site de Rennes. (Photo PSA Peugeot Citroën)<br />
Cooper Standard Automotive<br />
Directeur : Gilles Guérin<br />
Siège : Vitré<br />
Activité : produits d’étanchéité<br />
C.A. 2004 : 94 M€.<br />
Effectif : 707.<br />
68<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
PÔLE AUTOMOBILE<br />
Pôles de compétitivité<br />
Six familles de proj<strong>et</strong>s pour<br />
partager le même souci du détail<br />
L<br />
’objectif du pôle automobile haut de<br />
gamme est de renforcer <strong>et</strong> démultiplier les<br />
différents savoir-faire des industriels du secteur<br />
présents dans l’Ouest afin de favoriser<br />
l’innovation <strong>et</strong> de stimuler leur développement<br />
international. Portée au printemps 2005<br />
par l’association Performance 2010 <strong>et</strong> son<br />
ancien secrétaire général Louis Mercier, la<br />
démarche a été r<strong>et</strong>enue par le comité interministériel<br />
du 12 juill<strong>et</strong>. Mais son dossier n’a pas<br />
été validé lors de l’étape suivante, le 14 octobre.<br />
Le successeur de Louis Mercier, Jean-<br />
Claude Germain, ancien représentant de PSA<br />
Peugeot Citroën en Chine, a repris le dossier<br />
en y apportant les précisions demandées par<br />
les services de l’Etat. Il a livré la nouvelle<br />
mouture du proj<strong>et</strong> le 17 novembre <strong>et</strong> finalisé<br />
la rédaction des statuts du pôle. Dans ce dispositif,<br />
l’usine PSA de Rennes La Janais joue<br />
un rôle moteur, même si, en fin d’année 2005,<br />
Le pôle auto haut de gamme<br />
Contact <strong>et</strong> adresse :<br />
association Performance 2010,<br />
porteur du dossier, secrétaire général<br />
Jean-Claude Germain.<br />
Adresse : Ecole louis de Broglie,<br />
campus de Ker Lann, 37170 Bruz.<br />
Tél. 02 99 05 84 23.<br />
Intern<strong>et</strong> : wwwperformance2010.com.<br />
Effectifs directement concernés par<br />
les thématiques du pôle :<br />
27 051 emplois en production, 1 409 en<br />
R&D privée, 2 083 en R&D publique.<br />
Principales entreprises concernées :<br />
Br<strong>et</strong>agne : PSA Peugeot Citroën,<br />
Faurecia, Legris Autoline, Sogitec,<br />
Br<strong>et</strong>agne Ateliers, Visteon, CF Gomma,<br />
PCI, Sanden, Cooper Standard Automotive...<br />
Pays de la Loire : Inergy, SPPP,<br />
Mecachrome, GKN, ACI, NTN, Alcoa,<br />
Johnson Controls, Atmel...<br />
Poitou-Charentes : Heuliez<br />
Principaux centres de recherche :<br />
à Rennes Irisa, IETR, CNRS, Celar.<br />
À Nantes, Irccyn, Ireena, Thermocinétique,<br />
Génie des matériaux <strong>et</strong> procédé.<br />
A Angers, Eseo, Ensam. À Laval <strong>et</strong> Le Mans,<br />
CTTM, Estaca, Ensim, Ismans.<br />
À Brest, ENST Br<strong>et</strong>agne, Ensi<strong>et</strong>a.<br />
Site de Rennes, montage des phares de la Citroën C6 par un opérateur. (Photo PSA Peugeot Citroën)<br />
la conjoncture automobile connaissait quelques<br />
ratés. Les bilans des entreprises du secteur<br />
dans l’Ouest trahissent d’ailleurs c<strong>et</strong>te<br />
fragilité, puisque 40 % d’entre elles sont en<br />
perte <strong>et</strong> près d’une sur deux rencontrent<br />
actuellement des problèmes de trésorerie, à<br />
l’image de l’équipementier CF Gomma qui<br />
emploie 2000 salariés à Rennes, placé en<br />
redressement judiciaire en décembre 2005.<br />
Systèmes embarqués<br />
PSA a décidé de spécialiser son usine Peugeot<br />
Citroën de Rennes sur la production haut de<br />
gamme du groupe, à partir de la plate-forme<br />
3 (Peugeot 407, Citroën C5 <strong>et</strong> C6). « Tous les<br />
acteurs du pôle de compétitivité doivent partager<br />
c<strong>et</strong> esprit haut de gamme, fondé sur le<br />
souci du détail », souligne Jean-Claude Germain,<br />
également responsable des relations<br />
industrielles du site rennais depuis septembre<br />
2005. Six grandes familles de proj<strong>et</strong>s ont d’ores<br />
<strong>et</strong> déjà été identifiées au sein du pôle : les<br />
systèmes embarqués, la productique, le vol<strong>et</strong><br />
« sensoriel », les matériaux, les nouveaux<br />
enjeux (liés aux normes de pollution, au poids<br />
des véhicules), <strong>et</strong> enfin, l’internationalisation.<br />
Au total, les proj<strong>et</strong>s sont évalués à près de 60<br />
millions d’euros, dont plus de la moitié (32,5<br />
millions) pour les systèmes embarqués. « Il<br />
s’agit vraiment de consolider les entreprises<br />
existantes dans l’Ouest. Avec le développement<br />
de la mondialisation, elles auront besoin<br />
de se regrouper. Il est impératif qu’elles<br />
apprennent à travailler davantage avec les<br />
sites de recherche. Ce sont les entreprises qui<br />
soum<strong>et</strong>tront des proj<strong>et</strong>s de R&D <strong>et</strong> nous les<br />
m<strong>et</strong>tront en relation avec des laboratoires »,<br />
poursuit Jean-Claude Germain.<br />
Dimension inter-régionale<br />
En mai 2005, la Mission pour lélectronique<br />
dans l’Ouest (Meito), Pays de la Loire innovation<br />
<strong>et</strong> Performance 2010, se sont associées<br />
avec une dizaine de laboratoires <strong>et</strong> d’industriels<br />
en Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> Pays de la Loire en vue<br />
de constituer un groupe d’excellence dédié à<br />
l’électronique embarquée. Son obj<strong>et</strong> est de<br />
réunir des équipementiers automobiles, des<br />
institutionnels <strong>et</strong> des entreprises de l’informatique-électronique<br />
pour engager des programmes<br />
d’information <strong>et</strong> de formation.<br />
La dimension inter-régionale de la démarche<br />
mérite également d’être soulignée, puisque<br />
le pôle automobile associe la Br<strong>et</strong>agne, les<br />
Pays de la Loire <strong>et</strong> la région Poitou-Charentes,<br />
c<strong>et</strong>te dernière justifiant son adhésion par<br />
la présence du constructeur indépendant<br />
Heuliez qui emploie 1200 salariés à Cerizay<br />
(Deux-Sèvres). <br />
X.D.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 69
Pôles de compétitivité<br />
VÉGÉTAL SPÉCIALISÉ<br />
Le végétal se spécialise<br />
en Anjou-Loire<br />
La région accueille de grands acteurs dans l’horticulture, les semences, la production<br />
fruitière, la vigne ou les champignons, <strong>et</strong> s’enorgueillit d’une grande densité<br />
de centres de recherche dans ces domaines. C’est pourtant une bouffée d’air<br />
qu’apporte la labellisation comme pôle à vocation mondiale. Car l’Anjou a besoin<br />
d’un second souffle pour affronter les nouveaux défis mondiaux. Au centre des<br />
préoccupations : la capacité à créer des variétés nouvelles capables de différencier<br />
l’Anjou sur un marché de plus en plus ouvert. C’est une des compétences de<br />
Vilmorin, l’un des leaders du pôle angevin.<br />
Vilmorin :<br />
l’enjeu vital des variétés<br />
Zones d’exonérations fiscales.<br />
Les parcelles <strong>et</strong> les serres de Vilmorin à La<br />
Ménitré recèlent une activité de recherche<br />
<strong>et</strong> de développement intense, insoupçonnable.<br />
Sur les 380 salariés permanents de<br />
ce site, spécialisé dans les semences potagères,<br />
un tiers de l’effectif se consacre à l’innovation<br />
avec notamment des équipes de<br />
biologies cellulaires <strong>et</strong> moléculaires. Des sept<br />
espèces travaillées (carottes, laitues, haricots,<br />
endives...) sur c<strong>et</strong>te terre angevine naissent<br />
chaque année une cinquantaine de variétés<br />
nouvelles. « 11 % du chiffre d’affaires est consacré<br />
à la recherche <strong>et</strong> au développement, ce<br />
qui nous place dans les activités de pointe.<br />
On ne peut vivre que par l’innovation, l’enjeu<br />
est vital », souligne Daniel Gabillard,<br />
directeur de recherche des espèces nord de<br />
Vilmorin <strong>et</strong> de la station de recherche de La<br />
Ménitré. « L’innovation variétale, le travail sur<br />
les formes <strong>et</strong> les couleurs est devenu prépondérant<br />
», renchérit Emmanuel Descloux,<br />
chargé de la communication de Vilmorin,<br />
évoquant la nécessité de sortir chaque année<br />
de nouvelles déclinaisons de salades hybrides<br />
résistant aux parasites ou c<strong>et</strong>te variété de<br />
tomate allongée très prisée en Italie.<br />
Carotte <strong>et</strong> antioxydants<br />
Dès lors, la filiale de Limagrain s’est portée<br />
volontaire sur les quatre axes de développement<br />
du pôle végétal, à commencer par l’innovation<br />
variétale. Sur ce point, l’entreprise<br />
veut en particulier donner un nouveau développement<br />
à la carotte, sa grande spécialité,<br />
<strong>et</strong> éventuellement au radis, dont elle a introduit<br />
il y a une décennie des variétés hybrides<br />
d’une grande importance pour l’économie<br />
potagère locale. La carotte est également au<br />
menu de l’axe santé auquel Vilmorin s’associe<br />
également. L’entreprise s’intéresse en particulier<br />
aux antioxydants <strong>et</strong> à leurs eff<strong>et</strong>s sur<br />
l’homme. « L’un des aspects de ce programme<br />
est d’étudier la biodisponibilité des antioxydants,<br />
notamment dans les produits transformés. »<br />
Le proj<strong>et</strong>, qui relève d’analyses chimiques de<br />
haute précision <strong>et</strong> qui pourrait aller jusqu’aux<br />
essais cliniques, associera notamment l’École<br />
supérieure de l’agriculture, le laboratoire<br />
Sonas (Substances d’origine naturelle <strong>et</strong> analogues<br />
structuraux) de l’université d’Angers <strong>et</strong><br />
l’Inserm. Sur l’axe de la qualité sanitaire, Vilmorin<br />
compte impliquer son laboratoire de<br />
biologie moléculaire, travaillant sur le diagnostic<br />
phytosanitaire rapide à l’aide de marqueurs.<br />
« Nous travaillons en particulier sur<br />
des additifs dans l’enrobage des semences<br />
perm<strong>et</strong>tant de diminuer les produits phytosanitaires<br />
», expose Daniel Gabillard. Spécialisé<br />
dans les semences potagères, Vilmorin<br />
est aussi un acteur de l’horticulture avec plus<br />
de 400 espèces. Les problématiques du quatrième<br />
axe (horticulture <strong>et</strong> paysage urbain)<br />
figurent donc parmi ses préoccupations. « Là,<br />
nous visons les méthodes de multiplication<br />
végétative perm<strong>et</strong>tant de suppléer le bouturage<br />
classique », poursuit le chercheur.<br />
Partenaires en chair <strong>et</strong> en os<br />
Pour Vilmorin, les coopérations scientifiques<br />
ne datent pas d’hier. En Anjou, l’entreprise se<br />
distingue par une certaine antériorité dans la<br />
maîtrise de la biologie moléculaire ou du<br />
génie génétique avec, dans ce domaine, un<br />
partenariat avec Key Gene, spécialiste néerlandais.<br />
Mais pour Daniel Gabillard, le pôle<br />
de compétitivité représente la possibilité de<br />
consolider un réseau de proximité <strong>et</strong> d’attirer<br />
le potentiel de recherche public sur les préoccupations<br />
du secteur privé. « Bâtir de tels<br />
proj<strong>et</strong>s avec des partenaires est un processus<br />
très long <strong>et</strong> il est bon de ne pas travailler que<br />
par e.mail mais avec des personnes avec qui<br />
l’on partage des références de coût, de délais,<br />
de normes ou de résultats ainsi qu’une expérience<br />
commune», estime Daniel Gabillard<br />
qui n’exclut pas la perspective d’attirer, par le<br />
biais du pôle de compétitivité, d’autres activités<br />
de R&D en Anjou où d’associer au pôle<br />
d’autres équipes du groupe Vilmorin. <br />
Vilmorin SA<br />
Emmanuel Guimard<br />
Directeur à Angers : Arnaud Deltour<br />
C.A. 2004 : 59 M€<br />
Effectif : 394 salariés<br />
Siège : La Ménitré<br />
70<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
VÉGÉTAL SPÉCIALISÉ<br />
Pôles de compétitivité<br />
Le pôle végétal Anjou-Loire<br />
Des sept espèces travaillées (carottes, laitues, haricots, endives...)<br />
par Vilmorin à La Ménitré naissent chaque année une cinquantaine<br />
de variétés nouvelles.<br />
Coordinateur : Olivier Auguin.<br />
Adresse : Comité interprofessionnel du végétal spécialisé (CIVS),<br />
7 esplanade de la gare, 49 000 Angers. Tél. 02 41 25 32 10<br />
Principales entreprises : Vilmorin, Enza Zaden, Fleurons d’Anjou,<br />
Ernest Turc, Minier/Terrena...<br />
Partenaires : Angers technopole, Valcampus, qui coordonne la formation,<br />
une coordination de la recherche au travers d’un Institut fédératif de recherche.<br />
Principaux laboratoires : le Bureau horticole régional (BHR),<br />
le Comité économique des fruits <strong>et</strong> légumes, l’Office communautaire<br />
des variétés végétales (OCVV), la Station nationale d’essais de semences<br />
(SNES), l’Institut national d’horticulture (INH), le Groupement national<br />
interprofessionnel des semences <strong>et</strong> des plants (GNIS), le Groupe d’étude<br />
<strong>et</strong> de contrôle des variétés <strong>et</strong> des semences (Geves) <strong>et</strong> l’Inra.<br />
Axes de travail : une plate-forme d’innovation variétale pour les cultures<br />
spécialisées ; une cellule d’expertise de la qualité sanitaire des semences<br />
<strong>et</strong> de plants ; un centre d’expertise <strong>et</strong> de compétence santé/bien-être des<br />
productions végétales spécialisées ; un centre d’expérimentation<br />
<strong>et</strong> d’innovation de l’horticulture <strong>et</strong> du paysage urbain.<br />
Une réputation mondiale à défendre<br />
Le pôle végétal spécialisé ratisse large :<br />
des semences à l’horticulture ornementale,<br />
en passant par l’arboriculture, le maraîchage,<br />
la viticulture, le champignon ou les<br />
plantes médicinales. « C’est là une concentration<br />
territoriale unique en Europe », souligne<br />
Olivier Auguin, chargé du proj<strong>et</strong>. Quatre<br />
axes communs à ces filières ont été pu être<br />
définis : la création d’une plate-forme de<br />
création <strong>et</strong> d’innovation variétale ; l’amélioration<br />
de la qualité sanitaire des semences <strong>et</strong><br />
des plantes afin de combattre les nouvelles<br />
pathologies en limitant les traitements ; l’application<br />
du végétal à la santé ; <strong>et</strong> l’horticulture<br />
appliquée au paysage urbain dans la<br />
perspective d’un meilleur rendement des<br />
plantes notamment par rapport à leur consommation<br />
d’eau.<br />
De sérieuses faiblesses<br />
La labellisation arrive à point nommé pour<br />
ce pan de l’économie angevine qui a besoin<br />
d’un nouveau souffle. En 2004, avant l’appel<br />
à candidature pour les pôles, un rapport de<br />
la Datar soulignait l’ampleur de la filière<br />
mais aussi de sérieuses faiblesses, notamment<br />
une vulnérabilité croissante des différentes<br />
filières végétales face à la concurrence<br />
internationale, ainsi qu’une perte de parts de<br />
marchés « faute de spécialisation <strong>et</strong> de taille<br />
suffisante ». L’étude pointait, entre autres, un<br />
déficit d’organisation entre les acteurs<br />
publics <strong>et</strong> privés, un manque de visibilité <strong>et</strong><br />
d’ouverture internationale des équipes de<br />
