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Mouvements et tendances - Api

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Vous avez toujours pensé<br />

qu’il fallait rebondir à l’international<br />

N°1<br />

DU CONSEIL<br />

EN DÉVELOPPEMENT<br />

À L’INTERNATIONAL<br />

Contactez-nous au<br />

Marché des Entreprises<br />

Luc Bodénan<br />

02 51 80 39 77<br />

luc.bodenan@atlantique.banquepopulaire.fr


Editorial<br />

Le pôle de compétitivité,<br />

nouvelle mode de l’industrie<br />

f r a n çaise ? Ces associations<br />

d ’ e n tre prises <strong>et</strong> de laboratoires,<br />

localisées sur un territoire, se sont<br />

constituées en 2005 en réponse à<br />

l’appel à proj<strong>et</strong> du gouvernement.<br />

Les réseaux existaient déjà, de<br />

même que les partenariats industriels<br />

au sein des régions entre<br />

acteurs d’une même filière. Et de<br />

nombreux contrats de recherche<br />

étaient signés chaque année entre<br />

les PME innovantes <strong>et</strong> les laboratoires<br />

voisins. La décision politique<br />

de « flécher » les aides<br />

publiques vers une sélection de<br />

pôles a mobilisé entrepreneurs,<br />

chercheurs <strong>et</strong> politiques. Les rapprochements<br />

se sont accélérés. A<br />

ce titre, c’est vrai que les pôles de<br />

compétitivité ont d’abord servi<br />

d’outils de communication. C<strong>et</strong>te<br />

première phase doit déboucher<br />

dès c<strong>et</strong>te année sur des actions<br />

que chacun espère mieux financées<br />

<strong>et</strong> plus prom<strong>et</strong>teuses pour le<br />

développement des territoires. La<br />

L<strong>et</strong>tre API en rendra compte,<br />

comme elle le fait depuis quinze<br />

ans en proposant chaque jour à<br />

ses abonnés une information<br />

indépendante sur les entreprises<br />

<strong>et</strong> les collectivités locales des Pays<br />

de la Loire <strong>et</strong> de Br<strong>et</strong>agne.<br />

Yves Pérennou<br />

Sommaire<br />

<strong>Mouvements</strong> 2005, <strong>tendances</strong> 2006 : une industrie plus conquérante<br />

• La Chine ne fait plus peur aux PME p. 6<br />

• Mécanique : Manitou, le chariot mondialisé p. 8<br />

• Automobile : après l’euphorie, la douche froide p. 10<br />

• Alstom, DCN : r<strong>et</strong>our des commandes p. 12<br />

• Nautisme : Bénéteau fidèle à la Vendée p. 14<br />

• Airbus Nantes <strong>et</strong> Saint-Nazaire<br />

préparent l’A350 p. 15<br />

• Electronique :<br />

Reconversions, cessions, délocalisations p. 16<br />

• Habillement :<br />

signes de croissance dans un paysage laminé p. 18<br />

• Volaille : les crises se suivent p. 20<br />

• Plats cuisinés :<br />

la croissance ne se dément pas p. 21<br />

ENQUETE : la compétitivité en 9 pôles<br />

• Maîtriser les ensembles métalliques<br />

<strong>et</strong> les composites complexes p. 48<br />

• Le génie civil de l’Ouest se mobilise p. 50<br />

• Les promesses des biothérapies p .54<br />

• Valorial prépare l’aliment de demain p. 56<br />

• Un pôle enfant pour rajouter de la valeur p. 60<br />

• Union sacrée pour le pôle mer p. 62<br />

• Images <strong>et</strong> réseaux : paire gagnante p. 65<br />

• L’automobile vise haut de gamme p. 68<br />

• Le végétal se spécialise en Anjou-Loire p. 70<br />

• Boulangerie : le cru investit, le cuit consolide p. 22<br />

• Distribution : toujours plus de logistique p. 24<br />

• Immobilier :<br />

le centre-ville de Nantes attend son heure p. 26<br />

• Immobilier : Rennes élargit son horizon p. 28<br />

• Bâtiment :<br />

les PME de l’Ouest sortent de leurs frontières p. 34<br />

• Energie : la Br<strong>et</strong>agne en quête de production p. 38<br />

• Déch<strong>et</strong>s : plus de tri, moins d’incinération p. 40<br />

• Informatique : Nantes profite de la reprise p. 42<br />

• Médias : Ouest-France ramasse les cartes p. 43<br />

• Collectivités :<br />

les régions installent leur agence économique p. 44<br />

• Ligne à grande vitesse : objectif toujours 2012 p. 45<br />

Entreprises : acquisitions,<br />

mouvements, palmarès, agenda<br />

Chez PSA à Rennes<br />

• Acquisitions, levées de fonds p. 73<br />

• Les principaux mouvements en 2005 p. 80<br />

• Les plus grands groupes de l’Ouest p. 83<br />

• Agenda p. 88<br />

L’Année économique<br />

de l’Ouest<br />

Janvier 2006<br />

Index des annonceurs<br />

5, passage Douard<br />

BP10323 - 44003 NANTES CEDEX 1<br />

Tél. 02 40 35 65 37<br />

Fax 02 40 48 65 61<br />

www.api-publications.fr<br />

Direction de la publication<br />

Dominique Luneau<br />

Responsable d’édition<br />

Yves Pérennou<br />

Rédaction<br />

Olivia Bassi, Xavier Debontride,<br />

Emmanuel Guimard, Jacques Le Brigand,<br />

Yves Pérennou<br />

Documentation<br />

Céline Bonnin<br />

Publicité<br />

Pierre-Yves Beaugeard<br />

Diffusion<br />

Armelle Lohéac, Christa Millequant<br />

Secrétariat<br />

Catherine Lacascade<br />

Maqu<strong>et</strong>te<br />

Caféine<br />

Impression<br />

Val de Loire<br />

Edité par Publications API<br />

Sarl au capital de 50 000 euros<br />

RCS Nantes B 381 802 982<br />

N° de commission paritaire : 1106T80943<br />

Photo de couverture :<br />

Airbus à Nantes / photo E. Brin Diaouest<br />

Angers Agglomeration Développement<br />

p. 46 <strong>et</strong> 92 (4 e de couverture)<br />

ANPE p. 13<br />

Artesial Consultants p. 45<br />

ASSEDIC p. 25<br />

Atis Real Auguste Thouard p. 29<br />

Banque Populaire Atlantique p. 4<br />

Berlitz p. 59<br />

Caisse des Dépôts <strong>et</strong> Consignations p. 91<br />

(3 e de couverture)<br />

CEGELEC Ouest p. 67<br />

Centre des Expositions Le Mans p. 63<br />

COFACE SCRL p. 72<br />

Conseil général de Loire-Atlantique p. 17<br />

EGI p. 31<br />

Expo Nantes Atlantique p. 19<br />

Fleury Michon p. 57<br />

Groupama p. 51<br />

WTCNA p. 9<br />

Illico p. 82<br />

Nantes Métropole p. 53<br />

OSSI Sécurité p. 2 ( 2 e de couv.) <strong>et</strong> p.23<br />

Ouest Croissance p. 79<br />

Réseau de Transport de l’Electricité<br />

(RTE) p. 37<br />

TIBCO p. 41<br />

SIPAREX p. 77<br />

Vitré Communauté p. 33<br />

STEVIMMAC p. 75<br />

VM Matériaux p. 35<br />

West Events Westotel p. 89<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 3


<strong>Mouvements</strong> 2005 <strong>tendances</strong> 2006<br />

Une industrie régionale<br />

plus conquérante<br />

Le tissu industriel régional s’est imprégné du courant économique mondialisé. Les eff<strong>et</strong>s<br />

sociaux sont certes sévères dans l’électronique <strong>et</strong> l’habillement. Mais l’expérience des<br />

délocalisations a aussi révélé des succès locaux. A l’image de GSA, ces PME créent de<br />

l’emploi à valeur ajoutée dans la région. Et depuis deux ans, les ouvertures de filiales<br />

commerciales en Chine par des entreprises régionales se multiplient. Comme l’illustre le<br />

dépôt de bilan de CF Gomma à Rennes, la situation des filiales de groupes étrangers<br />

reste fragile. Pourtant, les faits survenus en 2005 interdisent toute conclusion hâtive.<br />

Mann Hummel préfère Laval à l’Europe de l’Est, Claas mise sur Le Mans, Hill Rom donne<br />

une chance à son usine du Morbihan, Motorola reprend Mitsubishi à Rennes...<br />

Chez CLAAS, au Mans, fabricant de tracteurs.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 5


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

INTERNATIONALISATION<br />

La Chine ne fait plus peur<br />

Depuis deux ans, un nombre croissant d’entreprises régionales s’attaquent à ce marché<br />

naissant mais potentiellement gigantesque. Exemples en Pays de la Loire.<br />

Les lumières de Shanghaï.<br />

l est impossible pour nous d’ignorer ce<br />

“Iqui se passe en Chine”, explique Yves<br />

Krottof, président du directoire de Lacroix.<br />

Le groupe nantais spécialisé dans la signalisation,<br />

la télégestion <strong>et</strong> l’électronique (1800<br />

salariés, 184 millions d’euros de chiffre d’affaires)<br />

a déjà un pied à Shangaï, aux côtés de<br />

Véolia, où il assure la télégestion du réseau<br />

d’eau d’une partie de c<strong>et</strong>te ville de 17 millions<br />

d’habitants. La croissance annuelle de<br />

15 % de la côte est de la Chine, où vivent<br />

autant de personnes qu’en Europe, ne peut<br />

le laisser indifférent. Qu’il sagisse de prendre<br />

pied sur le marché émergent de la signalisation<br />

intelligente, d’accompagner des clients<br />

dans la télestion ou de faire du “sourcing” sur<br />

les composants électroniques, les potentialités<br />

pour Lacroix sont à la mesure de l’ouverture<br />

au monde d’un pays de 1,4 milliard<br />

d’habitants. “Nous irons de manière progressive,<br />

en prenant le temps d’observer <strong>et</strong> intégrant<br />

tous les aspects, y compris les risques<br />

de copie”, indique Yves Krotoff. L’entreprise<br />

nantaise, dont le fondateur Jean Bedouin<br />

conserve 70 % du capital, ne cède ni au<br />

chant des sirènes, ni à la crainte du péril<br />

jaune. Elle cherche à capter un peu de l’énergie<br />

phénoménale qui modèle sous nos yeux<br />

l’économie du vingt-<strong>et</strong>-unième siècle.<br />

Rendez-vous à Quindao<br />

“Le risque le plus grand serait de ne pas aller<br />

voir. L’internationalisation c’est le développement,<br />

il ne faut pas la craindre, même s’il y a<br />

des délocalisations. Il vaut mieux en bénéficier<br />

que la subir”, plaide lui aussi Jacques Auxi<strong>et</strong>te.<br />

Le président du conseil régional des Pays de la<br />

Loire accompagnait onze entreprises ligériennes<br />

en Chine, fin octobre, dont Lacroix. En<br />

Chez le partenaire industriel de Bourgoin, fabricant de machines<br />

à récolter le maïs.<br />

6<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


INTERNATIONALISATION<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

aux PME<br />

2005, la région <strong>et</strong> les CCI des Pays de la Loire<br />

ont organisé trois missions de PME de toutes<br />

tailles <strong>et</strong> tous secteurs dans ce pays. Un nouveau<br />

rendez-vous est pris fin mai à Quindao,<br />

pour le Salon international du nautisme <strong>et</strong> de<br />

la construction navale. La région Pays de la<br />

Loire y aura un stand. Afin d’aider les entreprises<br />

à s’implanter en Chine, elle ouvre un<br />

bureau permanent dans c<strong>et</strong>te ville balnéaire<br />

de 5 millions d’habitants qui accueillera les<br />

épreuves de voile des jeux olympiques de<br />

2008. La région Br<strong>et</strong>agne possède elle-aussi<br />

une représentation permanente à Quindao.<br />

Le mouvement ne fait que s’amorcer<br />

Eff<strong>et</strong> de mode ou lame de fond ? Un r<strong>et</strong>our sur<br />

un an <strong>et</strong> demi d’actualité économique régionale<br />

fait pencher pour la seconde hypothèse.<br />

La Chine n’est plus seulement perçue comme<br />

“l’atelier du monde”, cause de délocalisations<br />

qui frappent notamment les Pays de la Loire <strong>et</strong><br />

la Br<strong>et</strong>agne, régions d’industries de maind’œuvre.<br />

Ce n’est plus non plus un pays<br />

réservé aux seuls géants de l’industrie ou des<br />

services. Autant qu’un concurrent redoutable,<br />

c’est désormais un marché potentiel gigantesque<br />

qu’un nombre croissant de PME décident<br />

d’aborder sans complexe ni naïv<strong>et</strong>é. Nombre<br />

d’entre elles cherchent à s’implanter par le<br />

biais d’accords commerciaux <strong>et</strong> de jointventure<br />

avec des sociétés chinoises.<br />

Dans c<strong>et</strong>te délégation d’entreprises ligériennes<br />

présente fin 2005, se trouvaient ainsi le fabricant<br />

de simulateur de vol Alsim (30 salariés, 3 M€ de<br />

C.A.), le fabricant d’imprimantes pour cartes<br />

plastiques Evolis card (100 salariés, 13 M€), le<br />

fabricant de machines à récolter le maïs Bourgoin<br />

(60 salariés, 9 M€), la Coopérative agricole<br />

d’insémination artificielle CAIA (85 salariés,<br />

6,5 M€), l’Institut de génétique Nantes atlantique<br />

(65 salariés, 8 M€), le fabricant de couronnes<br />

de démarreurs Défontaine, le fabricant de pompes<br />

<strong>et</strong> filtres pour piscines MMC (40 salariés, 7,5<br />

M€), le constructeur de catamarans Nautitech<br />

(45 salariés, 6 M€), le fabricant de plats cuisinés<br />

Jean Routhiau (250 salariés, 43 M€), le<br />

fabricant de matériels de salle de bain Rossignols<br />

(250 salariés, 30 M€), le bureau d’études<br />

d’aménagement du territoire <strong>et</strong> d’environnement<br />

SCE (400 salariés, 28 M€), ou le bureau de<br />

recherche-développement en technologies<br />

marines <strong>et</strong> offshore Principia marine (30 salariés,<br />

3,5 M€).<br />

Certaines de ces sociétés découvraient la<br />

Chine, d’autres y sont déjà implantées indus-<br />

Luc Boyeldieu, PDG de Bourgoin, avec son partenaire chinois.<br />

triellement, comme Bourgouin, ou sont en<br />

passe de le faire comme Défontaine. Elles y<br />

rejoindront bien d’autres entreprises des Pays<br />

de la Loire dont la L<strong>et</strong>tre API a signalé dernièrement<br />

les réalisations <strong>et</strong> proj<strong>et</strong>s en<br />

Chine : Diricks, Manitou, VM Matériaux, Gea<br />

Batignolles technologies thermiques, Eolane,<br />

Eurofins scientific, GSA, Polysoude, PCM<br />

pompes, Imtec, Armor, Aro, Sotec, les Chantiers<br />

de l’Atlantique, Fixator, Afe technologies,<br />

Synergie, l’Ecole centrale de Nantes,<br />

Biche de bere, Grimaud, <strong>et</strong>c. C<strong>et</strong>te liste vaut<br />

toutes les analyses. Et le mouvement vers la<br />

Chine ne fait sans doute que s’amorcer. <br />

Dominique Luneau<br />

SCE : réussir en Chine comme en Inde<br />

En vingt-cinq ans, le groupe nantais SCE s’est déployé en France<br />

puis à l’étranger, en Roumanie, au Quatar <strong>et</strong> surtout en Inde, où<br />

sa filiale emploie 100 personnes à Bangalore. L’aménagement<br />

urbain, les stratégies territoriales, les études d’environnement<br />

ou l’océanographie que SCE aborde soit directement soit via<br />

ses filiales Creocéan, Groupe 8 ou Memoris, donnent lieu à des<br />

marchés le plus souvent publics, assis dans les pays en voie de<br />

développement sur des financements internationaux.<br />

Aujourd’hui, Yves Gil<strong>et</strong>, PDG de c<strong>et</strong>te entreprise qui emploie<br />

150 de ses 400 salariés à Nantes, Marie Godard, directrice du<br />

développement, <strong>et</strong> leurs équipes, s’attaquent à la Chine. La<br />

croissance urbaine débridée, les investissements colossaux<br />

engagés en infrastructures de transport <strong>et</strong> les problèmes liés à<br />

l’eau <strong>et</strong> aux traitement des déch<strong>et</strong>s y ouvrent des perspectives<br />

inouies en matière d’études. SCE a commencé par y travailler<br />

sur des contrats financés par la France, puis par la Banque mondiale,<br />

en amont des proj<strong>et</strong>s d’investissement eux-mêmes, à<br />

Ningbo, près de Shangaï, <strong>et</strong> dans la région du Shandong. Une<br />

façon de comprendre la demande locale, de repérer des partenaires<br />

potentiels, pour répondre ensuite directement aux<br />

appels d’offre sur la maîtrise d’œuvre <strong>et</strong> le suivi de la réalisation<br />

d’ouvrages. “Nous verrons alors si nous créons une filiale en<br />

Chine, comme à en Inde”, explique Yves Gill<strong>et</strong>, aussi entreprenant<br />

que prudent, mais surtout fasciné par l’éveil de c<strong>et</strong>te<br />

Chine, l’ampleur <strong>et</strong> le rythme de ses aménagements.<br />

Yves Gill<strong>et</strong>, PDG de SCE avec Marie Godart, directrice du développement, à Shanghaï,<br />

en octobre 2005.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 7


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ F3B<br />

Proj<strong>et</strong> d’investissement dans les pays du Maghreb<br />

(Tunisie, Algérie <strong>et</strong> Maroc), mais aussi en Chine.<br />

Création d’une nouvelle usine en 2004 dans les<br />

Deux-Sèvres, reprise en mai 2004 de la société<br />

MBM dans la Creuse <strong>et</strong> démarrage début 2005<br />

de l’agrandissement du site de MGCM à Somloire.<br />

Activité : fabrication de moules à parpaings.<br />

Siège : Somloire (49). Directeur : Dominique<br />

Brégeon. C.A. : 9 M€, Effectif : 110 salariés.<br />

MÉCANIQUE<br />

Manitou :<br />

le chariot mondialisé<br />

Le fabricant de chariots élévateurs basé à Ancenis multiplie<br />

les investissements à l’étranger, de la Chine aux Etats-Unis.<br />

■ GEA Batignolles<br />

technologies thermiques<br />

Implantation d’une usine en Chine <strong>et</strong> une autre<br />

au Qatar. Une usine de 15 000 m 2 devait être<br />

construite pour janvier 2006 à Changzhou.<br />

Activité : fabrication d’équipements<br />

aéroréfrigérants pour l’industrie pétrolière,<br />

chimique <strong>et</strong> gazière. Siège : Nantes.<br />

DG : Jean-Pierre Pasquereau.<br />

C.A. prévisionnel 2005 : 100 M€.<br />

Effectif : 270 salariés.<br />

■ La goupille cannelée<br />

Proj<strong>et</strong> d’implantation d’une unité de production aux<br />

Etats-Unis en partenariat avec un fabricant local.<br />

Activité : fabrication de pièces de fixation<br />

d’éléments mécaniques pour l’automobile<br />

ou le bâtiment. PDG : Gérard Guinois.<br />

C.A. 2004 : 7,3 M€. Effectif : 50 salariés.<br />

■ Polysoude<br />

Création d’une usine d’assemblage en Chine aux<br />

côtés de son partenaire commercial chinois.<br />

L’unité sera spécialisée sur les produits standards<br />

destinés au marché local.<br />

Activité : conception d’automates de soudage<br />

orbita. Siège : Nantes (44). C.A. 2004 : 16,5 M€.<br />

Pdt : Hans-P<strong>et</strong>er Mariner. Effectif : 120 salariés<br />

dont 99 à Nantes.<br />

Le spécialiste du chariot élévateur a acquis une<br />

usine en Chine qui lui offre certes un complément<br />

de gamme sur des chariots industriels<br />

thermiques à mâts, mais surtout une première<br />

implantation commerciale en Chine. Manitou a<br />

également acquis une usine de 6800 m 2 dans<br />

ce pays, un outil industriel neuf <strong>et</strong> déjà opérationnel<br />

avec une capacité de 3000 chariots par<br />

an. Le groupe basé à Ancenis (44) applique<br />

ainsi une politique commerciale mondialisée<br />

qui porte ses fruits : une croissance de 30 % au<br />

premier semestre 2005 qui se répartit entre<br />

+ 36,3 % à l’international <strong>et</strong> + 22,8 % en France.<br />

À ce rythme, le groupe devrait atteindre c<strong>et</strong>te<br />

Bruno Fille,<br />

directeur général<br />

en charge<br />

du développement<br />

de groupe,<br />

Frédéric Martin,<br />

directeur général en<br />

charge des opérations<br />

<strong>et</strong> Marcel-Claude Braud,<br />

président du directoire.<br />

année la barre symbolique du milliard d’euros<br />

de chiffre d’affaires. Parmi les autres nouveautés<br />

à l’étranger, l’ouverture d’un bureau commercial<br />

à Bombay en Inde, en lien avec un<br />

importateur avec lequel des proj<strong>et</strong>s industriels<br />

sont envisagés, une filiale de distribution à<br />

Sydney, le renforcement du réseau de distributeurs<br />

en Europe de l’Est, une filiale en Ukraine...<br />

Le marché américain constitue un solide relais<br />

de croissance par le biais de Gehl, dont Manitou<br />

est devenu en 2004 l’actionnaire de référence.<br />

C<strong>et</strong>te entreprise a connu au cours du<br />

premier semestre 2005 une croissance de 43 %<br />

à 257 millions d’euros de chiffre d’affaires. <br />

■ Br<strong>et</strong>agne ateliers<br />

Création d’une nouvelle usine à Ploufragan<br />

près de Saint-Brieuc (22), pour 3 M€.<br />

Ce proj<strong>et</strong> de 2003 avait été différé suite à<br />

l’implantation du groupe sur le parc fournisseurs<br />

de la Touche-Tizon face à Peugeot-Citroën<br />

Rennes (8 M€ d’investissements). Le nouveau<br />

site, dont la construction doit démarrer<br />

au 1 er semestre 2006, sera dédié à l’usinage <strong>et</strong><br />

au stockage de pièces pour Chaffoteaux & Maury.<br />

Activité : intégrateur en ensembles mécaniques.<br />

Siège : Vern-sur-Seiche (35).<br />

Directeur général : Daniel Lafranche.<br />

C.A. 2004 : 20 M€. Effectif : 700 salariés.<br />

Brandt industries : inquiétude en Vendée<br />

L’usine de fours à micro-ondes d’Aizenay (85) pourrait faire l’obj<strong>et</strong> d’une ferm<strong>et</strong>ure, selon<br />

la CGT. C’est l’un des scénarios envisagés par le groupe basque Fagor qui a rach<strong>et</strong>é Brandt<br />

en mai 2005 au holding israélien Elco. L’usine de 230 salariés fait face à une baisse régulière<br />

de charge de travail. Le plan stratégique de Fagor est attendu pour janvier.<br />

Sermo : reprise par un groupe japonais<br />

C’est finalement Arrk qui a été désigné, le 13 avril, par le tribunal de commerce de La<br />

Roche-sur-Yon pour reprendre le mouliste Sermo. Ce groupe japonais devait regrouper<br />

l’activité hexagonale au siège de Sermo à Saint-Hilaire-de-Loulay (85). A l’issue du plan<br />

social, les effectifs en Vendée sont ramenés à 200 personnes auxquelles il faut ajouter<br />

quelque 450 personnes en Angl<strong>et</strong>erre, Pologne <strong>et</strong> Inde. Le proj<strong>et</strong> d’Arrk a séduit le personnel<br />

d’autant que sa taille en fait un repreneur aux reins apparemment solides : il<br />

emploie près de 12 000 salariés <strong>et</strong> compte quelque 110 filiales.<br />

8<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Publi-reportage<br />

Les Chambres de Commerce <strong>et</strong> d’Industrie<br />

de Nantes <strong>et</strong> Saint-Nazaire<br />

Le World Trade Center Nantes Atlantique :<br />

un acteur majeur du développement<br />

international de notre métropole<br />

Nous souhaitons que notre territoire persévère dans son<br />

ambition de parvenir au statut de métropole internationale.<br />

Promouvoir Nantes Atlantique au niveau international,<br />

c’est travailler son image pour lui donner c<strong>et</strong>te lisibilité <strong>et</strong><br />

atteindre la taille critique pour nos équipements <strong>et</strong> nos services.<br />

Activité :<br />

Organisation d’une trentaine d’actions<br />

collectives à l’international chaque année<br />

(agenda sur www.wtcnantes.com)<br />

Création :<br />

1987 à Nantes (réseau mondial<br />

créé en 1970 à New York)<br />

Siège :<br />

CCI Nantes<br />

Membres du Club du WTCNA :<br />

140 acteurs économiques des Pays<br />

de la Loire (entreprises, institutions,<br />

enseignement supérieur, ...)<br />

Président :<br />

Jean-François GENDRON, Président<br />

de la CCI de Nantes<br />

Appartenir à un puissant<br />

réseau mondial<br />

300 World Trade Centers, situés dans<br />

près de 100 pays, sont autant de relais à<br />

l’étranger pour nos entreprises. Comme<br />

à Nantes, ils sont au cœur du dispositif<br />

international de leur métropole <strong>et</strong> proposent<br />

une large gamme de services allant<br />

de l’organisation de RV d’affaires, à la<br />

recherche de traducteurs professionnels<br />

<strong>et</strong> à la mise à disposition de bureaux.<br />

Jean-François Gendron, président de la CCI de Nantes, reçoit M. Erdös, ambassadeur de Hongrie en France.<br />

Informer les entreprises<br />

pour leur faciliter l’accès<br />

aux marchés mondiaux<br />

Afin d’apporter aux entreprises <strong>et</strong> aux<br />

prestataires tous les éléments nécessaires<br />

à la bonne compréhension des<br />

marchés étrangers, le WTC Nantes<br />

Atlantique organise régulièrement des<br />

conférences sur des pays ou des zones<br />

géographiques avec des experts français<br />

<strong>et</strong> étrangers, ainsi que des séminaires<br />

techniques animés par des spécialistes.<br />

Le Club du WTC Nantes Atlantique<br />

réunit plus de 140 acteurs du commerce<br />

international de tous secteurs<br />

d’activités. C’est le plus important<br />

Club d’affaires internationales du<br />

Grand Ouest. Il contribue largement<br />

à l’échange d’expériences, dont on<br />

sait à quel point il est précieux pour se<br />

développer à l’étranger.<br />

Participer au rayonnement<br />

international<br />

Le WTC Nantes Atlantique contribue<br />

aussi au rayonnement international de<br />

notre métropole par l’accueil de délégations<br />

étrangères, politiques <strong>et</strong> économiques.<br />

Il accompagne les collectivités<br />

dans leurs actions internationales<br />

sous l’angle économique. Il élabore<br />

des outils de communication destinés<br />

à valoriser Nantes Atlantique auprès<br />

des cibles étrangères. A travers l’association<br />

Nantes Atlantique Welcome, il<br />

prend en charge, de façon personnalisée,<br />

l’accueil des familles des nouveaux<br />

cadres <strong>et</strong> ingénieurs étrangers. Il travaille<br />

également en synergie avec l’ensemble<br />

des services de la CCI concernés<br />

par l’international, <strong>et</strong> en premier<br />

lieu avec l’aéroport Nantes Atlantique<br />

qui nous connecte aux grands courants<br />

d’échanges internationaux.<br />

Réussite <strong>et</strong> ambition<br />

Le Salon International Atlantic Me<strong>et</strong>ing<br />

(IAM) créé en 2002, est co-produit par<br />

les CCI <strong>et</strong> la Cité des Congrès. Tout<br />

comme le WTC Nantes Atlantique, IAM<br />

vise deux objectifs : favoriser le développement<br />

international des entreprises<br />

du Grand Ouest <strong>et</strong> contribuer au rayonnement<br />

international du territoire.<br />

3 e édition : 15 <strong>et</strong> 16 mars 2006.<br />

www.iam-nantes.com<br />

Contact<br />

Pascale FAOU<br />

Directeur<br />

World Trade Center<br />

Nantes Atlantique<br />

16 quai Ernest Renaud<br />

44105 Nantes cedex 4<br />

Tél : 02 40 44 60 64<br />

Fa x: 02 40 44 63 80<br />

Mail : wtc@nantes.cci.fr<br />

Site : www.wtcnantes.com


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ PSA Peugeot-Citroen<br />

255 M€ d’investissement sont programmés<br />

à l’usine rennaise sur la période 2006-2007,<br />

au fil des renouvellements de modèles,<br />

essentiellement, pour aménager la ligne<br />

d’assemblage <strong>et</strong> l’outillage.<br />

Activité : construction de véhicules haut<br />

de gamme. Siège : Chartres-de-Br<strong>et</strong>agne.<br />

Directeur du site : Yvan Plazan<strong>et</strong>.<br />

C.A. 2004 : 3,9 Md€. Effectif : 10 300 salariés.<br />

AUTOMOBILE<br />

PSA : après l’euphorie,<br />

la douche froide<br />

La belle année 2005 de Peugeot-Citroën se termine par<br />

des arrêts de production <strong>et</strong> par le dépôt de bilan de son<br />

fournisseur CF Gomma.<br />

■ Sanden<br />

Proj<strong>et</strong> d’implantation d’un nouveau centre de<br />

recherches qui pourrait employer une centaine<br />

de salariés. Parmi les sites pressentis figure celui<br />

de Tinténiac.<br />

Activité : compresseurs de climatisation.<br />

Siège : Tinteniac (35). C.A. 2005 : 310 M€.<br />

Effectif : 900 salariés. DG : Hisao Nakajima.<br />

■ Mann +Hummel<br />

Construction d’une usine de 29 000 m 2<br />

à Louverné (53). C<strong>et</strong>te unité, prévue pour août<br />

2006, accueillera la production de l’usine de<br />

Grenay (62). Une centaine de recrutements<br />

envisagés en 2006.<br />

Activité : filtres <strong>et</strong> systèmes d’alimentation air.<br />

Siège : Laval (53). DG : Jean Nanoux.<br />

C.A. groupe 2004 : 1,25 Md€. Effectif 2004<br />

à Laval : 300 salariés.<br />

La C6, silhou<strong>et</strong>te emblématique du haut de gamme rennais<br />

a été fabriquée à partir d’une même plate-forme que la 407<br />

à l’usine de Rennes qui emploie 10 300 salariés.<br />

■ ACI<br />

Création d’une usine en Iran en joint-venture<br />

avec Robat Machine. Ce site sera opérationnel<br />

courant 2006 <strong>et</strong> doit employer « à terme 350<br />

salariés ». L’investissement s’élève à 20 M€.<br />

Activité : systèmes de liaison aux sols. Groupe<br />

Renault. Siège : Le Mans.<br />

Pdt : Gilles Levassor. C.A. : 1 Md€.<br />

Effectif : 4000 salariés.<br />

■ Batscap<br />

Proj<strong>et</strong> d’extension de l’usine d’Ergué-Gabéric,<br />

près de Quimper. C<strong>et</strong> investissement, estimé<br />

à 120 M€, perm<strong>et</strong>trait de porter la capacité de<br />

production annuelle à près de 120 000 modules<br />

à l’horizon 2009.<br />

Activité : fabrication de batteries lithium<br />

métal polymère. Siège : Quimper (29).<br />

Pdt : Jean-Louis Bouqu<strong>et</strong>.<br />

Effectif : 68 salariés.<br />

L<br />

’usine Peugeot-Citroën de Rennes (PSA) a<br />

vécu un somm<strong>et</strong> de cycle au premier<br />

semestre 2005. Dès le début d’année, la chaîne<br />

de fabrication de la Peugeot 407 tournait à<br />

plein, tandis que la C5 mobilisait toujours<br />

deux équipes. Le programme industriel a vu<br />

se succéder le lancement de plusieurs autres<br />

silhou<strong>et</strong>tes à partir de c<strong>et</strong>te même plate-forme,<br />

dont la C6. Suivra la remplaçante de la Peugeot<br />

607. PSA Rennes fabriquera alors 7 versions,<br />

chiffre qui doit assurer la pérennité du<br />

niveau de production actuel <strong>et</strong> préserver un<br />

effectif de l’ordre de 10 300 salariés (CDI <strong>et</strong><br />

CDD), avec un volant de 1 500 intérimaires.<br />

Malgré ce positionnement stabilisé, le site rennais<br />

reste sensible au marché. Les aléas de la<br />

consommation ont entraîné quatre jours de<br />

suspension de production en octobre, suivis<br />

de 5 autres jours en décembre.<br />

CF Gomma, l’usine rennaise qui fabrique<br />

notamment des joints d’étanchéité, est dans la<br />

tourmente. Ce site, créé par Citroën en 1953<br />

<strong>et</strong> cédé à CF Gomma en 2000, est à nouveau<br />

mis en vente <strong>et</strong> placé en redressement judiciaire<br />

en décembre 2005. L’usine (2000 salariés<br />

à Rennes) s’attendait à des pertes en<br />

2005, tandis que son chiffre d’affaires s’inscrivait<br />

en repli de 8 % par rapport à 2004, à 230<br />

millions d’euros. Un accord de méthode<br />

porte sur la réduction de 184 postes, liée au<br />

transfert d’une activité vers la Pologne.<br />

Chez Motorola, à Angers, les 370 salariés<br />

s’interrogent sur leur avenir suite à l’annonce<br />

de la mise en vente de la branche<br />

Motorola Automotive. Angers est le seul site<br />

européen du groupe tourné vers l’automobile.<br />

Depuis un an, sa charge de travail<br />

diminue régulièrement.<br />

D’autres sous-traitants de rang 2 connaissent<br />

des difficultés (voir encadrés p. 11), un phénomène<br />

récurrent lié à la pression sur les<br />

prix <strong>et</strong> à la mise en concurrence avec les<br />

pays à bas coûts. Toutefois, 2005 a été marqué<br />

par un événement à contre-courant, la<br />

décision de Mann+Hummel d’investir en<br />

Mayenne, plutôt qu’en République tchèque.<br />

L’équipementier allemand, spécialisé dans<br />

les produits de filtration <strong>et</strong> d’entrée d’air,<br />

parie sur l’avance technique de Laval, grâce à<br />

la présence d’un centre de R&D de 80 personnes.<br />

Ceci ajouté à la bonne santé d’ACI<br />

(72) au Mans, d’Heuliez à Cerizay (79), de<br />

Gruau à Laval (53) <strong>et</strong> à la volonté de Claas <strong>et</strong><br />

de Batscap d’investir (lire ci-contre) dessine<br />

un paysage plutôt positif de l’automobile<br />

dans l’Ouest. <br />

10<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


AUTOMOBILE<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Claas conforte Renault<br />

agriculture au Mans<br />

L’usine Renault<br />

agriculture du Mans<br />

acquiert le statut de site<br />

industriel pilote sous<br />

la houl<strong>et</strong>te de son<br />

nouvel actionnaire,<br />

l’Allemand Claas.<br />

Claas prévoit de renouveler la ligne d’assemblage<br />

<strong>et</strong> l’ensemble des processus<br />

associés de son usine de tracteurs, au Mans<br />

(72). Cela représentera un investissement<br />

de 10 M€ à 20 M€ de 2006 à 2008. Le groupe<br />

allemand, actionnaire majoritaire de Renault<br />

agriculture depuis 2003, accompagnera<br />

ainsi la croissance du site dont la production<br />

est passée de 8000 à 9000 tracteurs par<br />

an du temps de l’actionnaire Renault, à<br />

Claas prévoit d’investir 10 à 20 M€ au Mans (72) entre 2006 <strong>et</strong> 2008.<br />