recherche, trop faibles en capacités d’accueil<br />
des doctorants <strong>et</strong> post doc. De surcroît, l’arboriculture<br />
fruitière souffre d’un vieillissement<br />
de ses chefs d’exploitation <strong>et</strong> l’Anjou,<br />
premier verger de France pour la pomme,<br />
voit sa surface de production se réduire. «<br />
Nous sommes bien là dans l’esprit des pôles<br />
de compétitivité, celui d’un secteur confronté<br />
à la mondialisation <strong>et</strong> ayant besoin<br />
d’innovation pour garder ses positions »,<br />
commente Jean Quessada, délégué général<br />
de la technopole d’Angers.<br />
Nouveaux dahlias<br />
Pour Michel Velé, président de la société<br />
Ernest Turc <strong>et</strong> vice-président de Comité interprofessionnel<br />
du végétal spécialisé (CIVS)<br />
principale structure porteuse du pôle, le premier<br />
défi à relever est la montée en gamme<br />
des produits par la diversification <strong>et</strong> le renouvellement<br />
des catalogues produits « sur un<br />
marché de grande consommation où la<br />
bagarre des prix fait rage. » Ernest Turc, qui<br />
dispose de son propre laboratoire d’innovation<br />
(Florinov) en lien avec l’Inra, ém<strong>et</strong> chaque<br />
année 15 à 20 nouveautés de dahlia par<br />
an, s’ajoutant aux 300 références existantes. «<br />
L’innovation variétale est primordiale, car elle<br />
perm<strong>et</strong> de sortir des marchés de masse pour<br />
disposer de produits différenciés », confirme<br />
Yves Gidoin, directeur des Fleurons d’Anjou<br />
dont l’implication dans le pôle vise principalement<br />
à faire naître de nouvelles variétés<br />
d’échalotes, spécialité de c<strong>et</strong>te coopérative.<br />
Visibilité commerciale<br />
L’attente des professionnels se manifeste<br />
aussi pour la cellule de veille <strong>et</strong> d’intelligence<br />
économique, prévue dans le cadre<br />
du pôle. « Nous sommes très en amont du<br />
consommateur final, nos clients sont des<br />
agriculteurs ou des PME. De surcroît, Vilmorin<br />
est présent dans 100 pays, de fait<br />
notre degré de connaissance de certains<br />
marchés est faible », estime Emmanuel Descloux,<br />
chez Vilmorin. « Nous devons comprendre<br />
<strong>et</strong> reproduire ce que font les<br />
grandes sociétés industrielles dans le<br />
domaine de la connaissance des marchés »,<br />
ajoute Michel Velé. « Mais l’enjeu du pôle est<br />
avant tout commercial », poursuit le dirigeant.<br />
« Sur la carte d’Europe, il faut être<br />
visible par le biais d’une communication<br />
générique car on sait que notre clientèle est<br />
attirée vers des régions où les entreprises<br />
sont nombreuses <strong>et</strong> l’offre puissante. Or<br />
c<strong>et</strong>te visibilité de l’Anjou est aujourd’hui fragilisée<br />
par l’élargissement de l’Europe. ». <br />
E.G.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 71
Entreprises<br />
Acquisitions, levées de fonds<br />
Les principales opérations de fusion, acquisition <strong>et</strong> ouverture de capital menées<br />
en Pays de la Loire <strong>et</strong> en Br<strong>et</strong>agne au cours de l’année 2005.<br />
NAUTISME<br />
■ Nautitech<br />
Fait entrer l’investisseur Ouest croissance<br />
(Banque populaire) dans son<br />
capital. Ce dernier a investi 500 k€<br />
dans l’entreprise, Bruno Voisard,<br />
fondateur de Nautitech, conserve la<br />
majorité. Elle vise 17 M€ de C.A. à<br />
l’horizon 2006/2007 pour une production<br />
de 60 bateaux.<br />
Catamarans (Nantes, 44)<br />
C.A. 2004 7 M€, 120 salariés<br />
■ Kelt<br />
Le fabricant de bateaux à moteurs<br />
à Vannes est cédé à titre personnel<br />
à Olivier Poncin. Le fonds Siparex a<br />
cédé sa participation, tandis qu’André<br />
Dauxin, PDG de Kelt, conserve<br />
10 % <strong>et</strong> reste à la tête de l’entreprise<br />
Olivier Poncin est PDG de Poncin<br />
yachts, la société d’Olivier Poncin est<br />
basée à la Rochelle (17).<br />
Bateaux à moteurs<br />
C.A. 2004 9 M€, 75 salariés<br />
AGROALIMENTAIRE<br />
■ Lactalis<br />
Le groupe a multiplié les empl<strong>et</strong>tes :<br />
Pochat, à Annecy (74), qui détient<br />
Société laitière des Hauts de Savoie ;<br />
Rondele Speciality Foods aux Etats-<br />
Unis (Rondelé est la deuxième marque<br />
de fromages frais aromatisés en<br />
étuis en France <strong>et</strong> aux Etats-Unis) ;<br />
Mc Lelland en Ecosse, spécialisé<br />
dans le cheddar <strong>et</strong> troisième groupe<br />
fromager britannique ; les fromages<br />
italiens à pâte molle Cademartori,<br />
jusque-là détenus par le groupe Bel.<br />
Lactalis a aussi cédé sa participation<br />
(28,5 %) dans la holding Unibel, propriétaire<br />
des Fromageries Bel, mais<br />
reste directement actionnaire de<br />
c<strong>et</strong>te société à hauteur de 24 %.<br />
Produits laitiers (Laval, 53)<br />
C.A. 2004 5,675 Mds€,<br />
20 500 salariés<br />
■ Panier-Tanguy<br />
Le groupe est cédé à son confrère Poult,<br />
basé à Montauban (82) (550 personnes,<br />
65 M€ de C.A.), une filiale du<br />
groupe Artal Holland.<br />
Biscuiterie industrielle<br />
(Briec <strong>et</strong> Fouesnant, 29)<br />
C.A. cumulé 2004 68 M€,<br />
300 salariés<br />
■ Larzul<br />
La société se rapproche de la Française<br />
de gastronomie à Molsheim<br />
(67), détenue par le groupe belge La<br />
Floridienne, avec en proj<strong>et</strong> une perspective<br />
de fusion.<br />
Plats cuisinés appertisés<br />
(Plonéour-Lanvern, 29)<br />
C.A. 2004 18,9 M€, 110 salariés<br />
■ Nutréa<br />
Evialis <strong>et</strong> Unicopa se rapprochent<br />
pour créer c<strong>et</strong>te société commune,<br />
détenue à 66 % par Unicopa.<br />
Alimentation animale (Languidic, 56)<br />
C.A. 380 M€, 650 salariés<br />
Kelt <strong>et</strong> ses White Sharks reprise par Olivier Poncin.<br />
■ Brioche Pasquier<br />
Constitue un pôle « biscotte <strong>et</strong> pain<br />
braisé » européen par le biais de<br />
la croissance externe. Le groupe<br />
rachète ainsi Sopafi, aux Ponts-de-<br />
Cé (49), qui emploie 180 personnes<br />
pour un C.A. de 31 M€, <strong>et</strong> Picard à<br />
Châteauroux (36), qui compte 330<br />
personnes pour un C.A. de 47,7 M€.<br />
Boulangerie/viennoiserie<br />
(Les Cerqueux-de-Maulévrier, 49)<br />
C.A. 2004 514,4 M€, 2 500 salariés<br />
■ Grimaud<br />
Double quasiment de volume avec la<br />
reprise d’Hubbard, l’activité sélection<br />
génétique aviaire du groupe Merial,<br />
soit environ 600 salariés pour un<br />
C.A. de 70 M€. Pour l’opération, Grimaud<br />
a procédé à une augmentation<br />
de capital d’un montant de 15 M€.<br />
Sélection génétique aviaire<br />
(Roussay, 49)<br />
C.A. 2004 72 M€, 720 salariés<br />
(hors Hubbard)<br />
■ LDC<br />
Procède à l’acquisition d’Agis. Basée<br />
à Tarare (69), c<strong>et</strong>te société compte<br />
deux sites de production à Avignon<br />
(84), <strong>et</strong> Lamballe (22) plus une plateforme<br />
logistique. L’ensemble emploie<br />
355 salariés <strong>et</strong> réalise un C.A. de<br />
43,7 M€. Agis se présente comme le<br />
numéro 1 français dans les produits<br />
<strong>et</strong>hniques <strong>et</strong> le quatrième français en<br />
plats cuisinés.<br />
Produits élaborés à base de volailles<br />
(Sablé, 72)<br />
C.A. 2004-2005 1,548 Md€,<br />
2 230 salariés<br />
■ Unicopa<br />
Crée avec son concurrent Entremont,<br />
à Annecy (73), une société commune,<br />
Entremont alliance, en lui apportant<br />
sa branche produits laitiers (1200<br />
personnes, 486 M€ de C.A.). A terme,<br />
les deux partenaires devraient détenir<br />
à parité son capital. Unicopa a pris<br />
aussi le contrôle de Boiz<strong>et</strong> saucissons<br />
à Charlieu (42). Spécialisée dans la<br />
fabrication de charcuterie sèche,<br />
c<strong>et</strong>te entreprise emploie 50 salariés<br />
<strong>et</strong> réalise un C.A. de 6 M€.<br />
Coopérative (Morlaix, 29)<br />
C.A. 2004 1,48 Md€, 5600 salariés<br />
■ Pan fish<br />
Passe dans le giron du groupe norvégien<br />
de transport maritime Front<br />
Line. Puis le groupe Pan Fish reprend<br />
Aquafarm en octobre <strong>et</strong> du même<br />
coup sa filiale br<strong>et</strong>onne Kritsen, à<br />
Landivisiau (29).<br />
Transformation de saumon<br />
(Poullaouen)<br />
C.A. 2004 35 M€, 200 salariés<br />
■ Loc Maria<br />
Reprend la biscuiterie Rougier,<br />
située à Sully-sur-Loire (41), spécialisée<br />
dans la fabrication de cookies<br />
<strong>et</strong> de biscuits du p<strong>et</strong>it-déjeuner.<br />
C.A. de 18 M€.<br />
Pâtisserie/biscuiterie<br />
(Saint-Grégoire, 35)<br />
C.A. 2004 75 M€, 460 salariés<br />
■ Protéika<br />
3i cède l’entreprise au groupe Nestlé.<br />
Le fonds de capital-investissement<br />
en était l’actionnaire majoritaire depuis<br />
2001. Les produits de Protéika, sont<br />
dédiés au traitement des problèmes<br />
d’obésité <strong>et</strong> de surpoids.<br />
Substituts de repas (La Baule, 44)<br />
C.A. 2003/2004 15,1 M€,<br />
120 salariés<br />
■ Isa<br />
(Institut de sélection animale)<br />
Pourparlers pour une vente de l’entreprise<br />
au groupe néerlandais Hendrix,<br />
solution privilégiée également par son<br />
actionnaire Natexis industrie.<br />
Génétique avicole (Saint-Brieuc, 22)<br />
C.A. 2004 60 M€, 450 salariés<br />
dont 170 en France<br />
■ Nestlé Purina P<strong>et</strong>care<br />
Proj<strong>et</strong> de cession du site de Quimperlé.<br />
Conserve pour chats <strong>et</strong> chiens<br />
Effectif : 216 salariés<br />
METALLURGIE<br />
■ RTN-Goëtt<br />
Al-Ko reprend la société à la barre<br />
du tribunal de commerce de Saumur.<br />
Le groupe allemand m<strong>et</strong> la main sur<br />
l’un de ses concurrents directs en<br />
France.<br />
Essieux <strong>et</strong> attaches<br />
pour remorques (Noyant, 49)<br />
C.A. 2004 11 M€, 85 salariés<br />
■ Etains d’Anjou<br />
Emmanuel de Villiers a rach<strong>et</strong>é la<br />
société à Patrick Etienne, 59 ans,<br />
qui souhaitait passer la main. Plus<br />
connue sous la marque Etains d’Anjou,<br />
elle est spécialisée dans la<br />
fabrication de pièces en étain massif<br />
brillant haut de gamme.<br />
Orfèvrerie (Angers, 49)<br />
C.A. 2004 5,1 M€, 60 salariés<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 73
Entreprises<br />
ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />
■ OTS<br />
Patrick Guillerme a repris la majorité<br />
(76 %) du capital du groupe, spécialisé<br />
dans la sous-traitance industrielle. Le<br />
fondateur de l’entreprise en avait cédé<br />
le contrôle en 1999 au fonds d’investissement<br />
3i (49 %) <strong>et</strong> IPO (31 %) tout<br />
en restant à la direction.<br />
Découpe laser, tôlerie, chaudronnerie,<br />
peinture (Malestroit, 56)<br />
C.A. 2003/2004 17,5 M€, 160 salariés<br />
■ Rocher<br />
Christian Rocher vend la chaudronnerie<br />
<strong>et</strong> sa filiale Poly méca (mécano-soudure)<br />
à Christian Jozan, ancien directeur<br />
général de Bekaert Handling (France fil)<br />
à Saint-Clément-des-Levées.<br />
Matériaux composites <strong>et</strong> en polyester<br />
(Saumur, 49)<br />
C.A. 2004 10 M€, 150 salariés<br />
■ Alltub<br />
C’est le nouveau nom de l’activité<br />
tubes aluminium souples cédée par<br />
le groupe canadien Alcan (Péchiney)<br />
à quatre cadres qui détiennent 25 %<br />
du capital aux côtés du fonds 21<br />
Centrale Partners. L’usine de Saumur<br />
emploie 250 personnes.<br />
Tubes aluminium souples<br />
(Saumur, 49)<br />
C.A. 2004 75 M€, 800 salariés<br />
■ Leroux & Lotz technologies<br />
Le groupe nantais Leroux & Lotz a<br />
cédé la société <strong>et</strong> sa filiale de distribution<br />
Amsys (Advanced mechanical<br />
system) à Philippe Garelli, un ancien<br />
cadre-dirigeant d’Alstom.<br />
Ensemblier en chaudronnerie/<br />
tuyauterie (Nantes, 44)<br />
C.A. 2004 20 M€, 125 salariés<br />
■ Atoll<br />
Michel Chabot cède l’entreprise à François<br />
Descazaux, ancien cadre de Prevost<br />
industries (79), <strong>et</strong> Jean-Marc Grousseau,<br />
par le biais du holding Atelay.<br />
Tôlerie <strong>et</strong> mécano-soudure<br />
(Luçon, 85)<br />
C.A. 2004 4,5 M€, 45 salariés<br />
■ Stif<br />
La Société a été reprise en LBO par<br />
ses cadres dont Manuel Burgos,<br />
désormais actionnaire majoritaire.<br />
Le Fip Loire Br<strong>et</strong>agne expansion 1,<br />
Sodero participations (Caisse d’épargne<br />
des Pays de la Loire) <strong>et</strong> Uni<br />
expansion Ouest (Crédit agricole) ont<br />
participé à l’opération.<br />
Tôlerie (Saint-Georges-sur-Loire, 49)<br />
C.A. 2004 7,4 M€, 45 salariés<br />
MECANIQUE<br />
■ Serac<br />
A repris Nova socimec à Courvillesur-Eure<br />
(28). C<strong>et</strong>te société de 16<br />
personnes (6 M€ de C.A.) est spécialisée<br />
dans le conditionnement de<br />
desserts pâtissier lactés.<br />
Machines de conditionnement<br />
(La Ferté-Bernard, 72)<br />
C.A. 2004/2005 (60,2 M€)<br />
350 salariés<br />
■ Delambre<br />
Le groupe familial a été désigné par le<br />
tribunal de commerce de Rennes pour<br />
reprendre six usines de mécanique<br />
appartenant au groupe rennais SAI.<br />
Elles représentent 240 emplois <strong>et</strong> un<br />
C.A. d’environ 25 M€. Réuni avec la<br />
société GTIM, à La Chevrolière (44),<br />
l’ensemble a été rebaptisé Métalia.<br />
Divers : chimie, transport... (Rezé, 44)<br />
C.A. 2004 48 M€, 350 salariés<br />
(hors SAI)<br />
■ Vensys<br />
Conclut l’acquisition de Merle SA,<br />
basée à Aytré (17), qui emploie 25<br />
salariés <strong>et</strong> pour un C.A. de 4,5 M€.<br />
C<strong>et</strong>te société est spécialisée dans<br />
la production unitaire de gros vérins<br />
<strong>et</strong> dans la réparation (industrie, TP,<br />
transports, manutention, <strong>et</strong>c).<br />
Vérins <strong>et</strong> systèmes hydrauliques<br />
(Le Poiré-sur-Vie, 85)<br />
C.A. 2004 65 M€, 500 salariés<br />
Yann Rolland a conduit un LMBO sur Bel’M.<br />
■ Sermo<br />
Le dossier de l’industriel Arrk a été<br />
r<strong>et</strong>enu pour reprendre Sermo, en<br />
redressement judiciaire. Le groupe<br />
japonais était le seul à accepter un<br />
plan de cession total. Les autres<br />
candidats : l’Allemand Schneider<br />
Form, Duarte <strong>et</strong> un cadre.<br />
Mouliste pour l’automobile<br />
(Saint-Hilaire-de-Loulay, 85)<br />
C.A. 2004 44 M€, 600 salariés<br />
(200 en France)<br />
■ Groupe Meunier<br />
En négociation avancée pour céder sa<br />
branche énergie à l’Américain Kohler.<br />
Trois sociétés sont concernées : SDMO<br />
(groupes électrogènes) à Brest, 660<br />
salariés pour un C.A. de 320 M€ ; Soreel<br />
(armoires métalliques, coffr<strong>et</strong>s <strong>et</strong> distribution<br />
d’automatismes) à Chol<strong>et</strong>, 170<br />
personnes pour un C.A. de 21,6 M€ ;<br />
Bealas (réparation de matériels électriques)<br />
à Franconville (93) qui compte plusieurs<br />
établissements dans l’Ouest, 250<br />
personnes pour un C.A. de 29 M€.<br />
Mécanique <strong>et</strong> réparation navale<br />
(Brest, 29)<br />
C.A. 2004 460 M€, 1800 salariés<br />
INFORMATIQUE<br />
■ Open log<br />
Genious reprend la société rennaise<br />
à la barre du tribunal de commerce.<br />
Genious est une société d’ingénierie<br />
informatique généraliste présente à<br />
Paris, Lyon <strong>et</strong> Sophia (250 personnes).<br />
Informatique (Saint-Grégoire, 35)<br />
C.A. 2004 0,7 M€, 11 salariés<br />
■ Vision objects<br />
A réussi à lever 2 M€. Le tour de table<br />
institutionnel est composé d’Xange<br />
capital, fonds de capital-risque de<br />
La Poste, <strong>et</strong> d’Xange Private Equity,<br />
société de gestion de portefeuille.<br />
Edition de logiciels (Sainte-Luce, 44)<br />
C.A. 2004 1,5 M€, 35 salariés<br />
■ Bod<strong>et</strong><br />
Finalise le rachat d’Orga système,<br />
un éditeur basé à Changé (53) <strong>et</strong><br />
spécialisé dans les logiciels <strong>et</strong> la<br />
fabrication de terminaux pour l’acquisition<br />
de données <strong>et</strong> le suivi de la<br />
production <strong>et</strong> de la traçabilité La PME<br />
emploie 25 salariés pour un C.A. de<br />
2 M€.<br />
Gestion automatisée des temps<br />
(Trémentines, 49)<br />
C.A. 2004 45,4 M€, 500 salariés<br />
■ Odaxys<br />
Proj<strong>et</strong> d’acquisition par Infotel<br />
Services informatiques<br />
(Rennes <strong>et</strong> Nantes)<br />
C.A. 10 M€. 150 salariés<br />
MENUISERIE<br />
■ Vendôme menuiserie<br />
Le groupe a été repris par son dirigeant<br />
Loys Bouhelier via un LBO<br />
soutenu par Natexis investissement.<br />
L’IPO <strong>et</strong> Ouest croissance, qui<br />
étaient déjà au capital, ont également<br />
accompagné l’opération, tandis<br />
que Siparex a cédé sa participation.<br />
Et en juill<strong>et</strong>, Vendôme menuiserie a<br />
signé l’acquisition de Barattucci, à<br />
Marseille (13), un fabricant de vol<strong>et</strong>s<br />
roulants (6 M€ de C.A.).<br />
Ouvertures extérieures (Lyon, 69)<br />
C.A. 2004 50 M€, 400 salariés<br />
(la moitié dans l’Ouest)<br />
■ Mapac panel<br />
La dernière entité industrielle du<br />
groupe Bouillot, ex-sous-traitant<br />
des Chantiers de l’Atlantique, a été<br />
reprise par l’entrepreneur Hervé Germain,<br />
également dirigeant de Gisman<br />
à Auray (56).<br />
Panneaux sandwiches<br />
(Machecoul, 44)<br />
C.A. 2004/2005 1,1 M€, 15 salariés<br />
■ Louisiane<br />
Philippe Carre, président, <strong>et</strong> Pierre<br />
Lalanne, directeur général, tous deux<br />
anciens du groupe Plastic omnium, ont<br />
pris les rênes de la société, ex-France<br />
mobile industrie. Ils ont acquis la<br />
majorité des parts auprès de la famille<br />
Danno, appuyés par les fonds d’investissements<br />
Perfectis <strong>et</strong> Finadvance.<br />
Mobile homes (Loudéac, 22)<br />
C.A. 2004 50 M€, 240 salariés<br />
■ Bel’M<br />
Yann Rolland en devient l’actionnaire<br />
majoritaire (80 % du capital) à l’issue<br />
d’un LMBO (large management<br />
buy-out). La part des salariés passe<br />
à 17,5 % du capital de l’entreprise<br />
alors que les 2,5 % restants sont<br />
détenus par Bruno Hug de Larauze,<br />
président de la société MTTM <strong>et</strong><br />
administrateur du groupe.<br />
Portes d’entrée (Machecoul, 44)<br />
C.A. 2004 55,5 M€, 460 salariés<br />
SERVICES<br />
■ B&B<br />
La chaîne d’hôtels économiques,<br />
créée en 1990 par François Branellec,<br />
a été reprise par la société<br />
d’investissement française Eurazeo.<br />
L’opération a été réalisée via<br />
l’acquisition du holding Financière<br />
Galaxie auprès du fonds britannique<br />
Duke Stre<strong>et</strong> France Capital, d’autres<br />
investisseurs <strong>et</strong> du management.<br />
B&B compte en une centaine d’établissements<br />
en propre <strong>et</strong> une douzaine<br />
en franchise <strong>et</strong> est présente en<br />
Allemagne.<br />
Hôtellerie (Brest, 29)<br />
C.A. 2003/2004 77,7 M€<br />
74<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />
Entreprises<br />
■ Samsic<br />
Le groupe réalise pour la première<br />
fois de la croissance externe à<br />
l’étranger. En Belgique, elle rachète<br />
Cleaning Masters, quatrième opérateur<br />
national de n<strong>et</strong>toyage industriel<br />
(2200 personnes). Au Luxembourg,<br />
elle m<strong>et</strong> la main sur Nic Building<br />
services (250 personnes). Ces affaires<br />
représentent un C.A. cumulé de<br />
60 M€. Samsic a pris également le<br />
contrôle de la société rouennaise<br />
Relais interim (90 M€ de C.A.).<br />
N<strong>et</strong>toyage, sécurité, intérim<br />
(Cesson-Sévigné, 35)<br />
C.A. prévisionnel 2005 650 M€,<br />
30 000 salariés<br />
■ Sécurifance<br />
Le groupe, présidé par Guy Tempereau,<br />
reprend NS2-Domos à Arras<br />
(62). C<strong>et</strong>te société lui apporte 25 M€<br />
de C.A. <strong>et</strong> 1000 salariés.<br />
Gardiennage (Saint-Nazaire, 44)<br />
C.A. 2004 79,8 M€, 4 500 salariés<br />
■ ABH<br />
Rachat par l’ascensoriste Schindler.<br />
Créée en 1984 par Pierre Buan <strong>et</strong><br />
Jean-Yves Launay, la PME entr<strong>et</strong>ient<br />
un parc installé de 2 400 ascenseurs<br />
<strong>et</strong> 4 500 portes automatiques sur la<br />
région Ouest. Jean-Pierre Bureau a<br />
été nommé directeur général.<br />
Installation ascenseurs, portes<br />
automatiques (Pacé, 35)<br />
C.A. 2003/2004 8,5 M€, 75 salariés<br />
■ Soloc<br />
Michel Chauv<strong>et</strong> s’associe avec Jean-<br />
François Rose, un entrepreneur basé<br />
dans le Loir<strong>et</strong> (41), pour reprendre<br />
les parts détenus par 3i (60 %), IPO<br />
<strong>et</strong> Initiative <strong>et</strong> finance du groupe<br />
Natexis (12,5 % chacun). Il s’agit de<br />
la troisième opération de ce genre<br />
en dix ans pour la société après deux<br />
LBO en 1995 <strong>et</strong> 2000.<br />
Location de matériel pour<br />
chaussées (Saint-Herblain, 44)<br />
C.A. 2004 26 M€, 180 salariés<br />
■ TAT industries<br />
La filiale du groupe tourangeau TAT<br />
reprend Sabena Technics (1150 personnes),<br />
filiale maintenance de l’ancienne<br />
compagnie aérienne belge<br />
Sabena. Sabena Technics est spécialisée<br />
dans la maintenance d’avions<br />
moyens <strong>et</strong> gros porteurs, avec une<br />
bonne connaissance des Boeing <strong>et</strong><br />
Airbus, <strong>et</strong> exerce sur l’aéroport de<br />
Bruxelles-Zaventem.<br />
Maintenance d’avions régionaux<br />
(Dinard, 35)<br />
C.A. 2004 184 M€, 1 250 salariés<br />
(650 à Dinard)<br />
■ Ouest grue<br />
Jean-Marc Ferrary en a pris les<br />
rênes après avoir acquis une participation<br />
majoritaire auprès de l’ancien<br />
dirigeant, Louis Guillaud, parti<br />
à la r<strong>et</strong>raite. Ingénieur Supélec de<br />
formation, le nouveau dirigeant a<br />
exercé différentes responsabilités<br />
durant une vingtaine d’années chez<br />
l’ascensoriste Otis, en France <strong>et</strong> en<br />
Europe.<br />
Location de grues (Saint-Herblain, 44)<br />
C.A. 2004 7 M€, 27 salariés<br />
■ RSM Secovec Blin <strong>et</strong> associés<br />
A finalisé deux opérations de croissance<br />
externe dont la principale concerne<br />
le cabin<strong>et</strong> Sofia à Nantes <strong>et</strong><br />
Saint-Gilles-Croix-de-Vie (1,4 M€ de<br />
C.A. avec 25 personnes). Elles portent<br />
ses effectifs à 80 personnes.<br />
Expertise comptable (Orvault, 44)<br />
C.A. 2004 5 M€, 50 salariés<br />
ELECTRONIQUE<br />
■ Seico<br />
Anjou Nord investissement est entrée<br />
au capital de la société via le holding<br />
Financière Seico après la sortie de<br />
l’investisseur IPO. Bernard Seneau<br />
préside désormais la société. Objectif<br />
: faire passer Seico du stade de la<br />
p<strong>et</strong>ite entreprise (à la catégorie de la<br />
moyenne entreprise.<br />
Cartes, bancs de tests<br />
(Cordemais, 44)<br />
C.A. 2003/2004 6,8 M€,<br />
40 salariés<br />
■ Avi & Peschard<br />
Intègre la société Elvia PCB. Basée à<br />
Coutances (50), celle-ci est sortie du<br />
groupe Alcatel en décembre 2003 <strong>et</strong><br />
a connu en 2004 un premier exercice<br />
« encourageant », avec un C.A. de<br />
42 M€. Elle emploie 250 personnes.<br />
Circuits imprimés (Châteaubourg, 35)<br />
C.A. 2004 6,6 M€, 85 salariés<br />
■ FCI<br />
Le groupe français Areva a conclu<br />
la vente de sa filiale au fonds d’investissement<br />
américain Bain Capital<br />
dont son usine sarthoise.<br />
Connectique (La Ferté-Bernard, 72)<br />
291 salariés<br />
■ Celestica<br />
L’industriel français Attel a signé le<br />
rachat de l’usine du groupe canadien<br />
à Guérande dont la ferm<strong>et</strong>ure était<br />
programmée pour le 31 décembre.<br />
Attel est spécialisé dans la fabrication<br />
de matériel de transmission.<br />
Il s’est engagé à reprendre, dès le<br />
deuxième trimestre 2006, 58 salariés<br />
<strong>et</strong> son plan d’embauches prévoit<br />
un effectif de 114 personnes en<br />
2007 <strong>et</strong> 128 en 2008.<br />
Modems, routeurs <strong>et</strong><br />
divers ensembles (Guérande, 44)<br />
127 salariés<br />
CÉDANTS<br />
• Réf. 4903185 Conception réalisation machines<br />
spéciales. équipement industriel. PdL. CA 3 à 8 M€.<br />
Clientèle : groupes internationaux. Cession : 2 M€.<br />
• Réf. 5604214 Agence de communication. CA > 550 K€.<br />
Br<strong>et</strong>agne. Positionnement PME <strong>et</strong> collectivités.<br />
Bénéfice n<strong>et</strong> moyen r<strong>et</strong>raite > 7% sur 3 ans. Cession : 500 K€.<br />
• Réf. 4903133 Traitement des métaux. CA 1 à 1,5 M€.<br />
PdL. Site agréé. Potentiel de croissance supplémentaire.<br />
Cession 750 K € avec lʼimmobilier.<br />
• Réf. 6105269 Transformation matières plastiques.<br />
CA 3 à 8 M€. Basse-normandie. Équipement<br />
surdimensionné. Implantation France <strong>et</strong> Pays de lʼest.<br />
Cession : 1M€.<br />
• Réf. 4404215 Mécanique de précision. CA 3 à 8 M€.<br />
PdL. Équipement moderne <strong>et</strong> performant.<br />
CAF moyenne > 11% sur 3 ans. CA 2005 en hausse.<br />
Cession : 2,2 M€ avec immobilier.<br />
• Réf. 4405254 Conception machines assemblage<br />
<strong>et</strong> manutention automatisée. CA 3 à 8 M€. PdL.<br />
Créneaux diversifiés. Brev<strong>et</strong>s sur marché prom<strong>et</strong>teur.<br />
Cession : 2 M€.<br />
• Réf. 4405262 Conception systèmes brev<strong>et</strong>és de mesure<br />
en temps réel de la pollution (eau <strong>et</strong> air). CA 1,5 à 3 M€.<br />
PdL. Brev<strong>et</strong> <strong>et</strong> Licence. Marchés mondiaux.<br />
Participation : 500 K€ .<br />
REPRENEURS<br />
• Réf. 440474 Entreprises industrielles France entière.<br />
Groupe international cherche entreprises industrielles<br />
RN > à 5 % avec potentiel de développement international.<br />
CA : 8 à 15 M€.<br />
• Réf. 440582 Entreprise de génie climatique<br />
<strong>et</strong> automatismes. Groupe industriel international recherche<br />
croissance externe en grand ouest de la France.<br />
CA entre 3 <strong>et</strong> 8 M€ en bonne santé financière.<br />
• Réf. 440475 Entreprises industrielles <strong>et</strong> commerciales<br />
France. Groupe financier international cherche entreprises<br />
réalisant un CA > 10 M€ avec rentabilité > à la moyenne<br />
de la profession. Accompagnement souhaité.<br />
• Réf. 440473 Entreprise de négoce Ouest. Repreneur avec<br />
expérience de direction cherche commerce non alimentaire<br />
de CA entre 1,5 à 3 M€ avec potentiel de développement<br />
<strong>et</strong> de profit.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 75
Entreprises<br />
ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />
■ Atmel<br />
Xbybus est le seul candidat à la<br />
reprise de la fonderie nantaise dont<br />
ne veut plus son actionnaire américain.<br />
C<strong>et</strong>te start-up a été fondée<br />
en 2005 par Bruno Grangier (ex-PDG<br />
de Tyco Electronics France). Seuls<br />
seraient conservés 230 des 320<br />
emplois.<br />
Semi-conducteurs (Nantes, 44)<br />
C.A. 2004 125,3 M€, 320 salariés<br />
■ EADS Douarnenez<br />
L’usine d’assemblage d’équipements<br />
de télécommunication passe dans le<br />
giron du groupe québécois Lagassé.<br />
EADS qui y conserve son activité<br />
défense <strong>et</strong> Aastra qui a ach<strong>et</strong>é la<br />
partie civile des mêmes activités<br />
restent des clients du site.<br />
Solutions de téléphonie sur IP<br />
(Douarnenez, 29)<br />
C.A. 2004 150 M€, 229 salariés<br />
■ LEA<br />
Reprise par HF Company, une trentaine<br />
de salariés ont déménagé de<br />
Rennes vers le siège de LEA, à Courbevoie-La<br />
Défense (92). Restent sur<br />
la technopole rennaise une dizaine<br />
de personnes qui travaillent au laboratoire<br />
d’essai de modems ADSL.<br />
Equipements pour télécoms<br />
haut débit (Rennes 35)<br />
C.A. 2004 42,6 M€, 50 salariés<br />
■ Marais<br />
S’allie avec le Canadien Axia pour<br />
développer son activité de construction<br />
<strong>et</strong> d’exploitation de réseaux de<br />
télécommunications haut débit en<br />
France, c’est-à-dire pour devenir opérateur<br />
d’opérateurs. La nouvelle entité<br />
Axia France est détenue à 50-50 par<br />
Axia <strong>et</strong> Marais concession, c<strong>et</strong>te filiale<br />
du groupe Marais appartenant ellemême<br />
pour moitié à l’entrepreneur<br />
parisien Claude Marqu<strong>et</strong>.<br />
Location/vente de trancheuses,<br />
construction de réseaux (Durtal, 49)<br />
C.A. 2004 24 M€, 170 salariés<br />
BTP<br />
■ Drouin-Cattoni<br />
Michel Chevallier <strong>et</strong> Dominique<br />
Dubois ont cédé l’entreprise ainsi<br />
que sa filiale Rossi (carrelage <strong>et</strong><br />
revêtement de sol) à Léon Grosse.<br />
Basé à Aix-les-Bains (73), ce groupe<br />
(1900 personnes) a réalisé en 2004<br />
un C.A. de 403,8 M€.<br />
■ Entreprise générale<br />
d’équipement (EGE)<br />
Cédée par son fondateur <strong>et</strong> PDG,<br />
Gilles Dalla-Via, au groupe Forclum.<br />
C<strong>et</strong>te filiale du groupe Eiffage poursuit<br />
ainsi sa politique de croissance<br />
externe. Elle a ainsi établi un réseau<br />
d’une vingtaine d’agences en Br<strong>et</strong>agne<br />
<strong>et</strong> Pays de la Loire.<br />
Installation réseaux électriques<br />
(Sainte-Pazanne, 44)<br />
C.A. 2004 5 M€, 35 salariés<br />
■ Sacer Atlantique<br />
C<strong>et</strong>te filiale du groupe Colas (Bouygues)<br />
a acquis la totalité des parts du<br />
groupe Lotodé, basé à Ploeren (56),<br />
qui exploite des carrières du même<br />
nom <strong>et</strong> qui possède l’entreprise<br />
STPM. Ces deux activités totalisent<br />
un C.A. d’environ 20 M€.<br />
Construction de chaussées<br />
(Rennes, 35)<br />
C.A. 2004 185 M€, 1200 salariés<br />
■ Groupe Sati<br />
Financierelec, société parisienne<br />
fédérant Réso elec, a acquis la<br />
■ VM matériaux<br />
Reprend SCTPI Armor, basée à Maizièresla-Grande-Paroisse<br />
(10). C<strong>et</strong>te société,<br />
qui réalise 3,5 M€ de C.A., renforce<br />
Atlantem, le pôle menuiserie du groupe.<br />
Distribution de matériaux<br />
(L’Herbergement, 85)<br />
C.A. 2004 433,5 M€, 1900 salariés<br />
■ Armétal<br />
Appartient désormais au groupe<br />
métallurgique isérois Experton-<br />
Revollier (2 000 personnes, C.A. de<br />
378 M€) après la cession du capital<br />