11 000 en 2005. L’usine a maintenu son<br />

effectif à 760 personnes. « Le Mans est<br />

devenu l’un des sites pilotes du groupe<br />

Claas, la référence pour les marchés de<br />

l’Europe centrale <strong>et</strong> de l’Ouest, même s’il<br />

faut pouvoir s’autoriser l’assemblage de<br />

tracteurs près d’autres marchés », indique<br />

Guy Povie, le PDG. Claas vient de lancer la<br />

production de tracteurs d’entrée de gamme<br />

à Delhi en Inde. <br />

■ Heuliez<br />

Construction d’une usine de 2500 m 2 en Slovaquie<br />

sur un terrain de 23 ha. L’activité de c<strong>et</strong>te première<br />

tranche démarrera début 2006 avec 43 personnes<br />

<strong>et</strong> atteindra 53 salariés en 2007. Elle réalisera<br />

des sous-ensembles soudés <strong>et</strong> des montages de<br />

mécanismes pour les coupés convertibles, pour<br />

les usines d’Europe de l’Est.<br />

Activité : sous-ensembles de carrosserie<br />

automobile. Siège : Cerizay (79).<br />

C.A. 2004 : 500 M€. Effectif : 1 600 salariés.<br />

■ Gruau<br />

Construction d’un bâtiment de 5000 m 2 livrable<br />

en mars 2006 destiné à un nouveau marché<br />

pour PSA <strong>et</strong> Fiat. Démarrage des préséries<br />

en septembre. L’investissement total s’élèvera<br />

à 7,5 M€ dont 3,5 M€ pour l’immobilier<br />

cofinancé par la Sacola. 40 salariés seront<br />

recrutés courant 2006.<br />

Activité : carrosserie automobile.<br />

Siège : Laval (53). Pdt : Patrick Gruau.<br />

C.A. prév 2005 : 120 M€. Effectif : 800 salariés.<br />

Solutions plastiques doit licencier<br />

Solutions plastiques, entreprise d’injection plastique sous-traitante de l’automobile<br />

basée à Lannion (22), a été placée en redressement judiciaire le 8 septembre <strong>et</strong> a engagé,<br />

fin 2005, un plan de 64 suppressions d’emplois, soit 38 pour l’usine de Lannion (sur 120<br />

salariés) <strong>et</strong> sur le site de Guichen (60 salariés).<br />

Rapido préserve Fleur<strong>et</strong>te<br />

« L’autonomie de Fleur<strong>et</strong>te sera maintenue, notamment en termes de distribution »,<br />

assure Pierre Rousseau, PDG de Rapido, repreneur des établissements Lucas à Ben<strong>et</strong><br />

(85). Les 70 salariés qui fabriquent les camping-cars haut de gamme à la marque Fleur<strong>et</strong>te<br />

resteront sous la direction de Jacky Lucas. Ce rachat marque l’aboutissement de la<br />

concentration qu’a connu le secteur. Basé à Mayenne (53), Rapido a réalisé un C.A. de<br />

140 M€ en 2004 <strong>et</strong> emploiera 460 salariés avec Fleur<strong>et</strong>te.<br />

AB Automotive en voie de ferm<strong>et</strong>ure<br />

Le Britannique TT Electronics va fermer au printemps l’usine d’AB Automotive France<br />

SAS qui emploie 141 salariés à Cerans-Foull<strong>et</strong>ourte (72). C<strong>et</strong> équipementier de second<br />

rang conçoit <strong>et</strong> fabrique des tableaux de commande mécaniques <strong>et</strong> électromagnétiques<br />

de ventilation <strong>et</strong> de climatisation des véhicules. TT Electronics avait acquis AB Automotive,<br />

alors nommée Demo tableaux de commande, en mars 2003 auprès du groupe AFE.<br />

Il n’est pas parvenu à redresser c<strong>et</strong>te société. En cause, la pression sur les prix.<br />

Situation toujours tendue chez SBFM<br />

Après avoir subi une perte de 13 M€ en 2004, SBFM à Lorient (720 salariés) a obtenu<br />

une recapitalisation de 7 M€ par son actionnaire italien Teksid, suite à un accord avec<br />

Renault, son principal client. Mais la fonderie continue à souffrir d’un manque de charge<br />

dû, pour partie, à la perte de marché au profit de pays à bas coûts. Les syndicats prévoyaient<br />

une perte n<strong>et</strong>te de 4,5 à 5 M€ sur l’exercice 2005.<br />

Le Microbus<br />

■ Fle<strong>et</strong>guard<br />

Proj<strong>et</strong> d’agrandissement de l’usine en vue d’une<br />

nouvelle ligne de fabrication, un investissement<br />

de 3,2 M€ qui sera achevé à la fin du premier<br />

semestre 2006.<br />

Activité : filtres pour l’automobile<br />

(groupe Cummins). Siège : Quimper (29).<br />

Directeur Robert Lau. Effectif : 470 salariés.<br />

■ Michelin<br />

Construction d’un atelier de 2000 m 2 pour<br />

le tréfilage de fils destinés aux pneumatiques.<br />

Activité : parties de pneus. Siège : Vannes.<br />

Dir : Gilles Michel<strong>et</strong>. Effectif : 750 salariés.<br />

■ Manitou<br />

Construction d’un nouveau magasin de pièces<br />

de rechange. 15 M€ programmées en plusieurs<br />

phases.<br />

Activité : chariots élévateurs.<br />

Pdt Marcel Braud.<br />

C.A. (prévisionnel 2005 : environ 1 Md€.<br />

Effectif : 2 080 salariés<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 11


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ DCN Lorient<br />

Construction des bâtiments de fabrication <strong>et</strong><br />

d’assemblage des futures frégates multimissions.<br />

Achèvement prévu fin 2006.<br />

L’ensemble du programme 2004-2006<br />

représente un investissement de 60 M€.<br />

Activité : construction <strong>et</strong> ingénierie navale.<br />

Siège : Lorient (56). Directeur d’établissement :<br />

Georges Thiery. Effectif : 2000 salariés.<br />

■ DCN ingénierie<br />

Poursuite du plan d’investissement dans la R&D<br />

sur fonds propres dans l’objectif d’atteindre<br />

un ratio de 5 % du chiffre d’affaires à l’horizon<br />

2008. Les programmes Fremm, Barracuda<br />

<strong>et</strong> le porte-avion vont aussi stimuler l’embauche<br />

d’ingénieurs (100 recrutements en 2005).<br />

Activité : ingénierie navale. Siège : Lorient (56).<br />

DG : Patrick de Leffe. Effectif : 1 150 salariés<br />

(650 ingénieurs) dont 450 à Lorient <strong>et</strong> 150<br />

à Brest (29).<br />

■ DCN Brest<br />

Poursuite d’un plan d’investissement de 20 M€<br />

sur 3 ans afin notamment de réduire le prix (20 %)<br />

<strong>et</strong> la durée d’immobilisation (10 %) des sous-marins<br />

de la marine nationale lors des arrêts de maintenance.<br />

Des ateliers historiques des anciens arsenaux de<br />

la marine française seront ainsi abandonnés au<br />

profit d’installations rénovées <strong>et</strong> concentrées sur<br />

le site de Lannion (22).<br />

Activité : maintenance <strong>et</strong> réparation navale.<br />

DG : Yves Dubreuil-Chambardel.<br />

Siège : Brest (29). C.A. 2004 : env. 350 M€.<br />

Effectif : 3100 salariés.<br />

■ Snef<br />

Plans de recrutement de 30 salariés pour l’agence<br />

de Lorient pour développer la sous-traitance pour<br />

la navale (DCN) <strong>et</strong> l’activité de génie climatique.<br />

Activité : génie électrique. Siège : Marseille (13).<br />

C.A. groupe 2004 : 650 M€.<br />

Effectif groupe : 6 000 salariés.<br />

CONSTRUCTION NAVALE<br />

Alstom <strong>et</strong> DCN : le r<strong>et</strong>our<br />

des grandes commandes<br />

En attendant l’alliance entre DCN <strong>et</strong> Thales <strong>et</strong> une cession<br />

des Chantiers d’Atlantique, les frégates <strong>et</strong> paquebots<br />

entrent en construction.<br />

Les Chantiers de l’Atlantique (Alstom marine),<br />

ont reçu le 15 novembre confirmation de la<br />

commande de deux paquebots de 1660 cabines<br />

pour MSC croisière. Longs de 333 mètres <strong>et</strong> larges<br />

de 38 mètres (environ 130 800 tonneaux de<br />

jauge brute), ces navires s’approchent du Queen<br />

Mary 2 par leurs dimensions. Ils doivent être<br />

livrés en juin 2008 pour le premier <strong>et</strong> en mars<br />

2009 pour le second. Le contrat représente<br />

1,1 milliard d’euros. C<strong>et</strong>te commande sauve une<br />

année difficile, ponctuée par des conflits sociaux<br />

chez les sous-traitants, des mises en cause sur<br />

les conditions d’emplois des travailleurs étrangers,<br />

<strong>et</strong> des inquiétudes devant un carn<strong>et</strong> de<br />

commande désespérément vide alors que les<br />

concurrents européens engrangeaient des commandes.<br />

Pendant ce temps, les difficultés techniques<br />

rencontrées sur le GDF Energy entraînaient<br />

de lourdes pénalités. Ce bateau doit être livré en<br />

2006 avec plus d’un an de r<strong>et</strong>ard pour des problèmes<br />

d’étanchéité qui coûteront près de 50<br />

millions d’euros à l’entreprise.<br />

Malgré la commande signée par MSC, le plan<br />

de charge reste insuffisant pour 2006, ce qui<br />

risque de se traduire par du chômage partiel<br />

au premier semestre. La première tôle du<br />

premier paquebot est en eff<strong>et</strong> prévue pour<br />

juin 2006. Pour assurer la jonction, la société<br />

des Chantiers de l’Atlantique négocie d’autres<br />

contrats dont la construction de deux coques<br />

de bateaux de charge. L’effectif des Chantiers<br />

de l’Atlantique a été ramené à 3200 salariés<br />

inscrits, soit 2800 personnes opérationnelles.<br />

Restent les questions financières. Le PDG<br />

Patrick Boissier a annoncé qu’Alstom marine<br />

dégagerait un résultat « positif lors de l’exercice<br />

2007-2008 ». Au premier semestre de<br />

l’exercice 2005-2006, le résutat opérationnel<br />

est négatif de 22 millions sur un chiffre d’affaires<br />

de 159 M€. Pour l’exercice annuel clos<br />

le 31 mars 2005, ce résultat était négatif de<br />

103 M€ sur un chiffre d’affaires de 630 M€.<br />

L’exercice suivant sera probablement encore<br />

déficitaire. Pour le groupe Alstom, la perspective<br />

d’un redressement des comptes de sa<br />

filiale marine est pourtant essentielle. Après<br />

avoir tenté en vain d’associer ses chantiers à<br />

la future société commune avec DCN Thales<br />

dans le domaine naval, le groupe reste en<br />

eff<strong>et</strong> décidé à céder son activité marine.<br />

Les Fremm tant attendues<br />

Les Chantiers de l’Atlantique souhaitent aussi<br />

participer, en partenariat avec DCN, à un<br />

grand contrat, militaire c<strong>et</strong>te fois, le programme<br />

franco-italien des frégates multimissions<br />

(Fremm). Saint-Nazaire propose son<br />

savoir-faire dans la fabrication d’anneaux<br />

armés, c’est-à-dire de tranches de coques<br />

pré-équipées en motorisation, chemins de<br />

câble <strong>et</strong> tuyauteries, <strong>et</strong>c.<br />

La répartition de la charge de travail pour les<br />

Fremm n’est pas encore connue. Côté français,<br />

la maîtrise d’œuvre pour l’ingénierie <strong>et</strong><br />

la construction de la première frégate<br />

devraient être confiées à DCN Lorient. Mais<br />

la part de sous-traitance pour la suite préoc-<br />

■ Paulstra<br />

A Segré (49), 1,1 M€ pour les équipements liés à<br />

l’environnement : traitement des rej<strong>et</strong>s de<br />

composés volatiles, bassin de rétention des eaux<br />

d’extinction d’incendie.<br />

Activité : joints d’étanchéité, antivibratoires<br />

<strong>et</strong> amortisseurs. Groupe Hutchinson.<br />

Effectif Segré : 980.<br />

Premiers essais en mer pour le Musica, construit à Saint-Nazaire pour l’armateur italien MSC. (Photo Bernard Biger)<br />

12<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


CONSTRUCTION NAVALE<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

cupe les syndicats. La commande ferme<br />

d’une première tranche de huit navires pour<br />

3,5 milliards d’euros devait intervenir fin<br />

2005 dans la foulée de l’accord entre les gouvernements<br />

italiens <strong>et</strong> français signé le 16<br />

novembre. Au total, ce programme représentera<br />

une commande de 6,5 milliards pour la<br />

marine française, soit 17 navires. Pour la<br />

DCN ce sont 2000 emplois supplémentaires<br />

de sous-traitance concernés dont plus de la<br />

moitié sur Lorient. Mais Nantes Indr<strong>et</strong> pour la<br />

propulsion, <strong>et</strong> Brest seront aussi concernées.<br />

L’entrée en production n’interviendra toutefois<br />

pas avant 2007, ce qui là aussi laisse<br />

craindre une période de sous-charge notamment<br />

à Lorient <strong>et</strong> Nantes.<br />

A plus long terme, la DCN attend confirmation<br />

des autres grands programmes militaires,<br />

à savoir les sous-marins Barracuda <strong>et</strong> le<br />

deuxième porte-avions. <br />

METALLURGIE<br />

Autres proj<strong>et</strong>s<br />

■ Vitry<br />

Proj<strong>et</strong> d’implantation au Bignon (44). C<strong>et</strong>te entreprise<br />

de Nogent (62) y investira entre 1,5 M€ <strong>et</strong> 2 M€.<br />

Proj<strong>et</strong>s de diversification dans la production de<br />

pièces de précision pour l’automobile,<br />

l’aéronautique <strong>et</strong> la sidérurgie marine.<br />

Activité : accessoires de manucure-pédicure.<br />

Siège : PDG, Frédéric de Grandcourt.<br />

C.A. : 15 M€. Effectif : 60 salariés.<br />

■ Crown emballage<br />

Transfert des activités de production du centre-ville<br />

de Concarneau vers l’usine vers le quartier de<br />

La Villeneuve. Construction de 5000 m 2<br />

couverts, 6,6 M€ d’investissements.<br />

Le déménagement est prévu fin 2006.<br />

Activité : fabrication de boites métalliques<br />

alimentaires. Siège : Concarneau (29).<br />

Chef d’établissement Olivier Platzer.<br />

Effectif : 280 salariés.<br />

Maqu<strong>et</strong>te d’une frégate multimission, dotée du nouveau système de mâture intégrée. (Photo DCN)<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 13


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Bonn<strong>et</strong>-Leclair (Navi line)<br />

Construction d’un bâtiment de 3300 m 2<br />

à Vieillevigne qui devait être livré à la fin 2005.<br />

L’investissement est estimé autour de 2,5 M€.<br />

Activité : aménagement intérieur de bateaux<br />

de plaisance. Siège : Vieillevigne (44).<br />

Pdt : Alexis Lepoutre. Effectif : 120 salariés.<br />

■ Euromère<br />

Implantation sur la zone d’activités de la promenade<br />

à Chavagnes-en-Paillers. Construction d’un<br />

bâtiment de 2 000 m 2 livrable en juin 2006.<br />

20 emplois attendus sur trois ans.<br />

Activité : matières premières pour l’industrie<br />

composite <strong>et</strong> le moulage. Siège : Lagord (17).<br />

PDG : Bernard Imbert. C.A. 4,2 M€.<br />

■ Palmer Johnson<br />

Démarrage d’une production de yachts à Lorient<br />

avec des opérateurs locaux en co-traitance avant<br />

une éventuelle implantation locale.<br />

Activité : construction de bateaux.<br />

Siège : Sturgeon Bay, Wisconsin (Etats-Unis).<br />

BIOTECHS/SANTÉ<br />

■ Eurofins scientific<br />

Proj<strong>et</strong> de centre de R&D sur le site de Nantes<br />

dans le domaine de l’analyse de l’ADN.<br />

Activités : prestations analytiques en chimie<br />

alimentaire <strong>et</strong> biologie moléculaire.<br />

Siège Nantes. Pdt : Gilles Martin.<br />

C.A. 175,5 M€. Effectif : 2300 salariés.<br />

■ Schering-Plough<br />

Plan de modernisation de son atelier non stérile<br />

engagé en 2005. (2 M€). Agrandissement en<br />

2006 d’un magasin de 1 600 m 2 .<br />

Activité : Produits vétérinaires.<br />

Siège : Segré (49). Pdt : Jacques Laoué.<br />

C.A. : 50 M€. Effectif : 100 salariés.<br />

PLASTIQUE<br />

a délocalisation n’est pas une source de<br />

«Ldéveloppement pour nous », assurait<br />

Bruno Cathelinais, président du directoire du<br />

groupe Bénéteau, à la veille du salon nautique<br />

de décembre 2005. Le leader mondial des<br />

voiliers habitables table sur une croissance de<br />

5 % en 2006 alors que le marché devrait progresser<br />

de moins de 2 %. Les gains de marché<br />

se situeront dans les bateaux à moteur. Ces<br />

prévisions optimistes ne rassurent pas seulement<br />

les investisseurs boursiers, mais aussi les<br />

quelque 4000 salariés de Bénéteau en France.<br />

Le groupe possède une usine aux Etats-Unis<br />

<strong>et</strong> une autre en Pologne (400 personnes). Il a<br />

également ouvert une bureau en Chine, mais<br />

il ne s’agit que d’une représentation commerciale.<br />

L’essentiel de ses investissements reste<br />

ancré dans l’Ouest de la France. Sur l’effectif<br />

total de 5300 salariés dans 20 usines, la Vendée<br />

s’arroge 3300 emplois.<br />

L’été 2005, la filiale Jeanneau a démarré la<br />

nouvelle usine de Chol<strong>et</strong> (49) avec 40 salariés.<br />

Ce site de 20 000 m 2 est dimensionné<br />

pour une production de 1000 bateaux par<br />

an. À ce niveau de production, il emploiera<br />

300 personnes. La filiale de Bénéteau a par<br />

ailleurs annoncé la mise en service de 10<br />

nouvelles chaînes de montage aux Herbiers<br />

(Vendée) où elle est basée. 100 personnes<br />

ont été embauchées c<strong>et</strong>te année sur le site<br />

qui forme désormais un complexe de 80 000<br />

PLAISANCE<br />

Bénéteau fidèle à la Vendée<br />

Devenu leader mondial du voilier habitable, Bénéteau<br />

continue d’investir <strong>et</strong> d’embaucher en Vendée.<br />

L’Océanis 523 de Bénéteau<br />

Bruno Cathelinais, président du directoire du groupe Bénéteau.<br />

m 2 couvert sur un terrain de 40 hectares. Un<br />

nouveau magasin de 8 000 m2 est également<br />

en cours d’achèvement. L’ensemble de ce<br />

plan d’investissement avoisine les 30 M€.<br />

Pour l’ensemble du groupe, André Buchou,<br />

le directeur des ressources humaines, prévoyait<br />

près de 150 recrutements de septembre<br />

2005 à septembre 2006. Sont recherchés<br />

des stratifieurs, mouleurs, menuisiers, accastilleurs,<br />

plombiers, <strong>et</strong>c. «De tels profils sont<br />

presque introuvables <strong>et</strong> nous savons désormais<br />

qu’il est difficile de faire venir des gens<br />

de l’extérieur», observe André Buchou. «Nous<br />

recrutons par nous-mêmes des profils très<br />

variés comme des boulangers, des charcutiers,<br />

des électromécaniciens, des bacheliers,<br />

que nous formons à nos métiers.»<br />

Malgré tous ces investissements, Bénéteau est<br />

parvenu à maintenir un taux de rentabilité<br />

d’exploitation à 14,6 % du chiffre d’affaires sur<br />

l’exercice 2004/2005 (clos le 31 août). Le bénéfice<br />

n<strong>et</strong>, part du groupe s’affiche en hausse de<br />

7,4 % à 63,9 M€, pour un chiffre d’affaires de<br />

799,2 M€ (+11,7 %). L’objectif symbolique de<br />

croissance est désormais le milliard d’euros. <br />

■ Linpac Plastic<br />

Proj<strong>et</strong> d’investissement industriel à l’étude.<br />

Aucun élément supplémentaire n’était disponible,<br />

fin 2005, sur ce proj<strong>et</strong> important pour l’usine<br />

de Noyal-Pontivy.<br />

Activité : fabrication de films plastiques<br />

(groupe britannique Linpac).<br />

Siège : Noyal-Pontivy (56).<br />

PDG : Pierre Thumerel. C.A. 2004 : 110 M€.<br />

Effectif : 460 salariés.<br />

Poncin lance son usine de Marans<br />

Poncin yachts group a inauguré en 2005 une nouvelle usine de 10 000 m 2 à Marans près<br />

de La Rochelle qui produit la nouvelle gamme de voiliers Harmony. C<strong>et</strong> investissement de<br />

plus de 15 millions d’euros m<strong>et</strong> en oeuvre un process original dans la construction nautique.<br />

Il s’agit d’appliquer au bateau de plaisance les méthodes des industries automobile<br />

<strong>et</strong> aéronautique pour réduire les coûts, les délais de développement <strong>et</strong> d’optimiser les<br />

capacités industrielles. L’objectif étant rien moins que de prendre place sur le créneau le<br />

plus important, mais aussi le plus disputé du marché des bateaux de 10 à 15 mètres.<br />

L’usine emploie 170 personnes <strong>et</strong> l’effectif pourrait encore s’accroître d’une centaine.<br />

14<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


AÉRONAUTIQUE<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Airbus : les usines de Nantes<br />

<strong>et</strong> Saint-Nazaire préparent l’A350<br />

D’énormes investissements sont programmés à Nantes<br />

<strong>et</strong> Saint-Nazaire pour accompagner les nouveaux<br />

programmes, mais la CGT dénonce la précarisation.<br />

Les sites Airbus de Nantes <strong>et</strong> de Saint-Nazaire<br />

se m<strong>et</strong>tent en ordre de marche pour l’entrée<br />

en production de l’A350, fin 2006. Ce<br />

“long-courrier moyen porteur” doit arriver sur<br />

le marché vers 2010 pour rivaliser avec le<br />

Boeing 787. Il faudra construire 30 000 m 2<br />

d’usine sur Nantes-Bouguenais, un investissement<br />

d’environ 200 millions d’euros qui devrait<br />

s’accompagner de 300 à 400 emplois supplémentaires<br />

dans quatre ans. Ce proj<strong>et</strong> s’ajoute<br />

aux 17 000 m 2 ouverts en 2005 pour l’avion de<br />

transport militaire A400. Du côté de Saint-<br />

Nazaire, la perspective de l’A350 s’accompagne<br />

de 80 millions d’investissement.<br />

Nantes est la première étape dans la chaîne<br />

de production d’Airbus, avec la fabrication<br />

du caisson central de voilure, clé de voûte<br />

des aéronefs. À Nantes, Airbus va rééditer sur<br />

l’A350 la construction d’un caisson central a<br />

dominante carbone, une première mondiale<br />

éprouvée sur l’A380. L’investissement conforterait<br />

l’usine dans les matériaux composites.<br />

Dans ce domaine, les méthodes industrielles<br />

seront perfectionnées dans la nouvelle unité<br />

organisée “en flux unidirectionel” allant de la<br />

matière première à l’assemblage. “Cela doit<br />

perm<strong>et</strong>tre de réduire les cycles <strong>et</strong> les coûts.<br />

Nous serons au top des grandes usines composites”,<br />

souligne Gérald Lignon, le directeur<br />

du site nantais.<br />

C<strong>et</strong> enthousiasme est tempéré par la CGT<br />

d’Airbus qui dénonce une quasi-stabilité des<br />

effectifs <strong>et</strong> un recours abusif à l’intérim <strong>et</strong> à la<br />

sous-traitance. Selon le syndicat, l’usine nantaise<br />

(1980 permanents), atteignait, en mai<br />

2005, 350 intérimaires plus 200 salariés de<br />

sous-traitants in situ. Même constat syndical<br />

à Saint-Nazaire (2300 salariés permanents)<br />

qui emploie 261 intérimaires <strong>et</strong> 450 personnes<br />

en sous-traitance. La CGT voit là une<br />

volonté de compresser les coûts, sachant que<br />

la rémunération des intérimaires est inférieure.<br />

« A Nantes, après la peinture, l’étanchéité<br />

<strong>et</strong> l’assemblage des panneaux de<br />

l’A340, il est prévu de sous-traiter la constitution<br />

des tronçons de l’A 300. Nous assistons<br />

à un transfert du cœur de nos métiers », note<br />

la CGT. <br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Allio<br />

6 M€ investis à Malville en 2005, en bâtiment<br />

<strong>et</strong> machines à commandes numériques. La filiale<br />

Br<strong>et</strong>agne composite qui travaille à 80 % pour<br />

l’aéronautique se dote d’un outil d’usinage à<br />

grande vitesse. L’autre filiale, Allio SA, augmente<br />

ses moyens d’usinage.<br />

Activité : pièces <strong>et</strong> outillage, mécanique.<br />

Siège : Malville (44). Pdt : Gérard Allio.<br />

C.A. cumulé groupe : 30 M€.<br />

Effectif groupe : 250 salariés.<br />

■ Halgand<br />

Programme d’investissement de 4 M€ pour<br />

l’acquisition de machines-outils <strong>et</strong> doublement<br />

en 2006 à 7 000 m 2 de l‘atelier-relais de<br />

Saint-Brévin, par la communauté de communes.<br />

Activité : usinage, assemblage, tôlerie pour<br />

l’aéronautique. Siège : Donges (44).<br />

Pdt : Roger Halgand. C.A. 2005 : 12,5 M€.<br />

Effectif : 170 salariés.<br />

■ Georges Renault<br />

Déménagement fin 2006 de l’activité de<br />

Saint-Sébastien-sur-Loire (44) à Saint-Herblain (44)<br />

dans un bâtiment de 6600 m 2 .<br />

Activité : fabricant d’outillage industriel<br />

pour automobile, aéronautique <strong>et</strong> navale.<br />

Siège : Saint-Sébastien-sur-Loire (44).<br />

Pdt : Norbert Paprocki. C.A. 2004 : 50,6 M€.<br />

Effectifs Nantes : 170 salariés.<br />

CHIMIE<br />

■ Guerb<strong>et</strong><br />

17 M€ d’investissement sont programmés sur 2006<br />

sur le site de Lanester : l’extension des capacités de<br />

production pour le transfert de la production du<br />

Telebrix de l’usine d’Aulnay vers Lanester (2 M€),<br />

la construction d’un bâtiment de stockage de<br />

2690 m 2 pour produits finis <strong>et</strong> intermédiaires<br />

(2 M€), l’augmentation de la capacité de production<br />

du Xen<strong>et</strong>ix.<br />

Activité : produits de contraste pour l’imagerie<br />

médicale. Siège : Aulnay-sous-Bois (93).<br />

DG Lanester : François-Louis Desbleds.<br />

Effectif usine : 160 salariés. C.A. groupe 248 M€.<br />

PLASTIQUES<br />

■ Rustin<br />

Unité de production en proj<strong>et</strong> en Europe de l’Est.<br />

Activité : façonnier du caoutchouc industriel.<br />

Gérant : Louis Rustin.<br />

Siège : La Charte-sur-le-Loir (72).<br />

C.A. 2005 : 6,3 M€. Effectif : 70 salariés.<br />

La construction de l’A350 devrait générer 200 M€ d’investissements à Nantes-Bouguenais <strong>et</strong> 80 M€ à Saint-Nazaire.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 15


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Lacroix<br />

Implantation d’une usine en Tunisie pour sa branche<br />

électronique. L’investissement représente une enveloppe<br />

de 6,5 M€ <strong>et</strong> sera achevé à l’horizon 2009.<br />

7 M€ d’investissements en France : centralisation<br />

des services administratifs au siège, acquisition<br />

de machines pour Saint-Pierre-de-Montlimart (49).<br />

Activité : signalisation, électronique. Siège :<br />

Saint-Herblain (44). Pdt directoire : Yves Krotoff.<br />

C.A. 2005 (clos fin septembre) : 183,9.<br />

Effectif : 1 800 salariés dont 1 300 en France.<br />

■ Seico<br />

Construction d’une usine sur le site actuel de la<br />

Société électronique industrielle de Cordemais<br />

(Seico), pour 2 M€. 25 à 30 embauches sont prévues.<br />

Activité : fabrication sur mesure de cartes<br />

électroniques, de bancs de tests <strong>et</strong> de prototypes<br />

en p<strong>et</strong>ites séries. Siège : Cordemais (44).<br />

Pdt : Bernard Seneau. C.A. 2004 : 6,8 M€.<br />

Effectif : 40 salariés.<br />

■ Delta Dore<br />

Implantation en Pologne. Proj<strong>et</strong>s en Grande-Br<strong>et</strong>agne<br />