par ses deux dirigeants, Claude<br />
Daguen<strong>et</strong> <strong>et</strong> Christian Beaurain.<br />
Armatures pour béton,<br />
(Aubigné-Racan, 72)<br />
C.A. 2004 3,5 M€, 28 salariés<br />
COMMUNICATION<br />
■ Boscher signalétique<br />
<strong>et</strong> image<br />
La filiale de Colas a intégré le holding<br />
Athena, basé à Offranville<br />
(76). Il s’agit d’un groupe (42 M€<br />
de C.A.) présent dans les métiers<br />
de l’enseigne <strong>et</strong> du mobilier urbain<br />
avec notamment Br<strong>et</strong>agne enseignes<br />
lumière <strong>et</strong> plastiques (Insignis) au<br />
Rheu (35) <strong>et</strong> le groupe Rousseau à<br />
Offranville (76).<br />
Signalétique intérieure (Couëron, 44)<br />
C.A. 2004 4,4 M€, 50 salariés<br />
LOISIRS<br />
■ Brand Trégor assemblage<br />
Le groupe Brand cède sa filiale<br />
BTA, renommée Kerlude, au pap<strong>et</strong>ier<br />
Clairefontaine. Ce dernier y voit<br />
un moyen de renforcer son offre de<br />
produits de loisirs créatifs, complémentaire<br />
aux cahiers <strong>et</strong> fournitures<br />
scolaires.<br />
Fabricant de jou<strong>et</strong>s<br />
(Loguivy-Plougras, 22)<br />
C.A. 2004 (estimé) 11 M€, 55 salariés<br />
SCTPI Armor vient renforcer Atlantem (photo), le pôle menuiserie de VM Matériaux.<br />
■ Antennessa<br />
Réussit une nouvelle levée de fonds<br />
d’un montant de 1,15 M€ auprès<br />
de son actionnaire historique, Ouest<br />
ventures. Ce dernier voit sa participation<br />
portée à près de 40 %. Deux<br />
autres actionnaires arrivent : ACE<br />
management (13,7 %) <strong>et</strong> Financière<br />
de Brienne, proche du ministère de<br />
la défense (9,1 %).<br />
Antennes haut de gamme <strong>et</strong> capteurs<br />
(Brest, 29)<br />
C.A. 2004 1,6 M€, 21 salariés<br />
■ Nounours<br />
Déficitaire, la PME passe dans le<br />
giron de César. Elle dispose d’un<br />
intéressant portefeuille de licences<br />
comme Marsupilami, Tartine <strong>et</strong> chocolat,<br />
Bécassine <strong>et</strong> P<strong>et</strong>it ours brun.<br />
César prévoit de rationaliser la production<br />
<strong>et</strong> les achats <strong>et</strong> lui apporter<br />
des clients complémentaires.<br />
Fabricant de peluches<br />
(Châtillon-en-Vendelais, 35)<br />
C.A. 2004 12,4 M€, 100 salariés<br />
■ Planète sauvage<br />
Le parc est rach<strong>et</strong>é par Grévin <strong>et</strong> cie,<br />
filiale de la Compagnie des Alpes.<br />
Il reçoit chaque année 230 000<br />
visiteurs, fréquentation qui stagne<br />
depuis son ouverture en 1998.<br />
Parc animalier<br />
(Port-Saint-Père, 44)<br />
C.A. 2004 2,3 M€<br />
Logements collectifs <strong>et</strong> tertiaire<br />
(Nantes, 44)<br />
C.A. cumulé 2003/2004 12,7 M€<br />
(150 salariés)<br />
■ Cesbron<br />
Le groupe Cesbron reprend la Société<br />
pour l’application du froid (Saf). Le<br />
dirigeant de c<strong>et</strong>te PME familiale,<br />
spécialisée dans la climatisation <strong>et</strong><br />
basée à Spay (72), souhaitait passer<br />
la main. La société emploie une<br />
trentaine de salariés pour un C.A. de<br />
3 M€.<br />
Climatisation industrielle<br />
<strong>et</strong> commerciale<br />
(Saint-Barthélemy-d’Anjou, 49)<br />
C.A. 2004 61 M€, 530 salariés<br />
société holding <strong>et</strong> ses deux filiales,<br />
Sati France <strong>et</strong> ACS à Pleumeleuc. Le<br />
dirigeant, Jean-Louis Marchica, souhaitait<br />
passer la main. Fiancierelec<br />
annonce un C.A. consolidé 2004 de<br />
42 M€ <strong>et</strong> emploie désormais 400<br />
personnes.<br />
Electricité industrielle <strong>et</strong> tertiaire<br />
(Mélesse, 35)<br />
C.A. cumulé 2004 6,8 M€, 65 salariés<br />
■ Fillonneau<br />
La PME appartient désormais à Pierre<br />
Guillaume qui a rach<strong>et</strong>é la totalité du capital<br />
à Gino Fillonneau. Le nouveau dirigeant<br />
était auparavant directeur général au sein<br />
de Gruel Fayer, filiale du groupe RAGT.<br />
Fabricant de vérandas<br />
(Fontenay-Le-Comte, 85)<br />
C.A. 2004 4,5 M€, 40 salariés<br />
AMEUBLEMENT<br />
■ Arféo<br />
Le Néerlandais Samas entre à hauteur<br />
de 25 % au capital de Solutions<br />
tertiaires, la société holding du<br />
fabricant de meubles détenu par le<br />
fonds Parconexi. A ses côtés, Parconexi<br />
déjà présent, CDC entreprise<br />
<strong>et</strong> Sodero (Caisse d’épargne). Son<br />
objectif est de prendre la totalité<br />
du contrôle. Le groupe Samas, en<br />
redressement judiciaire en France,<br />
table sur un r<strong>et</strong>our à la profitabilité<br />
à l’issue de l’exercice en cours (clos<br />
le 31 mars 2006). L’entité française<br />
vise un C.A. de 100 M€.<br />
Meubles de bureau<br />
(Château-Gontier, 53)<br />
C.A. 2004 cumulé 55 M€ (300 salariés<br />
dans l’Ouest)<br />
76<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />
Entreprises<br />
■ Ernest Ménard<br />
L’industriel br<strong>et</strong>on reprend à la barre<br />
du tribunal de commerce le fabricant<br />
de meubles Sourisseau, situé à<br />
Boussay (44). Le plan prévoit la suppression<br />
d’une soixantaine d’emplois<br />
sur un effectif de 113 personnes.<br />
Meubles de style haut de gamme<br />
(Bourseul, 22)<br />
C.A. 2004 12 M€, 140 salariés<br />
■ A5 industrie<br />
Le groupe est passé sous le pavillon<br />
Rasec, fabricant de mobilier basé à<br />
Romorantin (41). IPO <strong>et</strong> Initiative &<br />
finance (filiale du groupe Natexis) qui<br />
détenaient 60 % sont sortis du tour de<br />
table alors que Gilles Cheneau, président<br />
du directoire <strong>et</strong> Gilbert Frouin,<br />
membre du directoire, conservent<br />
20 % du capital.<br />
Présentoirs de magasins, luminaires...<br />
(Mortagne-sur-Sèvre, 85)<br />
C.A. 2004 12 M€, 150 salariés<br />
BIOTECHNOLOGIE<br />
■ Eurofins scientific<br />
Multiplie les acquisitions : AvTech<br />
Laboratories dans le Michigan aux<br />
Etats-Unis ; ADME bioanalyses à Vergèze<br />
(30) ; Direct Laboratory Services<br />
Ltd à Wolverhampton au Royaume-<br />
Uni ; Steins à Vejen au Danemark ;<br />
les laboratoires Lem à Saverne (67) ;<br />
les actifs de Viralliance (Vir), branche<br />
diagnostic du Français Bioalliance<br />
pharma ; Envirolab aux Pays-Bas,<br />
filiale de Sita (Suez).<br />
Analyse sanitaire<br />
<strong>et</strong> environnementale (Nantes, 44)<br />
C.A. 2004 175,5 M€, 2300 salariés<br />
■ Servision<br />
Placée en liquidation judiciaire, la<br />
société a été reprise par son fournisseur<br />
américain New Millenium<br />
Medical qui perm<strong>et</strong> à ce dernier de<br />
porter sa capacité de production de<br />
lentilles intraoculaires à 100 000<br />
implants par an.<br />
Dispositifs pour la chirurgie de l’œil<br />
(Ploemeur, 56)<br />
C.A. 2004 2,7 M€, 30 salariés<br />
INGENIERIE<br />
■ ITI-CNA<br />
La société a été cédée par le groupe<br />
parisien ITI à Finuchem qui l’a rebaptisée<br />
CNAI. C<strong>et</strong>te opération illustre la<br />
volonté de Finuchem de décliner son<br />
savoir-faire dans d’autres secteurs<br />
que l’automobile.<br />
Ingénierie aéronautique <strong>et</strong> navale<br />
(Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne, 44)<br />
C.A. 2004 16 M€, 110 salariés<br />
■ Madic<br />
La firme, dirigée par Christian Blossier,<br />
est désormais le numéro deux français<br />
après avoir pris le contrôle de<br />
son concurrent Rohe France (28 M€<br />
de C.A. en 2004, 280 personnes),<br />
filiale du groupe autrichien Rohe.<br />
Installation <strong>et</strong> maintenance de<br />
stations-service (Nantes, 44)<br />
C.A. 2004 28 M€, 200 salariés<br />
ASSURANCE<br />
■ Cabin<strong>et</strong> Bessé<br />
A cédé la moitié de ses activités d’assurance<br />
de personnes à la société<br />
d’investissement PAI Partners. Ce pôle<br />
représente plus de la moitié de son activité.<br />
L’opération doit lui perm<strong>et</strong>tre d’accentuer<br />
sa présence sur le marché les<br />
assurances collectives emprunteurs.<br />
Courtage en assurances (Nantes, 44)<br />
C.A. 2003 111,5 M€, 475 salariés<br />
IMPRIMERIE<br />
■ Multipap<br />
Son dirigeant Patrick Papot, 61 ans,<br />
a rach<strong>et</strong>é à La Poste 70 % du capital<br />
de Tat express (1200 salariés),<br />
sa branche colis qui réalise un C.A.<br />
de 150 M€. L’industriel a créé une<br />
holding dédiée à c<strong>et</strong>te reprise, Xaap<br />
finances.<br />
Imprimerie : carte de crédit,<br />
chèque sécurisé (Rennes, 35)<br />
C.A. 2004 60 M€, 450 salariés<br />
MEDIAS<br />
■ Ouest-France<br />
Annoncé en février le proj<strong>et</strong> de reprise<br />
du pôle Ouest de la Socpresse, reçoit<br />
l’approbation du ministère de l’économie<br />
en fin d’année. La Socpresse<br />
cède les quotidiens Le Courrier de<br />
l’Ouest à Angers (49), Presse-océan<br />
à Nantes (44) Le Maine libre au Mans<br />
(72), 2 imprimeries, la régie publicitaire<br />
Inter régies <strong>et</strong> les télévisions<br />
Nantes 7 <strong>et</strong> Angers 7. L’ensemble<br />
représente 75 M€ de C.A. de 75 M€<br />
pour 700 salariés.<br />
Presse (Rennes, 35)<br />
C.A. consolidé 2004 953 M€<br />
7217 salariés.<br />
■ Alou<strong>et</strong>te FM<br />
Participe à la reprise de Sud radio à<br />
Toulouse (31). Celle-ci a été cédée<br />
par les groupes Pierre Fabre <strong>et</strong> RTL<br />
au holding Sudporters, détenu en<br />
majorité par Start. Bertrand de Villiers,<br />
déjà à la tête d’Alou<strong>et</strong>te FM, a<br />
été nommé président de la station<br />
qui contrôle aussi la radio bordelaise<br />
Wit FM.<br />
Radio (Les Herbiers, 85)<br />
C.A. 2004 4,5 M€, 35 salariés<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 77
Entreprises<br />
ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />
NEGOCE<br />
■ Office Log<br />
(ex-Carpentras-Brevidex)<br />
Tout en passant le témoin à Emmanuel<br />
Corron, directeur de Brevidex, le<br />
président Marc Donarier a cédé ses<br />
participations, en même temps que<br />
deux investisseurs institutionnels,<br />
3i <strong>et</strong> Fortis Private Equity. L’opération<br />
porte sur 48 % du capital. L’IPO<br />
investit 6 M€ pour 27 % du capital,<br />
Crédit agricole Private Equity en<br />
détient désormais 41 %, Banque de<br />
Vizille 26 % <strong>et</strong> le management 5 %.<br />
Fournitures <strong>et</strong> mobilier de bureau<br />
(Treillières, 44)<br />
C.A. 2004 62 M€, 270 salariés<br />
TELECOMS<br />
■ Neotip<br />
La jeune pousse est rach<strong>et</strong>ée par<br />
le groupe français N<strong>et</strong>centrex (230<br />
personnes), issu comme elle d’un<br />
essaimage de France télécom R&D<br />
<strong>et</strong> dirigé par Olivier Hersent.<br />
Sécurité sur IP, (Lannion, 22)<br />
C.A. 2004 1,2 M€, 25 salariés<br />
■ SAED<br />
Le Britannique Chloride Group l’a<br />
cédée au groupe américain Emerson<br />
pour 7,75 M€ ainsi que la prise<br />
en charge de 1,45 M€ de d<strong>et</strong>tes. La<br />
société rejoint la branche N<strong>et</strong>work<br />
Power Business d’Emerson qui réunit<br />
des sociétés comme Leroy-Somer ou<br />
Liebert en Europe.<br />
Boîtiers de conversion d’énergie<br />
(Dol-de-Br<strong>et</strong>agne, 35)<br />
C.A. 2003/2004 14,2 M€, 115 salariés<br />
DISTRIBUTION<br />
■ Maisons du monde<br />
A fait l’obj<strong>et</strong> d’un management buyout<br />
(MBO) mené par Xavier Marie,<br />
fondateur de la chaîne, accompagné<br />
par Natexis industrie <strong>et</strong> Barclays<br />
Private Equity France<br />
Enseigne de décoration<br />
(Vertou, 44)<br />
C.A. 2004 130 M€, 1 500 salariés<br />
■ Groupe Dubreuil<br />
Rachète les cinq agences de la<br />
société Oman (Ouest manutention),<br />
filiale de distribution de matériel de<br />
travaux publics de l’Américain Hyster<br />
à Rennes, implantées en Br<strong>et</strong>agne<br />
<strong>et</strong> Loire-Atlantique. L’opération<br />
complète l’offre de Dubreuil dans ce<br />
secteur où opèrent déjà ses filiales<br />
M3, Newloc <strong>et</strong> Carcau.<br />
Distribution <strong>et</strong> transport aérien<br />
(Belleville-sur-Vie, 85)<br />
C.A. prévisionnel 2005 950 M€,<br />
2460 salariés<br />
HORTICULTURE<br />
■ Or brun<br />
Le capital-investisseur Fonds partenaires<br />
gestion (banque Lazard)<br />
a, dans le cadre d’un LBO, acquis<br />
70 % du capital de la société Challenge,<br />
située à Chambray-Les-Tours<br />
(37), dont Or brun est une filiale.<br />
François Santini, jusqu’à présent<br />
PDG, endosse la présidence du conseil<br />
d’administration <strong>et</strong> la direction<br />
commerciale demeure aux mains<br />
d’Emmanuel Santini.<br />
Amendements naturels<br />
(Saint-Jean-de-Monts, 85)<br />
C.A. 2004 18,5 M€, 80 salariés<br />
AUTOMOBILE<br />
■ Etablissements Lucas<br />
(marque Fleur<strong>et</strong>te)<br />
Le dirigeant Jacky Lucas vend sa<br />
société au groupe mayennais Rapido<br />
(140 M€ de C.A.). Un rapprochement<br />
présenté comme inéluctable<br />
au regard de la concentration en<br />
cours de ce secteur depuis plusieurs<br />
années.<br />
Campings-cars (Ben<strong>et</strong>, 85)<br />
C.A. 2004 21 M€, 70 salariés<br />
TRANSPORT<br />
■ Schenker-Joyau<br />
Rachète deux agences au Autra-<br />
Sautra Dauphin, l’une à Clermont-<br />
Ferrand (63) <strong>et</strong> l’autre à Brive (19),<br />
avec 700 m 2 <strong>et</strong> 15 places à quai.<br />
Cela porte à 59 le nombre d’agences<br />
du groupe qui a quasiment doublé<br />
ses implantations en cinq ans.<br />
Messagerie (Montaigu, 85)<br />
C.A. 2004 300 M€, 3 000 salariés<br />
PLASTURGIE<br />
■ Méca-Teno<br />
Dans le cadre de sa succession,<br />
le dirigeant Jean-Claude Bonn<strong>et</strong><br />
s’est rapproché du groupe normand<br />
Dedienne plasturgie. Mouliste à l’origine,<br />
Méca-Teno a élargi son activité<br />
à l’injection. La société fabrique<br />
notamment des pièces techniques<br />
bi-matières en grandes séries pour<br />
le secteur automobile (75 % de ses<br />
débouchés).<br />
Support complexes pour<br />
l’électronique embarquée<br />
(Gétigné, 44)<br />
C.A. 2004 20 M€, 130 salariés<br />
Un magasin nantais de la chaîne Maisons du monde reprise en MBO par son fondateur,<br />
Xavier Marie.<br />
CHIMIE<br />
■ Olmix<br />
Se rapproche du groupe Ursus à<br />
Saint-Etienne-du-Gué-de-L’Isle (22).<br />
Spécialisé dans le négoce d’oligoéléments<br />
pour la nutrition animale<br />
<strong>et</strong> l’industrie du ciment, ce dernier<br />
emploie 20 salariés <strong>et</strong> réalise un C.A.<br />
de 11 M€ Yvonnick Beurel, président<br />
d’Ursus, a apporté ses parts en contrepartie<br />
d’actions dans le holding<br />
d’Olmix, cotée sur le marché libre<br />
depuis mars 2005.<br />
Additifs, produits d’hygiène <strong>et</strong> de<br />
santé animale (Bréhant, 56)<br />
C.A. 2004/2005 8,5 M€, 50 salariés<br />
■ Emeraude participations<br />
Plus connu sous le nom de sa principale<br />
entité SFPI, le groupe fait entrer à son<br />
tour de table IPO qui investit 2,3 M€<br />
pour 32,8 % du capital. Le capital<br />
investisseur nantais profite de la sortie<br />
des investisseurs Initiative & finance,<br />
Epargne <strong>et</strong> finance investissement <strong>et</strong><br />
Ouest entreprises. UEO (déjà présent) <strong>et</strong><br />
Sodero gestion participent à l’opération.<br />
Peinture industrielle<br />
(La Selle-en-Luitré, 35)<br />
C.A. prévisionnel 2005 15 M€,<br />
150 salariés<br />
AGROCHIMIE<br />
■ Roullier<br />
Rachète l’activité fertilisants d’Albatros,<br />
filiale du groupe McDonogh en<br />
Irlande. Les deux sites, à New Ross <strong>et</strong><br />
Cork, produisent 250 000 tonnes de<br />
fertilisants par an. Avec un effectif de<br />
60 personnes en haute saison, leur C.A.<br />
dépasse les 40 M€. Et acquiert l’usine<br />
d’engrais du groupe autrichien Donau<br />
Chemie à Pischelsdorf (56, salariés).<br />
Engrais, produits azotés<br />
(Saint-Malo, 35)<br />
C.A. 2004 1,1 Md€, 5 000 salariés<br />
OPTIQUE<br />
■ Ti<strong>et</strong>ronix optics<br />
Créée par le spationaute français<br />
Jean-Loup Chrétien en 2002, la<br />
société a bouclé une première levée<br />
de fonds d’un montant de 1,4 M€<br />
auprès d’ACE management, de la<br />
Financière de Brienne (ministère de<br />
la défense), de la Caisse des dépôts<br />
<strong>et</strong> de Br<strong>et</strong>agne jeune entreprise.<br />
Systèmes anti-éblouissement<br />
(Lannion, 22)<br />
12 salariés<br />
PHARMACIE<br />
■ Pfizer<br />
L’Américain a cédé son usine d’Angers<br />
au groupe Fareva (PCG, FCA <strong>et</strong> Excelvision<br />
AG), société holding basée au<br />
Luxembourg dont 11 de ses 14 sites<br />
de production se trouvent en France.<br />
Comprimés, gélules (Angers, 49)<br />
225 salariés<br />
DIVERS<br />
■ Cécilia<br />
Guillaume Flahault en prend la direction.<br />
A 39 ans, ce Sup de co Paris a travaillé<br />
chez Roger & Gall<strong>et</strong> <strong>et</strong> Guerlain. Il<br />
est désormais l’actionnaire majoritaire,<br />
épaulé par des banques régionales.<br />
Arts de la table, produits de senteurs<br />
(Segré, 49)<br />
C.A. 2004 5,5 M€, 45 salariés<br />
■ Agem<br />
Reprend Cartonnages AP Cazelles, à<br />
Céton, dans l’Orne. C<strong>et</strong>te PME (50 salariés)<br />
fabrique des emballages <strong>et</strong> coffr<strong>et</strong>s<br />
de luxe en carton pour les secteurs de la<br />
parfumerie/cosmétique, vins/spiritueux<br />
<strong>et</strong> jou<strong>et</strong>. Son C.A. 2005 est de 7 M€.<br />
Agencement sur-mesure des maisons<br />
(Cherré, 72)<br />
C.A. 2005 : 16,8 M€.<br />
Effectif : 190 salariés.<br />
78<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Entreprises<br />
Les principaux mouvements en 2005<br />
■ Alstom marine<br />
Jacques Hardelay, 54 ans, a pris la<br />
direction des opérations du secteur<br />
marine d’Alstom en janvier 2005. Il<br />
est en charge des directions d’Alstom<br />
marine, ainsi que des établissements<br />
de Saint-Nazaire (Chantiers de l’Atlantique)<br />
<strong>et</strong> de Lorient (Alstom Leroux<br />
naval). Pierre-Antoine Vacheron,<br />
39 ans, a rejoint la branche marine<br />
d’Alstom en tant que directeur financier<br />
<strong>et</strong> de la stratégie. Gérard Baumes<br />
a pris la direction technique nouvellement<br />
créée en juin 2005, Jean-<br />
Yves Jaouen, la direction industrielle,<br />
Christophe Schenfeigel, la direction<br />
de la fabrication. Bruno de Maquillé<br />
chapeaute désormais la direction<br />
logistique <strong>et</strong> celles des achats. Alain<br />
Crouzols est directeur des affaires.<br />
■ Altub<br />
Jean-Marc Broudin, 47 ans, a été<br />
nommé directeur général d’Altub,<br />
société de Saumur (49) spécialisée<br />
dans la fabrication de tubes aluminium<br />
souples <strong>et</strong> issue de la cession<br />
du site Cebal en avril 2005. Laurent<br />
Musitelli, l’ancien directeur du site à<br />
l’initiative de la reprise de l’usine, en<br />
a pris la présidence.<br />
■ Bénéteau<br />
Henri Brisse, 43 ans (au centre), a été<br />
nommé directeur général adjoint au sein<br />
du groupe nautique vendéen, aux côtés<br />
de Bruno Cathelinais (à droite), président<br />
du directoire. Diplômé d’un MBA à l’École<br />
supérieure de commerce de Paris, Henri<br />
Brisse a en charge les départements<br />
commerce, distribution, mark<strong>et</strong>ing, communication<br />
<strong>et</strong> SAV. Issu de l’industrie<br />
automobile, il était auparavant directeur<br />
général de Nissan Italie.<br />
■ Banque Populaire<br />
de l’Ouest<br />
Yves Breu a pris le poste de directeur<br />
général de la BPO en remplacement<br />
de Philippe Queuille qui a pris<br />
la présidence d’I-BP, filiale informatique<br />
du groupe des Banques populaires.<br />
Yves Breu était, depuis 1995,<br />
directeur de la Banque populaire<br />
du Nord. La BPO, basée à Rennes<br />
emploie 1505 collaborateurs sur<br />
7 départements.<br />
■ Claas<br />
Gui Larrue, 55 ans, est nommé directeur<br />
général industriel du site Claas<br />
du Mans (72). Président de la division<br />
des presses Claas à M<strong>et</strong>z (57)<br />
depuis 6 ans, il a pris ses fonctions<br />
au Mans le 1 er juill<strong>et</strong> 2005. Il succède<br />
à François Lefeuvre qui regagne le<br />
groupe Renault à Maubeuge (59).<br />
■ DCN<br />
Philippe Euzennat<br />
succède à Henri<br />
de Bronac de<br />
Bougainville à la<br />
direction de DCN<br />
propulsion. C<strong>et</strong><br />
é t a b l i s s e m e n t<br />
de 1000 salariés,<br />
basé près de Nantes (44), est l’entité<br />
de DCN spécialisée dans la conception<br />
<strong>et</strong> la production des systèmes<br />
énergie-propulsion des navires de<br />
surface <strong>et</strong> des sous-marins. Philippe<br />
Euzennat, 43 ans, polytechnicien<br />
<strong>et</strong> ingénieur de l’Ensta, a effectué<br />
l’essentiel de sa carrière au sein de<br />
la DCN où il était, depuis deux ans,<br />
directeur de la stratégie.<br />
■ Fleury-Michon<br />
Grégoire Gonnord, 41 ans, fils d’Yves<br />
Gonnord, président du conseil de<br />
surveillance de groupe agro-alimentaire<br />
de Pouzauges (85) préside le nouveau<br />
comité stratégique <strong>et</strong> investissements.<br />
Le comité rémunérations<br />
<strong>et</strong> nominations est présidé par<br />
Roger Colin, avec à ses côtés Didier<br />
Pineau-Valencienne <strong>et</strong> Nicolas Le<br />
Chatellier. Le comité audit <strong>et</strong> risques<br />
est présidé par Philippe Magdelenat,<br />
avec Pierre Jourdain. Ces trois<br />
comités spécialisés créés en octobre<br />
2005 par le conseil de surveillance<br />
de Fleury-Michon, sont chargés de<br />
préparer les dossiers en vue de faciliter<br />
les décisions du groupe.<br />
■ Defontaine<br />
Gilles Ferrouill<strong>et</strong>, PDG du groupe<br />
de mécanique Defontaine basé à la<br />
Bruffière (85), a fait valoir ses droits<br />
à la r<strong>et</strong>raite. Il est remplacé à la<br />
tête du conseil d’administration par<br />
Albert Gailing <strong>et</strong> à la direction générale<br />
par Germain Errard : ce dernier<br />
était précédemment responsable<br />
commercial de Rollix, département<br />
dédié aux couronnes d’orientation<br />
<strong>et</strong> roulements spéciaux. Filiale du<br />
groupe allemand Thyssen-Krupp AG,<br />
Defontaine (940 salariés) a réalisé<br />
un chiffre d’affaires consolidé 2004<br />
d’environ 160 M€.<br />
■ Doux<br />
Angel Borrella Ortega, 33 ans, est<br />
nommé directeur commercial Espagne<br />
du groupe Doux. Quatre autres<br />
nominations ont été opérées au sein<br />
du groupe en août 2005 : Stéphane<br />
Brac de la Perrière, 43 ans, a pris le<br />
poste de directeur des achats<br />
Europe ; Eric Hamon, 51 ans, celui de<br />
directeur commercial grandes <strong>et</strong><br />
moyennes surfaces pour la France ;<br />
Jean-Philippe Martin, 37 ans, directeur<br />
mark<strong>et</strong>ing Europe, <strong>et</strong> Joe<br />
Richards, 37 ans, key account manager<br />
r<strong>et</strong>ail au Royaume-Uni.<br />
■ EADS<br />
Valérie Donal prend la direction<br />
du Techno’campus de Nantes (44),<br />
antenne du Centre commun de<br />
recherche d’EADS. Ce centre, qui<br />
emploie 10 personnes (EADS, Airbus<br />
<strong>et</strong> thésards) travaillera sur les<br />
technologies composites, la simulation<br />
des procédés, le contrôle non<br />
destructif <strong>et</strong> les technologies d’assemblage<br />
par riv<strong>et</strong>age automatisé.<br />
Il associe une vingtaine de chercheurs<br />
des écoles partenaires : ECN,<br />
Ecole des mines, Polytech’Nantes <strong>et</strong><br />
Icam.<br />
■ Evialis<br />
Pierre Lefebvre, 53 ans, a été nommé<br />
PDG du groupe Évialis en mars<br />
2005. Directeur général de Vilmorin<br />
Clause <strong>et</strong> Cie de 1993 à fin 2004,<br />
Pierre Lefebvre remplace à la tête<br />
du groupe du nutrition animale basé<br />
à Saint-Nolff (56) Alain Meulnart, qui<br />
a démissionné en raison de divergences<br />
de vues sur la stratégie de<br />
l’entreprise.<br />
■ Gastronome<br />
Pascal Lebeau, déjà directeur général<br />
de Gastronome (filiale volailles de<br />
Terrena basée à Ancenis - 44),<br />
cumule depuis octobre 2005 c<strong>et</strong>te<br />
fonction avec celle de président du<br />
directoire, en remplacement de<br />
Claude Jotreau. Philippe Vern<strong>et</strong> a été<br />
nommé directeur général <strong>et</strong> Thierry<br />
Mondolfo, directeur administratif <strong>et</strong><br />
financier.<br />
■ Institut automobile<br />
du Mans<br />
Gilles Levassor,<br />
PDG d’ACI au<br />
M a n s ( A u t o<br />
châssis international),<br />
préside<br />
l’Institut automobile<br />
du Mans,<br />
c o n s t i t u é e n<br />
juill<strong>et</strong> 2005. C<strong>et</strong> outil a pour vocation<br />
de conforter l’emploi du secteur<br />
automobile de la région chez les<br />
constructeurs <strong>et</strong> les sous-traitants,<br />
<strong>et</strong> d’anticiper <strong>et</strong> de préparer aux<br />
nouveaux métiers liés au secteur.<br />
Christian Pouplier, 42 ans, en est le<br />
directeur.<br />
■ Carrefour<br />
Eric Faindt, 40 ans, a pris la succession<br />
de Guillaume Vicaire à la<br />
direction d’exploitation grand Ouest<br />
de Carrefour, basée à Nantes. Il coordonne<br />
l’activité de quatre directeurs<br />
régionaux <strong>et</strong> de 42 hypermarchés.<br />
Eric Faindt entré dans le groupe en<br />
1981 était depuis 2001, directeur<br />
Actifs <strong>et</strong> développement multiformats<br />
(hyper, super, proximité, cash<br />
and carry) <strong>et</strong> membre du comité exécutif<br />
Italie du groupe.<br />
■ Navimo<br />
Patrick François est depuis juill<strong>et</strong><br />
2005 président du directoire de<br />
Navimo, groupe de Lorient (56) spécialisé<br />
dans l’accastillage <strong>et</strong> l’équipement<br />
de bateau. Hervé Ferrière<br />
est nommé directeur général adjoint<br />
chargé des ventes <strong>et</strong> du mark<strong>et</strong>ing,<br />
<strong>et</strong> Pierre Bourhis, directeur financier.<br />
Anthony Le Saffre <strong>et</strong> Patrick Frasqu<strong>et</strong>,<br />
respectivement président <strong>et</strong><br />
directeur général de Navimo depuis<br />
24 ans, cèdent donc leur place<br />
<strong>et</strong> deviennent membre du conseil<br />
de surveillance du groupe. Patrick<br />
François conserve par ailleurs les<br />
fonctions de président d’Accastillage<br />
Bernard, filiale de Navimo.<br />
80<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
MOUVEMENTS<br />
Entreprises<br />
■ Jean Caby<br />
Luc van Gorp,<br />
40 ans, est le<br />
n o u v e a u P D G<br />
de Jean Caby,<br />
l e g r o u p e d e<br />
salaison issu de<br />
la fusion en mai<br />
2004 de SBS-<br />
Smithfield à Landivisiau (29) <strong>et</strong> Jean<br />
Caby dans le Nord. Luc van Gorp<br />
était précédemment président du<br />
groupe Aoste France.<br />
■ Hutchinson<br />
Patrick Braud a pris la direction de<br />
la division étanchéité de précision<br />
d’Hutchinston désormais installée à<br />
Château-Gontier (53). C<strong>et</strong>te implantation<br />
est liée à la présence de trois<br />
usines dans l’Ouest : Château-Gontier<br />
(550 salariés, joints toriques), Segré<br />
(1000 salariés, joints dynamiques) <strong>et</strong><br />
Saint-Brieuc (caoutchouc de précision,<br />
700 salariés).<br />
■ Larivière<br />
Pascal Métayer, 42 ans, est le nouveau<br />
PDG du groupe Larivière, distributeur<br />
de matériaux de couverture,<br />
à Angers (49). Diplômé de l’Inseec<br />
Bordeaux, Pascal Métayer a intégré<br />
Larivière au poste de directeur de la<br />
distribution en 1993. Depuis 1998,<br />
il exerçait les fonctions de directeur<br />
général Ouest du groupe Klöckner<br />
distribution industrielle (KDI), filiale<br />
de Klöckner & Co, leader mondial de<br />
la distribution des aciers <strong>et</strong> métaux.<br />
■ Le Duff<br />
Philippe Roux, président fondateur<br />
de la chaîne de restauration italienne<br />
Pizza del Arte, filiale du groupe rennais<br />
Louis Le Duff, a été nommé c<strong>et</strong><br />
été directeur général de La Brioche<br />
dorée/Fournil de pierre, en remplacement<br />
d’Alain Béral qui a quitté le<br />
groupe. L’ancien directeur franchise<br />
de Pizza del Arte, Antoine Barreau,<br />
est devenu directeur général opérationnel<br />
de l’enseigne. Marie-Christine<br />
Bel a été nommée recruteur<br />
franchise pour La Brioche dorée <strong>et</strong><br />
Pizza del Arte, <strong>et</strong> Patrice Avellan,<br />
directeur de la formation <strong>et</strong> de la<br />
communication interne, a pris également<br />
en charge au printemps 2005<br />
la communication externe.<br />
■ Leroux <strong>et</strong> Lotz technologies<br />
Philippe Garelli a succédé en mars<br />
2005 à Bernard Deixonne, démissionnaire,<br />
au poste de PDG de Leroux<br />
<strong>et</strong> Lotz technologies (LTT), spécialisé<br />
dans la conception, la production <strong>et</strong><br />
la maintenance de chaudières industrielles<br />
<strong>et</strong> l’équipement de platesformes<br />
pétrolières.<br />
■ Panavi<br />
Philippe Pauze a été nommé directeur<br />
général de la société de Thorcé<br />
(35). Âgé de 55 ans, Philippe Pauze<br />
(ESCP 1974) était directeur général<br />
des supermarchés Champion pour<br />
le monde <strong>et</strong> membre du comité exécutif<br />
du groupe Carrefour. Panavi<br />
(230 M de C.A.), présidé par René<br />
Ruello, est un leader français de la<br />
panification <strong>et</strong> de la viennoiserie en<br />
cru surgelé.<br />
■ Linpac plastics<br />
Pierre Thumerel,<br />
48 ans, a été<br />
nommé en janvier<br />
2005 directeur<br />
de la divis<br />
i o n films <strong>et</strong><br />
président de la<br />
filiale française<br />
de Linpac Plastics, Linpac Plastics<br />
Pontivy (56). Il succède à Bernard<br />
Baucher qui avait monté l’usine pour<br />
le groupe britannique voici 25 ans <strong>et</strong><br />
qui a pris sa r<strong>et</strong>raite.<br />
■ Ouest-France<br />
Jean-Luc Evin,<br />
5 0 a n s , s o n<br />
adjoint, succède<br />
à Didier Pill<strong>et</strong><br />
à la tête de la<br />
r é d a c t i o n e n<br />
chef. Didier Pill<strong>et</strong><br />
était rédacteur<br />
en chef d’Ouest-France depuis 1991,<br />
groupe dans lequel il a fait presque<br />
toute sa carrière depuis 1969.<br />