<strong>et</strong> en Italie.<br />

Activité : électronique appliquée à la domotique.<br />

Siège : Combourg (35). Pdt : Joël Renault.<br />

C.A. 2004 : 76 M€. Effectif : 500 salariés.<br />

■ Evolis Card Printer<br />

Nouveaux agrandissements envisagés<br />

à Beaucouzé (49) à partir de 2006.<br />

Activité : fabrication d’imprimantes sur cartes<br />

plastiques. Siège : Beaucouzé (49). PDG :<br />

Emmanuel Picot. Effectif : 75 salariés. C.A.<br />

2004 : 13 M€ (prévisionnel 2005 : 18,5 M€).<br />

ELECTRONIQUE<br />

Reconversions, cessions,<br />

délocalisations<br />

Ce sont encore les restructurations industrielles qui mont<br />

marqué 2005 <strong>et</strong> continueront à donner le ton sur l’année.<br />

Les dossiers sociaux les plus lourds sont à<br />

Laval avec la ferm<strong>et</strong>ure programmée de<br />

Flextronics, l’ancienne usine de téléphones<br />

mobiles d’Alcatel. Cofidur pourrait reprendre<br />

100 des 500 salariés. À Angers, les réductions<br />

programmées de Thomson multimedia<br />

<strong>et</strong> de Nec Computers se poursuivent. Aux<br />

craintes syndicales, les directions répondent<br />

que les sites ne sont pas remis en cause. Le<br />

plan de sauvegarde de l’emploi chez Thomson<br />

Multimedia (673 salariés) table sur une<br />

reconversion d’ici 2009 vers la production<br />

d’équipements “triple play”, où seront conservés<br />

350 salariés. Pour les autres il est<br />

prévu un transfert vers le centre de réparation<br />

d’écrans plats d’Anovo à Beaucouzé (49)<br />

(118 salariés), vers le futur centre de recyclage<br />

électronique régional (60 salariés) <strong>et</strong><br />

un plan de départ en prér<strong>et</strong>raite.<br />

Les dossiers Nec (plan social de 179 postes<br />

sur 920 en 2005) <strong>et</strong> Thomson sont suivis de<br />

près par les politiques au niveau national.<br />

Collectivités sollicitées<br />

Au Mans (72), Aevum prévoyait de licencier<br />

172 de ses 355 salariés. À Brest (29), les<br />

inquiétudes restent vives chez Jabil circuit<br />

(500 salariés), tandis que les craintes de délocalisations<br />

touchent aussi les activités R & D<br />

chez Alcatel business system (250 salariés). À<br />

Douarnenez (29), le site EADS (229 salariés)<br />

a été maintenu grâce à une reprise au printemps<br />

2005 par le Québécois Lagassé. À<br />

Guérande, c’est Attel qui a signé le rachat de<br />

l’usine Celestica dont la ferm<strong>et</strong>ure était programmée<br />

pour le 31 décembre 2005. La<br />

société s’est engagée à reprendre 58 salariés.<br />

Mais, auparavant, tout le personnel aura été<br />

licencié. Attel pourrait reprendre aussi le site<br />

de Celestica France à Saumur (49) où le<br />

Canadien avait annoncé en avril 2005 la suppression<br />

de 188 postes.<br />

A Nantes, Xbybus concluait en décembre le<br />

plan de rachat de la partie production d’Atmel<br />

(320 salariés) <strong>et</strong> reprenait 290 salariés pour 1 euro<br />

symbolique <strong>et</strong> avec des garanties d’Atmel.<br />

Ces grands événements sociaux donnent de<br />

l’électronique l’image d’une industrie sinistrée,<br />

ce qui est pourtant loin d’être le cas<br />

dans l’Ouest où de nombreuses PME continuent<br />

de se développer sur des créneaux<br />

spécialisés. À noter ainsi la bonne dynamique<br />

de Cordon Electronics, basé à Dinan<br />

(22), d’Elcia PCB à Coutances, d’Eolane à<br />

Combrée (49), d’Edixia à Rennes, de Delta<br />

Dore à Combourg (35) qui procèdent à des<br />

opérations de croissance externe ou des<br />

implantations à l’étranger. <br />

■ Saunier Duval<br />

Programme d’investissement de près de 7 M€<br />

en 2006, poursuivant ceux effectués en 2004<br />

<strong>et</strong> 2005 pour les mêmes montants.<br />

Activité : fabrication de chaudières.<br />

Siège : Nantes. Directeur de l’usine nantaise :<br />

Régis Luttenauer. C.A. 2004 de l’entité<br />

Saunier Duval ECCI : 161 M€.<br />

Effectif total Nantes : 750 à 900 salariés.<br />

■ Giannoni<br />

Construction pour l’été 2006 d’un bâtiment de<br />

10 000 m 2 à Morlaix (29). Le site atteindra alors<br />

35 000 m 2 . Plus de 9 M€ d’investissements<br />

prévus. A l’usine de Lannion (fabrication de tubes<br />

inox pour l’usine de Morlaix), installation de de<br />

nouvelles lignes en 2006 sur 3 existantes.<br />

Activité : échangeurs thermiques pour chaudières.<br />

Siège : Morlaix (29). PDG : Jo Le Mer.<br />

C.A. 2004 : 48 M€. Effectifs : 350 CDI à Morlaix<br />

<strong>et</strong> une centaine à Lannion.<br />

Eolane s’établit en Chine<br />

Le groupe de sous-traitance électronique Eolane, à Combrée (49), dispose depuis l’été<br />

2005 d’une filiale en Chine dédiée à son sourcing. Basée à Suzhou, non loin de Shanghaï,<br />

c<strong>et</strong>te société recherche des fournisseurs en composants pour des produits sur plan non<br />

seulement pour sa maison mère mais également pour le compte d’entreprises tierces,<br />

concurrentes ou non. En 2004, le groupe présidé par Paul Raguin (1 000 salariés dont<br />

70 au Maroc) avait réalisé un chiffre d’affaires de 125,8 M€ pour un résultat d’exploitation<br />

de 5,6 M€ <strong>et</strong> un résultat n<strong>et</strong> de 3,3 M€.<br />

Highwave <strong>et</strong> Faros en redressement<br />

Deux des fleurons technologiques du Trégor ont été placés en redressement judiciaire<br />

en 2005. Highwave optical, à Lannion, a été placé en liquidation le 14 décembre. Le<br />

fabricant d’équipements pour les réseaux optiques n’a pas obtenu assez rapidement les<br />

résultats espérés par sa fusion avec DA-Lightcom. Faros, également à Lannion, est en<br />

observation jusqu’au 15 avril 2006. Le concepteur de simulateurs de pilotage pour les<br />

avions, bateaux <strong>et</strong> automobiles, a subi un trou de trésorerie suite à des paiements mis<br />

sous séquestre dans le cadre d’un contrat avec la marine coréenne. Les communiqués<br />

financiers suivants faisaient état d’une baisse d’activité.<br />

16<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Royer<br />

Construction d’un entrepôt de 6000 m 2 sur son<br />

site actuel.<br />

Activité : négoce de chaussures.<br />

Siège : Javené (35). Pdt : Jacques Royer.<br />

C.A. 2004 : 127,9 M€. Effectif : 241 salariés.<br />

■ Armor lux<br />

Proj<strong>et</strong> d’extension de 3200 m 2 de la nouvelle<br />

usine, située en périphérie de Quimper.<br />

Activité : fabrication de vêtements.<br />

Siège : Quimper (29). Pdt : Jean-Guy le Floch.<br />

C.A. : 320 M€. Effectif : 420 salariés.<br />

■ Belipa<br />

Construction de trois bâtiments de stockage<br />

de 1500 m 2 sur trois à quatre ans à Ecommoy,<br />

un investissement de 1,8 M€.<br />

Activité : production de panneaux<br />

(groupe Mecaseat). Siège : Ecommoy (72) .<br />

Directeur : Christian Peinado.<br />

C.A. 2004 : 25 M€. Effectif : 182 salariés.<br />

■ AG Dynamics<br />

Extension de 2000 m 2 à Saint-Malo-du-Bois<br />

pour développer son activité bois, désormais<br />

fédérée sous la dénomination AG Wood stock.<br />

Activité : fabrication de présentoirs.<br />

Siège : Saint-Malo-du-Bois (44).<br />

Dirigeant : Patrick Guédon.<br />

C.A. 2005 : 5 M€. Effectif : 40 salariés.<br />

■ S2IM<br />

Proj<strong>et</strong> d’extension de 2500 m 2 aux 7500 m 2<br />

déjà existants pour une livraison attendue mi 2006.<br />

Acquisition d’une façonneuse-plaqueuse pour<br />

2 M€.<br />

Activité : meubles sous évier, de cuisine<br />

<strong>et</strong> de salle de bains. Pdt : Yves Philbert.<br />

Siège : Chol<strong>et</strong> (49). C.A. groupe 2004 : 33 M€.<br />

Effectif groupe : 300 salariés.<br />

■ Camac<br />

Construction d’une usine de 4000 m 2 pour 2006.<br />

Le dirigeant entend s’établir en Loire-Atlantique,<br />

à moins de 30 kilomètres de son unité actuelle<br />

de Mouzeil.<br />

Activité : fabrication de harpes.<br />

Siège : Mouzeil (44). Pdg : Jakez François.<br />

C.A. 2004 : 6,7 M€. Effectif : 60 salariés.<br />

HABILLEMENT<br />

Signes de croissance<br />

dans un paysage laminé<br />

La tendance reste marquée par les défaillances, mais des<br />

entreprises adaptées aux nouvelles règles du jeu confirment<br />

leur succès.<br />

Les départements du Maine-<strong>et</strong>-Loire, de<br />

Loire-Atlantique <strong>et</strong> d’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine ont<br />

payé le prix fort en 2005, chez GBB, à Beaupréau<br />

(49), avec un plan social pour une<br />

centaine des 148 salariés <strong>et</strong> une mise en<br />

redressement le 30 novembre, chez Chêné-<br />

Vincent, à La-Chapelle-Saint-Florent (49),<br />

avec une liquidation en mars, chez Nounours<br />

à Chatillon-en-Vendelais (35) avec le<br />

licenciement de la moitié de l’effectif après<br />

la reprise par César, chez le fabricant de<br />

chaussures pour femmes Dely’s à Vieillevigne<br />

(44) avec une ferm<strong>et</strong>ure touchant 173<br />

salariés, chez Sartex dans la lingerie féminine,<br />

à La Flèche (72), avec 64 licenciements,<br />

chez Briçoise de confection, à Saint-Briceen-Coglès<br />

(35), qui employait une centaine<br />

de personnes, chez les Coutils de Laval avec<br />

la ferm<strong>et</strong>ure de l’unité de production, chez<br />

CD Shoes à Beaupréau (49), avec une mise<br />

en redressement...<br />

Même le numéro un, Eram, n’est pas épargné<br />

avec la ferm<strong>et</strong>ure fin 2005 du site du Liond’Angers<br />

où travaillent près de 80 personnes<br />

dont un quart à la production de chaussures<br />

(Buggy) <strong>et</strong> une restructuration continue des<br />

différents sites de production.<br />

Ces difficultés sont à m<strong>et</strong>tre en regard des<br />

succès obtenus chez certains éditeurs de<br />

marques-importateurs, ayant intégré la logistique,<br />

voire la distribution de détail. C’est le<br />

cas de Cache-cache à Saint-Malo (35), Publiimpress<br />

à Nantes (Terre de marins), de Vent<br />

des Modes à La Mothe-Achard (85) ou encore<br />

de GSA, à Villedieu-la-Blouère (49). Pourtant,<br />

après un spectaculaire redressement qui a<br />

conduit son groupe à un chiffre d’affaires de<br />

52,7 M€, Christian Cunaud, le président de<br />

GSA, m<strong>et</strong> en garde contre les allers <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ours<br />

de la réglementation concernant les importations<br />

de textiles chinois. A l’en croire, les<br />

coups de freins par opportunisme politique<br />

m<strong>et</strong>tent en danger les entreprises qui ont su<br />

s’adapter à la mondialisation, seule façon de<br />

pérenniser l’emploi en France dans la création,<br />

le mark<strong>et</strong>ing <strong>et</strong> la logistique. <br />

MOBILIER<br />

Samas au secours d’Arféo<br />

Le sauv<strong>et</strong>age du fabricant de meubles de bureau Arféo par le groupe néerlandais Samas,<br />

en avril 2005, demandera confirmation en 2006. Le groupe Samas était en eff<strong>et</strong> luimême<br />

en pleine restructuration <strong>et</strong> sa branche française (100 M€ de C.A.) tablait sur un<br />

r<strong>et</strong>our à l’équilibre pour l’exercice 2005. Quant à Arféo qui emploie 260 personnes sur<br />

ses trois sites de Château-Gontier (53), ses finances ont été soulagées par un apport de<br />

capital, mais la stratégie de Samas ne s’affirmera qu’au cours de 2006. Le groupe néerlandais<br />

a en eff<strong>et</strong> l’intention d’acquérir la totalité du capital qu’il partage encore avec<br />

CDC entreprise, Sodero <strong>et</strong> Parconexi.<br />

Rétablissement chez Sotec, soulagement chez Hill Rom<br />

Jean-François Gendron, repreneur du fabricant de mobilier médical Sotec en 2002, indiquait<br />

avoir réussi le redressement de c<strong>et</strong>te entreprise de mobilier médical (ex-Cubic santé).<br />

La société qui emploie 60 salariés au Loroux-Bottereau (44) affiche un chiffre d’affaires de<br />

8,5 M€ en 2004, certes stable, mais avec un excédent brut d’exploitation en progression.<br />

À Pluvigner (56), les salariés de Hill Rom ont vécu dans l’inquiétude pendant le premier<br />

semestre 2005, avec un proj<strong>et</strong> d’accord de méthode qui envisageait 320 licenciements<br />

sur un effectif de 660 personnes. L’entreprise (75 M€ de chiffre d’affaires) fabrique du<br />

mobilier médical. Finalement, la direction du groupe américain a replacé c<strong>et</strong>te usine<br />

française au centre de sa stratégie en lui confiant de nouveaux produits. L’accord de<br />

méthode devrait se limiter à 162 départs volontaires.<br />

18<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Cargill<br />

Construction à Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne (44) d’un nouvel<br />

outil de trituration des graines devant alimenter la future<br />

usine de Diester industrie. L’investissement de 5 M€<br />

doit être opérationnel pour mi-2007.<br />

Activité : raffinage d’oléagineux. Siège France<br />

à Saint-Germain-en-Laye (78). Filiale du groupe<br />

américain Cargill Inc. Directeur de l’établissement<br />

de Saint-Nazaire : Hervé Saulnier de Praingy.<br />

Effectif : 120 salariés.<br />

■ CDPA Epagri<br />

Proj<strong>et</strong> de création d’une plate-forme logistique<br />

de 5000 m 2 dans la zone du Bignon près de<br />

Châteaubriant (44). L’investissement de 2 M€<br />

comprend aussi la construction d’un siège de 600 m 2 .<br />

L’outil doit être opérationnel au second semestre 2006.<br />

Activité : coopérative de distribution de<br />

matériel agricole. Siège : Châteaubriant (44).<br />

PCA : Guy Roland. C.A. 2004 : 17 M€.<br />

■ Charcuterie vendéenne (P<strong>et</strong>itgas)<br />

L’entreprise a déposé un permis de construire<br />

pour un bâtiment industriel de 12 900 m 2 à<br />

Apremont (85). Elle lancerait un investissement<br />

de 15 M€ pour accroître sa production de jambons.<br />

(informations non confirmées par la direction).<br />

Activité : charcuterie. Siège: Apremont (85).<br />

Pdt : Gilles P<strong>et</strong>itgas. C.A. groupe estimé 2004 :<br />

84 M€. Effectif : 160 salariés.<br />

■ Sill<br />

Reconstruction de la laiterie Le Gall à Ergué-Gabéric<br />

près de Quimper (29). C<strong>et</strong> entrepôt frigorifique<br />

de 2800 m 2 avait été détruit par un incendie en<br />

avril 2005. Il employait une soixantaine de personnes.<br />

Activité : produits laitiers. Siège : Plouvien (29).<br />

PDG : Gilles Falc’hun. C.A. estimé 150 M€.<br />

Effectif : 230 salariés.<br />

■ Tereos<br />

« Souhait » renouvelé de développer les activités<br />

de raffinage à Nantes, à travers une extension de<br />

l’usine située sur l’Ile de Nantes. La décision<br />

attend le règlement sucrier pour 2006.<br />

Activité : raffinage de sucre. Groupe basé à<br />

Lille (59). Directeur de l’établissement nantais :<br />

Paul Carbonnel. Effectif : 185 salariés.<br />

■ Kerméné<br />

Construction de l’usine de Trélivan près de Dinan (22)<br />

qui produira des pâtés: 18 M€ pour 16000 m 2<br />

<strong>et</strong> 350 emplois prévus. Les travaux ont débuté<br />

en octobre 2005.<br />

Activité : transformation de viande. Siège à<br />

Saint-Jacut-du-Méné (22). Groupe Leclerc.<br />

PDG : Adrien Legoux. C.A. 2004 : env. 500 M€.<br />

Effectif : env. 1800 salariés.<br />

Le risque de grippe aviaire fait planer une<br />

nouvelle menace non seulement sur<br />

l’élevage, mais aussi sur la transformation.<br />

Outre les mesures sanitaires se profile le risque<br />

d’une panique des consommateurs qui<br />

entendent les médias parler de transmission<br />

à l’homme. Les Pays de la Loire <strong>et</strong> la Br<strong>et</strong>agne<br />

représentent respectivement 40 % <strong>et</strong> 28 % de<br />

la production française de volaille. Sur le<br />

plan industriel, l’abattage <strong>et</strong> la transformation<br />

emploient 9 100 salariés en Pays de la<br />

Loire dans 59 établissements <strong>et</strong> 9 500 personnes<br />

dans 48 établissements en Br<strong>et</strong>agne<br />

(chiffres 2003).<br />

Arrivant après les crises sanitaires de la salmonelle<br />

<strong>et</strong> de la dioxine, puis la crise économique<br />

liée aux importations asiatiques <strong>et</strong><br />

brésiliennes, la grippe aviaire sévirait sur un<br />

AGROALIMENTAIRE<br />

Volaille : les crises se suivent<br />

Fragilisés par une succession de crises sanitaires <strong>et</strong><br />

économiques, les industriels de la volaille appréhendent<br />

l’arrivée de la grippe aviaire.<br />

Confrontée à des pertes liées aux charges<br />

de restructurations, Unicopa (Morlaix)<br />

multiplie les alliances : avec Entremont dans<br />

les produits laitiers (lire l’article pag 4), avec<br />

Evialis dans l’alimentation animale. Ce dernier,<br />

basé à Saint-Nolff (56) unit sa filiale<br />

Guyomarc’h Ouest avec Unicopa nutrition<br />

animale basé à Languidic (56). Baptisé Nutréa,<br />

le nouvel ensemble pèse 1,7 million de tonnes<br />

d’aliments <strong>et</strong> devient numéro un dans l’Ouest.<br />

D’autres rapprochements ne sont pas exclus.<br />

Dans l’œuf, Coopagri <strong>et</strong> Glon créent une<br />

société commune, Ovoteam, qui fusionne<br />

trois de leurs filiales. C<strong>et</strong> ensemble compte<br />

quatre usines en France <strong>et</strong> deux en République<br />

tchèque pour un chiffre d’affaires prévisionnel<br />

de 110 millions d’euros.<br />

terrain industriel fragilisé. Plusieurs grands<br />

du secteur ont déjà bénéficié d’aides <strong>et</strong><br />

d’avances publiques pour mener à bien des<br />

restructurations : Gastronome, (groupe Terrena),<br />

toujours déficitaire, a ouvert en janvier<br />

2005 une unité de volaille classique pour 22<br />

M€ à Nueil-les-Aubiers (79), Unicopa vient<br />

de lancer une usine de produits élaborés à<br />

Saint-Nicolas-du-Pélem (22), Doux remonte<br />

tout juste la pente de son end<strong>et</strong>tement. Autre<br />

exemple, Arrivé achève début 2006 un programme<br />

d’investissements sur son usine de<br />

Saint-Fulgent (85). Dès l’automne 2005, des<br />

mesures de chômage partiel étaient évoquées<br />

chez certains industriels. LDC estimait dès<br />

novembre que la perte de chiffre d’affaires<br />

sur un mois, due à l’eff<strong>et</strong> psychologique de<br />

la grippe aviaire, atteignait les 10 %. <br />

Principaux industriels de la volaille en Pays de la Loire <strong>et</strong> Br<strong>et</strong>agne<br />

Nom Siège C.A. en activité volaille (en M€)<br />

LDC Sablé-sur-Sarthe (72) 1 365<br />

Doux Chateaulin (29) 1347<br />

Terrena (Gastronome) Ancenis (44) 739<br />

Arrivé Saint-Fulgent (85) 517,4<br />

Unicopa Morlaix (29) 267<br />

Glon Saint-Gérand (56) 220<br />

Coopagri Br<strong>et</strong>agne Landerneau (29) 170<br />

Cecab Vannes (56) 68<br />

Agrial (Secoué) Chailland (53) 42,3<br />

Coopératives :<br />

alliances <strong>et</strong> tiraillements<br />

À Ancenis, Terrena a vu ses résultats 2004<br />

pénalisés par la réorganisation des structures<br />

héritées des coopératives Cana <strong>et</strong> Caval,<br />

fusionnées en 2003. Sur un chiffre d’affaires<br />

de 3,1 Mds€, le résultat part du groupe ressort<br />

à 13,3 M€ contre 19 M€ un an plus tôt.<br />

Au-delà des chiffres, la fusion n’est toujours<br />

pas digérée <strong>et</strong>, au printemps, un conflit a<br />

opposé les représentants de l’ex Cana <strong>et</strong><br />

ceux de l’ex Caval sur fond de restructuration<br />

de la filiale volaille Gastronome. En mai, le<br />

président Benoît Lamy démissionne. Il est<br />

remplacé par Hubert Garaud, agriculteur à<br />

Lusigner (44), aux côtés de nouveaux viceprésidents.<br />

Ces élus seraient étrangers à la<br />

querelle de pouvoir, ce qui devrait perm<strong>et</strong>tre<br />

d’apaiser le climat. <br />

20<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


AGROALIMENTAIRE<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Plats cuisinés :<br />

croissance confirmée<br />

Les fabricants de plats cuisinés poursuivent leur course sur<br />

un marché en forte croissance <strong>et</strong> continuent d’investir.<br />

Conditionnement des salades chez Fleury-Michon.<br />

Fleury-Michon prévoit de consacrer 15 millions<br />

d’euros à la première tranche de sa<br />

future usine dont le lieu d’implantation<br />

n’était pas dévoilé à la fin 2005. Le groupe<br />

vendéen tablait alors sur un chiffre d’affaires<br />

de plus de 423 M€ contre 400,1 M€ l’année<br />

précédente. D’autres industriels de l’Ouest<br />

accompagnent le groupe vendéen sur ce<br />

marché porteur. Ainsi Stalaven, à Saint-<br />

Brieuc (22), mise sur son pôle traiteur <strong>et</strong> sur<br />

la restauration hors domicile pour accélérer<br />

la croissance, sans oublier de probables<br />

acquisitions. Toujours en forte croissance<br />

également, son concurrent dans la salade<br />

composée, le Morbihanais Mix buff<strong>et</strong> à Guer,<br />

étudie une extension d’environ 5000 m 2 . Celtigel,<br />

fabricant de plats cuisinés surgelés du<br />

groupe Le Graët, à Guingamp, prépare un<br />

proj<strong>et</strong> d’agrandissement. Tipiak, à Saint-<br />

Aignan-de-Grandlieu (44), va doubler son<br />

usine de Pontchâteau. En Vendée, Sodebo,<br />

le fabricant de pizzas fraîches <strong>et</strong> sandwiches,<br />

a prévu 150 recrutements n<strong>et</strong>s en 2006 sur<br />

un effectif qui atteignait déjà 1869 salariés<br />

fin août 2005. Pendant ce temps, de grands<br />

groupes regagnent du terrain sur ce marché.<br />

Le pôle traiteur de LDC a progressé de plus<br />

de 18 % au premier semestre 2005, à 69 millions<br />

d’euros de chiffre d’affaires. <br />

Conditionnement des plats cuisinés chez Fleury-Michon.<br />

Heinz vend P<strong>et</strong>it navire<br />

Le groupe américain Heinz veut céder ses activités de produits de la mer <strong>et</strong> de surgelés en<br />

Europe, ce qui comprend la marque française P<strong>et</strong>it navire <strong>et</strong> les 400 salariés de l’usine de<br />

Douarnenez (29). Les cessions doivent aboutir avant septembre 2006. P<strong>et</strong>it navire (société<br />

Paul Paul<strong>et</strong>) a réalisé un C.A. de 311 M€ à fin avril 2004 <strong>et</strong> un résultat n<strong>et</strong> de 3,4 M€.<br />

Saupiqu<strong>et</strong> quitte Nantes<br />

Saupiqu<strong>et</strong> a baissé le rideau à Nantes, en juin 2004, m<strong>et</strong>tant fin à une relation centenaire<br />

avec la cité. 55 salariés sur les 92 qu’elle employait à Nantes ont été licenciés. Une partie<br />

des salariés devait rejoindre Paris. 17 autres étaient mutés à Vannes où se trouve l’activité<br />

R&D. Déficitaire depuis 1998, la célèbre marque, avait exceptionnellement dégagé<br />

en 2003 un résultat n<strong>et</strong> de 6,4 M€ sur un C.A. de 278,5 M€ (- 3 %). Sur 2004, le groupe<br />

subit une perte n<strong>et</strong>te de 5,6 M€ sur un C.A. de 253,2 M€. La conserverie de poisson<br />

appartient depuis 2000 à l’Italien Bolton Alimentari Group.<br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Celtigel<br />

Proj<strong>et</strong> d’extension non chiffré <strong>et</strong> non confirmé<br />

pour augmenter sensiblement la capacité de<br />

production sur Guingamp-Saint-Agathon (22).<br />

Activité : plats cuisinés surgelés à base de<br />

produits de la mer. Siège : Guingamp (22).<br />

Pdt : Noël le Graët. C.A. : 117 M€.<br />

Effectif : 168 salariés.<br />

■ Courtin<br />

Construction d’un bâtiment de 3 000 m 2<br />

à Trégunc (29) en vue d’un déménagement.<br />

L’investissement est évalué à 2 M€.<br />

Activité : conserverie de poissons.<br />

Siège : Concarneau. PDG : Patrick Collin.<br />

C.A. 2004 : 1,4 M€. Effectif : 22 salariés.<br />

■ Mix buff<strong>et</strong><br />

Proj<strong>et</strong> d’ extension de l’usine de 5000 m 2<br />

à Guer (56), non définitif.<br />

Activité : fabrication de salades composées.<br />

Siège : Guer (56). Patrice Le Hir, président<br />

du directoire. C.A. 2004 : 85 M€.<br />

Effectif : 300 salariés.<br />

■ Sodebo<br />

Proj<strong>et</strong> de recrutement de 150 salariés en 2006<br />

pour accompagner sa croissance : techniciens<br />

de maintenance, opérateurs de production,<br />

conducteurs de ligne, manutentionnaires, agents<br />

de n<strong>et</strong>toyage, commerciaux, informaticiens,<br />

assistantes commerciales, spécialistes de l’achat,<br />

de la logistique...<br />

Activité : pizza fraîche <strong>et</strong> produits traiteurs.<br />

Siège : Montaigu (85). Pdte du directoire :<br />

Marie-Laurence Gouraud. C.A. 2004 :<br />

397 M€. Effectif : 1 869 salariés.<br />

■ Tipiak<br />

Doublement en 2007 de l’usine de Pontchâteau<br />

(44). Ce site est rattaché au pôle traiteur pâtissier.<br />

Au total 8 M€ d’investissement par an sont<br />

programmés sur 2005/2007.<br />

Activité : plats cuisinés.<br />

Siège : Saint-Aignan-de-Grandlieu (44).<br />

C.A. 2004 : 159,4 M€. Effectif : 980 salariés.<br />

■ Stalaven<br />

Construction d’une nouvelle usine de 7000 m 2<br />

à Saint-Agathon, près de Guingamp, pour accroître<br />

la production de salades composées de 40 %.<br />

L’investissement qui s’élève à 9 M€ s’accompagnera<br />

de 150 embauches d’ici 2010.<br />

Activité : plats cuisinés. Siège : Yffiniac (22).<br />

Pdt : Thierry Meuriot. C.A. 2005 : 153 M€.<br />

Effectif : 1 120 salariés.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 21


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

AGROALIMENTAIRE<br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ BPA<br />

Reconstruction de l’usine de Rennes en 2006<br />

(2,4 M€ d’investissement), regroupement des<br />

activités angevines, proj<strong>et</strong> d’acquisition d’usine dans<br />

le Centre <strong>et</strong> d’autres opérations de croissance<br />

externe sur l’Ouest.<br />

Activité : fabrication de pains <strong>et</strong> viennoiseries<br />

pré-cuits. Gérant : Pascal Gouvrion.<br />

C.A. 2004 : 16 M€. Effectif : 230 salariés.<br />

■ Bridor<br />

Proj<strong>et</strong> d’investir 10 M€ dans l’extension de son<br />

usine de Servon-sur-Vilaine (35). Les travaux<br />

pourraient démarrer fin 2006.<br />

Activité : viennoiserie industrielle surgelée.<br />

Siège : Servon-sur-Vilaine (35). Filiale du groupe<br />

Le Duff (Rennes). Directeur général industriel<br />

Europe : Bruno Rousseau. C.A. 138 M€.<br />

Effectif : 750 salariés.<br />

■ Panavi<br />

Annonce en janvier 2005 de la création d’une<br />

usine dans la Somme, employant à terme<br />

75 salariés. Proj<strong>et</strong> d’acquisition de 50 000 m 2 de<br />

terrains auprès de la communauté d’agglomération<br />

de Vitré (35), en vue d’une extension.<br />

Activité : boulangerie <strong>et</strong> pâtisserie crues surgelées.<br />

Siège : Torcé (35). Pdt du directoire : Philippe Pauze.<br />

C.A. : 230 M€. Effectif : 1000 salariés.<br />

■ Minoterie du Château<br />

Construction d’un nouveau moulin après l’incendie<br />

du 26 février. L’investissement est évalué entre<br />

3 <strong>et</strong> 3,5 M€. La mise en service est prévue pour<br />

juill<strong>et</strong> 2006.<br />

Activité : minoterie. Siège : Ernée. Société filiale<br />

de la Coopérative agricole des Pays de Loire<br />

(CAPL), basée à Thouarcé (49). Directeur :<br />

Thierry Vallée. C.A. : 6,8 M€. Effectif : 25 salariés.<br />

■ Monts Fournil (La Mie câline)<br />

Extension pour le stockage <strong>et</strong> l’expédition : 2,5 M€<br />

à Saint-Jean-de-Monts en 2006<br />

Activité : fabrication de viennoiserie <strong>et</strong> vente en<br />

réseau de franchise. Siège : Saint-Jean-de-Monts<br />

(85). PDG : André Barr<strong>et</strong>eau. C.A. maison mère<br />

en 2004 : 21,1 M€. C.A. réseau : 80 M€.<br />

Effectif réseau : 600 salariés.<br />

■ Ty Nad<br />

Construction d’un bâtiment à Nozay (44) pour<br />

regrouper les activités de Saint-Malo <strong>et</strong> Nantes.<br />

L’investissement de 2 M€ doit être opérationnel<br />

en septembre 2006.<br />

Activité : pâtisserie industrielle. Siège en 2004 :<br />

Saint-Malo (35). Pdt : Thierry Leduc.<br />

C.A. : 3 M€. Effectif : 40 salariés.<br />

Boulangerie : le cru investit,<br />

le cuit consolide<br />

Les investissements les plus importants en 2006 sont à<br />

attendre chez Panavi <strong>et</strong> Bridor, deux grands faiseurs de la<br />

viennoiserie crue surgelée en Ille-<strong>et</strong>-Vilaine.<br />

Panavi, qui a levé 8 M€ fin 2004 auprès de<br />

fonds financiers, annonçait début 2005 un<br />

proj<strong>et</strong> de nouvelle usine dans la Somme <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tait<br />

au printemps une option sur un terrain de<br />

50 000 m 2 sur son site de Torcé (35). Bridor,<br />

filiale du groupe Le Duff, veut agrandir son<br />

usine de Servon-sur-Vilaine (35) où travaillent<br />

270 salariés. C<strong>et</strong>te usine vient d’être dotée pour<br />

3,2 M€ d’une nouvelle ligne de pains spéciaux<br />

haut de gamme. Toujours dans les préparations<br />

pour terminaux de cuisson, mais c<strong>et</strong>te fois en<br />

frais, BPA poursuit sa stratégie d’expansion géographique<br />

<strong>et</strong> envisage l’acquisition en 2005<br />

d’une nouvelle unité en région Centre <strong>et</strong> reconstruira<br />

l’usine de Rennes en 2006.<br />

Dans la boulangerie-pâtisserie cuite pour la<br />

grande distribution, le marché est mûr en<br />

revanche, pour les consolidations. Quelques<br />

exemples : Loc Maria–Gaillard pâtissier, à<br />

Rennes, reprend la biscuiterie Rougier, à<br />

Sully-sur-Loire (45), spécialisée dans la fabrication<br />

de cookies <strong>et</strong> biscuits du p<strong>et</strong>it-déjeuner.<br />