Jean-Luc Evin est à Ouest-France<br />
depuis 1980. Diplômé de l’ESJ de<br />
Lille, il était rédacteur en chef adjoint<br />
depuis 1992. Didier Pill<strong>et</strong>, 57 ans, a<br />
été nommé directeur de l’information<br />
du quotidien, un poste qui n’existait<br />
pas jusqu’à présent.<br />
■ IPO<br />
Pierre Tiers, 53 ans,<br />
remplace Alain<br />
Bériou comme<br />
directeur général<br />
de la société<br />
d’investissement<br />
IPO, à Nantes.<br />
Pierre Tiers était<br />
membre du directoire de la Caisse<br />
d’épargne des Pays de la Loire, en<br />
charge du marché des entreprises,<br />
<strong>et</strong> président du directoire de Sodero<br />
gestion.<br />
■ Michelin<br />
Paul Honoré, 51 ans, est le nouveau<br />
directeur de l’usine Michelin à Chol<strong>et</strong><br />
(49 - 1600 salariés) après avoir<br />
occupé le poste de responsable qualité<br />
poids lourds au siège du groupe<br />
à Clermont-Ferrand (63). Il succède à<br />
Nick Shorrock qui a pris la tête du<br />
pôle Formule 1 de l’équipe compétition<br />
de Michelin.<br />
■ Système U ouest<br />
Alain Rocquefelte, jusque-là directeur<br />
général délégué a remplacé en<br />
juin 2005 Jean-Louis Auriau au poste<br />
de directeur général de la centrale<br />
régionale Système U Ouest. Serge<br />
Papin, jusqu’alors vice-président de<br />
la centrale nationale de Système U,<br />
a été nommé PDG en février. Serge<br />
Papin est administrateur de Système<br />
U Ouest <strong>et</strong> propriétaire d’un Super U<br />
à Brétignolles-sur-Mer (85).<br />
■ Port autonome<br />
de Nantes-Saint-Nazaire<br />
Laurent Castaing<br />
a été nommé<br />
en mars 2005<br />
directeur général<br />
adjoint du<br />
port autonome<br />
de Nantes-Saint-<br />
Nazaire où il succède<br />
à Thierry Fournier. Diplômé de<br />
polytechnique <strong>et</strong> de l’école nationale<br />
supérieure des techniques avancées,<br />
Laurent Castaing fut, jusqu’en juin<br />
2004, directeur général adjoint des<br />
Chantiers de l’Atlantique.<br />
■ Publihebdos<br />
Francis Gaunand a été nommé directeur<br />
général de Publihebdos, filiale<br />
du groupe Ouest-France rassemblant<br />
37 titres de la presse régionale hebdomadaire<br />
à Rennes (35). Il assistera<br />
Olivier Bonsart, nommé à l’été<br />
2005 été président du directoire en<br />
remplacement de Bruno de Bours<strong>et</strong>ty.<br />
Francis Gaunand était jusqu’ici<br />
directeur général de deux quotidiens<br />
à Troyes, L’Est Eclair <strong>et</strong> Libération<br />
Champagne.<br />
■ Régional<br />
Jean-Yves Grosse a succédé le 1 er<br />
novembre 2005 à Jacques Bankir<br />
à la présidence du conseil d’administration<br />
de Régional, compagnie<br />
aérienne régionale basée à Nantes<br />
(44) <strong>et</strong> filiale d’Air France. Jean-Yves<br />
Grosse était depuis 2002 directeur<br />
du contrôle des opérations à Air<br />
France.<br />
■ Monts fournil/Mie Câline<br />
Patrice Clou<strong>et</strong><br />
e s t n o m m é<br />
directeur général<br />
de la SAS<br />
Monts Fournil en<br />
juill<strong>et</strong> 2005, par<br />
André Barr<strong>et</strong>eau,<br />
créateur de la<br />
société. La direction du réseau de<br />
franchise la Mie Câline est confiée à<br />
David Giraudeau.<br />
■ Salines de Guérande<br />
Ronan Loison,<br />
41 ans, a été<br />
n o m m é e n<br />
f é v r i e r 2 0 0 5<br />
directeur général<br />
des Salines<br />
d e G u é r a n d e<br />
( 4 4 ) . I l é t a i t<br />
depuis 2000 membre du directoire <strong>et</strong><br />
directeur général adjoint de la<br />
société de charcuterie Madrange.<br />
Charles Perraud, son prédécesseur,<br />
l’un des fondateurs de la société<br />
coopérative agricole a fait valoir ses<br />
droits à la r<strong>et</strong>raite<br />
■ Scania<br />
Scania France,<br />
basé à Angers<br />
(49), a pour nouveau<br />
PDG Martin<br />
Stahlberg, un<br />
Suédois de 41 ans<br />
qui fut auparavant<br />
directeur<br />
général de l’entité commerciale<br />
Suède. Il remplace Marc Haezenberghe.<br />
Scania France compte 48 points<br />
de vente, un réparateur agréé <strong>et</strong> 55<br />
points service. Les autres entités<br />
du groupe en France sont Scania<br />
finance France SA, Scania location<br />
SAS <strong>et</strong> Scania production Angers<br />
(500 salariés).<br />
■ FMGC<br />
Gérard Thu<strong>et</strong>, 47 ans, a remplacé en<br />
février 2005 Pascal Moreau à la direction<br />
de la Fonderie mécanique générale<br />
castelbriantaise (FMGC, 44). Ce<br />
dernier a quitté Châteaubriant pour<br />
rejoindre la direction technique fonderie<br />
de Farinia, maison-mère de FMGC.<br />
■ Terrena<br />
Hubert Garaud,<br />
48 ans, agriculteur<br />
a été nommé président<br />
de Terrena<br />
en juill<strong>et</strong> 2005. Le<br />
groupe coopératif<br />
a élu Marcel Plac<strong>et</strong>,<br />
49 ans, <strong>et</strong><br />
Jean-Michel Ferr<strong>et</strong>, 53 ans, en tant que<br />
vice-présidents. Chacun de ces trois<br />
élus préside l’un des territoires composant<br />
Terrena (Atlantic, Loire <strong>et</strong> Poitou).<br />
De sources proches du groupe, ces nouveaux<br />
dirigeants sont étrangers à la<br />
querelle de pouvoir qui a fait rage au<br />
sein de Terrena début 2005, ce qui<br />
devait perm<strong>et</strong>tre de rétablir un climat<br />
plus apaisé. Le nouveau bureau se compose<br />
des présidents des principales<br />
filières de Terrena : Dominique Chargé<br />
(44) pour la filière laitière, Jean-Claude<br />
Marchesseau (49) pour la filière grand<br />
public <strong>et</strong> agro-fournitures, Philippe Martineau<br />
(49) pour la filière bovine, Jean-<br />
Yves Menard (49) pour la volaille <strong>et</strong><br />
Gérard Viel (44) pour la filière porcine.<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 81
Entreprises<br />
Les plus grands groupes de l’Ouest<br />
Le palmarès des premiers chiffres d’affaires sur les régions Pays de la Loire <strong>et</strong><br />
Br<strong>et</strong>agne m<strong>et</strong> avant l’importance des groupes agroalimentaires, mais aussi du secteur<br />
de la métallurgie. Ce classement a été établi en croisant les informations des archives<br />
de La L<strong>et</strong>tre API avec celles de la base de données CofaceSCRL.<br />
Méthode :<br />
Sont exclus<br />
de ce classement<br />
les établissements publics<br />
<strong>et</strong> sociétés d’économie<br />
mixte, les entreprises<br />
de la distribution de détail<br />
(hypermarchés notamment),<br />
les établissements du<br />
secteur banque-assurance.<br />
Concernant les groupes<br />
de sociétés, leurs chiffres<br />
sont consolidés <strong>et</strong> leurs<br />
filiales r<strong>et</strong>irées du palmarès<br />
afin d’éviter les doublons.<br />
Chiffres consolidés,<br />
à défaut sociaux.<br />
Chez Vilmorin à Angers (216 e duc classement).<br />
Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />
LACTALIS Produits laitiers 53 Laval 5670 20500 Emmanuel Besnier<br />
BOLLORE Groupe diversifié 29 Ergué-Gabéric 5392 0,3 32800 Vincent Bolloré<br />
PEUGEOT-CITROËN RENNES Automobile 35 Chartres de Br<strong>et</strong>agne 3991 10300 Yvan Plazan<strong>et</strong><br />
SYSTEME U OUEST Centrale d’achat 44 Carquefou 3612 2150 Yves P<strong>et</strong>itpas<br />
TERRENA Agroalimentaire 44 Ancenis 3100 3 11900 Pascal Lebeau<br />
YVES ROCHER Cosmétique 56 La Gacilly 2012 0,1 14600 Yves Rocher<br />
LDC Viande de volaille 72 Sablé-sur-Sarthe 1495 28,5 10280 Denis Lambert<br />
UNICOPA Viande 29 Morlaix 1480 24,3 5800 Rémy Létienne<br />
ERAM Chaussure 49 Saint-Pierre Montlimart 1424 10411 Xavier Biotteau<br />
COOPAGRI BRETAGNE Agroalimentaire 29 Landerneau 1416 3,2 4000 Jean-Bernard Solliec<br />
CECAB Agroalimentaire 56 Vannes 1359 5800 Paul Guérault<br />
GROUPE DOUX Volaille 29 Chateaulin 1340 -2,6 14000 Guy Odri<br />
GROUPE GLON Agroalimentaire 56 Saint-Gérand 1219 -8,7 4000 André Glon<br />
ROULLIER Agrochimie 35 Saint-Malo 1104 1,6 5000 Philippe Vignon<br />
OUEST-FRANCE (Grpe) Presse 35 Rennes 952 12,3 7217 François-Régis Hutin<br />
COOPERL Viande 22 Lamballe 939 9,5 2500 Jean-Claude Commault<br />
GROUPE EVEN Groupe Even 29 Ploudaniel 887 5,4 3500 Christian Couilleau<br />
SOCAMAINE Centrale d’achat 72 Champagné 838 8,1 289 Yvon Peinturier<br />
MANITOU BF Chariots élévateurs 44 Ancenis 822 20,6 1200 Marcel Braud<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 83
Entreprises<br />
PALMARÈS<br />
Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />
GROUPE DUBREUIL Distribution 85 Belleville-sur-Vie 751 2460 Jean-Paul Dubreuil<br />
GROUPE BIGARD Viande 29 Quimperlé 728 8,1 2584 Lucien Bigard<br />
SCA OUEST Centrale d’achat 44 ST Etienne de M 726 2,3 468 Miguel Jonchère<br />
GROUPE BENETEAU Constr. Nautique 85 Saint-Gilles 715 12 4500 Bruno Cathelinais<br />
AS 24 Carburants 44 Saint-Herblain 705 1,4 64 Jean-Marc Fayoux<br />
EVIALIS Nutrition animale 56 Saint-Nolff 674 11,4 3100 Pierre Lefebvre<br />
CHANTIERS DE L’ATLANTIQUE Constr. Navale 44 Saint-Nazaire 630 -37 3000 Patrick Boissier<br />
SVA Viande 35 Vitré 623 -1,7 2073 Dominique Langlois<br />
FLEURY MICHON Solutions repas 85 Pouzauges 611 1,3 3400 Frédérick Bouiss<strong>et</strong><br />
CHARAL Viande 49 Chol<strong>et</strong> 578 -2,6 3100 Jean Chavel<br />
CERP BRETAGNE NORD Répartit. pharma 22 Saint-Brieuc 530 13,6 439 Jean-Pierre Gallais<br />
GROUPE ARRIVÉ Volaille 85 Saint-Fulgent 517 7,8 2800 Jacques Arrivé<br />
BRIOCHE PASQUIER Viennoiserie 49 Les Cerqueux 514 3,5 2501 Serge Pasquier<br />
SFDT Génie climatique 85 la Roche-sur-Y 500 10 2500 Pierre-Louis François<br />
EURIAL POITOURAINE Produits laitiers 44 Nantes (adm) 500 19 1200 Guy Maingr<strong>et</strong><br />
REGIONAL Cie aérienne 44 Nantes 485 9 1735 Philippe Berthelot<br />
KERMENE Viande 22 St-Jacut-du-Méné 447 6,5 1749 Jacques Le Gall<br />
LEGRIS INDUSTRIES Mécanique 35 Rennes 440 7,4 3260 Pierre-Yves Legris<br />
VM MATERIAUX Distrib bâitment 85 L’Herbergement 434 7,4 1900 Philippe Audureau<br />
GROUPE SAMSIC N<strong>et</strong>toyage 35 Rennes 400 20000 Christian Roulleau<br />
JEAN CABY Agroalimentaire 29 Landivisiau 400 1950 Luc Van Gorp<br />
GRAVELEAU Transport 85 La Verrie 398 3596 Philippe Tardieu<br />
SODEBO Plats cuisinés 85 St-Georges-Mont 397 6,4 1869 Marie-Laurence Gouraud<br />
CAVAC Agroalimentaire 85 La Roche-sur-Yon 394 7,5 600 Jérôme Calleau<br />
SRPO (REXEL) Matériel électrique 44 Nantes 390 -2,6 1174 Patrick Bérard<br />
UNION SET Agroalimentaire 72 Le Mans 386 800 Jean Dorison<br />
PBM OUEST Distrib. Bâtiment 35 Pacé 382 32,1 892 Philippe Gardies<br />
BRIT AIR Cie aérienne 29 Morlaix 378 13,7 1126 Marc Lamidey<br />
GROUPE JEAN FLOCH Agroalimentaire 29 Quimper 366 1646 Jean Floch<br />
SCANIA FRANCE Poids lourds 49 Angers 366 520 Martin Stahlberg<br />
BRITTANY FERRIES Cie maritime 29 Roscoff 347 -4,1 2200 Alexis Gourvennec<br />
TOYOTA IND. EQUIP. Pièces chariots 44 Ancenis 346 4,5 350 Yutaca Kimura<br />
LAITA Agroalimentaire 29 Gouesnou 339 4,3 101 Patrick Bissey<br />
LE GOUESSANT Alimentation animale 22 Lamballe 337 8,1 630 Jean-Yves Cornec<br />
GROUPE SÉCHÉ Traitement déch<strong>et</strong>s 53 Changé 332 3,4 1600 Joel Séché<br />
SDMO Groupes électrogènes 29 Brest 320 660 François Meunier<br />
AXIMA Génie climatique 44 Nantes 317 1,6 2315 Etienne Oleffe<br />
PAUL PAULET Conserverie 29 Douarnenez 315 14,5 463 Adolfo Valsecchi<br />
SERCEL Equipements sismiques 44 Carquefou 314 45 400 Thierry Le Roux<br />
COMBUST. DE L’OUEST Carburants 35 Vern-sur-Seiche 308 11,9 476 Jean-Paul Baque<br />
TROUILLARD Distrib. Bâtiment 44 Nantes 305 5,4 1187 Patrick Guy<br />
JOYAU Transports 85 Montaigu 300 3000 Jacques God<strong>et</strong><br />
DUCATEL Agro alim. Menuiserie 29 Quimper 300 1000 Jean Ducatel<br />
LARIVIERE Distrib. Bâtiment 49 Angers 300 3,8 800 Pascal Métayer<br />
COLAS CENT-OUEST Travaux publics 44 Nantes 293 6,5 1278 Serge Body<br />
TRELLEBORG Pièces automobiles 44 Carquefou 289 -0,6 1200 P<strong>et</strong>er Nilsson<br />
EUROFINS SCIENTIFIC Biotechs 44 Nantes 282 4 2300 Gilles Martin<br />
GROUPE LARIVIERE Mat. Construction 49 Angers 282 12,9 720 Pascal Métayer<br />
CORALIS Produits laitiers 35 Rennes 273 600 Joseph Gautier<br />
THYSSENKRUPP ASCENSEURS Ascenseurs 49 St Barthélémy d’Anj. 266 -2,4 420 Jean-Michel Thion<br />
GEMY Distri. véhicules 53 Laval 250 1000 Pascal Gérard<br />
ECSA (Faurecia) Sièges automobile 35 Crevin 250 284 Christophe Trémoureux<br />
CONVENANT Distr. Automobile 44 Vigneux de B. 246 14 587 Marceau Convenant<br />
CF GOMMA Joints automobile 35 Rennes 230 -8 2000 Georges-Alain Rintzler<br />
CEGELEC OUEST Génie électrique 44 Nantes 225 2,2 1833 Philippe Allard<br />
PIGEON ENTREPRISES B-TP 35 Aargentré 225 15,4 20 Alain Pigeon<br />
POINT P BRETAGNE Distrib matériaux 35 St Jacques de la L. 223 3,9 964 Henry Bernard<br />
84<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
PALMARÈS<br />
Entreprises<br />
Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />
LOUIS GAD Viandes 29 Lampaul-Guimillau 218 1000 Loïc Gad<br />
STAR G Distrib. pièces auto 35 Le Rheu 215 -27,9 47 Olivier Vejdovsk<br />
FRANCE CHAMPIGNON Agroalimentaire 49 Saumur 204 1200 Bernard Puraye<br />
DIANA INGREDIENTS Agroalimentaire 56 Saint-Nolff 198 22 1000 Olivier Suqu<strong>et</strong><br />
CENTRAVET Distr. vétérinaire 22 Taden 192 7,1 100 Eric Humbert<br />
UNITED BISCUIT Biscuit 44 Vertou 192 520 Mohammed Elsarky<br />
SACER ATLANTIQUE Travaux publics 35 Rennes 191 7,6 1083 Christian Raimondi<br />
LAITERIE VAL D’ANCENIS Agroalimentaire 44 Ancenis 191 8,1 410 Dominique Chargé<br />
TAT INDUSTRIES Maintenance aéronaut. 35 Dinard 184 -1,4 1 250 Alain Corbel<br />
SILVERWOOD Négoce de bois 35 Pacé 181 -1,4 303 Thierry Bergerault<br />
ARMORINE Combustibles 56 Caudan 174 16,4 48 François Martinat<br />
SCREG OUEST Travaux publics 44 Saint-Herblain 173 8,5 902 Joël Hamon<br />
CWF Vêtements 85 Les Herbiers 164 21,2 670 Yves Martin<br />
SAUNIER DUVAL Chaudières 44 Nantes 161 750 Pascal Janot<br />
TIPIAK SA Plats cuisinés 44 St Aignan Grandlieu 159 4,4 980 Hubert Grouès<br />
COUGNAUD bâtiments modulaires 85 Mouilleron-le-Cap 158 7,8 840 Eric Cougnaud<br />
PAPETERIE DE MAUDUIT Pap<strong>et</strong>erie 29 Quimperlé 158 9,6 170 Thierry Bellanger<br />
ARMOR Encres 44 Nantes 154 12,8 1735 Hubert de Boisredon<br />
COBRENA Centrale d’achat 29 Loperh<strong>et</strong> 152 9,9 9 Hervé Talec<br />
STALAVEN Plats cuisinés 22 Saint-Brieuc 150 1050 Thierry Meuriot<br />
GROUPE SILL Agroalimentaire 29 Plouvien 150 700 Gilles Falc’hun<br />
GMT RABUR Matériel électrique 72 Le Mans 149 2,3 457 Pierre Clerval<br />
QUÉGUINER Distri. Bâtiment 29 Landivisiau 146 2,2 850 Claude Quéguiner<br />
NICOLL Raccord canalisations 49 Chol<strong>et</strong> 145 1000 Yves Noir<strong>et</strong><br />
PILOTE Camping cars 44 La Limouzinière 144 550 Philippe Padiou<br />
DENKAVIT FRANCE Aliment du bétail 49 Montreuil Bellay 142 -5,3 163 Gerrit Kleinhout<br />
GAUTIER France Meubles 85 Chantonnay 141 1050 Dominique Soulard<br />
GROUPE DIRICKX Clôtures métalliques 53 Congrier 137 19 1000 Jacques Dirickx<br />
DOREL FRANCE Puériculture 49 Chol<strong>et</strong> 137 1,1 460 Jean-Claude Jacomin<br />
CANON BRETAGNE Machines électronique 35 Liffré 132 0 662 Kazuhiro Otsubo<br />
SIMAGIR Négoce de céréales 44 Nantes 131 -10,1 0 Bernard Clar<strong>et</strong>-Tournier<br />
CHARLY GUENNEC Agroalimentaire 56 Lorient 130 0,7 370 Daniel Tessier<br />
DELIFRANCE Boulang viennoiserie 56 Landevant 129 11,7 854 Hubert François<br />
CIE BRET. DIFFUSION Distri auto 29 Brest 127 5,5 - Ronan Picard<br />
NAVIMO Matériel nautisme 56 Lorient 125 6,8 650 Patrick François<br />
TRANSP. GAUTIER Transport 35 Noyal sur Vilaine 123 0,6 1329 Jean-Yves Gautier<br />
EUROVIA BRETAGNE Travaux publics 35 Rennes 118 31,4 815 Jean-Yves Tonnelier<br />
GATINE VIANDES Viandes 35 La Guerche de B. 118 49,2 376 Joseph Marqu<strong>et</strong><br />
GROUPE LE GRAET Agroalimentaire 22 Plelo 117 168 Noël Le Graët<br />
VET AFFAIRES Distr. Vêtements 44 Les Sorinières 115 8,4 680 Patrice Lesguer<br />
ARO Soudage 72 Château du Loir 110 700 Didier Lombard<br />
LINPAC PLASTICS Films plastiques 56 Noyal-Pontivy 110 5,1 462 Pierre Thumerel<br />
EOLANE Electronique 49 Combrée 109 240 Paul Raguin<br />
AO SOLA OPTIQUE Verres d’optique 35 Fougères 107 21,2 616 Eric Lechat<br />
SKF - SVR Roulements à billes 85 Fontenay-le-Cte 104 -7 735 Jean Tournoux<br />
LAITERIE SAINT PERE Produits laitiers 44 St Père-en-R<strong>et</strong>z 104 5,4 270 Michel Rabiller<br />
COOP VETERINAIRE Centrale d’achat 85 La Guyonnière 103 7,1 100 Jean Muln<strong>et</strong><br />
IRM Camping-cars 85 Luçon 103 15,7 370 Patrick Mahé<br />
TANGUY Bois matériaux 29 Lannilis 102 6,8 280 Roland Tanguy<br />
LE TELEGRAMME Presse 29 Morlaix 101 10 800 Edouard Coudurier<br />
LEGENDRE Construction 35 Vern sur Seiche 101 29 478 Jean-Paul Legendre<br />
GRUAU Carrosserie 53 Laval 100 800 Patrick Gruau<br />
VEAU ALLAITEMENT Aliment bétail 72 Champagné 99 -5,4 85 Jans Witsenboer<br />
NEWMAN Habillement 49 Chol<strong>et</strong> 98 785 Léon Cligman<br />
WEBASTO SYSTEMES Equipe automobile 85 Les Chatelliers 98 -8,6 202 Joseph Reveau<br />
MEDICAL EXPORT Pdt pharama 22 Saint-Brieuc 98 36,2 31 Daniel Galas<br />
SOCOPI Distri. Pap<strong>et</strong>erie 35 Rennes 97 19,9 46 François Bizeul<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 85
Entreprises<br />
PALMARÈS<br />
Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />
SA CHAILLOUS Acier 44 Nantes 96,6 11 213 Patrick Gastineau<br />
KAPPA SCAO Indust pap<strong>et</strong>erie 44 G<strong>et</strong>igné 96 5,1 379 Yann Quesnel<br />
LOIRET & HAENTJENS IM/EX sucres engrais 44 Nantes 96 6,4 38 Norbert Fessy<br />
GROUPE ADRIEN Pêcheries 44 Nantes 94 -16 2214 Michel Adrien<br />
AGRIR GRAPHIC Imprimerie 53 Laval 93 8,8 500 Michel Lachaze<br />
YORK Equip. Frigorifique 44 Carquefou 93 5,8 380 Jean-Pierre Morille<br />
FLEETGUARD Equipe. Auto 29 Quimper 92 8 430 Raymond Eyres<br />
SBFM Fonderie 56 Lanester 91 -0,9 750 Guy Denechere<br />
MAINGUY GILBERT Travaux publics 44 Vertou 90 9,3 1002 Patrick Eveillard<br />
FPEE INDUSTRIES Menuiserie 72 Brulon 90 305 Marc Ettienne<br />
JH INDUSTRIES Menuiserie 85 Challans 89 -5,7 1087 Jean-Michel Hu<strong>et</strong><br />
CARPENTER FRANCE Mousse de polyuréth 49 St-Sylvain-d’Anj 89 4,5 620 Jean-Pierre Billiard<br />
GOSS SYS GRAPH Machines d’imprimerie 44 Nantes 87 39 279 Eric Normand<br />
BATIGNOLLES TECH. Equip. aéroréfrigérants 44 Nantes 87 29 270 Helmut Schmale<br />
PPG SIPSY Pharmacie 49 Avrillé 86 58,6 366 Bruno Michel<br />
POMANJOU fruits 49 Ecouflant 85 100 Pierre Lacharlotte<br />
ROLLAND Glaces 29 Plouedern 84 -4,7 540 Yves Rolland<br />
GUILLET Viande 49 Daumeray 84 1,1 498 Jean-Paul Guill<strong>et</strong><br />
EFIPA Agroalimentaire 49 Chol<strong>et</strong> 84 -9,8 Renée Bourigault<br />
TIBCO SSII 44 St Aignan 83 9,2 900 Gérard Le Calvé<br />
MIX BUFFET Plats cuisinés 56 Guer 83 300 Patrice Le Hir<br />
LE CALVEZ Transport 29 Guipavas 82 810 Jean-Jacques Le Calvez<br />
LTR INDUSTRIES Papier carton 29 Quimperlé 82 8,8 456 Wayne Deitrich<br />
GTB CONSTRUC. B-TP 44 Nantes 82 11,4 387 Yves Couffrand<br />
INTERVET Pdts vétérinaires 49 Beaucouzé 80 -5,1 122 Philippe Loz<strong>et</strong><br />
ARJOWIGGINS papier carton 72 Saint Mars la B. 79 -3,1 262 Jean-François Montsaingeon<br />
WATERMAN Stylos 44 St-Herblain 79 -6 648 Emmanuel Scribe<br />
STE LAIT. PONTIVY Produits laitiers 56 Le Sourn 78 -18,4 215 Thiery Bloy<strong>et</strong><br />
SOCOPA GUINGAM Viande 22 Graces 77 -11,5 253 Alain Loustaneau<br />
BRET. MATERIAUX Distr. Matériaux 35 Rennes 77 4,6 245 Henry Bernard<br />
HILL ROM Mobilier médical 56 Pluvigner 77 -5 656 Francis Jan<br />
ELEVAGE AVICOLE DE LA Accouvage 49 St Laurent la Pl 76 6,7 784 Jean Grelier<br />
DELTA DORE Mat. Électronique 35 Bonnemain 76 14 490 Joël Renault<br />
GROUPE LOC MARIA Pâtisserie indust. 56 Locminé 75 460 Christian Tacquard<br />
D.L.E. Travaux publics 44 Nantes 74 -1,8 585 APPIA<br />
GRIMAUD Génétique aviaire 49 Roussay 72 2,8 1350 Frédéric Grimaud<br />
EUROVIA ATLANTIQUE Travaux publics 44 Carquefou 72 16,3 445 Laurent Etheimer<br />
ARDO Légumes 56 Gourin 72 24,7 340 Jan Haspelagh<br />
SITA OUEST Traitement déch<strong>et</strong>s 56 Vannes 71 9,6 730 Jean-Luc Le Blevec<br />
COMPTOIR MET DE B. Quincaillerie 56 Quéven 71 1,8 322 Pierre Bareaud<br />
AGRI NEGOCE Distr agricole 72 La Chartre 71 2,6 50 Jean-Michel Le Bihan<br />
CHARIER TP Travaux publics 44 Montoir de Br. 70 21,1 433 Pierre-Marie Charier<br />
TCT Thermoplastiques 85 Tiffauges 70 -1,2 246 Philippe Pol<strong>et</strong><br />
PIRIOU Chantier naval 29 Concarneau 70 270 Jacques Piriou<br />
MARTIN RONDEAU Pdts sidérurgiques 49 St Barthélémy 69 -4,6 300 Daniel Pell<strong>et</strong>ier<br />
AES LABORATOIRE Fournit. Médicales 35 Combourg 69 270 Alain Le Roch<br />
GEMINOX Equip. thermiques 29 Saint-Thegonnec 68 9,3 306 Philippe Méon<br />
INOVAC Matériel électrique 72 Sillé-le-Guillaume 67 4,5 585 Michel Badouard<br />
ESPACIL HABITAT Construction 35 Rennes 67 -5,8 149 Jean-Claude Crocq<br />
BOSCHAT INVEST. Négoce 22 Lamballe 67 11,3 92 Michel Boschat<br />
VALORI 5 Pdt pharmaceutiques 56 Ploermel 65 12,6 45 Pierre Magu<strong>et</strong><br />
Cie PÊCHES SAINT MALO Pêche 35 Saint-Malo 65 650 Patrick Soisson<br />
MANN + HUMMEL FRANCE Pièces plastiques 53 LAVAL 64 96,8 315 Jean Nanoux<br />
PORC AVEN Négoce viande 22 Plérin 64 16,8 29 Bernard Chrétien<br />
GROUPE CESBRON Equipements frigo 49 St Barthélémy d’A 63 -3,1 530 Jacques-Antoine Cesbron<br />
FRIEDRICH & CIE Négoce de boissons 44 Rezé 63 9,6 114 Odile Friedrich<br />
TRECOBAT Construction 29 Lannilis 63 -0,8 112 Marcel Tréguer<br />
86<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
PALMARÈS<br />
Entreprises<br />
Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />
HONORE BREST Electroménager 29 Guipavas 62 36,4 42 Jean-Yves Pelliard<br />
THALES NAVIGATION Electronique 44 Carquefou 61 5,1 173 Franck Levron<br />
SPS Négoce céréales 85 Moutiers les M. 60 5,6 116 Paul Gaonac’h<br />
TABUR LOGISTIQ Franchiseur grossiste 72 Voivres Le Mans 59 2,9 220 Jean-Claude Coudray<br />
Sté GEN TECH. Préformes PET 44 Rezé 59 48,9 69 Frédéric Mignot<br />
MULTIPAP Imprimerie 35 Rennes 58 59,2 450 Xavier Papot<br />
PROCOPI Mat. Piscines 35 Le Rheu 58 300 Philippe Bach<br />
ETP Ouest Construction 44 Nantes 58 6,3 296 Bernard Thér<strong>et</strong><br />
MANCELLE CALBERSON Transport 72 Me Mans 57 7,5 531 Sylvain Magne<br />
MATAL Equipement frigo 44 Les Sorinières 57 6 330 Jean-Michel Daviaud<br />
SOGEA ATLANTIQUE Travaux publics 44 Coueron 57 35 324 Gérard Bienfait<br />
VIOL FRERES Viandes 44 Chateaubriant 57 14,9 205 Francis Guill<strong>et</strong><br />
BMI Préfabrication béton 72 Le Mans 56 16 427 Jean-Paul Gelly<br />
SIES Véhicules de secours 44 Saint-Nazaire 56 65 206 Roland Griaud<br />
MT PACKAGING Emballage 56 Plouhinec 55 -45,1 515 Alain Blondel<br />
JURET Génie électrique 49 Segré 55 7,2 420 Claude Guyot<br />
FOUSSIER ET CIE Mat. de construction 72 Le Mans 55 1,1 124 Michel Bouchalais<br />
LAIT. DE PENTHIEVRE Pdts laitiers 22 Créhen 55 23 Dominique Chargé<br />
NEOLAIT Agroalimentaire 22 Trégueux 54 409 Michel Brandel<strong>et</strong><br />
KUHN HUARD Machine agricole 44 Chateaubriant 54 0,8 351 Michel Siebert<br />
IGRECA Ovoproduits 49 Seiches-sur-Loir 54 11,5 103 Ludovic Justeau<br />
LE ROY Transport 35 Vern-sur-Seiche 53 -24,6 412 Jacques Leroy<br />
MARC SA Travaux publics 35 Pleurtuit 53 12,2 411 Roger Gagneraud<br />
GSA Cadeau p<strong>et</strong>it enfant 49 Villedieu La Bl 53 83,4 390 Christian Cunaud<br />
VILMORIN SA Semences 49 La Menitré 53 3,1 377 Arnaud Deltour<br />
DENIS MATERIAUX Mat construction 35 Guichen 53 28,1 246 Désiré Denis<br />
COLART INTERNA Matériel d’art 72 Le Mans 52 7,4 274 Michael Henderson<br />
DOCKS GENERAUX Fournitures indust. 44 Rezé 52 -0,5 198 Daniel Pell<strong>et</strong>ier<br />
SGGR Constr. Nautiq 72 Coulaines 51 12,9 410 Alain Rabineau<br />
PASQUET Menuiserie 35 Argentré du Plessis 51 4,3 312 Vincent Pasqu<strong>et</strong><br />
SODIFRANCE SSII 35 Rennes 51 -13 640 Franck Mazin<br />
CARDINAL Construction 35 Mernel 50 39,1 227 Yves Cardinal<br />
RENOSOL ATLAN. N<strong>et</strong>toyage 72 Le Mans 49 9,6 1663 Dominique Laurence<br />
COSPRETO GITEM Centrale d’achat 35 Saint-Malo 49 9,8 43 Hubert Fabien<br />
EURAMAX INDUST. Pièces auto 49 Montreuil Bellay 48 6,2 279 Raymond Wagener<br />
GIANNONI FRANCE Mat. De chaudière 29 Morlaix 48 32 250 Joseph Le Mer<br />
HUMEAU BEAUPREAU Chaussures 49 Beaupreau 48 0,5 219 Pierre Humeau<br />
OTOR BRETAGNE Papier carton 29 Carhaix 48 6,6 148 Mathias de Christen<br />
LE MEN Nutrition animale 22 Saint Brandan 48 28,3 30 Emmanuel Le Men<br />
NATIONAL TOURS Voyagiste 35 Rennes 47 13,1 34 Joseph Jouanno<br />
OCEANE Fruits <strong>et</strong> légums 44 Nantes 47 -0,5 8 Dominique Visonneau<br />
EUROVIANDE Viandes 49 St-Sylvain d’Anjou 46 1,7 1200 Patrick Aublin<br />
HOUDEBINE Agroalimentaire 56 Noyal Pontivy 45 8 279 Michel Houdebine<br />
FRANCE BOISS PDL Négoce de boissons 44 La Chapelle sur Erdre 45 27 228 Philippe Boiteau<br />
BODET SA Horlogerie, logiciels 49 Trémentines 44 5 500 Jean-Pierre Bod<strong>et</strong><br />
LARIVIÈRE Menuiserie 85 La Chaize Gir 44 8,8 363 Henri Lingrand<br />
FMGC Fonderie 44 Soudan 44 -4 296 Gérard Thu<strong>et</strong><br />
HABITAT DU VAL DE LOIRE Logement 49 Angers 44 1,1 199 René James<br />
VENDEE SANI-THERM Sanitaire 85 La Ferrière 44 9,1 121 Joseph Gateau<br />
THARREAU INDUSTRIES Textiles non tissés 49 Chemillé 44 2,7 120 Michel Tharreau<br />
CIF HABITAT Logement 44 Nantes 44 9,4 80 Georges Bouchard<br />
SAH LEDUC Vériuns hydrauliques 44 Ligné 43 -21,8 372 Joël leduc<br />
SIFDDA Carcasses viande 56 Guer 43 29 316 William Paul<strong>et</strong><br />
HENAFF Conserves alim. 29 Pouldreuzic 43 11,4 200 Jean-Jacques Hénaff<br />
MAFART Quicaillerie gros 22 Saint-Brieuc 43 -2,5 170 Olivier Mafart<br />
DELICES DU VAL PLESSIS Glaces 35 Vitré 43 1,9 165 Yves Thépaut<br />
EUROP. DES METAUX Métaux 44 Saint-Herblain 43 -5,3 43 Alain Coch<strong>et</strong><br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 87
Agenda 2006<br />
Les événements économiques de l’année<br />
J A N V I E R<br />
• Salon international du tourisme <strong>et</strong><br />
des vacances, salon d’affaires des professionnels<br />
<strong>et</strong> des comités départementaux<br />
<strong>et</strong> régionaux du tourisme. Au parc<br />
des expositions de Rennes du 20 au 22.<br />
Safym, 02 97 86 01 59, www.safym.com.<br />
• Forum des métiers <strong>et</strong> de la formation.<br />
Au parc des expositions de<br />
la Beaujoire à Nantes les 28 <strong>et</strong> 29.<br />
Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />
www.exponantesatlantique.com.<br />
F É V R I E R<br />
• Carrefour des gestions locales<br />
de l’eau. Au parc des expositions de<br />
Rennes les 1 er <strong>et</strong> 2.<br />
Réseau Ideal, 01 45 15 09 09.<br />
• Rencontres européennes des friches,<br />
sur la valorisation urbaine <strong>et</strong> immobilière<br />
des friches industrielles : forum des<br />
acteurs publics <strong>et</strong> privés <strong>et</strong> rencontres<br />
d’affaires. Préparées dans le cadre du<br />
proj<strong>et</strong> Revit par les 6 villes partenaires.<br />
À la Cité des congrès à Nantes les 2 <strong>et</strong> 3.<br />
Nantes métropole,<br />
Stéphanie Arnaud, 02 40 99 52 58,<br />
stephanie.arnaud@nantesm<strong>et</strong>ropole.fr,<br />
www.nantesm<strong>et</strong>ropole.fr.<br />
• Salon des vins de Loire avec le<br />
Japon <strong>et</strong> la Russie à l’honneur. Organisé<br />
par les interprofessions ligériennes<br />
<strong>et</strong> Angers parc expo. Au parc des<br />
expositions d’Angers du 6 au 8. 600<br />
exposants <strong>et</strong> 9 000 visiteurs attendus.<br />
Angers parc expo, 02 41 93 40 40,<br />
www.angers-parcexpo.com.<br />
• Journée de rencontres pour le 5 e<br />
anniversaire de l’association Escalade<br />
avec un débat <strong>et</strong> 4 ateliers. Escalade<br />
est un réseau d’entreprises réunissant<br />
150 dirigeants <strong>et</strong> cadres de PME/PMI.<br />
À la Cité des congrès à Nantes le 7.<br />
E s c a l a d e , 0 2 4 0 0 8 0 9 0 0 ,<br />
info@escalade-entreprises.n<strong>et</strong>,<br />
www.escalade-entreprises.n<strong>et</strong>.<br />
• Salon international du tourisme<br />
<strong>et</strong> des vacances, salon d’affaires<br />
des professionnels <strong>et</strong> des comités<br />
départementaux <strong>et</strong> régionaux du tourisme.<br />
Au parc des expositions de la<br />
Beaujoire à Nantes du 10 au 12.<br />
Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />
www.exponantesatlantique.com.<br />
• Salon Baby, salon des futurs parents<br />
<strong>et</strong> du p<strong>et</strong>it enfant avec une centaine<br />
d’exposants. Au parc des expositions de<br />
la Beaujoire à Nantes les 18 <strong>et</strong> 19.<br />
Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />
www.exponantesatlantique.com.<br />
• Salon du végétal, salon professionnel<br />
de la filière horticole ornementale en<br />
France. 21 e édition organisée par le<br />
Bureau horticole régional. Au parc des<br />
expositions d’Angers du 22 au 24 février.<br />
BHR, 02 41 79 14 17,<br />
salon@bhr-veg<strong>et</strong>al.com, www.<br />
salon-du-veg<strong>et</strong>al.com.<br />
International Atlantic Me<strong>et</strong>ing, à la Cité des congrès de Nantes, les 15 <strong>et</strong> 16 mars.<br />
M A R S<br />
• Salon de la pêche en mer couplé<br />
avec le salon européen du bateau du<br />
pêcheur plaisancier. Au parc des expositions<br />
de la Beaujoire à Nantes du 3 au 5.<br />
Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />
www.panierpointu.com.<br />
• Prorestel, le salon des professionnels<br />
de l’alimentation, l’hôtellerie, la<br />
restauration <strong>et</strong> de leurs équipements.<br />
Organisé par la CCI de Saint-Malo à<br />
l’espace Duguay-Trouin du 5 au 8.<br />
CCI de Saint-Malo, 02 99 20 63 27,<br />
www.br<strong>et</strong>agnesalons.com.<br />
• CFIA, carrefour des fournisseurs de<br />
l’industrie agroalimentaire. Au parc<br />
des expositions de Rennes du 7 au 9.<br />
Jangil, 05 53 36 78 78, www.cfiaexpo.com.<br />
• Salon nautique <strong>et</strong> des loisirs de<br />
plein air Cap au large. Au parc des<br />
expositions de Vannes du 10 au 12.<br />
Chorus, 02 97 46 41 41,<br />
www.lechorus.com.<br />
• Salon de l’industrie <strong>et</strong> de la soustraitance,<br />