Mais surtout Brioche Pasquier (49)<br />

rachète en mars Sopafi, une biscotterie basée<br />

aux Ponts-de-Cé, puis toujours dans le pain<br />

braisé, Picard, une société de Châteauroux<br />

(36) <strong>et</strong> sa marque Auga qui représente 7 %<br />

du marché français de la biscotte. <br />

Produits laitiers : premiers<br />

eff<strong>et</strong>s de la nouvelle PAC<br />

La laiterie Nazart de Fougères, placée en redressement,<br />

est la première victime de la crise du lait dans l’Ouest.<br />

Ses difficultés sont liées à la baisse des aides<br />

aux produits transformés programmée par la<br />

nouvelle politique agricole commune (PAC). Le<br />

Crédit agricole <strong>et</strong> la Banque de Br<strong>et</strong>agne ont<br />

r<strong>et</strong>iré leur soutien à Nazart, préjugeant de son<br />

incapacité à résister économiquement. Les éleveurs<br />

concernés tentent de s’organiser, mais<br />

l’ensemble de la filière reste inquiète. Déjà au<br />

printemps, des éleveurs avaient manifesté pour<br />

préserver les accords de prix négociés avec les<br />

industriels, mais aussi pour soutenir leurs collègues<br />

touchés par la ferm<strong>et</strong>ure de la laiterie de<br />

Saint-Germain-sur-Moine (49) par le groupe<br />

Celia. Ce site spécialisé dans les fromages à<br />

pâtes molles, est lui aussi victime de la nouvelle<br />

PAC : « L’outil est ancien <strong>et</strong> il n’avait pas les<br />

moyens d’entrer dans une spirale de prix à la<br />

baisse », explique Frédéric Sallé, président du<br />

directoire de Célia.<br />

Ce contexte pousse aux concentrations. Le<br />

La Mie Câline va investir 2,5 M€ à St-Jean-de-Monts (85) en 2006.<br />

Rennais Coralis confie à Orlait, à Compiègne<br />

(60), la commercialisation de son lait.<br />

Mais le fait marquant de 2005 reste la fusion<br />

entre la branche produits laitiers d’Unicopa,<br />

basé à Morlaix <strong>et</strong> son concurrent Entremont,<br />

basé à Annecy (73). Le nouvel ensemble,<br />

baptisé Entremont alliance, collecte 2,2 milliards<br />

de litres de lait auprès de 9000 producteurs,<br />

emploie 4000 salariés pour un<br />

C.A. de global de 1,7 Md€, un poids qui doit<br />

lui perm<strong>et</strong>tre de résister à l’échelle européenne,<br />

alors que les géants poursuivent la<br />

consolidation européenne.<br />

Ainsi Lactalis, basé à Laval (53), a pris en janvier<br />

le contrôle de la fromagerie Pochat, à Annecy,<br />

puis, en avril, les fromages italiens «à pâte molle»<br />

de marque Cademartori au groupe fromager<br />

Bel. Le groupe mayennais ne cachait pas par<br />

ailleurs sa volonté d’entrer au capital du groupe<br />

italien Parmalat, en cours de redressement. <br />

22<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Lidl<br />

Proj<strong>et</strong> de construction d’une plate-forme<br />

logistique de 30 000 m 2 à Liffré (35).<br />

Elle emploiera environ 80 salariés.<br />

Activité : distribution hard discount.<br />

Siège : Strasbourg (67). DG : Pascal Tromp.<br />

■ Maximo<br />

Déplacement de la plate-forme de distribution<br />

de produits alimentaires des Ponts-de-Cé<br />

à Saint-Barthélémy (49). Construction d’un<br />

bâtiment de 2000 m 2 .<br />

Activité : vente à domicile de surgelés.<br />

Siège : Thierville-sur-Meuse (55).<br />

Pdte : Marie-Anne Lasserre.<br />

■ Logidis Comptoirs Modernes (LCM)<br />

Construction d’une plate-forme logistique interrégionale<br />

à Le Rheu sur un terrain de 20 ha sur la zone<br />

d’activité d’<strong>Api</strong>gné, à l’ouest de Rennes, soit quelque<br />

50 000 m 2 d’entrepôts. Elle accueillera les activités de<br />

l’entrepôt de Cesson-Sévigné (35 - 250 salariés).<br />

Un plan de restructuration concernera dans<br />

l’Ouest, les entrepôts de Bonchamp-lès-Laval<br />

(53 – 37 salariés) <strong>et</strong> Dirinon (29 – 59 salariés)<br />

qui seront fermés en juin 2007 <strong>et</strong> leur activité<br />

transférée respectivement au Mans (72) <strong>et</strong> sur<br />

Le Rheu (35).<br />

Activité : filiale logistique du groupe Carrefour.<br />

Siège : Mondeville (14). Pdt : Denis Vincent.<br />

■ Socamaine<br />

Extension sur 46 000 m 2 de la plate-forme<br />

logistique de Champagné (72), soit un<br />

doublement de la superficie existante.<br />

Activité : centrale régionale d’achats de<br />

l’enseigne Leclerc. DG : Alain Tronch<strong>et</strong><br />

C.A. 2004 : 882 M€. Effectif : 300 salariés.<br />

■ Sca Ouest<br />

Proj<strong>et</strong> d’extension sur 23 000 m 2 supplémentaires<br />

à Saint-Étienne-de-Montluc (44) où la société<br />

dispose déjà d’environ 100 000 m 2 d’entrepôts.<br />

L’extension est destinée à l’arrivée de BT lec<br />

Ouest, la branche électroménager.<br />

Activité : centrale régionale de l’enseigne Leclerc.<br />

Siège : Saint-Etienne-de-Montluc (44).<br />

DG : Jean-Luc Gautrais. C.A. 2004 : 935 M€.<br />

Effectif : 500 salariés.<br />

■ Intermarché<br />

Création d’une base logistique dans l’ancienne usine<br />

d’Eaton à Saint-Nazaire (44), après avoir renoncé<br />

à créer un tel outil sur le port de Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne.<br />

Le groupe y occupera une surface de 15 000 m 2 .<br />

Activité : distribution alimentaire.<br />

DG : Michel Boutron.<br />

Siège ITM entreprises : Paris.<br />

DISTRIBUTION<br />

Système U Ouest :<br />

toujours plus de logistique<br />

La centrale de distribution basée à Carquefou lance de nouveaux<br />

investissements après la grande plate-forme des Herbiers.<br />

Le 26 avril 2005, Système U inaugurait<br />

75 000 m 2 d’entrepôts aux Herbiers (85),<br />

qui centralisent la logistique nationale du textile<br />

<strong>et</strong> des produits électroménagers bruns <strong>et</strong><br />

blancs pour les 849 magasins de l’enseigne<br />

en France <strong>et</strong> les produits de bazar saisonniers<br />

pour l’Ouest <strong>et</strong> le Nord-Ouest. L’entrepôt<br />

visait 303 millions d’euros de chiffre d’affaires<br />

c<strong>et</strong>te année. Après c<strong>et</strong> effort financier de 35<br />

millions, la centrale régionale basée à Carquefou<br />

continue d’investir dans la logistique.<br />

Elle va construire une plate-forme produits<br />

frais de 24 700 m 2 à Savigny-en-Véron (37),<br />

près de Chinon, pour approvisionner 146<br />

magasins en produits de crèmerie, fruits <strong>et</strong><br />

légumes, produits de la mer, fleurs, viandes,<br />

<strong>et</strong>c. L’investissement s’élève à 28,5 millions<br />

d’euros. L’effectif sera de 230 personnes dès<br />

l’ouverture, en mars 2007. C<strong>et</strong> entrepôt vient<br />

en renfort des plates-formes Antarès (Carquefou,<br />

44) <strong>et</strong> de celle de Plaintel-Raussan (22).<br />

Vêt’affaires dans la tourmente<br />

Au total, la surface logistique exploitée par<br />

Système U dans l’Ouest sera alors portée à<br />

413 800 m 2 contre 389 100 m 2 actuellement.<br />

L’enseigne envisage toujours une plate-forme<br />

« primaire » exclusivement destinée aux produits<br />

de la mer, mais ce proj<strong>et</strong> n’a toujours<br />

pas abouti.<br />

Par ailleurs, Système U Ouest prépare le transfert<br />

de ses entrepôts du Moulin-Boisseau à<br />

Carquefou vers la Haute-Forêt, une zone<br />

d’intérêt communautaire <strong>et</strong> à vocation logistique.<br />

Le proj<strong>et</strong> ne commencera cependant<br />

pas avant 2007 pour un déménagement<br />

prévu en mars 2008. Il porte sur la construction<br />

de 42 000 m 2 qui pourront être éventuellement<br />

étendus à 54 000 m 2 . Seules sont<br />

concernées à ce jour les marchandises générales<br />

de Système U Ouest. La centrale nationale<br />

bazar de l’enseigne restera pour le<br />

moment au Moulin-Boisseau, site qui compte<br />

quelque 50 000 m 2 de bâtiments. <br />

L’année 2006 est cruciale pour Vêt’affaires, basé aux Sorinières (44), qui a lancé un<br />

plan de redressement radical en novembre 2005. Le distributeur de vêtements en harddiscount<br />

revoit son mix produits/prix, son merchandising <strong>et</strong> sa communication.<br />

L’objectif est d’améliorer les ventes <strong>et</strong> les marges <strong>et</strong> de restaurer la confiance des investisseurs<br />

boursiers, après les déboires de l’année 2005. Patrice <strong>et</strong> Rémy Lesguer, les deux<br />

dirigeants <strong>et</strong> co-fondateurs de l’enseigne, ont été mis en examen suite à la plainte d’anciens<br />

associés gérants de sociétés en nom collectif, qui revendiquent le statut de salariés<br />

sur la période 2000/2002. À la fin du premier semestre 2005, le groupe a publié un<br />

chiffre d’affaires en baisse de 15 % à périmètre égal, un résultat n<strong>et</strong> semestriel en forte<br />

baisse <strong>et</strong> des prévisions de résultat annuel au-dessous des objectifs, en raison d’une<br />

chute de fréquentation de ses magasins. Après un conflit entre les fondateurs, Rémy<br />

Lesguer a remplacé son frère Patrice au poste de PDG.<br />

En 2004, V<strong>et</strong>’affaires avait dégagé un résultat n<strong>et</strong> en hausse de 19,5 %, à 13 millions<br />

d’euros, doit 11,8 % du C.A. (115,3 M€).<br />

■ Sofimic<br />

Implantation d’une plate-forme logistique<br />

de 3000 m 2 à Sablé-sur-Sarthe (72). L’ouverture<br />

est prévue en septembre 2006 avec une trentaine<br />

d’emplois au démarrage.<br />

Activité : fourniture d’ingrédients <strong>et</strong> p<strong>et</strong>it<br />

outillage pour les métiers de bouche.<br />

Filiale du groupe familial Michard, basé à Theix (56).<br />

Pdt du directoire : Marie-Reine Michard.<br />

C.A. 2004 : 38,8 M€.<br />

■ Ikea<br />

Confirmation du proj<strong>et</strong> de création d’un magasin<br />

sur la Zac des Touches à Pacé, à l’ouest de Rennes,<br />

sur une superficie de 28 000 m 2 shon <strong>et</strong> 20 000 m 2<br />

de surface de vente. L’investissement est estimé<br />

à 40 M€ <strong>et</strong> devrait générer 250 emplois directs<br />

<strong>et</strong> 50 emplois indirects. Le démarrage des travaux<br />

est prévu en septembre 2006, pour une ouverture<br />

commerciale en août 2007.<br />

Activité : distribution d’ameublement.<br />

Siège : Plaisir (78). Pdt : Mikael Olsson.<br />

24<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


DISTRIBUTION<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

■ Easydis<br />

Entrée en construction de la plate-forme logistique<br />

de 70 000 m 2 à Gaël (35). L’investissement s’élève<br />

à 31,5 M€. La communauté de communes du Pays<br />

de Saint-Méen-Le-Grand a délégué la maîtrise<br />

d’ouvrage au promoteur rennais Arch’immobilier.<br />

Le proj<strong>et</strong> est réalisé par Girec ingénierie <strong>et</strong> l’architecte<br />

Jacques Raffegeau. Parallèlement, la voie ferrée<br />

La Brohinière-Mauron doit être réhabilitée pour<br />

11 M€. Reconversion prévue des plates-formes<br />

de Lorient (56) <strong>et</strong> de Landivisiau (29).<br />

Activité : logistique de distribution. Groupe Casino.<br />

Siège à Andrézieux-Bouthéon (42).<br />

C.A. 2004 : 550 M€ de C.A<br />

■ Compagnie R<strong>et</strong>ail Park<br />

Construction d’un parc commercial de 43 500 m 2<br />

à Guipavas (29), au nord-est de Brest. Création<br />

du parc commercial Family Village sur 28 000 m 2<br />

à Ruaudin (72).<br />

Activité : promotion immobilière (groupe Altaréa).<br />

Pdt : Gilles Boissonn<strong>et</strong>. Siège : Paris<br />

Le nouvel entrepôt de Système U aux Herbiers, inauguré en avril 2005 aura nécessité un investissement de 35 M€.<br />

■ Porcelanosa<br />

Trois magasins en Br<strong>et</strong>agne programmés,<br />

à Brest, Lorient <strong>et</strong> Rennes.<br />

Activité : distribution de céramique. Directeur<br />

régional : Jean-Pierre Poudard. C.A. régional<br />

2004 : 35 M€. Effectif : 150 salariés.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 25


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Clientela Phonétique<br />

Proj<strong>et</strong> de recrutement de près de 60 salariés,<br />

principalement des opérateurs téléphoniques.<br />

Proj<strong>et</strong> dans les cinq ans : créer un ensemble<br />

de quatre à cinq centres d’une cinquantaine<br />

de postes.<br />

Activités : centres d’appels.<br />

Siège : Angers. Dirigeants : Marc de Boislaville<br />

<strong>et</strong> Nicolas Chabbert. C.A. : 1,3 M€ <strong>et</strong> 1,5 M€.<br />

Effectifs : 40 <strong>et</strong> 39 salariés.<br />

■ AGF financeconseil<br />

Proj<strong>et</strong> de recrutement d’une centaine de conseillers<br />

financiers pour les régions Pays de la Loire <strong>et</strong><br />

Centre <strong>et</strong> près de 70 pour les régions Br<strong>et</strong>agne,<br />

Manche <strong>et</strong> Calvados. Ce plan correspond<br />

à la création n<strong>et</strong>te d’une soixantaine de postes.<br />

Les profils portent sur des diplômés ayant de<br />

bac + 2 à bac + 4 <strong>et</strong> disposant d’une première<br />

expérience commerciale.<br />

Activité : bancassurance (ex-Assurfinance).<br />

Siège région val de Loire : Nantes.<br />

C.A. 232 M€. Effectif : 414 salariés.<br />

Siège Manche-océan : Rennes. C.A. 164 M€.<br />

■ Crédit agricole des Côtes-d’Armor<br />

Plan d’investissement de 55 M€ à 60 M€<br />

sur trois ans pour la rénovation des points<br />

de vente <strong>et</strong> la reconstruction du siège social, sur<br />

10 000 m 2 . Les travaux devraient démarrer en 2006<br />

pour une livraison en 2008.<br />

Activité : banque. Siège : Ploufragan (22).<br />

DG : Thierry Guich<strong>et</strong>. PNB : 190 M€.<br />

Effectif : 1036 salariés.<br />

Jean-Pierre Morvan, président, Thierry Guich<strong>et</strong>, directeur.<br />

■ Crédit agricole d’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine<br />

Proj<strong>et</strong> de construction d’un nouveau siège social<br />

en périphérie rennaise, d’une superficie de<br />

12 000 à 20 000 m 2 , pouvant accueillir<br />

450 collaborateurs. Il se situerait dans le futur<br />

quartier de la Courrouze. L’investissement<br />

envisagé serait compris entre 45 <strong>et</strong> 50 M€,<br />

Activité : banque. Siège : Rennes.<br />

Directeur général : Jean Kérouédan.<br />

PNB : 204,8 M€. Effectif : 1230 salariés.<br />

IMMOBILIER<br />

Nantes : le centre-ville<br />

attend son heure<br />

Les trois quarts de la demande de locaux tertiaires<br />

s’orientent vers la périphérie en attendant que s’affirment<br />

les grands programmes de l’Ile de Nantes <strong>et</strong> du quartier<br />

d’affaires Euronantes.<br />

Quatre opérations sont attendues en<br />

2006 : Les Salorges 3 sur le site de la<br />

CCI de Nantes doit être livré au printemps<br />

2006. C<strong>et</strong> immeuble de 3760 m 2 a pour promoteur<br />

la CCI <strong>et</strong> la CDC. Cap Ouest, deux<br />

immeubles totalisant 5236 m 2 , livrables en janvier<br />

2007 face à la nouvelle maternité de Nantes<br />

<strong>et</strong> de la Loire. Ce programme a été lancé<br />

en blanc par le promoteur rennais Giboire. Le<br />

Prisme, dans le quartier Madeleine Champs<br />

de Mars (îlot Crucy-Fouré), un immeuble de<br />

3000 m 2 , sera livré en septembre 2006. Des<br />

discussions sont en cours avec un occupant<br />

preneur de 2600 m 2 , restera à louer le pied<br />

d’immeuble. Sur l’île de Nantes, le promoteur<br />

Brémond prévoit une extension de 5000 m 2<br />

de son immeuble Insula. Par la suite, l’offre<br />

dans le centre devrait connaître un trou d’air<br />

si le marché se tient bien en 2007, estime Philippe<br />

Josse d’Atisreal Auguste Thouard.<br />

Le nord Loire en tête<br />

La périphérie concerne 74 % de la demande<br />

selon Atisreal Auguste-Thouard, « car l’offre<br />

foncière est plus riche, les proj<strong>et</strong>s plus faciles<br />

à monter, <strong>et</strong> les conditions de circulation <strong>et</strong><br />

de stationnement plus aisées. »<br />

À Saint-Herblain, le Rennais Serri Ouest<br />

lance le Solaris près de la porte 31 du périphérique,<br />

avec une première tranche de 2000 m 2<br />

livrable au printemps 2006. Bouygues démarre<br />

l’immeuble Novalis II sur la zone du Moulin-<br />

Herel pour une livraison en novembre 2006.<br />

Sur le site du Zénith, le promoteur Lamotte<br />

construit les deux premiers immeubles (10 300<br />

m 2 chaque) du programme Exapole, livrables<br />

fin 2006. Sur ce site, la Sem Loire-Océan développement<br />

va lancer l’appel d’offres pour<br />

25 000 m 2 de bureau. Le potentiel du site est<br />

estimé à 100 000 m 2 .<br />

À Orvault, le promoteur strasbourgeois<br />

Lazard lance en blanc son Actipark, un programme<br />

de 9242 m 2 de locaux mixtes. À plus<br />

long terme, Eiffage prévoit sur le site du Bois-<br />

Cesbron à Orvault, près de Suravenir, un programme<br />

de 6000 m 2 tandis que sur le site de<br />

La Jalière (Grand-Val), Nantes aménagement<br />

envisage d’ouvrir à la construction un espace<br />

d’une capacité de 9 à 10 000 m 2 . Un autre<br />

potentiel de 20 000 m 2 pourrait être lancé à<br />

terme à La Chapelle-sur-Erdre, sur Erdre<br />

Active, dans la continuité de West-Hôtel.<br />

France littoral <strong>et</strong> Eiffage à Rezé<br />

Entre Carquefou <strong>et</strong> Nantes, l’ouverture du<br />

boulevard des Européens perm<strong>et</strong> de rapprocher<br />

les quartiers de La Chantrerie <strong>et</strong> de La<br />

Fleuriaye (2500 m 2 en pré commercialisation),<br />

ouvrant de nouvelles possibilités. Bien<br />

commercialisé, l’Europarc (Sogeprom, architecte<br />

Topos), dispose d’une capacité d’expansion<br />

de 5 à 6 immeubles, soit 8000 m 2<br />

d’immeubles. Le Parc club du Perray réserve<br />

un potentiel de 10 000 m 2 sur lequel se positionne<br />

la foncière Parcoval (filiale d’Acofi <strong>et</strong><br />

de Nexity) sur un programme commercialisé<br />

par CB Richard Ellis Bourdais..<br />

À Rezé, France littoral construction développera<br />

à terme 13 760 m 2 de bureaux, un premier<br />

immeuble de 1204 m 2 sera livré au<br />

deuxième trimestre 2006. Sur la même commune,<br />

Eiffage développera sur la place Sarrail,<br />

son vaste proj<strong>et</strong> « Confluence », qui<br />

s’échelonnera jusqu’en 2009. Il comportera<br />

4400 m 2 de bureaux. <br />

Euronantes :<br />

Nantes métropole a choisi de baptiser<br />

Euronantes le futur quartier d’affaires qui<br />

s’étendra sur trois secteurs du centre-ville : le<br />

Champ-de-Mars, le site du Tripode <strong>et</strong> le sud de<br />

la gare, ce dernier comprenant les emprises<br />

ferroviaires du Pré-Gauch<strong>et</strong>. Le Champ de<br />

mars accueille déjà les sièges de la communauté<br />

urbaine <strong>et</strong> du Crédit industriel de l’Ouest,<br />

<strong>et</strong> la Cité des congrès. C<strong>et</strong>te dernière va tripler<br />

sa surface d’exposition de 3000 à 9000 m 2 .<br />

L’extension comprendra en outre de nouvelles<br />

salles, des locaux techniques, de la restauration,<br />

des parkings, soit un ensemble de travaux<br />

estimé à 50 millions d’euros. Elle devra<br />

être opérationnelle vers 2011.<br />

Un opérateur pour le site Tripode<br />

En allant vers le sud (vers le haut de la photo),<br />

26<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


IMMOBILIER<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Vue aérienne sur site Euronantes desservi par la gare TGV.<br />

un concentré d’activités tertiaires<br />

sur l’île de Nantes, le site de l’ancien Tripode<br />

démoli par implosion le 27 février 2005,<br />

libère 100 000 m 2 de shon potentiels dont<br />

60 000 sont dédiés à l’immobilier d’entreprise.<br />

La Samoa r<strong>et</strong>iendra début 2006 un opérateur<br />

pour 44 000 m 2 de shon comprenant<br />

20 000 m 2 de bureau, 10 000 m 2 de commerce,<br />

9000 m 2 de logement, 5000 m 2 d’hôtellerie,<br />

<strong>et</strong> 9000 m 2 de logements. Le premier<br />

coup de pioche est envisagé au printemps<br />

2007 pour une livraison, au mieux fin 2008<br />

ou début 2009.<br />

Sud gare <strong>et</strong> Marcel Saupin<br />

R<strong>et</strong>our sur la rive nord, avec l’aménagement<br />

du pôle sud gare, où Nantes métropole<br />

annonce 130 000 m 2 shon. A l’origine,<br />

25 000 m 2 de bureau étaient envisagés sur le<br />

site mais 1600 m 2 ont été gelés tandis que<br />

4500 m 2 ont été cédés pour l’implantation du<br />

courtier en assurances Henner GMC. L’appel<br />

d’offres pour un îlot d’une capacité de<br />

4500 m 2 de bureaux va être lancé en 2006.<br />

A proximité, le stade Marcel Saupin va être<br />

« requalifié ». Le proj<strong>et</strong> consiste à ne conserver<br />

que la tribune nord <strong>et</strong> la pelouse. Les<br />

tribunes est <strong>et</strong> ouest laisseront la place à<br />

12 000 à 15 000 m2 de constructions. A l’emplacement<br />

de la tribune ouest sera construit<br />

le pôle sciences sociales avec la maison des<br />

sciences de l’homme Ange Guépin <strong>et</strong> le futur<br />

Institut d’études avancées sur les rapports<br />

Nord-Sud. Les travaux doivent débuter début<br />

2007. L’équipe Ferrier-Gazeau-Paillard (Paris)<br />

a été r<strong>et</strong>enue.<br />

Nouveaux ponts<br />

Le futur quartier Euronantes bénéficiera<br />

d’un nouveau franchissement de Loire.<br />

Nantes métropole a sélectionné le groupement<br />

S<strong>et</strong>ec TPI <strong>et</strong> Barami pour réaliser un<br />

nouveau pont au-dessus du bras de la<br />

Madeleine.<br />

Il s’agira d’un pont haubané de 220 mètres,<br />

à pylône unique de 55 m <strong>et</strong> tablier en caisson<br />

métallique de 26,8 m de large. Le budg<strong>et</strong><br />

est de 23 millions d’euros. Les travaux<br />

seront lancés début 2008 pour une livraison<br />

en 2010.<br />

De nombreux équipements publics sont également<br />

programmés dans le cadre de l’aménagement<br />

de l’Ile de Nantes ou du grand<br />

proj<strong>et</strong> de ville Malakoff-Pré-Gauch<strong>et</strong>. <br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 27


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

IMMOBILIER<br />

■ Henner GMC<br />

Construction en 2006 d’un immeuble<br />

de 5000 m 2 sur le pôle d’affaires Euronantes<br />

(quartier de la gare). C<strong>et</strong>te société occupera<br />

la moitié de c<strong>et</strong>te surface.<br />

Activité : courtier en assurances.<br />

Siège : directeur finances, Jean-Claude Quittard.<br />

C.A. prev. 2005 : 70 M€.<br />

Effectif : 700 salariés dont 130 à Nantes (44).<br />

Rennes élargit son horizon<br />

Malgré quelques programmes de prestige au centreville,<br />

l’offre reste axée sur les zones technolopolitaines<br />

de Beaulieu à l’Est <strong>et</strong> de Champeaux à l’Ouest.<br />

■ France Telecom<br />

Proj<strong>et</strong> de construction d’un nouveau siège<br />

pour la direction régionale Br<strong>et</strong>agne à Rennes.<br />

Il devrait se situer situer sur la zone Atalante-<br />

Beaulieu <strong>et</strong> être livré en 2008. 500 salariés<br />

y emménageront.<br />

Activité : télécommunications.<br />

Siège régional : Rennes (35). Directeur régional :<br />

Christian Le Cornec. Effectif : 500 salariés.<br />

■ Suravenir<br />

Extension de 3000 m 2 du siège d’Orvault.<br />

Un proj<strong>et</strong> de 5 M€ qui devait s’achever fin 2006.<br />

Une autre tranche de 2000 m 2 est encore possible<br />

sur ce site construit en 2000.<br />

Activité : assurances. Siège : Orvault (44).<br />

DG : Michel Lungart. C.A. 2004 : 182 M€.<br />

Effectif : 200 salariés.<br />

■ Ataraxia<br />

Construire d’un siège social à Orvault, près de<br />

Nantes. Il comprendra deux bâtiments dont un<br />

édifice principal de 3272 m 2 . Le programme,<br />

d’une capacité totale de 160 bureaux, doit être<br />

achevé pour la mi-2006.<br />

Activité : immobilier (filiale Crédit mutuel).<br />

DG : Guy Lézier. Effectif : 280 salariés.<br />

■ Crédit agricole Anjou-Maine<br />

Proj<strong>et</strong> de construction d’un nouveau siège<br />

administratif à Angers, où se trouve déjà la<br />

direction générale. Le proj<strong>et</strong> consisterait à<br />

construire un nouveau bâtiment sur le terrain<br />

de 29 000 m 2 que détient la banque,<br />

boulevard Pierre de Coubertin, puis à démolir<br />

le bâtiment actuel. Les travaux devraient être<br />

terminés en 2008.<br />

Activité : banque. Siège : Le Mans (72).<br />

DG : Bruno de Laage. PNB 2004 : 364,3 M€.<br />

Effectif : 1944 salariés.<br />

■ Ademe<br />

Acquisition d’un bâtiment de 6000 m 2 sur le site<br />

du Grésillé à Angers pour créer un siège unique<br />

où seront transférés les 245 actuellement<br />

dispersés dans la ville. Premiers transfert à l’été<br />

2006. Investissement : 10 M€.<br />

Agence de l’environnement <strong>et</strong> de la maîtrise<br />

de l’énergie. Siège : Angers (49).<br />

DG : François Demarcq. Effectif : 250 salariés.<br />

Au nord de la ville, le promoteur Lamotte<br />

poursuit l’extension du parc Edonia à<br />

Saint-Grégoire, près de la route de Saint-<br />

Malo. Ce programme démarré il y a cinq ans,<br />

totalisera à terme 35 000 à 40 000 m 2 , ce qui<br />

en fera l’un des plus grands parcs d’activités<br />

tertiaires de la région. En 2006, sont attendus<br />

1300 m 2 <strong>et</strong>, en 2007, 2300 m 2 . Deux autres<br />

constructions sont déjà prévues, d’environ<br />

1000 <strong>et</strong> 2000 m 2 . Ces investissements sont<br />

menés en grande partie en blanc <strong>et</strong> commercialisés<br />

par lots, précise Pascal Duval, directeur<br />

d’Atisreal Auguste Thouard, à Rennes.<br />

On r<strong>et</strong>rouve Lamotte sur la zone Cap Nord,<br />

c<strong>et</strong>te fois à proximité de l’avenue Gros-Malhon<br />

où sont notamment implantés Alcatel <strong>et</strong><br />

Coca-Cola. Sur c<strong>et</strong>te zone proche du centreville<br />

<strong>et</strong> des centres commerciaux, 3000 m 2<br />

vont être livrés à la mi 2006, disponibles en<br />

lots de 300 à 400 m 2 . Un deuxième bâtiment<br />

de même taille est en proj<strong>et</strong> pour 2007.<br />

Arc <strong>et</strong> Kermarrec sur Clémenceau<br />

Plus à l’Est, l’extension du parc technopolitain<br />

de Beaulieu continue, toujours avec Lamotte<br />

qui a obtenu un permis de construire pour<br />

une nouvelle tranche d’Eolys sur la zone<br />

Saint-Sulpice, près de la route de Fougères.<br />

2700 m 2 devraient être livrés au deuxième<br />

semestre 2006, suivi de 1800 m 2 en 2007. Une<br />

partie est en blanc, une autre pourrait être<br />

entièrement occupée par une seule entreprise<br />

dont le nom n’était pas encore connu en<br />

décembre 2005. Au sud du centre-ville, l’événement<br />

de la fin 2005 est la mise en chantier<br />

d’un programme de 11 000 m 2 haut de<br />

gamme à proximité du futur siège de la communauté<br />

d’agglomération, sur la zac Clémenceau.<br />

Sur ce programme 5000 m 2 sont réalisés<br />

par Arc promotion, en partenariat avec Kermarrec.<br />

L’attribution du foncier avait fait l’obj<strong>et</strong><br />

d’un appel d’offres en septembre 2003. La<br />

qualité du bâtiment <strong>et</strong> sa situation à proximité<br />

de la gare devraient conduire à des niveaux<br />

de l’ordre de 2350 euros le m 2 , selon Pascal<br />

Duval, la moyenne rennaise se situant plutôt<br />

autour de 1500 euros.<br />

Non loin de là, Bouygues immobilier prévoit<br />

de construire 9000 m 2 sur l’îlot Beaumont,<br />

rue Dautry. Le bâtiment est attendu en 2007.<br />

Eiffage sur Champeaux<br />

Le programme lancé<br />

par Arc <strong>et</strong> Kermarrec<br />

sur la ZAC Clemenceau,<br />

tout proche du centre-ville.<br />

L’architecte est David Cras.<br />

À l’Ouest, sur la zone technopolitaine Atalante-<br />

Champeaux, Eiffage mène plusieurs constructions<br />

sur le parc Iroise. Le promoteur<br />

bâtit 8 000 m2 pour la Direction départementale<br />

de l’Equipement. Ils seront livrés fin 2006<br />

début 2007. Avant cela, Eiffage aura livré<br />

2000 m 2 pour la Direction régionale de l’environnement<br />

(Diren) <strong>et</strong> la société ASV. Kermarrec<br />

prévoit également un ensemble de<br />

3000 m 2 sur c<strong>et</strong>te Zac Atalante Champeaux.<br />

A quelques centaines de mètres, près du stade<br />

de la route de Lorient, le groupe Pigeault<br />

immobilier mène la réhabilitation des anciennes<br />

Pap<strong>et</strong>eries de Br<strong>et</strong>agne, un programme de<br />

4500 m 2 qui a pris un peu de r<strong>et</strong>ard en raison<br />

des besoins de dépollution du site. La livraison<br />

est attendue pour 2007-2008.<br />

Enfin au Nord-Ouest, pour boucler le tour de<br />

la ville, l’aménagement du quartier de Beauregard<br />

s’accompagnera de nouveaux bâtiments<br />

tertiaires. On y trouvera ainsi les<br />

15 000 m 2 des archives départementales, un<br />

siège de 5000 m 2 pour la Direction technique<br />

régionale de l’équipement, <strong>et</strong> un bâtiment<br />

28<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


IMMOBILIER<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

pour le Fonds régional d’art contemporain<br />

(FRAC). Il faut y ajouter 10 000 m 2 de bureaux<br />

en bordure de la route de Saint-Malo, répartis<br />

en trois programmes dont le premier<br />

(3000 m 2 ) sera assuré par Prodim, les deux<br />

autres par Bouygues <strong>et</strong> Lamotte. Deux autres<br />

zac, à proximité (Quincé <strong>et</strong> Robiqu<strong>et</strong>te),<br />

prendront la relève pour former en 2010 un<br />

quartier de 10 000 habitants comprenant<br />

4000 logements, des équipements sociaux, <strong>et</strong><br />

20 000 m 2 de bureaux supplémentaires.<br />

A plus long terme<br />

Les promoteurs attendent le top départ pour<br />

l’aménagement du site de la Courrouze, un<br />

Atalante : site historique de Rennes–Est saturé<br />

vaste terrain militaire situé au Sud-Est, près<br />

de la route de Redon <strong>et</strong> de l’aéroport, pour<br />

l’essentiel du côté intérieur du périphérique.<br />

Le Crédit agricole a déjà pris une option pour<br />

y construire son siège social.<br />

En 2007, des terrains vont être mis à disposition<br />

des investisseurs sur la nouvelle zone<br />

technopolitaine des Champs blancs, près de<br />

Cesson-Sévigné. La zac s’étendra sur une<br />

quarantaine d’hectares.<br />

Toujours à l’est du centre ville, le parc d’affaires<br />

Baud-Chardonn<strong>et</strong>, situé à l’intérieur de la<br />

rocade, ambitionne d’accueillir 80 000 m 2 de<br />

bureaux. Les travaux de viabilisation ne commenceront<br />

pas avant 2007. <br />

La technopole Rennes-Atalante indique qu’il ne restera plus que 14 000 m 2 commercialisables<br />

sur la zone Saint-Sulpice au terme des opérations engagées en 2006 : 3800 m 2<br />

par Lamotte-Bâtir France (voir plus haut), les 3000 m 2 de l’immeuble Antipolis 2 de<br />

Performance immobilier, les deux fois 1200 m 2 de Métropolis 3 par Pierre promotion<br />