fusion des salons First <strong>et</strong><br />
Imis, carrefour des technologies <strong>et</strong><br />
des solutions industrielles qui réunit<br />
les acteurs de l’industrie de Br<strong>et</strong>agne,<br />
Basse-Normandie, Pays de la<br />
Loire, Poitou-Charentes <strong>et</strong> Limousin.<br />
Au parc des expositions de la Beaujoire<br />
à Nantes du 14 au 16.<br />
Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />
www.exponantesatlantique.com.<br />
• International Atlantic Me<strong>et</strong>ing<br />
(IAM), les journées internationales<br />
du grand Ouest pour découvrir les<br />
conditions d’accès aux marchés<br />
étrangers <strong>et</strong> les supports de développement<br />
possibles. Co-organisé<br />
par les CCI de Nantes <strong>et</strong> Saint-<br />
Nazaire <strong>et</strong> la Cité des congrès. À la<br />
Cité des congrès à Nantes les 15 <strong>et</strong> 16.<br />
IAM, CCI de Nantes, Delphine Bouët,<br />
02 40 44 60 84, www.iam-nantes.com.<br />
• Foire internationale de Rennes. Au parc<br />
des expositions de Rennes du 18 au 26.<br />
Parc expo, 02 99 52 68 42,<br />
www.foirederennes.com.<br />
• Congrès national infirmier autour<br />
du suj<strong>et</strong> « la réponse infirmière aux<br />
besoins de santé en France, l’affirmation<br />
d’une discipline ». Organisé par la<br />
direction des soins du CHU de Nantes,<br />
à la Cité des congrès du 22 au 24.<br />
BCA, 01 41 06 67 70, www.chu-nantes.fr.<br />
• Salon Cecom. Au parc des expositions<br />
de la Beaujoire à Nantes les 23 <strong>et</strong> 24.<br />
Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />
www.exponantesatlantique.com.<br />
• Salon des pêches sportives <strong>et</strong> de<br />
la protection des cours d’eau, pour<br />
les professionnels de la pêche <strong>et</strong> les<br />
principaux acteurs de la gestion <strong>et</strong><br />
de la défense des milieux aquatiques.<br />
À l’espace Duguay-Trouin à<br />
Saint-Malo les 25 <strong>et</strong> 26.<br />
www.salonpechesportiveprotectionriviere.com.<br />
• Salon des comités d’entreprises.<br />
Au parc des expositions de Rennes<br />
les 30 <strong>et</strong> 31.<br />
Exposium, 04 42 18 01 70,<br />
www.salonce.com.<br />
• Salon de l’immobilier. Au parc des expositions<br />
de Rennes du 31 mars au 2 avril.<br />
France expo, 05 34 66 65 35,<br />
www.France-expo.fr.<br />
A V R I L<br />
• CEM06, colloque international <strong>et</strong><br />
exposition sur la compatibilité électromagnétique.<br />
Organisé par l’IETR<br />
(Institut électronique <strong>et</strong> de télécommunications<br />
de Rennes) au palais du<br />
Grand large à Saint-Malo du 4 au 6.<br />
IETR, www.cem06.i<strong>et</strong>r.org.<br />
• Foire internationale. Au parc des<br />
expositions de la Beaujoire à Nantes<br />
du 7 au 17.<br />
Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />
www.exponantesatlantique.com.<br />
• Laval Virtual, les rencontres internationales<br />
de la réalité virtuelle.<br />
8 e édition du 26 au 30.<br />
Laval Virtual, Marie-Laure Pérès,<br />
02 43 49 75 57,<br />
mlperes@laval-virtual.org.<br />
M A I<br />
• Start West, les rencontres du capital<br />
<strong>et</strong> de l’innovation, organisées par la CCI<br />
de Nantes-Saint-Nazaire. À la Cité<br />
des congrès à Nantes les 30 <strong>et</strong> 31.<br />
Marie-Laure Forg<strong>et</strong>,<br />
02 40 44 63 78, m.forg<strong>et</strong>@nantes.<br />
cci.fr, www.start-west.com.<br />
• Carrefour international du bois,<br />
salon d’affaires dédié au matériau bois.<br />
Organisé par l’association Atlanbois<br />
<strong>et</strong> le port de Nantes-Saint-Nazaire au<br />
parc des expositions de la Beaujoire<br />
à Nantes du 31 mai au 2 juin.<br />
Atlanbois, 02 40 73 60 64,<br />
www.timbershow.com.<br />
J U I N<br />
• World Investment Conference, la<br />
conférence de l’investissement international,<br />
organisée par Ouest Atlantique<br />
à La Baule du 7 au 9.<br />
Ouest Atlantique, 02 51 84 42 34,<br />
www.labaulewic.org.<br />
• Atelier de l’Association internationale<br />
de management stratégique sur<br />
le « proj<strong>et</strong> dans l’action collective ». Dans<br />
les locaux d’Audencia à Nantes le 1 er .<br />
Audencia, 02 40 37 34 34,<br />
www.strategie-aims.com.<br />
• Écossolies 2006, le mois de l’économie<br />
sociale <strong>et</strong> solidaire avec des<br />
manifestations dans 24 communes<br />
de Nantes métropoles <strong>et</strong> les principales<br />
villes de Loire-Atlantique <strong>et</strong><br />
Pays de la Loire du 9 au 30.<br />
Écossolies, 02 40 89 33 69,<br />
www.ecossolies.fr.<br />
S E P T E M B R E<br />
• Space, salon des productions animales,<br />
rendez-vous de toutes les<br />
entreprises du secteur de l’élevage<br />
au niveau mondial, rassemble les<br />
acteurs des filières avicole, porcine,<br />
bovine, cunicole <strong>et</strong> ovine. Au parc des<br />
expositions de Rennes du 12 au 15.<br />
Space, 02 23 48 28 80, info@space.fr,<br />
www.space.fr.<br />
• Congrès mondial des sciences <strong>et</strong><br />
technologies alimentaires « Food is<br />
life » à la Cité des congrès à Nantes.<br />
C<strong>et</strong>te 13e édition est organisée par<br />
l’Adria (association pour le développement,<br />
la recherche <strong>et</strong> l’innovation<br />
agroalimentaire) <strong>et</strong> l’Inra (Institut<br />
national de la recherche agronomique).<br />
À la Cité des congrès à Nantes du<br />
17 au 21.<br />
Suite p. 90 >>><br />
88<br />
La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006
Agenda 2006<br />
>>><br />
IUFoST, iufost@nantes.inra.fr,<br />
www.iufost.org.<br />
• Salon de l’habitat <strong>et</strong> de l’immobilier.<br />
Au parc des expositions d’Angers du<br />
22 au 25.<br />
Angers parc expo, 02 41 93 40 40,<br />
www.angers-parcexpo.com.<br />
• Habitat expo, le salon de l’habitat<br />
<strong>et</strong> de l’immobilier. À Brest du 29 septembre<br />
au 2 octobre.<br />
Performance organisation,<br />
02 98 44 25 33, www.habitatexpo.fr.<br />
O C T O B R E<br />
• Salon maison bois, co-organisé<br />
par l’association Atlanbois <strong>et</strong> Angers<br />
parc expo. Au parc des expositions<br />
d’Angers du 13 au 16.<br />
Angers parc expo, 02 41 93 40 40,<br />
www.salon-maison-bois.com.<br />
• Simad, le salon de l’immobilier, maison,<br />
ameublement <strong>et</strong> décoration. Au parc<br />
des expositions à Rennes du 13 au 16.<br />
Parc expo de Rennes, 02 99 52 68 42,<br />
www.simad-rennes.com.<br />
• Salon des comités d’entreprises.<br />
Au parc des expositions de Rennes<br />
les 12 <strong>et</strong> 13.<br />
Exposium, 04 42 18 01 70,<br />
www.salonce.com.<br />
• Le Mille sabords, le 1 er salon nautique<br />
européen du bateau d’occasion.<br />
Au port du Crouesty à Arzon<br />
(56) du 22 au 28.<br />
Le Mille sabords, 02 97 53 74 43,<br />
www.lemillesabords.com.<br />
D É C E M B R E<br />
• Salon Maritima, vitrine de l’économie<br />
<strong>et</strong> du savoir-faire de la construction<br />
navale française. À Paris,<br />
porte de Versailles, du 6 au 9.<br />
Reed exhibitions, 01 41 90 47 98,<br />
www.salon-maritima.com.<br />
• Artibat, salon de la construction<br />
dans l’Ouest. Organisé par la Capeb<br />
Pays de la Loire au parc de la Beaujoire<br />
à Nantes du 7 au 9.<br />
Artibat, 02 40 89 54 81, www.artibat.com.<br />
LES TECHNOPOLES<br />
Angers technopole<br />
Tél. 02 41 72 04 04 - www.angerstechnopole.com<br />
Matinale tous les 2 mois pour réunir les chefs d’entreprises<br />
de la technopole autour de suj<strong>et</strong>s d’actualité.<br />
Atlanpole<br />
Tél. 02 40 25 13 13 - www.atlanpole.fr<br />
P<strong>et</strong>it-déjeuner atlanpolitain tous les mois, le 2 e mercredi,<br />
pour réunir les chefs d’entreprises, porteurs de<br />
proj<strong>et</strong>s, chercheurs <strong>et</strong> partenaires de l’innovation<br />
autour d’un thème d’actualité lié au développement<br />
technologique <strong>et</strong> à l’innovation.<br />
Ateliers tous les 2 mois pour les porteurs de proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong><br />
entreprises accompagnées par Atlanpole.<br />
Laval Mayenne technopole<br />
Tél. 02 43 49 75 00 - www.laval-technopole.fr<br />
Rencontre tous les 2 mois sur des suj<strong>et</strong>s d’intérêt commun<br />
aux membres du réseau de développement technologique<br />
des Pays de la Loire. Matinées thématiques.<br />
Lorient technopole innovation<br />
Tél. 02 97 88 23 23 - www.lorient-technopole.com<br />
P<strong>et</strong>it-déjeuner d’information.<br />
Rennes Atalante<br />
Tél. 02 99 12 73 73 - www.rennes-atalante.fr<br />
Matinale : p<strong>et</strong>it-déjeuner thématique mensuel.<br />
Technopole Anticipa<br />
Tél. 02 96 05 82 50 - www.technopole-anticipa.com<br />
Rencontres <strong>et</strong> conférences thématiques pour chefs<br />
d’entreprises <strong>et</strong> experts.<br />
Technopole Brest-Iroise<br />
Tél. 02 98 05 44 51 - www.tech-brest-iroise.fr<br />
Colloques <strong>et</strong> conférences thématiques organisés très<br />
régulièrement.<br />
Technopole Le Mans<br />
Tél. 02 43 57 72 24 - www.adema-le-mans.fr<br />
VIPE Vannes technopole<br />
Tél. 02 97 68 14 23 - www.vip-expansion.fr<br />
Réunions de réseaux <strong>et</strong> conférences organisés régulièrement.<br />
DIVERS<br />
Adria (centre de transfert de compétences<br />
en agroalimentaire)<br />
Tél. 02 98 10 18 18 - www.adria.tm.fr<br />
Colloques organisés régulièrement.<br />
Audencia Nantes école de management<br />
Tél. 02 40 37 34 34 - www.audencia.com<br />
Matin-phare, atelier mensuel de 2 heures sur les<br />
enjeux stratégiques d’un suj<strong>et</strong> précis, destiné aux<br />
dirigeants d’entreprises.<br />
Cycle de débats « le sens du management ».<br />
CCO (Centre de communication de l’Ouest)<br />
Tél. 02 40 20 23 23 - www.cco-nantes.org<br />
C business, le rendez-vous économique du CCO à<br />
Nantes tous les 2 mois, le dernier lundi du mois.<br />
Les rendez-vous réguliers<br />
Cenio (Club des entreprises du numérique<br />
<strong>et</strong> de l’informatique de l’Ouest)<br />
Tél. 02 40 44 62 19 - www.cenio.org<br />
P<strong>et</strong>its-déjeuners, journées thématiques <strong>et</strong> carrefour<br />
d’affaires.<br />
Cera<br />
(Centre d’échanges <strong>et</strong> de réflexion sur l’avenir)<br />
Tél. 02 51 66 32 72 - www.crip.com/cera<br />
Dîners <strong>et</strong> conférences organisés régulièrement.<br />
C<strong>et</strong>im<br />
(Centre technique des industries mécaniques)<br />
Bruno Legout, tél. 02 40 37 35 20 - www.c<strong>et</strong>im.fr<br />
Les lundis de la mécanique.<br />
Club entreprises 44 (Medef)<br />
Tél. 02 40 20 11 80<br />
Dîners-débats organisés tous les 2 mois.<br />
Cnam<br />
centres régionaux de Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> Pays de la Loire<br />
Tél. 02 40 16 10 10 - www.cnam-paysdelaloire.fr<br />
Café des techniques : l’actualité des sciences <strong>et</strong> techniques<br />
un jeudi par mois.<br />
Créativ<br />
Tél. 02 99 23 79 00 - www.ceei-creativ.asso.fr<br />
Carrefour d’échanges.<br />
CTTM<br />
(Centre de transfert <strong>et</strong> de technologie du Mans)<br />
Tél. 02 43 39 46 46 - www.cttm-lemans.com<br />
Ateliers techniques de l’innovation tous les 2 mois.<br />
Ernst & Young<br />
Audrey Vinès, tél. 02 40 35 44 45<br />
Forum <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its-déjeuners sur des thèmes d’actualité.<br />
Granit (Groupe armoricain en informatique<br />
<strong>et</strong> télécommunications)<br />
Tél. 02 99 33 63 25 - www.granit.org<br />
Forum Grafotech, une rencontre mensuelle sur les<br />
logiciels libres, le mark<strong>et</strong>ing des produits high-tech ou<br />
la démarche qualité <strong>et</strong> certification.<br />
Vespérale, réunion mensuelle ou bimestrielle.<br />
P<strong>et</strong>it-déjeuner Recherche.<br />
Institut de créativité industrielle (Ici)<br />
Tél. 02 40 70 25 02 - www.ici44.com<br />
Rencontre mensuelle avec la plate-forme technologique<br />
nazairienne sur le développement de l’innovation<br />
en entreprise.<br />
Irisatech (Club des partenaires de l’Irisa)<br />
Chantal Le Tonquèze<br />
Tél. 02 99 84 75 33 - www.irisa.fr/irisatech<br />
Rencontres thématiques organisées régulièrement,<br />
tous les mois ou tous les 2 mois.<br />
Isemar<br />
Tél. 02 40 90 51 13 - www.isemar.asso.fr<br />
Colloque autour de l’activité portuaire, une ou deux<br />
fois dans l’année, calendrier à définir.<br />
KPMG<br />
Gwénaëlle Baranger<br />
Tél. 02 28 24 10 10, gbaranger@kpmg.fr<br />
Rencontres organisées régulièrement sur des suj<strong>et</strong>s<br />
d’actualité, sociaux, fiscaux, économiques <strong>et</strong> organisationnels.<br />
Les1000delouest.com<br />
Le meilleur de la com : réunit les professionnels de la<br />
communication du grand Ouest une fois par trimestre.<br />
Meito (Mission pour l’électronique, l’informatique<br />
<strong>et</strong> la télématique de l’Ouest)<br />
Tél. 02 99 84 85 00 - www.meito.com<br />
Journées techniques.<br />
MSH Ange Guépin<br />
Tél. 02 40 20 65 02<br />
palissy.humana.univ-nantes.fr/msh/msh.html<br />
« Les lundis de la MSH » : conférences hebdomadaires<br />
sur la recherche en sciences humaines <strong>et</strong> sociales.<br />
Séminaires, colloques <strong>et</strong> journées d’études organisés<br />
par des chercheurs ou dans le cadre d’un proj<strong>et</strong> agréé<br />
par la MSH.<br />
Observatoire économique social <strong>et</strong> territorial<br />
de la Vendée<br />
Tél. 02 51 24 83 33<br />
P<strong>et</strong>it-déjeuner de conjoncture organisé régulièrement.<br />
Sarthe export<br />
Tél. 02 43 21 00 12 - www.sarthe-export.asso.fr<br />
Réunions d’informations <strong>et</strong> réunions pays.<br />
Vendée expansion<br />
Tél. 02 51 44 90 00 - www.vendee-expansion.fr<br />
WTCNA (World Trade Center Nantes Atlantique,<br />
club d’affaires internationales)<br />
Tél. 02 40 44 60 55 -wtc@nantes.cci.fr, www.wtcnantes.com<br />
Soirées-pays tous les 2 mois pour découvrir un marché.<br />
Rendez-vous individuels avec des experts d’un pays.<br />
Des rencontres <strong>et</strong> séminaires thématiques.<br />
LES CCI<br />
CCI international, www.international.paysdelaloire.cci.fr<br />
CRCI des Pays de la Loire, www.paysdelaloire.cci.fr<br />
CCI d’Angers, www.angers.cci.fr<br />
CCI de Brest, www.cci-brest.fr<br />
CCI de Mayenne, www.mayenne.cci.fr<br />
CCI de Morlaix, www.morlaix.cci.fr<br />
CCI de Nantes, www.nantes.cci.fr<br />
CCI de Quimper, www.quimper.cci.fr<br />
CCI de Rennes, www.rennes.cci.fr<br />
CCI de Saint-Malo, www.saint-malo.cci.fr<br />
CCI de Saint-Nazaire, www.saint-nazaire.cci.fr<br />
CCI de Saumur, www.saumur.cci.fr<br />
CCI de Vendée, www.vendee.cci.fr<br />
CCI des Côtes d’Armor, www.cotesdarmor.cci.fr<br />
CCI du Chol<strong>et</strong>ais, www.chol<strong>et</strong>.cci.fr<br />
CCI du Mans <strong>et</strong> de la Sarthe, www.lemans.cci.fr<br />
CCI du Morbihan, www.morbihan.cci.fr<br />
CCI du pays de Fougères, www.fougeres.cci.fr<br />
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La l<strong>et</strong>tre API<br />
L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006