(groupe Blot). Le dernier terrain disponible sur le site historique de Beaulieu sera<br />

vendu à Pierre promotion. Celui-ci prévoit un programme de 3800 m 2 . En attendant<br />

l’ouverture de la zone de Champs-blancs,à proximité, d’autres sites métropolitains<br />

seront sollicités : sur Champeaux, 7500 m 2 seront réalisés par Aedifis, Kermarrec <strong>et</strong><br />

Pierre Promotion.<br />

■ Cité des congrès de Nantes<br />

Proj<strong>et</strong> d’extension de la surface d’exposition,<br />

création de nouvelles salles d’expositions, des<br />

locaux techniques, de la restauration, des<br />

parkings, soit un ensemble de travaux estimé<br />

à 50 M€. S’y ajouteront, c<strong>et</strong>te fois sous maîtrise<br />

d’ouvrage privée, un hôtel quatre étoiles <strong>et</strong> des<br />

bureaux. L’extension de la Cité des congrès<br />

devra être opérationnelle vers 2011.<br />

Activité : centre d’exposition <strong>et</strong> de congrès.<br />

Lieu : Nantes. Pdt : Patrick Rimbert.<br />

C.A. 8,6 M€. Effectif : 89 salariés.<br />

■ Samsic<br />

Construction du futur siège social, dans le parc de<br />

Chatillon, à Cesson-Sévigné. Dessiné par l’architecte<br />

rennais Jean-Pierre Meignan, il s’étendra sur<br />

5550 m 2 <strong>et</strong> regroupera un centre de formation<br />

<strong>et</strong> l’ensemble des directions opérationnelles, soit<br />

140 personnes. Les travaux devraient débuter en<br />

mars 2006 pour une livraison en avril 2007.<br />

Activité : n<strong>et</strong>toyage, sécurité, services aux<br />

entreprises. Siège : Cesson-Sévigné (35).<br />

Pdt : Christian Roulleau. C.A. : 650 M€.<br />

Effectifs : 22 000 salariés.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 29


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

IMMOBILIER<br />

LOGISTIQUE<br />

■ Stef-TFE<br />

Construction d’un nouvel entrepôt sous froid<br />

au Mans, sur la zone du Monné. L’opérateur<br />

logistique dispose déjà d’un outil de 8000 m 2 ,<br />

sur c<strong>et</strong>te zone. Le futur équipement devrait avoir<br />

la même taille <strong>et</strong> servirait à plusieurs clients..<br />

Activité : logistique froid. Siège : Paris.<br />

C.A. groupe 2004 : 1,4 Md€.<br />

Effectif : 12 000 salariés.<br />

■ Dusolier-Calberson<br />

Construction d’un bâtiment de 7500 m 2 dans<br />

la zone du Cormier à Chol<strong>et</strong>, un investissement<br />

de 5 M€ qui devait être disponible fin 2005.<br />

Près de 15 000 m 2 supplémentaires pourront<br />

être ajoutés dans l’avenir.<br />

Activité : messagerie, transport express.<br />

Etablissement : Chol<strong>et</strong> (49).<br />

Directeur : Jean-Pascal Gaudron.<br />

Effectif : 75 salariés.<br />

■ Mazureau <strong>et</strong> Blot<br />

Poursuite du programme logistique sur la zone<br />

du Haut-Montigné à Vitré. La première tranche<br />

comprend trois bâtiments de 6000 m 2 .<br />

L’ensemble représentera 50 000 m 2<br />

Activité : promotion immobilière.<br />

Siège : Rennes (35). Gérant : Fabrice Mazureau.<br />

Angers : de grandes ambitions dans le tertiaire<br />

Angers, le plus important des pôles d’affaire<br />

À va se développer près de la gare SNCF où,<br />

selon l’agence de développement économique,<br />

50 à 70 000 m 2 de bureaux sortiront de terre à<br />

moyen terme. Un autre gros potentiel émerge<br />

sur le quartier Saint-Serge, où 30 000 m 2 sont à<br />

attendre dans les deux ans sous l’impulsion de<br />

promoteurs privés dont Gamb<strong>et</strong>ta. L’aménagement<br />

du nouveau quartier des Capucins, au<br />

Nord-Est, s’accompagne également d’opportunités<br />

pour la promotion tertiaire. Un appel à<br />

concours est lancé pour 25 000 m 2 pour des<br />

mises en chantier à partir de 2007.<br />

Sur le boulevard Saint-Serge, 10 000 m 2 de<br />

bureaux sont en proj<strong>et</strong>, pour un développement<br />

dans le secteur bancaire. L’agglomération<br />

proj<strong>et</strong>te la construction d’un Arobase 3, destiné<br />

à recevoir des entreprises des secteurs hightech<br />

ou un centre d’appels. « Il ne sera vraisemblablement<br />

pas construit à côté des deux<br />

premiers », indique Michel Bourdier, directeur<br />

d’Angers agglomération développement.<br />

Un hôtel d’entreprises de 2500 m 2 est également<br />

en proj<strong>et</strong> sur la zone France de Belle-<br />

Beille où l’agglomération tente également de<br />

convertir les pieds d’immeubles en locaux d’activité.<br />

Une solution devra être trouvée sur l’emplacement<br />

initialement prévu pour l’Ademe sur<br />

le front de Maine. Sur la zone franche (quartier<br />

Patton), Promocil prévoit 2200 m 2 livrables fin<br />

2006. Ce promoteur prévoit également 8000 m 2<br />

de Shon sur la zone d’activités de St-Barthélémy.<br />

« Nantes <strong>et</strong> Angers sont souvent considérées<br />

ensemble par les investisseurs », note Christian<br />

Dufour, directeur nantais de CG Richard Ellis<br />

Bourdais. « C<strong>et</strong>te ville a également l’avantage<br />

de disposer d’une université <strong>et</strong> d’un tissu économique<br />

diversifié. »<br />

Le Mans : gros potentiel près de la gare<br />

■ Le Roy<br />

Doublement du proj<strong>et</strong> de bâtiment logistique<br />

aux Herbiers à 12 000 m 2 . C<strong>et</strong> investissement<br />

de 5,5 M€ devait être achevé fin 2005.<br />

Activité : logistique. Siège : Vern-surSeiche (35).<br />

Directeur général : Serge Rambault.<br />

C.A. 2004 : 52,9 M€. Effectif : 412 salariés.<br />

■ CEPL<br />

Proj<strong>et</strong> d’implantation aux Herbiers avec la reprise<br />

de l’activité de préparation de commandes<br />

de Children Worldwide Fashion (CWF)<br />

<strong>et</strong> de 103 salariés de CWF. Proj<strong>et</strong> d’embauche<br />

de 40 à 50 personnes dans les trois ans.<br />

Création d’une plate-forme logistique de<br />

18 000 m 2 . Deux extensions par tranche<br />

de 6000 m 2 sont envisagées.<br />

Activité : logistique. Siège : Béville-le-Comte (28).<br />

PDG : Thierry Ortmans. C.A. 2004 : 82 M€.<br />

Effectif : 1 024 salariés.<br />

■ Cryologistic<br />

Création d’un entrepôt en température négative<br />

au Cellier (44) pour l’automne 2006.<br />

Le bâtiment fait 3 500 m 2 (35 000 m 3 ) pour<br />

un coût proche de 7 M€. Il est appelé à remplacer<br />

celui de l’agglomération nantaise.<br />

Activité : logistique. Siège : Courbevoie (92).<br />

DG : Arnaud Jehenne. Effectif : 620 salariés.<br />

Le réaménagement de la gare du Mans en pôle multimodal, conduit par le groupement constitué d’Arep, Duvergey-Hersant,<br />

Thalès engineering <strong>et</strong> Morançais.<br />

L<br />

’essentiel des proj<strong>et</strong>s au Mans se concentrent<br />

sur le quartier de la gare SNCF. Le<br />

programme Galaxie va enrichir la zone<br />

Novaxys de cinq modules supplémentaires<br />

(quatre de 3 420 m2 <strong>et</strong> un de 2 794 m2 soit<br />

16 474 m2 au total), proj<strong>et</strong> porté par les promoteurs<br />

Art & bat <strong>et</strong> Foncière Lelièvre-Promocil.<br />

Les deux premiers immeubles (L’Alpha<br />

<strong>et</strong> l’Omega) seront livrés dans les deux ans,<br />

l’un étant à moitié réservé par la SNCF. C’est<br />

également là que le groupe MMA construira<br />

Laval en attente d’investisseurs<br />

Peu de proj<strong>et</strong>s tertiaires sont identifiés à<br />

Laval dont le principal est la Zac de la<br />

gare, articulée autour d’un pôle multimodal.<br />

Les études pour une première tranche de<br />

650 m 2 débuteront en 2006. Deux tranches de<br />

2200 m 2 puis de 2700 m 2 sont envisagées mais<br />

son siège de 8 étages (5 000 m2), livrable<br />

pour l’été 2007. L’emprise des anciens entrepôts<br />

Sernam sera également reconvertie à<br />

l’immobilier tertiaire.<br />

Le nord de la gare va connaître une profonde<br />

mutation avec l’implantation de la plateforme<br />

d’échange tram-train accompagnée de<br />

quatre proj<strong>et</strong>s d’immeubles totalisant 10 000<br />

m2 dont les deux premiers seront livrés<br />

début 2008 (5 000 m2). La ville pourrait y<br />

loger sa maison des associations.<br />

l’échéance de ces proj<strong>et</strong>s, commercialisés par<br />

la Sacola, n’est pas précisée. Sur le parc Technopolis,<br />

au nord de la ville, Zambon immobilier<br />

commercialise 1500 m 2 . Le promoteur<br />

Ouest tertiaire évoque la possibilité de nouveaux<br />

programmes sur c<strong>et</strong>te zone.<br />

30<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


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<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

IMMOBILIER<br />

■ Ouest tertiaire<br />

Proj<strong>et</strong> de construction d’un bâtiment de 21 000 m 2<br />

à Louverné (53), en bordure de l’autoroute,<br />

dédié à la logistique. Le proj<strong>et</strong> prévoit la réalisation<br />

de quatre cellules d’environ 5000 m 2 chacune<br />

mais sera révisable en fonction des contacts<br />

commerciaux noués.<br />

Activité : promotion immobilière<br />

(filiale de Legendre). Siège : Rennes.<br />

Pdt : Jean-Paul Legendre.<br />

■ Archiv’alpha<br />

Construction d’un bâtiment de 2000 m 2<br />

à Nozay (44), un investissement estimé entre<br />

1 M€ <strong>et</strong> 1,2 M€, pour y déménager les activités<br />

nantaises. Les travaux devraient être achevés<br />

au premier trimestre 2007.<br />

Activité : archivage <strong>et</strong> gestion des document.<br />

Siège : Lyon (60). Directeur général : Lionel Garcia.<br />

C.A. 2004 : 30 M€. Effectif : 350 salariés.<br />

■ Gefco<br />

Construction d’une nouvelle agence pour ses<br />

activités de messagerie à Pleyben, sur 2000 m 2 .<br />

C<strong>et</strong> outil prendrait la suite de ses installations<br />

actuelles à Carhaix. Ce proj<strong>et</strong> devrait aboutir en<br />

août 2006.<br />

Activité : transport. Siège régional : Bruz (35).<br />

Directeur : Serge Doudeau.<br />

■ Concerto<br />

Proj<strong>et</strong> d’acquisition d’un terrain d’environ 25 000 m 2<br />

sur la zone de l’Oseraye à Nosay (44) pour un<br />

bâtiment de 10 000 m 2 . La société est mandatée<br />

par un opérateur néerlandais portant un proj<strong>et</strong><br />

logistique. À la clé, la création d’une cinquantaine<br />

d’emplois.<br />

Activité : conception <strong>et</strong> maîtrise d’ouvrage<br />

déléguée (groupe Affine). Siège : Paris.<br />

PDG : Alain Chaussard.<br />

■ Point.P<br />

Transfert de la plate-forme logistique<br />

régionale de Vertou, au sud de Nantes,<br />

à Saint-Aignan-de-Grandlieu (44), à proximité<br />

de Système U <strong>et</strong> de l’aéroport Nantes-Atlantique.<br />

Les nouveaux bâtiments s’étendront sur environ<br />

19 000 m 2 . Le coût du proj<strong>et</strong> est annoncé autour<br />

de 10 M€. Fin des travaux mi-2006.<br />

Activité : distribution de matériaux pour le bâtiment.<br />

Siège régional : Nantes. Pdt : Patrick Guy.<br />

C.A. 2004 : 336 M€. Effectif : 1200 salariés.<br />

Saint-Nazaire : 40 000 m 2 en proj<strong>et</strong> près des rails<br />

Saint-Nazaire a confié à Giboire la promotion<br />

des deux premiers immeubles de son<br />

pôle tertiaire de la gare SNCF. C<strong>et</strong>te première<br />

tranche porte sur 5000 m 2 au sud des voies ferrées<br />

(côté ville) pour une livraison début 2008.<br />

Si le promoteur s’est engagé en blanc, des contacts<br />

sérieux (institutionnels <strong>et</strong> structures publiques)<br />

perm<strong>et</strong>tent de « sécuriser » 30 à 40 % des<br />

surfaces, « le but étant d’introduire ensuite une<br />

mixité d’activités », souligne Eric Provost, directeur<br />

du développement économique. « Nous<br />

voulons drainer sur ce pôle 50 % des proj<strong>et</strong>s<br />

tertiaires de l’agglomération. »<br />

Au total, l’ambition de Saint-Nazaire est de<br />

développer 40 000 m 2 de bureaux sur ce pôle<br />

dans les dix ans dont 15 000 m 2 au sud des<br />

voies ferrées <strong>et</strong> 15 000 m 2 au nord, sur les espaces<br />

libres situés entre la gare <strong>et</strong> la zone commerciale<br />

de Trignac. Pour les 10 000 m 2 restants,<br />

la communauté d’agglomération hésite entre<br />

une densification du pôle gare ou un étalement<br />

sur l’axe allant vers le quartier Ville-port.<br />

La Roche-sur-Yon : émergence d’un marché tertiaire<br />

La société d’économie mixte (Sem) Oryon<br />

avance dans la commercialisation de sa<br />

nouvelle zone d’activité des P<strong>et</strong>ites-Bazinières,<br />

au nord de la ville : un espace exclusivement<br />

dédié au bureau, ce qui constitue une<br />

première en Vendée. Sur trois tranches, la<br />

première est entièrement réservée, la seconde<br />

l’est à moitié <strong>et</strong> la troisième au tiers. Une<br />

autre zone d’activités de 12 hectares est également<br />

en cours de commercialisation sur la<br />

route d’Aizenay, mais celle-ci tolère d’autres<br />

activités tertiaires (commerces, services, <strong>et</strong>c.)<br />

Par ailleurs, sur la zone de Bell, également au<br />

nord de l’agglomération, France littoral construction<br />

commercialise 4000 m 2 de bureaux<br />

tandis que sur le Vendéopôle de Beaupuy,<br />

Ouest tertiaire (groupe Legendre) a quasiment<br />

achevé la commercialisation de sept<br />

bâtiments d’une surface totale de 6000 m 2 .<br />

Seulement 800 m 2 restent à commercialiser,<br />

indique Guillaume Fleury, de CEI Ouest,<br />

agent immobilier sur l’opération, ce qui<br />

témoigne de l’émergence d’une demande<br />

tertiaire en Vendée.<br />

Chol<strong>et</strong> : le site de l’Ecuyère bat son plein<br />

La communauté d’agglomération de Chol<strong>et</strong><br />

a réservé 5 hectares au tertiaire sur sa<br />

zone de l’Ecuyère au nord de l’agglomération<br />

près de l’A87. C<strong>et</strong> espace est déjà à moitié<br />

consommé, signale la collectivité. Quatre<br />

immeubles, conçus par l’architecte Jean-<br />

Michel Fradin s’achèvent <strong>et</strong> deux autres sont<br />

déjà en proj<strong>et</strong>. Le premier est occupé par l’architecte<br />

lui-même (440 m 2 ), le deuxième<br />

(380 m 2 ) est mis en location par la financière<br />

Saint-Malo : TGV <strong>et</strong> technopole<br />

L’arrivée du TGV en gare de Saint-Malo à partir<br />

du 11 décembre 2005 s’accompagne d’un<br />

important programme de restructuration<br />

urbaine qui s’élève à 24 M€. Ce montant comprend<br />

la construction de la nouvelle gare <strong>et</strong><br />

d’un hall marchandises, la création d’un pôle<br />

d’échanges intermodal financé par la communauté<br />

d’agglomération, l’aménagement d’un<br />

nouvel axe routier Nord/Sud entre les quartiers<br />

Moka <strong>et</strong> Marville... Le programme comprend six<br />

îlots, dont un ensemble d’au moins 300 logements,<br />

avec 2000 m 2 de commerces en rez de<br />

de la Frérie (Daniel Suire), le troisième<br />

(500 m 2 ) regroupera bientôt les sociétés du<br />

groupe Médiane, spécialisées dans la communication<br />

<strong>et</strong> l’informatique, <strong>et</strong> le quatrième<br />

(360 m 2 ) accueillira la société Socheleau<br />

bureautique services (Xerox). Un hôtel du<br />

groupe Envergure est également en proj<strong>et</strong><br />

sur le site. L’autre proj<strong>et</strong> tertiaire de la ville<br />

est porté par l’entrepreneur Serge Dixneuf<br />

dans le quartier de la gare.<br />

chaussée, 2500 m 2 de bureaux, un hôtel de 80<br />

chambres. Une médiathèque devrait prendre<br />

place sur l’esplanade. Le futur parc technopolitain<br />

de Saint-Malo, rattaché à Rennes Atalante,<br />

sera implanté sur 70 hectares sur le site de Blanche<br />

Roche, à l’entrée de la ville, <strong>et</strong> accueillera<br />

des activités de recherche <strong>et</strong> des entreprises<br />

spécialisées dans les biotechnologies marines.<br />

Le laboratoire Goëmar devrait s’y implanter.<br />

Les travaux de viabilisation du site devraient<br />

démarrer fin 2006 <strong>et</strong> la construction d’un hôtel<br />

technopolitain de 1500 m 2 est envisagée.<br />

Lorient : reconversion du péristyle<br />

La communauté d’agglomération Cap<br />

L’Orient, veut reconquérir les terrains<br />

militaires du Péristyle. Ce site abrite depuis<br />

cinq ans, les locaux de TV Breizh <strong>et</strong> de plusieurs<br />

sociétés de production audiovisuelle,<br />

au sein du pôle image. « Nous voulons faire<br />

du site du péristyle un espace technologique<br />

urbain <strong>et</strong> maritime dédié à l’image en<br />

l’ouvrant à la population », explique le maire<br />

Norbert Métairie.<br />

32<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


IMMOBILIER<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Vannes : Laroiseau <strong>et</strong> le PIBS<br />

Vannes, la plupart des opérations concernent<br />

le parc de Laroiseau où viennent de<br />

À<br />

s’implanter la Saur <strong>et</strong> le GIE informatique Atlanica<br />

(groupe Crédit agricole). Mutualia Br<strong>et</strong>agne<br />

y fait construire 1670 m 2 pour la location,<br />

<strong>et</strong> DN1 Larmor Baden prévoit 2000 m 2 , après<br />

avoir déjà engagé 1167 m 2 pour la vente.<br />

Brest : Bruno Fortier<br />

pour les Capucins<br />

L<br />

’architecte Bruno Fortier a été r<strong>et</strong>enu<br />

pour le réaménagement du quartier des<br />

Capucins. Ces 12 hectares représentent une tranche<br />

importante de la zone Penfeld récupérée<br />

auprès de la Marine nationale. Le proj<strong>et</strong> Fortier<br />

s’inspire de ce qui s’est fait à Nantes avec<br />

les anciennes usines LU. Il comprendra un<br />

centre d’archives, un centre du cinéma br<strong>et</strong>on,<br />

un pôle image, une école d’arts, un lieu<br />

d’accueil des chercheurs. Egalement prévus,<br />

Saint-Brieuc : le Champ de Mars<br />

Le groupement mené par Ing Spie Batignolles<br />

va mener le chantier du Champ de mars, au<br />

centre-ville. Il comprendra 10 000 m 2 de surfaces<br />

de vente qui accueilleront 29 enseignes dont 5 de<br />

L’autre pôle important est le parc d’innovation<br />

Br<strong>et</strong>agne sud où Vannes innovation promotion<br />

expansion (Vipe) la structure qui porte le technopole,<br />

va engager 3 000 m2 pour la vente ou<br />

la location. Sur ce site, la société Sab ingénierie<br />

va également faire construire 1600 m 2 pour ses<br />

besoins personnels (lire en page 42).<br />

L’ancien site militaire des capucins, à Brest<br />

une surface commercial <strong>et</strong> des parkings. Le<br />

tout sera surmonté de terrasses sur la rade.<br />

plus de 1000 m 2 . La construction se déroulera<br />

du troisième semestre 2006 au premier semestre<br />

2008. L’inspection académique déménagera<br />

au centre Hemera, construit par BC Partner’s.<br />

■ Compagnie Der<strong>et</strong><br />

Recherche d’un site dans l’Ouest pour implanter<br />

une plate-forme logistique classée Seveso.<br />

Le transporteur veut y stocker des articles de grande<br />

consommation (parfumerie, droguerie, produits<br />

phytosanitaires, huile pour moteur, <strong>et</strong>c). L’emprise<br />

foncière requise est d’une soixantaine d’hectares<br />

minimum pour 200 000 m 2 de bâtiments<br />

construits.<br />

Siège : Saran (45). PDG : Lucien Der<strong>et</strong>.<br />

Effectif : 500 salariés. C.A. 2004 : 60 M€.<br />

■ Laval : de la logistique pour l’emploi<br />

La communauté d’agglomération de Laval ainsi<br />

que le conseil général de Mayenne ont prévu<br />

de mobiliser chacun 2 M€ en 2006 pour la<br />

revitalisation du bassin d’emploi. Les soutiens de<br />

l’État <strong>et</strong> de la région sont sollicités. Jean Arthuis<br />

président du département, soutient le proj<strong>et</strong><br />

d’une plate-forme multimodale “d’au moins<br />

200 hectares à réaliser le plus vite possible” en<br />

favorisant des proj<strong>et</strong>s en logistique. C<strong>et</strong>te zone<br />

se situerait au carrefour de la voie ferrée, de la<br />

nationale 162 <strong>et</strong> de l’autoroute A81. Ce proj<strong>et</strong><br />

vise à compenser les pertes d’emplois liées aux<br />

pertes d’emplois chez Flextronics, Coutils de<br />

Laval, Logidis... Il serait directement concurrent<br />

de celui porté par le département d’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine<br />

à l’est de Rennes.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 33


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ K.line<br />

Proj<strong>et</strong> d’extension des capacités de production<br />

de la menuiserie industrielle aluminium K.Line.<br />

La localisation de l’implantation n’est pas encore<br />

arrêtée.<br />

Activité :fabrication de fenêtres (groupe Briand).<br />

Siège: Les Herbiers (85). Pdt : André Liébot.<br />

C.A. 2004 : 69,5 M€. Effectif : 265 salariés.<br />

■ Amec Spie Ouest-Centre<br />

Construction d’un nouveau siège pour sa<br />

direction de Rennes qui couvre la Br<strong>et</strong>agne<br />

<strong>et</strong> la Basse-Normandie. Le bâtiment accueillera<br />

220 salariés. Le début des travaux est programmé<br />

pour avril 2006 pour un déménagement en<br />

novembre 2007.<br />

Activité : ingénierie, électricité, génie mécanique,<br />

réseau informatique. Siège : Nantes (44).<br />

Pdt : Jean Monville. C.A. 2004 : 307 M€.<br />

Effectif France : 2400 salariés.<br />

■ Caddac<br />

Création en 2006 d’une usine de fabrication<br />

de produits en béton (parpaings, planchers,<br />

bordures, <strong>et</strong>c) à Riec-sur-Belon (29).<br />

C<strong>et</strong> investissement de 7 M€ créera une<br />

quinzaine d’emplois.<br />

Activité : ciment, produits en béton.<br />

Siège : Donges (44). Pdt : Manuel de Sousa.<br />

Effectif : 63 salariés à Donges.<br />

■ Lafarge Granulats Ouest,<br />

Proj<strong>et</strong> de création d’une carrière de 17 ha<br />

de sable à Saint-Brice (53). Ouverture en<br />

septembre 2005 d’une carrière de matériaux<br />

primaires à Pontchateau (44). Création d’une<br />

exploitation de granulats haut de gamme d’une<br />

capacité de 2 millions de tonnes par an<br />

à Rouans-Chemeré (44) pour 15 M€.<br />

Entrée en service début 2006.<br />

A Lorient (56), création d’une unité de traitement<br />

de sables marins.<br />

Activité : exploitation de carrières.<br />

Siège : Nantes. Pdt : Jean-Marc Golberg.<br />

C.A. 2004 : 100 M€. Effectif : 650 salariés.<br />

BÂTIMENT<br />

Les PME de l’Ouest<br />

sortent de leurs frontières<br />

Le secteur reste porté par un marché régional dynamique, mais<br />

aussi par l’expansion commerciale des PME de la menuiserie.<br />

Deux courbes de croissance évoluent en<br />

parallèle pour les entreprises du monde<br />

du bâtiment <strong>et</strong> des travaux publics dans<br />

l’Ouest. Il y a, d’une part, celle du marché<br />

régional, toujours soutenu, notamment grâce<br />

à la construction de logements. Ainsi en Br<strong>et</strong>agne,<br />

le nombre d’autorisations de nouveaux<br />

logements progressait de 19 % à fin<br />

septembre 2005. En Pays de la Loire, ce chiffre<br />

était plus proche de la moyenne nationale,<br />

à 11 %. Particulièrement nombreux, les<br />

proj<strong>et</strong>s de logements collectifs (+17 % en<br />

pays de la Loire, +40 % en Br<strong>et</strong>agne) viennent<br />

renforcer la demande de maisons individuelles,<br />

une valeur sûre de l’Ouest. Ils<br />

apportent surtout un relais de croissance,<br />

alors que la construction de locaux tertiaires,<br />

agricoles ou industriels se stabilise. A noter<br />

toutefois une reprise de 11 % des nouvelles<br />

autorisations de bâtiments industriels en Pays<br />

de la Loire, un chiffre analogue à celui de<br />

Br<strong>et</strong>agne.<br />

Outre le plan de relance de l’habitat collectif,<br />

le monde du bâtiment profite aussi de plusieurs<br />

grands chantiers. A titre d’exemple, dans<br />

le secteur de la santé, Cegelec Ouest enregistre<br />

une progression de ses commandes de 25 %<br />

sur deux ans <strong>et</strong> a été r<strong>et</strong>enu pour le chantier<br />

de l’hôpital du Havre. Ajoutés aux regroupements<br />

de cliniques, quelques dossiers lourds<br />

sont à l’étude comme les futurs hôpitaux de<br />

Lorient, ou de Pontivy, dans le Morbihan.<br />

L’autre courbe de croissance enregistrée par<br />

les entreprises du secteur de la région est<br />

leur expansion géographique. Il ne s’agit<br />

pas seulement d’opérations spectaculaires,<br />

comme l’implantation de Dirickx en Chine<br />

(clôtures métalliques, Mayenne) en 2004,<br />

mais d’un nombre important de proj<strong>et</strong>s portés<br />

au plan national ou international par des<br />

PME régionales.<br />

Volontarisme commercial<br />

Quelques exemples : le Vendéen Yves Cougnaud,<br />

constructeur de bâtiments modulaires,<br />

consolide son réseau logistique avec<br />

des implantations à Vitrolles (13) <strong>et</strong> Toulouse<br />

(31). Le Rennais Procopi, fabricant de<br />

matériels de piscines <strong>et</strong> de spas, ouvre des<br />

filiales en Belgique <strong>et</strong> à Moscou. Le groupe<br />

est déjà implanté en Espagne, en Allemagne<br />

<strong>et</strong> à Dubaï <strong>et</strong> réalise à l’export 20 % de son<br />

chiffre d’affaires (57,7 M€ en 2004). Batistyl,<br />

qui a agrandi son usine à Maulévrier en<br />

2005, compte étoffer ses forces de vente<br />

pour se développer en Br<strong>et</strong>agne, Centre,<br />

Ile-de-France <strong>et</strong> vers La Rochelle. Ce spécialiste<br />

des menuiseries <strong>et</strong> ferm<strong>et</strong>ures en PVC<br />

<strong>et</strong> alu (31 M€ de chiffre d’affaires en 2004)<br />

connaît une croissance ininterrompue<br />

depuis une quinzaine d’années.<br />

Le groupe Briand, connu pour sa marque de<br />

fenêtre K.line, a achevé en 2005 l’agrandissement<br />

Suite p. 36 >>><br />

■ Champeau<br />

Proj<strong>et</strong> d’implantation sur le parc d’activités<br />

de l’Oseraye à Nozay (44). Il s’agirait d’une unité<br />

de 2000 m 2 , dédiée aux ferm<strong>et</strong>tes, sur un terrain<br />

de 15 000 m 2 avec, à terme, le recrutement<br />

d’une vingtaine de salariés.<br />

Activité : fabricant de charpentes.<br />

Siège : Feytiat (87). Pdt : Thierry Simon.<br />

C.A. 2004 : 48,6 M€.<br />

Effectif : 348 salariés.<br />

K.Line (groupe Briand), aux Herbiers (85) devrait accroître les capacités de production de sa menuiserie industrielle.<br />

34<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Publi-reportage<br />

VM Matériaux, les vertus<br />

d’une croissance équilibrée<br />

Avec 456,6 M€ de chiffre d’affaires attendus pour 2005,<br />

le Groupe VM Matériaux confirme, par son dynamisme,<br />

la qualité d’une politique qui a su profiter d’un marché<br />

qui se porte bien pour se développer, grâce à des choix<br />

équilibrés entre croissance interne <strong>et</strong> opérations de rachats.<br />

logements avec des mensualités raisonnables.<br />

Les dispositions fiscales favorables<br />

à l’immobilier, un attachement traditionnel<br />

à la maison individuelle dans le<br />

grand Ouest <strong>et</strong> un flux migratoire vers<br />

la zone atlantique d’une population âgée,<br />

avec de bons revenus, originaire de l’Ile<br />

de France y contribuent également.<br />

Secteur d’activité : Univers du bâtiment<br />

avec 3 domaines d’activité :<br />

- le négoce de matériaux,<br />

- l’industrie du béton,<br />

- la menuiserie industrielle.<br />

Chiffre d’affaires : 433,5 M€ en 2004<br />

Effectif : 1900 salariés<br />

Marchés : Professionnels du bâtiment<br />

<strong>et</strong> bricoleurs avertis.<br />

Date de création : 1941<br />

Capitaux : groupe familial indépendant<br />

coté sur Euronext, Compartiment C<br />

Nom du dirigeant :<br />

- Philippe Audureau, Président du Directoire<br />

Pouvez-vous nous expliquer les différentes<br />

composantes de votre métier ?<br />

VM Matériaux intervient dans l’univers<br />

du bâtiment avec trois domaines<br />

d’activités complémentaires : le négoce<br />

de matériaux qui est l’activité historique<br />

du Groupe <strong>et</strong> qui représente 77 % du<br />

CA, la menuiserie industrielle (PVC,<br />

aluminium, bois & portes d’entrée, 10 %<br />

du CA) <strong>et</strong> la fabrication de produits en<br />

béton (béton prêt à l’emploi avec<br />

22 centrales, dalles, pavés, éléments en<br />

béton préfabriqué). Ces trois activités<br />

nous perm<strong>et</strong>tent de développer notre<br />

proj<strong>et</strong> d’entreprise : « des idées<br />

constructives ». Nous proposons en eff<strong>et</strong><br />

à une clientèle de professionnels du bâtiment<br />

<strong>et</strong> de bricoleurs avertis des solutions<br />

qui concourent à l’acte de construction.<br />

Quelle est la tendance générale sur<br />

votre marché ?<br />

Le marché du bâtiment est très dynamique.<br />

Au plan national, la hausse des<br />

logements mis en chantiers au cours<br />

de 2004 a été de 11,8 % <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te progression<br />

est encore plus marquée dans<br />

l’Ouest avec une croissance de 20 %.<br />

Qu’est ce qui explique c<strong>et</strong>te bonne<br />

dynamique ?<br />

Il y a des facteurs d’ordre conjoncturel<br />

comme les taux d’épargne historiquement<br />

bas qui facilitent l’accès à la propriété.<br />

Mais il y a aussi des <strong>tendances</strong><br />

plus profondes comme l’allongement<br />

des durées de prêt, qui perm<strong>et</strong> aux<br />

foyers de devenir propriétaires de leurs<br />

Dans ce contexte, qu’en est-il de votre<br />

croissance ?<br />

Groupe familial, VM Matériaux est très<br />

attaché à son indépendance <strong>et</strong> la performance<br />

est le meilleur moyen d’y<br />

parvenir. Nous sommes dans un métier<br />

où le facteur taille est important pour<br />

apporter un service de qualité, une<br />

offre de produits compétitifs, sans<br />

négliger pour autant la proximité avec<br />

nos clients. Cela explique notre politique<br />

active de croissance qui se caractérise<br />

par un équilibre entre dynamique<br />

interne <strong>et</strong> croissance externe. En 8 ans,<br />

nous avons investi 100 M€ pour moitié<br />

en interne dans le renforcement de nos<br />

équipes, leur formation, l’élargissement<br />

<strong>et</strong> la modernisation de notre réseau<br />

d’agences. L’autre moitié a concerné<br />

le rachat de fonds de commerce ou<br />

d’entreprises. Sur c<strong>et</strong>te période, la croissance<br />

moyenne a été de 15 % par an.<br />

Quelles ont été les opérations de croissance<br />

externe les plus récentes ?<br />

VM Matériaux mène régulièrement<br />

des opérations dans ses 3 activités. En<br />

2004, il y a eu le rachat de l’entreprise<br />

Le Dannois, spécialisé dans la production<br />

de charpentes industrielles <strong>et</strong> la<br />

reprise de 100 % du capital dans les<br />

sociétés Sefiram pour le négoce Outremer.<br />

En 2005, nous avons rach<strong>et</strong>é<br />

SCTPI, une entreprise produisant des<br />

menuiseries PVC haut de gamme.<br />

Basée près de Troyes, c<strong>et</strong>te acquisition<br />

renforce le pôle menuiserie sur l’est <strong>et</strong><br />

le nord est de la France. Mais l’opération<br />

la plus significative demeure<br />

l’acquisition en 2003 de Mégnien<br />

Distribution, qui a permis à la branche<br />

négoce de franchir un seuil important<br />

en augmentant de 40 % son chiffre<br />

d’affaires avec 21 nouveaux points de<br />

vente en Poitou-Charentes.<br />

Comment voyez-vous l’avenir ?<br />

Nous sommes confiants dans la poursuite<br />

de notre développement dans le<br />

secteur de la construction, qui devrait<br />

continuer de bénéficier d’une bonne<br />

orientation. Avec un niveau d’end<strong>et</strong>tement<br />

ramené à 58 % des fonds propres<br />

suite à l’augmentation de capital<br />

réalisée en 2004, nous sommes prêts<br />

à envisager de nouvelles opérations<br />

de croissance externe. Néanmoins,<br />

avant de nous engager, nous serons<br />

très attentifs au r<strong>et</strong>our sur investissement,<br />

aux valeurs partagées <strong>et</strong> à la<br />

qualité des affaires que nous pourrions<br />

reprendre.<br />

Contact<br />

Anne-Claire Talin,<br />

Responsable<br />

Communication<br />

B.P.7 - Route de la Roche-sur-Yon<br />

85260 L’Herbergement<br />

Tél. 02 51 08 08 08<br />

Fax. 02 51 42 47 90<br />

www.vm-materiaux.fr<br />

E-mail : accueil@vm-materiaux.fr


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

BÂTIMENT<br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Yves Cougnaud<br />

Doublement de la base logistique en région<br />

parisienne, à Saint-Michel-sur-Orge (91),<br />

de 7000 à 14 000 m 2 pour un coût de 7 M€.<br />

Les travaux devaient s’achever au début 2006.<br />

Activité : construction de bâtiments<br />

modulaires. Siège : La Roche-sur-Yon (85).<br />

PDG : Eric Cougnaud. C.A. : 147,3 M€.<br />

Effectif : 850 salariés.<br />

■ Concept alu<br />

Construction en 2006 d’une nouvelle usine<br />

aux Herbiers. Le chantier comprend la livraison<br />

de 8000 m 2 de bâtiments dont une usine<br />

de 6000 m 2 contre 2000 m 2 aujourd’hui.<br />

Les travaux débuteront en janvier pour un<br />

déménagement prévu en septembre.<br />

Activité : vérandas, abris pour piscines.<br />

Siège : Les Herbiers (85).<br />

Pdt : Camille Ouvrard.<br />

C.A. 2005 (fin août) : 8 M€. Effectif : 70 salariés<br />

>>><br />

de son usine CAIB de Chol<strong>et</strong> (49), après avoir<br />

mené une importante extension au siège des<br />

Herbiers (85). Il va renforcer sa présence<br />

commerciale vers l’Est <strong>et</strong> le Sud-Est avec,<br />

pour objectif, un chiffre d’affaires de 100 M€<br />

en 2007, contre 69 M€ en 2004.<br />

Dopé par une croissance moyenne de 15 % par<br />

an, Aluminium Rideau (2005 : 32 M€, 250 salariés)<br />

développe ses outils de production, ses<br />

zones de stockage <strong>et</strong> ouvre des show-rooms. Le<br />

fabricant-installateur vendéens de vérandas <strong>et</strong><br />

d’abris de piscine mène des proj<strong>et</strong>s de ce type à<br />

Venansault (85), où la société dispose d’une<br />

filiale pour la fabrication des mobil homes Ridorev’,<br />

dans la région de Tours (37) <strong>et</strong> d’Angers<br />

(49) ainsi qu’à Vendôme (41) <strong>et</strong> Coignières (78).<br />

D’autres unités sont envisagées dans l’Ouest, à<br />

Bordeaux, Rennes, Niort, <strong>et</strong> La Rochelle.<br />

Un accompagnement financier<br />

Les investisseurs financiers régionaux ont<br />

reconnu de longue date ce dynamisme des<br />

PME régionales du secteur. Leurs opérations<br />

récentes visent à financer les stratégies de<br />

croissance, mais aussi à préserver l’indépendance<br />

de ces entreprises familiales. Dans les<br />

portails, Vendôme menuiserie Loÿs Bouhelier<br />

continue à construire par acquisition, un<br />

réseau de fabricants régionaux. Soutenu par<br />

des investisseurs financiers (Natexis, IPO,<br />

Ouest croissance) le dirigeant s’est développé<br />

L’usine Bel’m, fabricant de portes d’entrée en bois<br />

<strong>et</strong> en aluminium à Machecoul (44).<br />

ainsi à partir d’un premier LBO mené en<br />

1999 par le dirigeant d’alors, Michel Sagorin,<br />

sur Rocca Ouest, société basée à Plaintel (22)<br />

qui reste aujourd’hui une des principales usines<br />

du groupe avec 60 salariés. Au cours de l’été<br />

2005, Yann Rolland est devenu l’actionnaire<br />

majoritaire de Portes Bel’M (460 salariés, 55,5<br />

M€ de C.A.) à l’issue d’un LMBO (large management<br />

buy-out). Jusqu’à présent, ce fabricant<br />

de portes d’entrée, basé à Machecoul<br />

(85), avait pour actionnaire majoritaire l’investisseur<br />

Atria (58 %). Le montage a été<br />

structuré par ABN Amro capital France,<br />

accompagné par Sodero participations <strong>et</strong> le<br />

CIO. «L’opération a permis d’éviter la vente<br />

aux enchères de l’entreprise <strong>et</strong> sa reprise par<br />

un groupe industriel d’envergure international»,<br />

explique Yann Rolland. <br />

■ Cegelec Ouest<br />

Plan de recrutement d’un millier de salariés sur<br />

5 ans qui se répartiront pour moitié entre<br />

remplacements <strong>et</strong> créations de postes. Sont<br />

recherchés des ouvriers de niveau bac pro, des<br />

conducteurs de chantiers, des techniciens de<br />

bureau d’études, des ingénieurs chargés d’affaires...<br />

Activité : électricité, réseaux, maintenance<br />

globale. Siège : Carquefou (44).<br />

PDG : Philippe Allard. C.A. : 2004 : 225 M€.<br />

Effectif : 2 000 salariés.<br />

■ Dimos<br />

Proj<strong>et</strong> de co-entreprise en Hongrie pour la<br />

production de profileuses-plieuses, machines<br />

à travailler le zinc, l’inox ou le titane.<br />

Activité : Équipements <strong>et</strong> accessoires<br />

pour la toiture Siège : Ancenis (44).<br />

DG : Jacques Perb<strong>et</strong>. C.A. : 16,5 M€.<br />

Effectif : 80 salariés.<br />

VM matériaux : sourcing en Chine<br />

VM matériaux a ouvert en 2005 un bureau de sourcing en Chine (Shenzen) pour sélectionner<br />

des fournisseurs de produits sanitaires <strong>et</strong> de carrelages. L’agglomération voisine de<br />

Canton compte près de 400 producteurs dans ce domaine. Ce bureau emploie quatre<br />

personnes dont trois Chinois. « Nous avons dans les sanitaires <strong>et</strong> les carrelages des fournisseurs<br />

italiens <strong>et</strong> espagnols qui ne fabriquent plus dans leurs propres usines mais qui<br />

importent désormais de Chine. Certains de nos concurrents ont à Shenzen des équipes<br />

de 30 personnes », indique Philippe Audureau, président du directoire du groupe de<br />

distribution de matériaux basé à L’Herbergement (85).<br />

Cimarmor : premier essai manqué à Lorient<br />

Après un débat local court, mais intense, le maire de Lorient a refusé en octobre le permis<br />

de construire à la société Cimarmor qui voulait investir 32 M€ dans une usine de<br />

broyage de clinkers pour la fabrication de ciment, sur le port. Cimarmor, une émanation<br />

de l’Espagnol Fuenciment, holding capitalisé par des fonds d’investissement américains,<br />

déclarait vouloir représenter son dossier en rectifiant les détails qui ont justifié le refus<br />

du maire. Mais sur le fond, une majorité de la population lorientaise semble regarder<br />

avec défiance l’implantation d’un outil industriel lourd sur le port, près du centre-ville.<br />

Le Nouy consolide son capital<br />

Le spécialiste des ferm<strong>et</strong>ures <strong>et</strong> fenêtres en PVC (marque Adema), basé à Briec (29), a<br />

cédé 60 % de son capital aux fonds de capital-investissement 3i <strong>et</strong> Avenir entreprise<br />

(filiale de la CDC <strong>et</strong> d’Oseo). La société dirigée par Alain <strong>et</strong> François Le Nouy, les fils des<br />

fondateurs, achevait en 2005 un investissement de 7 M€ pour s’installer dans de nouveaux<br />

locaux de 15 000 m 2 , près de son siège actuel. Le Nouy ferm<strong>et</strong>ure réalise 24 M€ de<br />

C.A. <strong>et</strong> emploie 180 salariés.<br />

36<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Publi-reportage<br />

RTE : la gestion attentive<br />

d’un réseau vital<br />

Une mission de service public : acheminer l’électricité 24h/24.<br />

RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité,<br />

est représenté dans l’Ouest de la France par deux unités<br />

régionales : Système Electrique Ouest (SEO) <strong>et</strong> Transport<br />

Electricité Ouest (TEO) dont les sièges sont situés dans<br />

l’agglomération nantaise.<br />

Secteur d’activité : Transport d’électricité<br />

à Haute <strong>et</strong> Très Haute Tension<br />

Chiffre d’Affaires : 4 milliards d’euros<br />

Effectif : 8200<br />

Marché : Energies<br />

Date de création : juin 2000.<br />

Société Anonyme à Directoire <strong>et</strong> Conseil<br />

de Surveillance, filiale d’EDF depuis le<br />

1 er septembre.<br />

Certification : ISO 9001 v2000<br />

<strong>et</strong> ISO 14001<br />

Nom des dirigeants : André Merlin,<br />

Pierre Bornard, Jean-Yves Broyelle<br />

Zoom sur les déploiements<br />

de fibres optiques RTE<br />

dans l’Ouest en 2005*<br />

• 146 km en Br<strong>et</strong>agne<br />

• 221 km en région Centre<br />

• 158 km en Pays de la Loire<br />

• 156 km en Poitou-Charentes<br />

* Fibres optiques déployées dans le cadre de proj<strong>et</strong>s<br />

internes à RTE ou en partenariat direct avec des<br />

collectivités locales ou des opérateurs télécoms.<br />

Déploiement de fibres optiques sur le réseau de transport d'électricité.<br />

Acteur économique de premier<br />

plan dans l’Ouest, RTE y supervise<br />

plus de 17 000 km de<br />

lignes Haute <strong>et</strong> Très Haute Tension (de<br />

63 000 à 400 000 Volts). RTE garantit<br />

l’accès équitable <strong>et</strong> non-discriminatoire<br />

d53e tous les clients au réseau<br />

avec un souci constant de transparence<br />

<strong>et</strong> de confidentialité.<br />

RTE a réalisé en 2004 dans l’Ouest<br />

un chiffre d’affaires de 677,5 millions<br />

d’euros <strong>et</strong> emploie 1000 collaborateurs<br />

répartis en Br<strong>et</strong>agne, Centre,<br />

Pays de la Loire <strong>et</strong> Poitou-Charentes.<br />

RTE dans l’Ouest :<br />

nos missions<br />

Satisfaire les clients<br />

Le Service Relations Clientèle contractualise<br />

avec ses clients leur accès au réseau. Il<br />

propose les différents services sur mesure<br />

de RTE : étude sur la qualité de fourniture,<br />

engagement personnalisé en terme<br />

de creux de tension ou de disponibilité<br />

des alimentations en cas de travaux...<br />

Enfin, il assure pour l’ensemble de ses<br />

clients le décompte <strong>et</strong> la facturation de<br />

l’énergie transportée sur nos réseaux.<br />

Exploiter le réseau<br />

en temps réel<br />

L’électricité ne se stocke pas. Les équipes<br />

du dispatching se relaient 24h / 24<br />

pour ajuster en permanence l’équilibre<br />

des flux d’énergies entre production<br />

<strong>et</strong> consommation qui fluctue chaque<br />

jour en fonction de l’activité économique,<br />

de la météo... Elles s’assurent de<br />

la fiabilité du réseau <strong>et</strong> vérifient que<br />

l’onde électrique est conforme à la<br />

qualité attendue par les clients.<br />

Développer <strong>et</strong> optimiser<br />

le patrimoine<br />

Identifier les besoins futurs du réseau<br />

conduit à faire évoluer le patrimoine. Une<br />

évolution fondée sur des critères technico-économiques,<br />

sur le respect de l’environnement<br />

<strong>et</strong> sur une concertation avec<br />

les acteurs locaux. Dans c<strong>et</strong>te optique,<br />

RTE privilégie l’optimisation maximale<br />

des lignes existantes avant d’envisager la<br />

construction de nouveaux ouvrages.<br />

Entr<strong>et</strong>enir les installations<br />

L’exploitation <strong>et</strong> la maintenance des<br />

lignes <strong>et</strong> postes de Réseau de Transport<br />

d’Electricité sont réalisées par les équipes<br />

des 5 Groupes d’Exploitation Transport<br />

(GET) implantés à La Rochelle,<br />

Nantes, Orléans, Quimper, Saumur.<br />

Faciliter l’accès au haut débit<br />

Autorisé depuis juill<strong>et</strong> 2002 à déployer<br />

des fibres optiques sur les supports du<br />

réseau public de transport d’électricité,<br />

RTE participe à l’aménagement du territoire<br />

<strong>et</strong> à la réduction de la « fracture<br />

numérique » en lien avec les collectivités<br />

locales, au travers de sa filiale @RTERIA.<br />

Contact<br />

Système Electrique Ouest<br />

ZA Gesvrine - 6, rue Képler<br />

BP 4105<br />

44241 La Chapelle-sur-Erdre Cedex<br />

Transport Electricité Ouest<br />

75, boulevard Gabriel Lauriol<br />

BP 42622<br />

44326 Nantes Cedex 3


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

ENERGIE<br />

Proj<strong>et</strong>s<br />

■ Sinerg<br />

Début de construction par Cegelec en novembre<br />

2005 de trois parcs en Côtes-d’Armor, soit 6 machines<br />

au Haut-Corlay, 5 à Lanfains <strong>et</strong> 6 à Trébry,<br />

totalisant 25,5 MW. Construction de l’usine de<br />

valorisation des déch<strong>et</strong>s Geotexia, qui a obtenu<br />

l’autorisation préfectorale. Le chantier de 12 M€<br />

devrait démarrer au printemps 2006.<br />

Siège à Rennes, filiale du groupe Idex.<br />

DG : Jean-Luc Le Saouder.<br />

■ Reve/Umweltkontor/Volkswind France<br />

Deux parcs de cinq éoliennes pour 11,5 MW<br />

à Longeville-sur-mer <strong>et</strong> Le Bernard (85),<br />

autorisés en septembre 2005 pour Reve associée<br />

à Umweltkontor. Permis accordées en octobre<br />

2005 pour deux nouveaux parcs de cinq<br />

éoliennes de 10 <strong>et</strong> 11,5 MW, à Ben<strong>et</strong> (85) pour<br />

Reve avec Volkswind France .<br />

Reve : régie départementale d’électricité.<br />

Siège : La Roche-sur-Yon (85). Volkswind France :<br />

siège à Paris. Co-gérant : Mathias Stommel.<br />

Umweltkontor : siège à Toulouse.<br />

Pdt : Thierry Caz<strong>et</strong>tes de Saint Léger.<br />

■ Eole énergie<br />

Construction en juin 2006 d’un parc de six machines<br />

à Plestan, près de Dinan (22). L’investissement est<br />

estimé à 17 M€. Autres proj<strong>et</strong>s non confirmés dans<br />

le département : Saint-Servais, Kergrist-Mouelou/<br />

Plounevez-Quintin, Carnoët <strong>et</strong> Plumieu.<br />

Siège : Langoelan (56). Pdt : Olivier Barreau.<br />

■ Valorem<br />

Avis favorable de la commission des sites de<br />

Loire-Atlantique en octobre 2005 sur deux parcs<br />

à Saint-Michel-Chef-Chef (5 éoliennes), pour Theolia,<br />

<strong>et</strong> à Chauvé, en auto-investissement (5 éoliennes).<br />

Autres proj<strong>et</strong>s : La Marne-La Limouzinière,<br />

Bourgneuf-Saint-Hilaire, Nort-sur-Erdre. En Vendée,<br />

permis déposé pour un proj<strong>et</strong> de 11 éoliennes<br />

à Saint Philbert-de-Bouaine. Deux proj<strong>et</strong>s en<br />

attente dans le Morbihan à Muzillac <strong>et</strong> à Ambon<br />

(6 éoliennes chacun).<br />

Siège : Saint-Herblain (44).<br />

Responsables : Michel Boisson, Alain Stockman.<br />

■ Nass & Wind<br />

Entrée en service mi 2006 pour les parcs de Silfiac<br />

(56), (4 x 1,5 MW), financé par Natenca <strong>et</strong> à 5 %<br />

par des habitants voisins, <strong>et</strong> Séglien, (6 x 1,5 MW)<br />

financé par Theolia. Autres permis déposés :<br />

Saint-Coulitz (29) pour 4 éoliennes, Scaër <strong>et</strong><br />

Leuhan (29) pour 5 éoliennes, Saint-Servan sur<br />

Oust <strong>et</strong> Lizio (56) pour 6 éoliennes.<br />

Siège : Langoelan (56).<br />

Gérante : Nathalie Le Meur.<br />

La Br<strong>et</strong>agne en quête<br />

de sources d’électricité<br />

Tandis que la construction de parcs éoliens entre dans<br />

une phase active, la question de nouvelles centrales en<br />

Br<strong>et</strong>agne revient sur le tapis.<br />

Parc éolien de Langoelan (56), mis en service par Nass & Wind<br />

début 2005.<br />

Faut-il de nouvelles sources de production<br />

d’électricité en Br<strong>et</strong>agne ? La question<br />

est au centre du futur schéma régional<br />

de l’énergie qui doit être débattu au conseil<br />

régional en 2006. De son côté, Réseau Transport<br />

électricité (RTE) rappelle sa position<br />

dans son «Bilan prévisionnel 2006-2016». La<br />

filiale d’EDF estime que l’installation de<br />

moyens de production supplémentaires<br />

résoudrait les futurs problèmes de surcharges<br />

sur les lignes de Sud-Br<strong>et</strong>agne, si la nouvelle<br />

centrale est implantée à l’ouest de<br />

Lorient (29). Rappelons qu’un proj<strong>et</strong> de centrale<br />

à gaz est envisagé à Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne<br />

(44), près du terminal gazier, suite à un<br />

appel à proj<strong>et</strong> du port de Nantes. Gaz de<br />

France avait envisagé la création d’une centrale<br />

électrique, sans se prononcer définitivement<br />

sur le site. «L’installation dans la<br />

zone de Cordemais ne présente pas le même<br />

intérêt, écrivent les rapporteurs de RTE. Elle<br />

aurait au contraire pour eff<strong>et</strong>, si elle était raccordée<br />

en 225 kV, de renforcer les contraintes<br />

actuelles, en accroissant la charge des<br />

lignes déjà les plus chargées. C’est également<br />

le cas pour la zone voisine de Montoir.»<br />

En Br<strong>et</strong>agne nord, les mêmes problèmes<br />

de surcharges apparaîtront à partir de 2010<br />

<strong>et</strong> la solution pourrait là aussi passer par de<br />

nouveaux équipements de production près<br />

de Saint-Brieuc (22). Bien qu’EDF reconnaissent<br />

étudier la question, aucun proj<strong>et</strong> solide<br />

n’a encore été présenté.<br />

Au contraire, l’éolien est entré dans une<br />

phase active. Le nombre d’entrées en chantier,<br />

voire de mises en services de parcs, sera<br />

significatif en 2006, à voir les permis de<br />

construire accordés. Après plusieurs années<br />

de tâtonnements, les procédures d’instruction<br />

de dossiers se sont améliorées, même si<br />

certains opérateurs se plaignent toujours de<br />

leur lenteur <strong>et</strong> des délais imposés par EDF<br />

pour l’étude de connexion au réseau. Un<br />

autre écueil, de taille, se dresse parfois<br />

devant certains porteurs de proj<strong>et</strong>s, une fois<br />

le permis accordé, à savoir le financement<br />

de la construction. <br />

La Loire-Atlantique veut investir<br />

Le conseil général de Loire-Atlantique va constituer une société d’économie mixte pour<br />

stimuler la construction de parcs éoliens. L’une des missions de c<strong>et</strong>te Sem sera d’assurer<br />

le portage financier d’un parc, de façon à accélérer le déploiement de l’éolien sur le<br />

territoire.<br />

Theolia achète le parc de Séglien<br />

Theolia, basé à Aix-en-Provence (13) a rach<strong>et</strong>é la centrale éolienne de Séglien Ar Tri<br />

Milin (56), auprès de la société Nass & Wind. Ce proj<strong>et</strong> de parc éolien prévoit l’implantation<br />

de 6 éoliennes de 1,5 MW, soit une puissance totale de 9 MW. La nouvelle ferme<br />

produira près de 20 GWh par an. Elle a obtenu un permis de construire à l’automne<br />

2005 <strong>et</strong> sa mise en service est prévue en décembre 2005.<br />

38<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


ENERGIE<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

RTE : très haute tension<br />

<strong>et</strong> fibre optique<br />

Réseau transport électricité anticipe le réacteur de Flamanville,<br />

la LGV Ouest, <strong>et</strong> sécurise ses réseaux.<br />

Deux grands chantiers sont en préparation<br />

pour la filiale d’EDF, à l’horizon<br />

2010/2012. Il s’agit d’une part de l’alimentation<br />

électrique de la future ligne ferroviaire à<br />

grande vitesse entre Le Mans <strong>et</strong> Rennes,<br />

d’autre part de la construction d’une ligne à<br />

400 000 volts pour acheminer le courant produit<br />

par le futur réacteur nucléaire de Flamanville<br />

(50). Le débat public sur ce dernier<br />

dossier fonctionnait à plein en novembre<br />

2005. Par ailleurs, RTE va engager 17,5 M€<br />

d’investissements pour sécuriser l’approvisionnement<br />

en Vendée. Dans le domaine des<br />

télécoms, la société poursuit le déploiement<br />

du réseau optique en Br<strong>et</strong>agne nord (photo)<br />

pour aboutir, d’ici à 2009, à une boucle sur<br />

toute la Br<strong>et</strong>agne, reliant Brest à Rennes par<br />

le nord. L’investissement est de 14 M€. En<br />

revanche, RTE attendait toujours fin 2005,<br />

une réponse du Conseil d’État suite à son<br />

recours contre l’annulation de la déclaration<br />

d’utilité publique sur une ligne électrique à<br />

225 000 volts en Brière. C<strong>et</strong>te déclaration<br />

d’utilité publique était contestée notamment<br />

par la LPO (Ligue de protection des oiseaux).<br />

RTE relève les difficultés qu’entraînerait l’enfouissement<br />

de c<strong>et</strong>te ligne : problème de<br />

tracé, présence de tourbières <strong>et</strong> surtout surcoût<br />

financier.<br />

Basé à Nantes, RTE Ouest emploie un millier<br />

de salariés <strong>et</strong> a dégagé un chiffre d’affaires<br />

de 677,5 M€ en 2004. <br />

■ VSB énergies nouvelles<br />

Mise en service fin 2005 du parc éolien de<br />

Plouguin (29) qui compte quatre aérogénérateurs<br />

pour une puissance de 8 MW. Ce parc sera cédé<br />

à la société canadienne Boralex. Autres proj<strong>et</strong>s<br />

à l’instruction : Plourin-lès-Morlaix (29), Plurien (22),<br />

Plogastel-Saint-Germain (29), Pleugriss<strong>et</strong>-Credin (56),<br />

Mauron (56), Bannalec (29) <strong>et</strong> Cambernon (50).<br />

A Tréméheuc (35, le début de chantier reste<br />

programmé à l’été 2006.<br />

Siège : Montfort-sur-Meu (35).<br />

Dir régional : Guillaume Leroy.<br />

■ Compagnie du vent<br />

Entrée en service d’un parc de 5 éoliennes<br />

en décembre 2005 à Brem-sur-Mer (85).<br />

Achèvement d’un second parc de 9 éoliennes au<br />

printemps 2006, à Froifond <strong>et</strong> La Garnache (85).<br />

Autres proj<strong>et</strong>s en cours dans l’Ouest : ouverture<br />

en 2005 à Plourin (29), création sur Plozev<strong>et</strong>,<br />

Guiler-sur-Goyen <strong>et</strong> Mahalon (29), extension<br />

du parc de Plouarzel (29).<br />

Siège : Montpellier (34). Pdt : Jean Germa.<br />

■ RDE<br />

Quatre proj<strong>et</strong>s dans les Côtes d’Armor :<br />

construction au premier semestre du parc<br />

de Saint-Barnabé pour six machines de 2 MW<br />

<strong>et</strong>, pour le second semestre du parc de<br />

Saint-Alban-Henansal pour 5 machines<br />

de 2 MW. Autres dossiers à l’instruction :<br />

Bourbriac pour 5 éoliennes de 2 MW <strong>et</strong><br />

Calanhel-Lohuec pour 11 éoliennes de 850 KW.<br />

Siège : Paris.<br />

Chargé du développement : Eric L’Hôtellier<br />

Le déploiement d’un réseau de fibre optique par RTE sur la ligne à haute tension de Br<strong>et</strong>agne Sud coûtera 14 M€.<br />

■ Adéol<br />

Construction de 3 parcs éoliens au second<br />

semestre 2006. Il s’agit des sites de Pont-Melvez<br />

(22) pour deux parcs totalisant une puissance de<br />

19,5 mégawatts (MW), de Mael-Pestivien (22)<br />

pour 5,8 MW, <strong>et</strong> de Roudouallec (56) pour<br />

9,1 MW. Autres proj<strong>et</strong>s à l’instruction : 5,6 MW<br />

à Bolazec (29), 4,8 MW à Scrignac (29), 9,1 MW<br />

à Merléac <strong>et</strong> Saint-Martin-des-Prés (22),<br />

6 machines de 2 MW à Glomel (22) <strong>et</strong> 10 autres<br />

de 1,75 MW à Lanrivains (22).<br />

Siège : Carhaix-Plouguer (29).<br />

Directeur : Pascal Quénéa, responsable<br />

du développement : François Gendre.<br />

Iberdrola reprend les parcs de P&T technologies<br />

Le deuxième opérateur électrique espagnol a lancé la construction de quatre parcs<br />

éoliens en Br<strong>et</strong>agne dont les proj<strong>et</strong>s avaient été portés par P&T technologies. Situés sur<br />

les communes de Kergrist <strong>et</strong> Ménéac (56), ils représentent une puissance cumulée de<br />

31,7 MW. Les quatre parcs devaient entrer en fonctionnement en décembre 2005.<br />

■ Energie éolienne France<br />

Entrée en chantier du parc de Pluzun<strong>et</strong> (22) qui<br />

comptera 3 machines de 2 mégawatts. Proj<strong>et</strong>s à<br />

l’instruction les plus avancés : 8 éoliennes sur<br />

Derval <strong>et</strong> Lusanger (44), 6 éoliennes à Bouvron<br />

(44), 4 éoliennes à Guerlesquin (29).<br />

Siège : Saint-Pol-de-Léon (29).<br />

Responsable du développement : Jan Jürgens.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 39


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

ENVIRONNEMENT<br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Diester industrie<br />

Doublement du proj<strong>et</strong> d’usine d’estérification<br />

à Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne (44) dans le cadre de la<br />

deuxième phase du plan biocarburant. 35 M€<br />

seront investis dans c<strong>et</strong>te usine, avec 25 emplois<br />

directs à la clé. Celle-ci produira 250 000 tonnes<br />

d’ester méthylique ou biodiesel (Diester est un nom<br />

commercial) à base d’huile de colza <strong>et</strong> de tournesol.<br />

Activité : production de bio-carburant.<br />

Porteur : Diester industrie, filiale de Sofiproteol.<br />

C.A. : 500 M€. DG : Bernard Nicol.<br />

■ Butagaz<br />

Renforcement de la sécurité du centre de stockage<br />

de gaz de pétrole liquéfié à Arnage (72), un proj<strong>et</strong><br />

de 5 M€. Les travaux devaient démarrer début<br />

2006 <strong>et</strong> s’achever un an plus tard.<br />

Activité : gaz. Siège : Nantes (44).<br />

Directeur adjoint des opérations : Henri François.<br />

Effectif : 25 salariés.<br />

■ Total<br />

Plan d’investissement de 170 M€ à Donges en<br />

2006-2007 : une nouvelle unité d’hydrodésulfuration<br />

de gazole, représentant un investissement proche<br />

de 120 M€, est à l’étude pour une décision en<br />

2006. 15 M€ à 20 M€ sont prévus en 2006<br />

pour réduire les émissions de la raffinerie.<br />

En 2007, c’est un programme de 35 M€ à 40 M€<br />

qui est programmé pour la réduction de soufre<br />

dans l’essence.<br />

Activité : raffinerie. Siège : Donges (44).<br />

Directeur du site : Jean-Michel Robin.<br />

Effectif : 580 salariés.<br />

■ Sydev<br />

Extension du réseau départemental de gaz sur<br />

120 km, confiée en délégation de service public<br />

à Sorégies <strong>et</strong> à Gaz de France qui seront<br />

concessionnaires sur 30 ans. Les chantiers se<br />

dérouleront de 2006 à 2014, pour 10 M€.<br />

Activité : réseaux de distribution publique<br />

d’électricité <strong>et</strong> de gaz. Siège : La Roche-sur-Yon<br />

(85). Directeur : Philippe Batot.<br />

■ Gazoleo<br />

L’ancien président de Jean Caby (ex-SBS), lance<br />

un proj<strong>et</strong> de production de bio-diesel obtenu par<br />

la combinaison de méthanol <strong>et</strong> d’une fraction d’huiles<br />

<strong>et</strong> de graisses animales.<br />

Activité : production de bio-carburant.<br />

Siège : Landivisiau (29). PDT : Jean Quentin.<br />

Tour de table en cours.<br />

Déch<strong>et</strong>s : plus de tri,<br />

moins d’incinération<br />

Les incinérateurs de déch<strong>et</strong>s n’ont plus la cote. La Vendée,<br />

puis Angers ont tour à tour opté pour le compostage.<br />

Devant l’hostilité soulevée par le proj<strong>et</strong><br />

d’usine d’incinération des déch<strong>et</strong>s en Vendée,<br />

le conseil général s’est résolu à demander<br />

une révision du plan départemental d’élimination<br />

des déch<strong>et</strong>s ménagers, désavouant les travaux<br />

du syndicat mixte Trivalis. Le proj<strong>et</strong> d’usine<br />

est abandonné au profit d’une solution à base<br />

de « valorisation biologique maximale par compostage<br />

». À Angers, la communauté d’agglomération<br />

renonce à son proj<strong>et</strong> d’usine d’incinération<br />

des déch<strong>et</strong>s ménagers. La communauté d’agglomération<br />

(270 000 habitants) a décidé de s’orienter<br />

vers un procédé de tri mécano-biologique<br />

inspiré de celui mis en place à Launay-Lantic<br />

A long terme ou sous réserves…<br />

(22), référence également citée par la Vendée.<br />

C<strong>et</strong>te unité de traitement, couplée à un système<br />

de méthanisation, serait la plus grosse de ce<br />

type en France. L’usine d’incinération annoncée<br />

en mai 2004 (105 millions d’euros pour un<br />

volume annuel de 110 000 tonnes) devait relayer<br />

celle de La Roseraie qui doit cesser de fonctionner<br />

fin 2009. Sur un volume collecté de 160 000<br />

tonnes à l’horizon 2030, le système mécanobiologique<br />

perm<strong>et</strong>trait de traiter 91 000 tonnes<br />

de déch<strong>et</strong>s résiduels duquel il resterait 48 000<br />

tonnes, une fois la partie organique r<strong>et</strong>irée. Reste<br />

à décider ce qu’il adviendra de ces déch<strong>et</strong>s. La<br />

solution de l’enfouissement n’est pas exclue. <br />

ATEMI. Le proj<strong>et</strong> d’implantation d’une usine de déconstruction automobile à Saint-<br />

Méen-Le-Grand (35), annoncé au printemps 2004 <strong>et</strong> porté par le groupe Atémi, est toujours<br />

en attente d’un tour de table financier. Estimé à 45 M€, il perm<strong>et</strong>trait de créer<br />

quelque 600 emplois.<br />

INDUSTRIES NAUTIQUES. La Fédération des industries nautiques (Fin) <strong>et</strong> Tecsen (ingénierie<br />

en environnement), à Grenoble étudie la création de centres régionaux de déconstruction<br />

navale pour les bateaux de plaisance (voile <strong>et</strong> moteur) de 6 à 10 mètres. Un site<br />

pilote devrait être créé à Caen début 2007. Les collectivités <strong>et</strong> les sociétés d’aménagement<br />

de Vendée, de Lorient, de Saint-Nazaire <strong>et</strong> du Finistère ont manifesté leur intérêt.<br />

VEOLIA. Le proj<strong>et</strong> Lannilis services environnement (LSE), est relancé. En mai 2004, la<br />

cour administrative d’appel de Nantes avait annulé le permis de construire à Lannilis<br />

(29) en raison d’un problème d’intégration dans le paysage. Il associait la méthanisation<br />

<strong>et</strong> un système de traitement biologique pour traiter les boues urbaines, agricoles <strong>et</strong><br />

industrielles sur un site unique. L’investissement était estimé à 16,5 M€.<br />

CFF RECYCLING. Proj<strong>et</strong> de création en 2008, à Nantes-Cheviré, d’une plate-forme de<br />

recyclage de métaux équipée d’un broyeur de ferraille sur 34 000 m 2 . Une telle installation<br />

classée représenterait un investissement d’environ 20 M€ <strong>et</strong> 40 emplois.<br />

D3E. Une unité de valorisation des déch<strong>et</strong>s d’équipements électriques <strong>et</strong> électroniques<br />

va être créée à Angers. Son ouverture est prévue au cours du second semestre 2007.<br />

L’investissement est estimé à 15 M€ : 7 M€ pour la communauté d’agglomération <strong>et</strong> 8 M€<br />

pour Veolia propr<strong>et</strong>é. L’unité perm<strong>et</strong>tra la valorisation de 26 000 tonnes de déch<strong>et</strong>s avec<br />

50 salariés. Une usine de 10 à 12 000 m 2 sera construite.<br />

■ Velcan Energy<br />

Construction d’une centrale électrique à base<br />

de biomasse sur la zone logistique du Monné près<br />

du Mans. L’investissement avoisinerait les 3 M€<br />

<strong>et</strong> perm<strong>et</strong>trait de créer une dizaine d’emplois.<br />

Siège : Paris, filiale de la Financière Saint-Merri.<br />

PDT du C.A. : Jean-Luc Rivoire.<br />

■ Agglomération d’Angers<br />

Remise à neuf de la station de dépollution des eaux,<br />

dimensionnée pour quelque 285 000 habitants.<br />

Elle représentera un coût de 55 M€.<br />

Activité : épuration des eaux. Siège : Angers (49).<br />

PDT : Jean-Claude Antonini.<br />

40<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Publi-reportage<br />

TIBCO : infogérance<br />

rime avec croissance<br />

Groupe de services, TIBCO accompagne ses clients dans<br />

l’évolution, la disponibilité <strong>et</strong> la maîtrise financière de leurs<br />

systèmes d’information.<br />

Secteur d’activité : Services en<br />

telecom <strong>et</strong> systèmes d’information<br />

(informatique, téléphonie, applicatifs).<br />

Marchés : PME/PMI, opérateurs,<br />

sociétés de services, industriels,<br />

administrations.<br />

Chiffre d’affaires :<br />

95 M€ en 2004/2005<br />

Effectif : 960 salariés (30/06/2005)<br />

Implantation géographique :<br />

36 agences en France (10 en Br<strong>et</strong>agne /<br />

Pays de Loire)<br />

Date de création : 1984<br />

Noms des dirigeants / actionnaires /<br />

fondateurs :<br />

Gérard Le Calvé, Patrick Vallée<br />

Certification : ISO 9001 version 2000<br />

7/7<br />

Engagement, proximité<br />

<strong>et</strong> pérennité<br />

Depuis 20 ans, TIBCO a résolument<br />

orienté sa stratégie de développement<br />

sur une offre globale de services, avec<br />

un accent tout particulier sur l’infogérance,<br />

l’exploitation <strong>et</strong> la maintenance.<br />

« Dynamisés par la recherche de performance<br />

<strong>et</strong> d’excellence nos clients<br />

exigent des systèmes d’information<br />

disponibles <strong>et</strong> pertinents. TIBCO s’engage<br />

sur la qualité de leurs infrastructures,<br />

sur le long terme. », souligne<br />

Gérard Le Calvé.« TIBCO libère les<br />

énergies des entreprises clientes. Elles<br />

sont alors à même de se recentrer sur<br />

leur cœur d’activité <strong>et</strong> de se consacrer<br />

pleinement à la satisfaction de leurs<br />

clients. »<br />

Stratégie gagnante ! En 2005, le chiffre<br />

d’affaires consolidé a atteint les<br />

95 M€, enregistrant une croissance<br />

de 14% par rapport à 2004, pour un<br />

résultat n<strong>et</strong> de 3 M€.<br />

L’année 2006, s’annonce également<br />

sous de bons auspices, avec de nombreux<br />

succès commerciaux remportés<br />

auprès de grands comptes nationaux<br />

<strong>et</strong> régionaux<br />

Une offre globale<br />

au service<br />

de la disponibilité des SI<br />

Capitalisant sur son savoir-faire en<br />

maintenance informatique <strong>et</strong> téléphonique<br />

(390 000 équipements<br />

maintenus - réseaux, serveurs, postes<br />

de travail, sécurité, téléphonie IP <strong>et</strong><br />

classique) <strong>et</strong> son réseau national de<br />

36 agences, TIBCO assure également<br />

la remise en service des automates<br />

bancaires <strong>et</strong> des terminaux points de<br />

vente.<br />

Pour assurer une disponibilité encore<br />

plus forte des systèmes d’information<br />

de ses clients, son pôle d’experts a<br />

mis en œuvre une offre de supervision<br />

24H/24. C<strong>et</strong>te offre complète<br />

son dispositif de télé services (help<br />

desk, assistance téléphonique, télé<br />

administration) assuré depuis son<br />

centre d’appels national implanté à<br />

Nantes.<br />

Et l’offre du groupe ne s’arrête pas<br />

aux infrastructures, depuis 1999, elle<br />

s’étend aux applicatifs : décisionnel,<br />

portails, EAI, avec une position de leader<br />

auprès des PME de l’ouest sur la<br />

CRM (Gestion de la relation client).<br />

24/24<br />

Contact<br />

■ Siège :<br />

Le Bois Chol<strong>et</strong> - BP 9<br />

44860 Saint-Aignan-de-Grand-Lieu<br />

Tél. : 02 40 32 28 00<br />

Fax : 02 40 32 61 20<br />

E-mail : tibco@tibco.fr<br />

Web : www.tibco.fr


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

INFORMATIQUE<br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ Sab ingénierie informatique,<br />

Construction d’un bâtiment d’environ 1 000 m 2<br />

voisin de ses locaux actuels à Vannes.<br />

Activité : Edition logiciels bancaires.<br />

Siège : Fontenay-sous-Bois. Pdt : Olivier Peccoux.<br />

C.A. 2004 : 2,3 M€. Effectif : 66 à Vannes (70),<br />

120 au siège <strong>et</strong> environ 70 à Beyrouth.<br />

■ Smartquantum,<br />

3,3 M€ d’investissements matériels prévus pour<br />

conforter le démarrage de ce concepteur<br />

d’équipements télécoms perm<strong>et</strong>tant la sécurisation<br />

des transmissions de données sur supports<br />

optiques, à base de cryptographie quantique.<br />

Siège : Lannion. Pdt : Frédéric Coste. Effectif : 38<br />

créations d’emplois programmées sur trois ans.<br />

■ Umanis<br />

50 recrutement de consultants en informatique<br />

pour l’agence nantaise (Saint-Herblain) qui a<br />

ouvert le 1 er novembre 2005 avec six personnes.<br />

Activité : informatique décisionnelle <strong>et</strong> CRM.<br />

Directeur Nantes : Jean-Marie Bruneau.<br />

Siège : Levallois-Perr<strong>et</strong> (92).<br />

C.A. 2004 : 41,6 M€ (– 12,5 %).<br />

■ Teamlog<br />

Après avoir emménagé des nouveaux bureaux à<br />

Lannion (22) <strong>et</strong> à Rennes, la SSSI prévoit un fort<br />

accroissement de ses effectifs.<br />

Activité : informatique télécoms.<br />

Directeur régional : Alain Salliou à Rennes.<br />

C.A. 2004 : 115 M€. Effectif groupe 1 600.<br />

■ Sog<strong>et</strong>i Transiciel<br />

80 recrutements d’ingénieurs en informatique<br />

à Nantes.<br />

Activité : services informatiques.<br />

Directeur régional : Eric Deléage.<br />

Effectif Nantes-Bouguenais : 250 salariés.<br />

■ Ausy<br />

Le plan national de recrutement (bac + 5 spécialisés<br />

en informatique de gestion) en 2005 se poursuit<br />

en 2006. 70 à 80 embauches concernent les<br />

agences de Rennes <strong>et</strong> de Nantes.<br />

Activités : services informatiques<br />

C.A groupe 2004 : 75,9 M€.<br />

Effectif Rennes + Nantes en 2004 : 200.<br />

Effectif groupe : 1086 salariés.<br />

■ Segula technologies<br />

55 proj<strong>et</strong>eurs en installations générales <strong>et</strong> tuyauterie,<br />

ingénieurs en calcul charpente métallique, proj<strong>et</strong>eurs<br />

électricité <strong>et</strong> instrumentation.<br />

Activité : ingénierie. Siège régional : Saint-Nazaire.<br />

Pdt : Stanilas Choppin.<br />

Nantes profite de la reprise<br />

L’Ouest bénéficie de la reprise dans le secteur informatique<br />

<strong>et</strong> les SSII multiplient les annonces de recrutements d’ingénieurs.<br />

Nantes confirme son attractivité.<br />

C<br />

’est “une belle base de clientèle régionale”<br />

qui a incité Steria à implanter à<br />

Nantes son centre de maintenance de logiciels,<br />

en septembre 2005, avec 200 postes à<br />

pourvoir, sachant qu’une telle plate-forme<br />

aurait également pu être délocalisée en Inde.<br />

Pour François Mazon, directeur France de<br />

Steria, Nantes a surtout l’avantage d’attirer <strong>et</strong><br />

de fixer les informaticiens. “Ici, le taux de<br />

démission est l’un des plus faibles, <strong>et</strong> dans<br />

notre métier l’expérience accumulée compte.”<br />

“Il est plus facile de recruter ici qu’à Paris”,<br />

ajoute Muriel Neveu, DRH. De telles raisons<br />

valent aussi pour les autres SSII comme<br />

Accenture Technology Solutions (ATS). C<strong>et</strong>te<br />

filiale de l’ex Andersen consulting emploie<br />

70 personnes dans un bâtiment de 1400 m 2 ,<br />

un effectif qui devrait doubler d’ici la fin<br />

2006. « Créer un centre de production en<br />

France perm<strong>et</strong> d’offrir une structure de proximité<br />

en langue française <strong>et</strong> de répondre à<br />

une demande d’infrastructure prête tout de<br />

suite », explique Xavier Lejeune, président<br />

d’ATS en France. Le centre nantais travaille<br />

pour la direction des systèmes d’information<br />

voyageurs de la SNCF, basée à Nantes, <strong>et</strong><br />

deux autres clients régionaux, dans la banque<br />

<strong>et</strong> les ressources énergétiques. Un quatrième<br />

était attendu dans les services publics.<br />

« Ces clients locaux devraient représenter à<br />

terme 20 % à 40 % de l’activité », indique<br />

Xavier Lejeune qui anticipe des proj<strong>et</strong>s<br />

confiés par des clients parisiens intéressés<br />

François Mazon, directeur général de Steria France, a préféré<br />

Nantes à une implantation en Inde.<br />

par le modèle de production du centre.<br />

De leur côté, les sociétés régionales comme<br />

Tibco, Sodifrance ou Proservia renouent également<br />

avec des plans d’embauches significatifs.<br />

Eric Deléage, directeur général adjoint de<br />

Sog<strong>et</strong>i Transiciel régions, justifie le recrutement<br />

de 80 ingénieurs par un n<strong>et</strong> regain d’activité<br />

ressenti depuis la fin 2004 <strong>et</strong> qui se<br />

traduit par un portefeuille clients à la hausse.<br />

“Si l’Ouest n’est pas forcément bien doté en<br />

grands comptes, ce territoire bénéficie d’un<br />

tissu diversifié, <strong>et</strong> de secteurs en forte reprise<br />

comme les télécommunications <strong>et</strong> la banqueassurance,<br />

où les fusions de caisses se poursuivent,<br />

<strong>et</strong> d’un poids substantiel des services<br />

publics décentralisés”, explique ce dirigeant.<br />

Pour Pierre Dellis, du syndicat des professionnels<br />

de l’informatique (Syntec), c<strong>et</strong> élan<br />

se poursuivra jusqu’en 2007. <br />

Vitalité des jeunes pousses rennaises<br />

De jeunes pousses rennaises continuent de naître sur le terreau des grands centres de<br />

recherche en constante restructuration. Enensys, créée en avril 2004 à Rennes sur le<br />

marché des équipements de transmission TV sur les mobiles <strong>et</strong> les réseaux intern<strong>et</strong>,<br />

enregistre une forte croissance : « Nous avions prévu un CA de 672 K€ sur douze mois<br />

(mai 2005/mai 2006), nous sommes déjà à 600 K€ à fin octobre, avec des contrats chez<br />

les grands équipementiers mondiaux , Nokia, Sony, Ericsonn, Intel... », explique Régis Le<br />

Roux, président d’Enensys.<br />

Iwedia technologies, créée en avril 2004 par une équipe d’anciens salariés de la SSII<br />

Teamlog à Rennes, proj<strong>et</strong>te de faire entrer un nouvel investisseur au deuxième semestre<br />

2006 pour accélérer son développement international. Spécialisée dans la conception<br />

<strong>et</strong> la commercialisation de solutions logicielles pour les terminaux numériques (décodeurs,<br />

téléviseurs numériques), Iwedia emploie 115 salariés pour 8 M€ de chiffre d’affaires<br />

en 2005, dont 50 % hors de France, selon son PDG Gaëtan Louis. L’entreprise reste<br />

pour l’instant déficitaire.<br />

42<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


MÉDIAS<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Ouest-France ramasse les cartes<br />

Avec le rachat du pôle Ouest de la Socpresse, le groupe Sipa-<br />

Ouest-France assoit sa domination dans la grande région.<br />

C<br />

’est un nouveau style de négociation qui<br />

attend les dirigeants du groupe Ouest-<br />

France en 2006. Après avoir consacré leurs<br />

efforts à défendre leur proj<strong>et</strong> de reprise du<br />

pôle Ouest de Socpresse, ils vont devoir justifier<br />

auprès du personnel des mesures de<br />

réductions de coûts. Dès l’annonce d’un proj<strong>et</strong><br />

d’accord avec Dassault, en février 2005,<br />

François-Régis Hutin, le PDG d’Ouest-France<br />

avait prévenu : à ses yeux, Ouest-France<br />

venait au secours d’un groupe menacé par<br />

les pertes de Presse-océan (6 millions d’euros<br />

en 2004). Dans ces conditions, pas question<br />

de s’engager sur le maintien des emplois.<br />

L’imprimerie Serpo de Saint-Herblain fermera.<br />

Mais l’enjeu social porte aussi sur les<br />

quelque 140 salariés des services administratifs<br />

<strong>et</strong> commerciaux basés à Angers, sur les<br />

113 salariés d’Inter régies <strong>et</strong> sur plusieurs<br />

centaines d’emplois de porteurs de journaux<br />

à domicile... Or, au Courrier de l’Ouest <strong>et</strong> au<br />

Maine libre, les comptes étaient à l’équilibre<br />

ou bénéficiaires <strong>et</strong> Ouest-France n’est pas<br />

perçu comme un sauveur.<br />

Position dominante<br />

Sur le plan économique, la crainte en 2005 a<br />

été de voir le ministère de l’économie r<strong>et</strong>oquer<br />

le proj<strong>et</strong> de rachat sous prétexte qu’il<br />

donnera une position dominante à Ouest-<br />

France. Finalement, le Conseil de la concurrence<br />

a formulé des réserves mineures : une<br />

gestion de la publicité séparée selon les différents<br />

médias (presse quotidienne, presse<br />

gratuite, télévisions...) <strong>et</strong> pas de couplage<br />

publicitaire obligatoire. Mais la fusion d’Inter<br />

régies (Socpresse) <strong>et</strong> Précom (Ouest-France)<br />

pour aboutir à une seule régie publicitaire<br />

pourra se faire. Et même si Ouest-France doit<br />

réduire sa participation au capital de la télévision<br />

locale Nantes 7, actuellement détenue<br />

à 49 % par Presse-Océan, il n’en cèdera pas<br />

le contrôle.<br />

Pluralité préservée<br />

Quant à la pluralité, François-Régis Hutin<br />

s’est engagé à maintenir l’autonomie éditoriale<br />

des titres. Les syndicats de journalistes<br />

font confiance. Reste le risque, pour Presseocéan,<br />

de manquer de moyens pour se conquérir<br />

un lectorat plus jeune.<br />

Le groupe Ouest-France a déjà conquis une<br />

autre place à Nantes, celle du premier quotidien<br />

gratuit, avec 20 minutes, journal qu’il<br />

détient à 50/50 avec Schibsted. Selon une<br />

enquête menée en octobre <strong>et</strong> novembre 2005,<br />

20 minute aurait 79 000 lecteurs par jour sur<br />

Nantes, ce qui le place derrière Ouest-France<br />

(138 000) <strong>et</strong> devant Presse-Océan (71 000) <strong>et</strong><br />

M<strong>et</strong>ro (45 000), son concurrent direct. Dans<br />

l’Ouest, seul désormais Le Télégramme, fort<br />

de ses bons résultats en 2004 (101 M€ de<br />

C.A., 2,5 M€ de résultat n<strong>et</strong>, 800 salariés),<br />

offre une alternative de poids au groupe<br />

Ouest-France.<br />

Le groupe Sipa Ouest-France en 2004 :<br />

C.A. consolidé : 952,9 M€. Résultat n<strong>et</strong> consolidé<br />

part du groupe 25,1 M€. Effectifs : 7217.<br />

Le pôle Ouest de Socpresse :<br />

Le Courrier de l’Ouest 100 600 exemplaires.<br />

Le Maine libre 48 500. Presse-océan/Vendée<br />

matin 54 000, (L’Eclair 3500). Télévision locales :<br />

Nantes 7 <strong>et</strong> Angers 7. C.A. total : 75 M€.<br />

Effectif : 700. <br />

IMPRIMERIE<br />

Proj<strong>et</strong>s 2006<br />

■ ITF<br />

Construction d’un nouvel atelier en 2006 à Téloché<br />

pour un déménagement <strong>et</strong> une extension de 2000<br />

à 3500 m 2 . L’investissement s’élèvera à 4 M€.<br />

Activité : imprimerie. Siège : Mulsanne (72).<br />

Dirigants: Carole <strong>et</strong> Gilles Fouqu<strong>et</strong>.<br />

C.A. : 6,2 M€. Effectif : 48.<br />

■ Armor<br />

Plan d’investissement de 40 M€ sur 2005/2008<br />

à la Chevrolière. Une nouvelle extension de<br />

13 500 m 2 est lancée, livrable en juill<strong>et</strong> 2006.<br />

L’investissement comporte une plate-forme logistique,<br />

des machines <strong>et</strong> des équipements de sécurité.<br />

Activité : chimie des encres.<br />

DG : Hubert de Boisredon. C.A. 154 M€.<br />

Effectif : 1 735 salariés dont 720 à Nantes<br />

<strong>et</strong> La Chevrolière<br />

■ Graphy océane,<br />

Construction d’un atelier de 3200 m 2<br />

à Thouaré-sur-Loire (44) qui remplacera les<br />

quatre bâtiments occupés actuellement.<br />

Le déménagement est prévu en septembre 2006.<br />

L’investissement s’élève à 2,2 M€.<br />

Activité : sérigraphie sur textile. Siège :<br />

Thouaré-sur-Loire (44). Pdt : Christian Bocquel.<br />

C.A. 2005 : 5 M€. Effectif : 50.<br />

■ Lefrancq<br />

Construction d’une usine de 8500 m 2 , dont<br />

1500 m 2 de bureaux à Candé (49).<br />

L’investissement, achevé en septembre 2006,<br />

s’élèvera à près de 11 M€, dont 4 M€ pour<br />

l’immobilier.<br />

Activité : impression d’étiqu<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> de notices.<br />

Siège : Candé (49). Pdg : Eric Lefrancq.<br />

Interactivité <strong>et</strong> nouveaux médias<br />

L’Ouest reste en pointe de la rencontre entre édition <strong>et</strong> nouvelles technologie. En témoignent<br />

plusieurs expériences menées dans la diffusion d’images vidéo. Ainsi SFR, Motorola <strong>et</strong><br />

Télénantes se sont associés dans une opération qui consistait à prêter un téléphone<br />

mobile de troisième génération à 100 habitants de l’agglomération, avec un forfait<br />

gratuit pendant six mois renouvelables. En échange, ces “télénantais” étaient invités<br />

à envoyer des messages filmés sur un visio-répondeur pour exprimer de façon<br />

spontanée leurs coups de cœur, coups de colère <strong>et</strong> autres observations.<br />

En juill<strong>et</strong>, la ville de Rennes a lancé en juill<strong>et</strong> la plate-forme intern<strong>et</strong> « Tout<br />

Rennes blogue ». Le principe est de m<strong>et</strong>tre à disposition des habitants un outil<br />

d’expression pour chroniquer, échanger, dialoguer, partager des images en utilisant<br />

téléphones mobiles <strong>et</strong> connexions Intern<strong>et</strong>.<br />

SFR, partenaire de deux expériences originales<br />

à Nantes <strong>et</strong> Rennes.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 43


<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Nouvelles coopérations<br />

■ Métropoles Loire-Br<strong>et</strong>agne,<br />

Le proj<strong>et</strong> de coopération métropolitaine<br />

des villes de Nantes, Rennes, Brest, Angers<br />

<strong>et</strong> Saint-Nazaire, a été r<strong>et</strong>enu par la Datar.<br />

Il bénéficie d’un concours financier de l’État<br />

pour un proj<strong>et</strong> commun global qui porte sur la<br />

valorisation des savoir-faire de ces collectivités :<br />

agroalimentaire, végétal, aéronautique, <strong>et</strong>c.<br />

Le proj<strong>et</strong> des communautés d’agglomération<br />

<strong>et</strong> urbaines de Saumur, Chinon, Tours, Blois,<br />

Orléans, Le Mans, Alençon <strong>et</strong> Laval n’a pas été<br />

r<strong>et</strong>enu par la Datar.<br />

■ Les technopoles s’étendent<br />

La technopole angevine qui intervient déjà sur le<br />

Chol<strong>et</strong>ais depuis deux ans envisage de renforcer<br />

sa présence en créant un service « innovation »<br />

au sein d’une pépinière d’entreprises qui serait<br />

réalisée par la CCI du Chol<strong>et</strong>ais. La construction<br />

de ce bâtiment d’environ 2000 m 2 sera lancée<br />

en 2006. Un rapprochement avec Atlanpole, la<br />

technopole nantaise, qui a intégré La Roche-sur-Yon<br />

dans son périmètre, est également souhaité.<br />

La technopole Rennes Atalante <strong>et</strong> Saint-Malo<br />

agglomération ont signé une convention de partenariat<br />

qui perm<strong>et</strong> la création d’un parc technopolitain<br />

à Saint-Malo, rattaché à Rennes Atalante..<br />

■ Loire-Atlantique <strong>et</strong> Br<strong>et</strong>agne<br />

Dans le cadre des nouvelles coopérations<br />

bilatérales entre région Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> département<br />

de Loire-Atlantique, Patrick Mareschal,<br />

président du conseil général de Loire-Atlantique,<br />

souhaiterait adhérer également à Br<strong>et</strong>agne<br />

international, tout comme il voudrait que<br />

la Loire-atlantique adhère au comité régional<br />

du tourisme (CRT) de Br<strong>et</strong>agne, tout en restant<br />

présent au sein du CRT des Pays de la Loire.<br />

COLLECTIVITÉS<br />

Les régions installent<br />

leur agence économique<br />

Les conseils régionaux m<strong>et</strong>tent en oeuvre leurs nouvelles<br />

politiques économiques <strong>et</strong> territoriales.<br />

En Pays de la Loire, le conseil régional va<br />

créer en 2006 une société d’économie<br />

mixte pour la maîtrise d’ouvrage déléguée<br />

pour de grands équipements (recherche,<br />

enseignement supérieur), pour la mise en<br />

cohérence des observatoires régionaux (tourisme,<br />

formation, santé, recherche, entreprises,<br />

filières, <strong>et</strong>c.), <strong>et</strong> pour l’action économique<br />

<strong>et</strong> la promotion du territoire, notamment à<br />

l’international. La région en sera l’actionnaire<br />

majoritaire, avec les chambres consulaires, la<br />

Caisse des dépôts <strong>et</strong> Oséo. L’apparition de ce<br />

bras armé de la région conduit à redéfinir les<br />

missions d’agences comme Ouest-Atlantique<br />

qui se recentre sur la prospection des proj<strong>et</strong>s<br />

d’investissement <strong>et</strong> leur suivi.<br />

La Br<strong>et</strong>agne avait déjà préféré confier c<strong>et</strong>te<br />

mission en 2005, à sa propre agence, Br<strong>et</strong>agne<br />

international. Mais la Br<strong>et</strong>agne s’est<br />

également dotée d’un bras armé économique,<br />

avec son agence régionale de développement<br />

(ARD), sous statut associatif.<br />

Elle est chargée d’assurer la coordination<br />

des acteurs <strong>et</strong> des outils du développement<br />

économique, de favoriser le développement<br />

de stratégies de filières, d’accompagner<br />

la structuration des pôles <strong>et</strong> réseaux<br />

territoriaux, <strong>et</strong> de promouvoir l’innovation<br />

sociale au service du développement durable.<br />

Parmi ses prérogatives, la mutualisation<br />

des données relatives à l’intelligence économique<br />

<strong>et</strong> la mise en œuvre d’un centre<br />

de ressources.<br />

Plus de poids aux villes<br />

Les relations entre conseils régionaux <strong>et</strong><br />

autres collectivités locales ont été remises à<br />

plat, avec une place plus importante donnée<br />

à la démographie <strong>et</strong> donc aux agglomérations<br />

dans les enveloppes régionales.<br />

C<strong>et</strong>te politique débouche en Pays de la<br />

Loire sur le contrat territorial unique qui va<br />

bénéficier d’une augmentation significative<br />

de ses ouvertures de crédits sur le budg<strong>et</strong><br />

2006 (50 M€ contre 40 M€ en 2005). En Br<strong>et</strong>agne,<br />

la nouvelle politique territoriale présentée<br />

à la session du conseil régional de<br />

décembre 2005 doit conduire à un contrat<br />

avec chacun des 21 pays pour le financement<br />

des proj<strong>et</strong>s structurants de ces territoires.<br />

Un enveloppe globale de 260 M€<br />

sur six ans sera affectée à ces nouveaux<br />

contrats. Les soutiens financiers seront calculés<br />

en fonction d’une péréquation entre<br />

les territoires qui tiendra compte du potentiel<br />

fiscal de chacun. Une approche critiquée<br />

par l’opposition qui y voit la mise<br />

sous tutelle des collectivités par la région,<br />

avec une opacité <strong>et</strong> une complexité accrues<br />

des procédures. <br />

■ Proj<strong>et</strong>s non routiers actés<br />

par le CIACT du 14/10/2005<br />

- Ligne à grande vitesse Connerré-Rennes<br />

- Rénovation des voies ferrées Rennes-Brest<br />

<strong>et</strong> Rennes- Quimper<br />

- Electrification Nantes-La Rochelle-Les Sables.<br />

- Amélioration de la voie ferrée Angers-Nantes.<br />

- Aéroport Notre-Dame-des-Landes.<br />

- Autoroute de la mer Atlantique<br />

Le Ciact mentionne l’aéroport Notre-Damedes-Landes<br />

parmi les proj<strong>et</strong>s devant être accélérés<br />

en vue d’une délégation de service public.<br />

■ Principaux proj<strong>et</strong>s routiers actés<br />

par le CIACT du 14/10/2005<br />

- Rocade de Vannes.<br />

- Poursuite de la modernisation de l’axe<br />

Centre-Br<strong>et</strong>agne qui reste une route nationale.<br />

- Déviation de Pouancé (49).<br />

- Mise à 2x2 voies de Chol<strong>et</strong>-Bressuire.<br />

- Déviation de Moulay-Mayenne (53).<br />

INFRASTRUCTURES<br />

Ligne à grande vitesse :<br />

objectif toujours 2012<br />

Les collectivités br<strong>et</strong>onnes maintiennent leur<br />

objectif de 2012 pour la réalisation du proj<strong>et</strong><br />

ferroviaire plaçant Brest <strong>et</strong> Quimper à trois heures<br />

de Paris, bien que la nouvelle ligne à grande<br />

vitesse entre Connerré (72) <strong>et</strong> Rennes n’ait pas<br />

été mentionnée parmi les proj<strong>et</strong>s prioritaires<br />

d’infrastructures de transport lors du comté d’interministériel<br />

d’aménagement du territoire du<br />

14 octobre 2005. Pourtant, sur la LGV Ouest, la<br />

Br<strong>et</strong>agne prépare un dispositif qui engagerait<br />

les collectivités br<strong>et</strong>onnes à hauteur de<br />

1 milliard d’euros sur un budg<strong>et</strong> global de<br />

2,2 milliards. Ce dispositif, de type partenariat<br />

public-privés, prendra en compte la stratégie de<br />

la SCNF <strong>et</strong> de Réseau ferré de France (RFF),<br />

mais surtout de l’État. S’y ajouteront 500 millions<br />

pour la modernisation des lignes Rennes-<br />

Brest <strong>et</strong> Rennes-Quimper. Quant à la mise en<br />

œuvre de la technologie pendulaire, elle reste à<br />

évaluer. La région devra investir dans l’achat de<br />

nouvelles rames. Michel Boyon, président de<br />

Réseau ferré de France (RFF), a confirmé que<br />

l’enquête d’utilité publique serait lancée fin mai<br />

2006, pour une décision rendue dans le courant<br />

de l’année. « On commencera les travaux en<br />

2009 », a-t-il indiqué le 8 décembre 2005. <br />

44<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


INFRASTRUCTURES<br />

<strong>Mouvements</strong> <strong>et</strong> <strong>tendances</strong><br />

Port de Nantes : défendre l’autoroute de la mer<br />

Le proj<strong>et</strong> d’autoroute de la mer Montoir-<br />

Bilbao devra lutter contre au moins deux<br />

concurrents, en réponse à l’appel à proj<strong>et</strong>s<br />

du gouvernement prévu en 2006. Mais ces<br />

deux concurrents prévoient un contournement<br />

de la péninsule armoricaine. Il s’agit<br />

des lignes Dunkerque-Bilbao <strong>et</strong> Le Havre-<br />

Santander. La CCI de Cherbourg porte<br />

également un proj<strong>et</strong> avec les ports de Ferrol<br />

(Espagne), Rosslare (Irlande), Cuxhaven<br />

(Allemagne) <strong>et</strong> Ostende. Le port de Nantes<br />

Notre-Dame-des-Landes : l’aéroport par le train<br />

proposera une liaison cadencée avec trois<br />

départs quotidiens (600 à 1 000 camions)<br />

pour une traversée de 14 heures. Six navires<br />

d’une capacité d’environ 180 remorques <strong>et</strong><br />

d’une vitesse d’exploitation de l’ordre de<br />

18 nœuds seraient affectés à la ligne. Michel<br />

Quimbert, président du port, souhaite des<br />

navires neufs, construits à dessein pour ce<br />

type de trafic. Le port imagine un service calqué<br />

sur un modèle payant de gare de péage<br />

autoroutière. Celle-ci serait confiée à un<br />

L<br />

’aéroport Notre-Dame-des-Landes s’articulera<br />

autour de deux pistes divergentes<br />

à l’ouest <strong>et</strong> une aérogare au milieu avec une<br />

desserte routière plus au sud. Les dessertes<br />

en transports collectifs font l’obj<strong>et</strong> d’études<br />

prioritaires. Le coût est estimé à environ 450<br />

M€, plus 75 M€ pour la desserte routière. Le<br />

comité de pilotage doit déposer son proj<strong>et</strong><br />

définitif d’ici mi-2006 au ministère des transports,<br />

l’enquête publique suivra pour une<br />

mise en service de l’aéroport prévue en<br />

2012. Début 2006, le conseil d’Etat doit confirmer<br />

le périmètre de délaissement au sein<br />

duquel les propriétaires qui souhaitent vendre<br />

leur habitation <strong>et</strong> qui ne trouvent pas<br />

d’acquéreur pourront m<strong>et</strong>tre en demeure<br />

l’Etat de la leur ach<strong>et</strong>er.<br />

Le président du conseil régional des Pays<br />

exploitant privé. La solution de conteneurs<br />

non accompagnés est privilégiée. Pour<br />

Michel Quimbert, la réalisation de ce proj<strong>et</strong><br />

devrait s’accompagner d’une extension du<br />

port sur Donges-Est, un investissement combattu<br />

par des associations de défense de l’environnement.<br />

Bien que le commissaire du<br />

gouvernement ait demandé une remise à plat<br />

du dossier, le proj<strong>et</strong> n’est pas remis en cause.<br />

Il figure toujours dans la directive territoriale<br />

de l’estuaire de la Loire (DTA). <br />

de la Loire défend l’idée d’une desserte ferroviaire<br />

à partir de la ligne Nantes-Châteaubriant<br />

dont la réouverture à partir de la<br />

fin 2009 représentera un investissement<br />

estimé à 98 M€. Un tel proj<strong>et</strong> impliquerait la<br />

pose d’un embranchement spécifique.<br />

L’idée d’une nouvelle ligne rapide entre<br />

Nantes <strong>et</strong> Rennes, souvent évoquée, reste<br />

incertaine. <br />

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L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 45


Enquête Pôles de compétitivité<br />

La compétitivité<br />

en 9 pôles<br />

L’appel à proj<strong>et</strong> gouvernemental pour constituer des pôles de compétitivité a encouragé<br />

les filières de Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> des Pays de la Loire à s’organiser. L’un des enjeux de c<strong>et</strong>te<br />

mobilisation est d’accéder aux financement publics des proj<strong>et</strong>s de recherche appliquée.<br />

Au-delà des subventions <strong>et</strong> des exonérations fiscales, les pôles font apparaître au grand<br />

jour de grandes spécialités industrielles du territoire. Ils expriment enfin la volonté de faire<br />

fructifier c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> de proximité entre établissements de grands groupes, PME, centres de<br />

recherche <strong>et</strong> collectivités locales. C<strong>et</strong>te alliance entre les politiques de développement<br />

territorial <strong>et</strong> les stratégies des entreprises privées pourra servir de modèle à l’avenir.<br />

EMC2 Page 48 Génie civil Ouest Page 50 Atlantic Biotherapies Page 54<br />

Valorial Page 56 Pôle enfant Page 60 Pôle mer Page 62<br />

Images <strong>et</strong> réseaux Page 65 Automobile Page 68<br />

haut de gamme<br />

Végétal spécialisé Page 70<br />

Les zonages recherche <strong>et</strong> développement où les proj<strong>et</strong>s pourront bénéficier d’exonérations fiscales ou sociales.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 47


Pôles de compétitivité<br />

Maîtriser les ensembles métalliques<br />

<strong>et</strong> les composites complexes<br />

Airbus, Chantiers de l’Atlantique, Bénéteau <strong>et</strong> DCN propulsion ont initié dès<br />

janvier 2005 le pôle EMC2. Le secteur automobile s’y est rallié avec Auto<br />

châssis international. Ainsi se trouvent réunis les premiers employeurs industriels<br />

privés des Pays de la Loire (hors agroalimentaire) qui sont également les<br />

principaux donneurs d’ordres <strong>et</strong> les plus gros investisseurs industriels. Objectifs :<br />

maîtriser les technologies sur les pièces de grande dimension <strong>et</strong> réduire les coûts<br />

de production, avec des partenaires locaux comme Europe technologies.<br />

Europe technologies repense<br />

soudage <strong>et</strong> usinage<br />

Spécialisé dans le traitement des pièces<br />

industrielles <strong>et</strong> les machines spéciales,<br />

Europe technologies sera l’un des acteurs du<br />

thème « soudage thermoplastique pour pièces<br />

de grandes dimensions ». Ce domaine<br />

constitue un enjeu majeur pour EMC2 puisqu’il<br />

justifie en partie l’implantation à Nantes<br />

du Technocampus, équipe de recherche<br />

d’EADS. C<strong>et</strong>te problématique industrielle<br />

intéresse en eff<strong>et</strong> Airbus pour l’assemblage de<br />

panneaux <strong>et</strong> de profilés en composite mais<br />

également l’équipementier sarthois Sotira, qui<br />

cherche à m<strong>et</strong>tre au point des techniques de<br />

soudage appliquées à des pièces <strong>et</strong> structures<br />

automobiles dont les toits. L’enjeu global est<br />

la maîtrise du soudage en 3D pour l’assemblage<br />

de pièces <strong>et</strong> des ensembles soumis à<br />

contraintes. C<strong>et</strong> axe de recherche associera<br />

plusieurs laboratoires dont ceux de l’école des<br />

Mines, de l’Icam, de l’école centrale (Irccyn),<br />

<strong>et</strong> celui de thermocinétique de l’école polytechnique<br />

de Nantes. Parmi les industriels<br />

impliqués figurent Allio (44) ou Smom (85).<br />

Notre légitimité dans ce programme tient à<br />

notre maîtrise des technologies de soudage »,<br />

explique Patrick Cheppe, PDG <strong>et</strong> fondateur<br />

d’Europe technologies.<br />

technologie UGV <strong>et</strong> surtout les coûts d’exploitation<br />

des machines, l’allongement de<br />

leur durée de vie <strong>et</strong> celle des composants »,<br />

explique le dirigeant. « Cela implique la<br />

création d’outils spécifiques, de nouveaux<br />

lubrifiants <strong>et</strong> une amélioration de la programmation<br />

des machines. Ce qui était au<br />

point sur l’aluminium doit être totalement<br />

revu pour les composites », poursuit-il.<br />

Des sauts techniques<br />

« De là, Airbus s’est montré intéressé par<br />

une plate-forme indépendante des lieux de<br />

production afin de faire progresser les techniques<br />

sans perturber le fonctionnement de<br />

son parc machines. » Financé par les ministères<br />

de l’Industrie <strong>et</strong> de la Recherche, le<br />

Zones d’exonérations fiscales.<br />

proj<strong>et</strong> mobilise près de 8 M€ <strong>et</strong> associe de<br />

nombreux partenaires.<br />

En pariant sur de tels enjeux, Patrick Cheppe<br />

compte rééditer le « saut technologique »<br />

accompli par Sonats, première société du<br />

groupe, dans le grenaillage par ultrason, procédé<br />

de traitement des pièces soumises à de<br />

fortes sollicitations. Née en 1993, dans le sillage<br />

d’Airbus, Sonats a trouvé une place à part en<br />

m<strong>et</strong>tant au point une technologie alternative au<br />

grenaillage traditionnel (durcissement par bombardement<br />

de billes). Ses outils sont aujourd’hui<br />

utilisés pour le redressage des pièces d’Airbus,<br />

dans l’industrie du moteur ou dans le nucléaire.<br />

« A l’origine, nous étions une dizaine, se souvient<br />

le créateur de Sonats. Nous avons mis en<br />

œuvre une technologie qui n’existait pas. Pour<br />

Usinage à grande vitesse<br />

L’usinage grande vitesse (UGV) est l’autre<br />

grand thème technique qui rattache Europe<br />

technologies au pôle de compétitivité<br />

EMC2. L’entreprise est, depuis deux ans,<br />

l’un des chefs de file d’un groupe de R&D<br />

initié sur ce thème par Airbus. « Nous sommes<br />

là dans notre métier d’ingénierie, d’expertise<br />

<strong>et</strong> de compréhension de la matière.<br />

Il y avait un besoin de mieux maîtriser la<br />

Patrick Cheppe tient le pistol<strong>et</strong> de grenaillage par ultrason sur lequel son groupe dispose d’un brev<strong>et</strong> mondial.<br />

48<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


EMC2<br />

Pôles de compétitivité<br />

LE PÔLE EMC2<br />

Coordinateur : Jean-Michel Guégan<br />

Adresse : EMC2 - 40, rue Russeil,<br />

BP 61 201, 44012 Nantes cedex 1<br />

Tél. 02 40 35 82 06<br />

jmg@pole-emc2.fr<br />

Axes de travail : Les matériaux<br />

<strong>et</strong> les procédés, l’ingénierie des procédés,<br />

l’entreprise étendue, l’environnement <strong>et</strong> la<br />

sécurité, l’innovation <strong>et</strong> la satisfaction du client.<br />

Fondateurs : Airbus, Chantiers de<br />

l’Atlantique, Alstom marine, DCN<br />

propulsion. Auto Châssis International.<br />

Principaux laboratoires :<br />

À Nantes : IUT mécanique <strong>et</strong> matériaux,<br />

école polytechnique, C<strong>et</strong>im, LCPC, Icam,<br />

École centrale, École des Mines, Cesman,<br />

Technocampus EADS...<br />

À Saint-Nazaire : IUT, Synervia, CRTT...<br />

À Angers : Ensam, Critt productique,<br />

Plate-forme productique...<br />

À Laval : Clarte, Estaca... Au Mans : Laum,<br />

CTTM, Ismans, <strong>et</strong>c.<br />

Une stratégie étendue<br />

aux PME<br />

cela, nous avons créé un bureau d’études, puis<br />

établi des partenariats avec des entreprises que<br />

nous avons ensuite rach<strong>et</strong>ées. » Ce fut Mécarec<br />

<strong>et</strong> Pell<strong>et</strong>ier, spécialisés dans la fabrication<br />

d’outillage, puis Sovecop, dans la mise au<br />

point de machines <strong>et</strong> la société poitevine Sonimat,<br />

acquise en 2004, forte de compétences<br />

dans le soudage <strong>et</strong> le découpage par ultrason.<br />

Chacune de ces PME, apporte en plus de son<br />

expertise sectorielle, un volume d’affaires perm<strong>et</strong>tant<br />

au groupe d’assurer son effort de R&D.<br />

En 2005, Europe technologies a complété ce<br />

dispositif par la création d’Esox technologies,<br />

spécialisée dans le contrôle de vision. L’ensemble<br />

du groupe, à l’exception de Sonimat, a été<br />

rassemblé l’été 2005 dans une usine de 6000<br />

m 2 à Carquefou. Patrick Cheppe se souvient<br />

d’un machine de grenaillage, livrée à Snecma.<br />

« Le client a appuyé sur le bouton <strong>et</strong>, instantanément,<br />

la machine a fonctionné. C’est exactement<br />

comme cela que l’innovation doit<br />

marcher. Nous n’avons pas d’autres choix que<br />

de proposer une solution fiable du premier<br />

coup <strong>et</strong> à un moindre coût, sinon les technologies<br />

innovantes s’en trouvent discréditées <strong>et</strong><br />

incitent nos clients à la délocalisation. ». <br />

Europe technologies<br />

PDG : Patrick Cheppe<br />

C.A. : 12 M€. Effectif : 105 salariés<br />

Siège : Carquefou (44)<br />

Emmanuel Guimard<br />

Aux chantiers de l’Atlantique. (Photo B. Biger)<br />

Le pôle EMC2 repose sur quatre préoccupations<br />

: la mise en œuvre des matériaux,<br />

l’ingénierie des processus industriels,<br />

les enjeux environnementaux mais aussi la<br />

notion d’entreprise étendue, visant à consolider<br />

les filières, leurs capacités d’innovation<br />

<strong>et</strong> la productivité des sous-traitants :<br />

« Ce point est fondamental car sur un<br />

paquebot, 80 % de la valeur provient des<br />

co-réalisateurs », insiste Patrick Boissier,<br />

président des Chantiers de l’Atlantique.<br />

La préoccupation technique, focalisée sur<br />

une réduction des coûts, est la plus pressante.<br />

À ce jour, les deux premiers thèmes<br />

lancés portent sur le soudage des pièces<br />

thermoplastiques, sous l’égide d’Airbus, <strong>et</strong><br />

sur le formage avancé des pièces métalliques,<br />

conduit par ACI. Derrière, s’esquissent<br />

d’autres groupes de travail comme la<br />

tenue au feu des matériaux composites,<br />

thème cher à la DCN <strong>et</strong> à Airbus. Globalement,<br />

explique Jean-Michel Guégan, coordinateur<br />

d’EMC2, les technologies en jeu<br />

sur les composites (RTM, injection de<br />

résine, drapage des fibres de carbone) sont<br />

déjà répandues mais les progrès sont à<br />

accomplir sur les pièces de grandes dimensions<br />

en intégrant les notions d’uniformité<br />

<strong>et</strong> de cadence de production. « Plusieurs<br />

régions d’Europe soutiennent massivement<br />

le développement des industries dans ce<br />

domaine », poursuit le responsable, rappelant<br />

qu’Airbus Nantes, qui a tout misé sur la<br />

maîtrise des composites, est en compétition<br />

interne avec d’autres sites de son propre<br />

groupe sur ces productions. Au-delà de ces<br />

points techniques à régler, « l’intérêt pour<br />

les entreprises est de se confronter aux ressources<br />

régionales des grandes écoles <strong>et</strong> de<br />

l’université », note de son côté Bruno Cathelinais,<br />

président du directoire de Bénéteau.<br />

« Sur ce point, ajoute Jean-Michel Guégan,<br />

d’énormes progrès sont à attendre, notamment<br />

chez les PME. »<br />

En attendant, le succès d’EMC2 se mesure<br />

au nombre d’acteurs intéressés. Derrière<br />

les fondateurs industriels, 100 à 150 entreprises,<br />

35 laboratoires, 23 établissements<br />

d’enseignement supérieur <strong>et</strong> 64 du secondaire<br />

sont volontaires. Après une telle<br />

mobilisation, le fait de ne pas être labellisé<br />

“pôle à vocation mondiale” a légitimement<br />

suscité une certaine déception.<br />

« Cela est lié à la difficulté d’expliquer aux<br />

spécialistes des ministères une démarche<br />

aussi transversale », avance Jean-Michel<br />

Guégan. <br />

E.G.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 49


Pôles de compétitivité<br />

Le génie civil de l’Ouest se mobilise<br />

Forcément atypique parce que les maîtres d’ouvrage<br />

privés ne sont pas légion, la création de ce pôle, limité<br />

aux agglomérations de Nantes <strong>et</strong> Saint-Nazaire, traduit<br />

le poids de la sphère publique à travers des établissements<br />

d’enseignement supérieur <strong>et</strong> de recherche. Son<br />

Difficile de rater la nouvelle entrée de la<br />

maternité du CHU de Nantes, en bord<br />

de Loire, dont l’avancée, sorte de préau<br />

monumental, est soutenue par des piliers<br />

culminant à 16 mètres. Réalisés par ETPO,<br />

son entreprise, Bernard Thér<strong>et</strong> porte néanmoins<br />

sur eux un jugement mitigé. « Nous<br />

avons mis du temps à trouver une solution<br />

technique convenable. Et en les examinant<br />

dans le détail, on relève des imperfections. Si<br />

le pôle avait existé à l’époque, nous aurions<br />

su qu’un doctorant démarrait au même<br />

moment des travaux sur le béton autoplaçant.<br />

Nous aurions gagné du temps <strong>et</strong><br />

sans doute obtenu une meilleure qualité de<br />

finition. »<br />

C’est le premier mérite que le dirigeant<br />

reconnaît au pôle génie civil Ouest (PGCO)<br />

dont il est le président : apprendre aux différents<br />

acteurs gravitant autour de ce secteur à<br />

se connaître pour mieux mesurer le potentiel<br />

régional dont ils disposent. D’ailleurs, professionnels<br />

<strong>et</strong> responsables universitaires n’ont<br />

pas attendu les appels à candidature du gouvernement<br />

pour s’organiser : lancée en 2002<br />

par un p<strong>et</strong>it noyau, l’idée de créer un tel pôle<br />

s’est concrétisée dès la fin 2003. Au départ,<br />

un constat : le nombre d’unités de formation<br />

<strong>et</strong> de recherche en génie civil classe l’ensemble<br />

Nantes-Saint-Nazaire en deuxième<br />

position, après la région parisienne, par l’importance<br />

<strong>et</strong> le niveau de son expertise. « Il<br />

n’y a pas que la nanotechnologie à faire de la<br />

recherche », glisse malicieusement Bernard<br />

Thér<strong>et</strong>.<br />

Ouvrages uniques<br />

dynamisme est stimulé par la présence de grands équipements<br />

publics. La labellisation est donc une façon de<br />

prendre acte de ces acquis, mais elle devrait aussi favoriser<br />

la communication entre les membres <strong>et</strong> attirer des entreprises<br />

extérieures.<br />

Une expertise académique pour les constructeurs<br />

La centrifugeuse géotechnique du Laboratoire central des Ponts <strong>et</strong> chaussées (Photos LCPC - Jean-François Ringot)<br />

L’École centrale de Nantes fait figure d’établissement<br />

pilote national, son laboratoire<br />

de mécanique des fluides dispose d’un bassin<br />

de houle tout à fait original, la centrifugeuse<br />

géotechnique du LCPC (Laboratoire<br />

central des ponts <strong>et</strong> chaussées) à Bouguenais<br />

jouit d’une réputation internationale, la<br />

soufflerie du CSTB (Centre scientifique <strong>et</strong><br />

technique du bâtiment) présente une panoplie<br />

de climats réputée la plus complète<br />

d’Europe, <strong>et</strong>c. Reste à tirer le meilleur parti<br />

de tous ces atouts en multipliant les passerelles<br />

entre chercheurs <strong>et</strong> professionnels.<br />

Celles-ci sont d’autant plus nécessaires que<br />

la concentration manufacturière est là une<br />

notion inconnue : profession atomisée, le<br />

génie civil ressemble davantage à une activité<br />

de service que de production avec des<br />

salariés qui se trouvent sur les chantiers de<br />

leurs clients.<br />

D’où la dominante technologique <strong>et</strong> non<br />

industrielle de ce pôle. Calculs, modèles<br />

réduits, tests grandeur nature sur certains éléments<br />

: ces trois étapes sont incontournables<br />

dans la construction des ouvrages qui, contrairement<br />

aux avions ou aux bateaux, sont à<br />

chaque fois uniques en raison des contraintes<br />

de leur environnement (sol, vent, climat,<br />

hauteur, site...). Il n’y aura ainsi jamais de<br />

réplique gémellaire du pont de Millau. « Et<br />

nous sommes les seuls en Europe à réunir<br />

l’ensemble de ces compétences », précise<br />

Bernard Thér<strong>et</strong>.<br />

Des outils financés par le public<br />

L’autre spécificité tient au rôle occupé par la<br />

puissance publique, « primordial <strong>et</strong> indispensable<br />

», en raison du coût prohibitif de<br />

ces équipements. Airbus ne dispose pas de<br />

sa propre soufflerie pas plus que les Chantiers<br />

de l’Atlantique n’ont leur bassin de<br />

carène. À l’échelle d’ETPO, cela signifie<br />

aussi avoir pu bénéficier des infrastructures<br />

de l’École centrale pour l’installation d’un<br />

système d’amortisseur de houle dans un<br />

port de plaisance privé.<br />

Sa labellisation devrait apporter au pôle une<br />

meilleure visibilité internationale, espèrent<br />

ses géniteurs, <strong>et</strong> attirer ainsi des sociétés<br />

extérieures, françaises ou non, exprimant un<br />

besoin ponctuel ou désireuses de s’implanter<br />

à proximité. Pour Bernard Thér<strong>et</strong>, « c’est une<br />

façon de renvoyer l’ascenseur à nos centres<br />

de recherche ». Au niveau local, cela devrait<br />

contribuer à améliorer encore l’image du<br />

génie civil, y compris auprès des autorités. Et<br />

puis, un tel affichage groupé donne plus de<br />

poids auprès de certains organismes comme<br />

l’Agence nationale de la recherche. La preuve ?<br />

Parmi les huit proj<strong>et</strong>s qu’elle a sélectionnés<br />

fin octobre dans le cadre du réseau génie<br />

civil <strong>et</strong> urbain, six sont soutenus par le PGCO.<br />

Un score qui doit faire bien des envieux, y<br />

compris à Paris. <br />

Jacques Le Brigand<br />

50<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


GÉNIE CIVIL OUEST<br />

Pôles de compétitivité<br />

Un simulateur pour le CSTB<br />

Membre actif du PGCO, le Centre scientifique<br />

<strong>et</strong> technique du bâtiment (CSTB)<br />

à Nantes va se doter d’un simulateur grandeur<br />

nature reproduisant, en vitesse accélérée,<br />

le cycle de l’eau. Le proj<strong>et</strong>, baptisé<br />

Aquasim, perm<strong>et</strong>tra de connaître les incidences<br />

de chaque acteur <strong>et</strong> éléments chimique<br />

<strong>et</strong> physique sur l’eau, depuis sa collecte jusqu’au<br />

rej<strong>et</strong> dans le milieu naturel. C<strong>et</strong> outil<br />

est évalué entre 5 <strong>et</strong> 6 millions d’euros. Sa<br />

construction débutera fin 2006 pour une<br />

mise en service début 2008. C<strong>et</strong>te nouvelle<br />

prestation d’ingénierie devrait générer l’embauche<br />

d’une dizaine d’ingénieurs <strong>et</strong> trouver<br />

son équilibre budgétaire avec un C.A. annuel<br />

d’1,5 M€. Le CSTB emploie 75 salariés dont<br />

55 ingénieurs <strong>et</strong> thésards dédiés à la soufflerie<br />

climatique Jules-Verne, l’autre outil scientifique<br />

de simulation du centre destiné à<br />

évaluer le comportement des bâtiments, des<br />

éléments de construction <strong>et</strong> des véhicules.<br />

Laboratoire de recherche appliquée dépendant<br />

du ministère de l’équipement, il a reçu<br />

en octobre dernier le label Institut Carnot. Ce<br />

dernier distingue des établissements qui,<br />

« tout en développant une forte activité de<br />

recherche amont soit en interne soit par des<br />

relations avec des laboratoires universitaires,<br />

entr<strong>et</strong>iennent des relations avec les entreprises<br />

sur la base de leurs pratiques d’exercice<br />

de la recherche en partenariat. » Car pour<br />

François Goulard, ministre délégué à l’enseignement<br />

supérieur, la donne est simple :<br />

« Plus il y aura des contrats passés avec les<br />

entreprises, plus il y aura de l’argent de la<br />

part de l’État. ». <br />

Zones d’exonérations fiscales.<br />

PÔLE GENIE CIVIL OUEST<br />

Porté par la section technique de l’association Prin.a animée par la CCI de Nantes<br />

Président : Bernard Thér<strong>et</strong><br />

Contact : Michel Denajar (M.Denajar@nantes.cci.fr)<br />

Adresse : Centre des Salorges, BP 90517, 44105 Nantes cedex 4 - www.pole-geniecivil-ouest.fr<br />

Environ 40 entreprises adhérentes à ce jour dont ETPO, Colas, GTB, Arcadis, SCE, DLE, Semen TP<br />

Laboratoires de recherche : LCPC, CSTB, GeM, Cerma, Laboratoire de mécanique<br />

des fluides<br />

Centres de formation : École d’architecture de Nantes, École centrale, IUT <strong>et</strong> IUP<br />

de Saint-Nazaire, ITII, Esag d’Angers<br />

Quatre axes : durabilité <strong>et</strong> cycle de vie ; stabilité, fondation, structures <strong>et</strong> fonctionnement ;<br />

conditions climatiques variables ou dégradées ; interactions avec l’environnement.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 51


Pôles de compétitivité<br />

GÉNIE CIVIL OUEST<br />

Des équipements qui attirent de grandes compagnies<br />

Le manège de fatigue des chaussées au Laboratoire central des ponts <strong>et</strong> chaussées (photo Jean-François Ringot).<br />

Il est impliqué dans chacun des six proj<strong>et</strong>s<br />

soutenus par le PGCO <strong>et</strong> agréés en octobre<br />

2005 par l’Agence nationale de la recherche<br />

: avec EDF pour le dossier Actena<br />

(diagnostic de la précontrainte), avec le laboratoire<br />

nantais Gem (CNRS) <strong>et</strong> EDF pour Erinoh<br />

(érosion interne des ouvrages<br />

hydrauliques), avec le groupe Egis (Sc<strong>et</strong>auroute)<br />

pour Propice (préservation des infrastructures<br />

de circulation), avec l’Insa de<br />

Rennes pour Senso (surveillance des ouvrages<br />

en béton), avec le BRGM pour Argic<br />

(comportement des matériaux argileux) <strong>et</strong><br />

avec le Cemagref pour Rives (risque d’inondation<br />

en milieu urbain). Ce succès renforce<br />

la notoriété dont jouit déjà le Laboratoire<br />

central des ponts <strong>et</strong> chaussées (LCPC), <strong>et</strong> ce<br />

bien au-delà des frontières hexagonales. Pas<br />

un hasard si les Total, Exxon, Bouygues offshore,<br />

Chevron, Geodia ou encore Ifremer<br />

s’en rem<strong>et</strong>tent à son expertise pour tester des<br />

système d’ancrage à succion des plates-formes<br />

offshore, des pieux de grande longueur<br />

<strong>et</strong> des fondations dans des sables calcaires.<br />

C’est lui qui a réalisé les essais de qualification<br />

des haubans du pont de Millau en France<br />

<strong>et</strong> les études de fondation du pont de Rion<br />

Antirion en Grèce. Il travaille avec Renault <strong>et</strong><br />

la SNCF pour analyser le bruit de la circulation<br />

des voitures <strong>et</strong> trains. Et EDF le sollicite<br />

pour imaginer une méthode de mesure à distance<br />

de l’état des structures de ses installations<br />

nucléaires.<br />

R<strong>et</strong>ours d’expérience du terrain<br />

Fruit d’une déconcentration avant l’heure,<br />

présence d’Olivier Guichard aidant, le transfert<br />

du LCPC de la région parisienne à Nantes<br />

est devenu effectif en 1975. Le proj<strong>et</strong> initial<br />

était d’ailleurs très ambitieux puisqu’il envisageait<br />

à l’époque la création d’un échangeur<br />

routier à l’intérieur même du site. Ce dernier<br />

regroupe 250 des 550 salariés permanents<br />

que compte le LCPC en France plus une cinquantaine<br />

de stagiaires <strong>et</strong> doctorants. Au sein<br />

du laboratoire, des comités sectoriels (routes,<br />

géotechnique, ouvrages d’art) accueillent des<br />

professionnels invités à donner leur avis sur<br />

les programmes de recherche. « Les entreprises<br />

apportent un r<strong>et</strong>our d’expérience sur le<br />

terrain qui nous éclairent sur les orientations<br />

à prendre », estime Georges Raimbault, directeur<br />

délégué du LCPC. Et les partenaires<br />

comptent sur le PGCO pour aller encore plus<br />

loin <strong>et</strong> faire émerger des proj<strong>et</strong>s communs.<br />

Des matériels rares<br />

Trois équipements contribuent en particulier à<br />

la renommée de Nantes : le manège de fatigue<br />

des chaussées, la centrifugeuse géotechnique<br />

<strong>et</strong> le banc d’essais de câbles. La centrifugeuse<br />

par exemple s’intéresse au comportement des<br />

fondations. Elle a été la première à la fin des<br />

années 1990 à être dotée d’un robot embarqué<br />

autorisant différentes opérations sur le modèle<br />

sans arrêt de la nacelle. Moins de cinq équipes<br />

dans le monde bénéficient aujourd’hui d’un<br />

matériel équivalent. Un simulateur de séismes<br />

(shaker), unique en Europe, lui sera prochainement<br />

adjoint. Il lui sera notamment d’un<br />

précieux secours pour participer au programme<br />

européen Quaker.<br />

Pour Georges Raimbault, « la labellisation du<br />

pôle officialise à l’extérieur en quelque sorte<br />

notre potentiel de recherche <strong>et</strong> industriel. Et<br />

cela sera sans doute très utile pour développer<br />

nos capacités de recherche. ». <br />

J.L.B.<br />

Sur les 550 collaborateurs du LCPC en France, 250 travaillent<br />

à Nantes (Photos LCPC – Jean-François Ringot).<br />

52<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Publi-reportage<br />

Un territoire<br />

en pôle position<br />

Construction aéronautique <strong>et</strong> navale, automobile, recherche<br />

biologique <strong>et</strong> médicale, technologie des images <strong>et</strong> réseaux,<br />

résistance des matériaux, génie végétal, la région Pays de la Loire,<br />

en particulier sur le territoire de Nantes Métropole, bénéficie<br />

d’atouts industriels <strong>et</strong> scientifiques puissants. Elle est désormais<br />

impliquée par sept pôles de compétitivité dont quatre ont leur<br />

siège à Nantes. Ces forces créatrices d’emplois vont, à court<br />

<strong>et</strong> moyen terme, renforcer l’excellence de Nantes Métropole.<br />

Secteur d’activité :<br />

Collectivités locales<br />

Effectif : 2270 personnes<br />

Zone de couverture :<br />

24 communes de l’agglomération<br />

nantaise<br />

Nom des dirigeants :<br />

Président :<br />

Jean-Marc Ayrault<br />

Vice-Président délégué<br />

à l’économie :<br />

Charles Gautier<br />

Les chercheurs <strong>et</strong> les chefs d’entreprises<br />

ne manquent pas dans notre région,<br />

classée troisième région industrielle de<br />

France. Mais comment mieux faire connaître<br />

aux chefs d’entreprises français ou<br />

étrangers toutes les bonnes raisons qu’ils<br />

ont de s’installer sur le territoire métropolitain<br />

?<br />

C’est pour rendre les atouts industriels<br />

français plus visibles que le Comité<br />

Interministériel de l’Aménagement <strong>et</strong> du<br />

Développement du Territoire (CIADT),<br />

anciennement nommé Datar, a conçu<br />

en décembre 2002 la politique des<br />

pôles de compétitivité.<br />

L’objectif principal de ces pôles de compétitivité<br />

consiste à créer des ponts entre<br />

les scientifiques <strong>et</strong> les entrepreneurs, afin<br />

que les découvertes des premiers trouvent<br />

des débouchés chez les seconds.<br />

En Allemagne ou en Italie, ces pôles existent<br />

déjà depuis plusieurs années <strong>et</strong> sont<br />

très actifs. Suivant en cela ses partenaires<br />

européens, la France a lancé un appel à<br />

candidatures en septembre 2004. Résultat<br />

: le 14 octobre 2005, le CIADT a validé<br />

55 pôles de compétitivité.<br />

Parmi ces 55 lauréats, 7 concernent la<br />

région Pays de la Loire : les pôles Biothérapies,<br />

Génie civil Ouest, Ensemble<br />

Métalliques <strong>et</strong> composites complexes<br />

(EMC2), Végétal spécialisé, Enfant,<br />

Automobile haut de gamme, Images <strong>et</strong><br />

Réseaux <strong>et</strong> concernent le territoire de<br />

Nantes Métropole par les exonérations<br />

fiscales en Recherche <strong>et</strong> Développement<br />

dont bénéficieront les entreprises<br />

appartenant à ces pôles.<br />

Le territoire<br />

de Nantes Métropole<br />

particulièrement impliqué<br />

dans trois pôles<br />

Le pôle de Biothérapies a pour ambition<br />

de devenir un centre de référence<br />

européen dans le domaine biomédical.<br />

Le pôle Génie civil Ouest regroupe<br />

quatre grands domaines d’excellence<br />

de l’étude des ouvrages (ponts, stades,<br />

<strong>et</strong>c.), de la conception à l’étude de leur<br />

durabilité en fonction des conditions<br />

climatiques. Le pôle EMC2 s’articule<br />

autour d’un proj<strong>et</strong> commun de développement<br />

des matériaux high tech<br />

entre les secteurs aéronautique, construction<br />

navale, nautisme/plaisance,<br />

propulsion navale <strong>et</strong> automobile.<br />

Pour ces pôles, l’obtention de ce label<br />

signifie des financements publics<br />

importants. Les 55 pôles se partageront<br />

une enveloppe de 1,5 milliards<br />

d’euros sur trois ans. La labellisation<br />

« pôle de compétitivité » va apporter<br />

une meilleure lisibilité <strong>et</strong> accroître l’attractivité<br />

du territoire métropolitain.<br />

Nantes Métropole est un territoire d’innovation<br />

<strong>et</strong> le label « pôle de compétitivité<br />

» récompense des efforts entrepris<br />

depuis longtemps par ses centres<br />

de recherche <strong>et</strong> ses entreprises.<br />

Contact<br />

■ Direction générale du<br />

développement économique :<br />

2, cours du Champ de Mars<br />

44923 Nantes cedex 9<br />

Tél. : 02 40 99 48 04<br />

Fax : 02 40 99 52 57<br />

E-mail :<br />

presidence@nantesm<strong>et</strong>ropole.fr<br />

www.nantesm<strong>et</strong>ropole.fr


Pôles de compétitivité<br />

Les promesses des biothérapies<br />

Le pôle nanto-angevin planche sur les molécules qui demain perm<strong>et</strong>tront de<br />

pallier les carences des médicaments chimiques. Une recherche de niche,<br />

encore confidentielle mais dont le pôle devrait booster la valorisation.<br />

Atlantic biothérapies ne cache pas son ambition d’être reconnu au niveau<br />

européen comme un territoire spécialisé <strong>et</strong> puissant sur la biotechnologie<br />

appliquée à la santé.<br />

Préparer les<br />

médicaments du futur<br />

ici à 10 ans, 50 % des médicaments<br />

«D’ seront constitués de molécules biologiques<br />

», affirme Olivier Kitten. L’ingénieur<br />

d’Atlanpole, animateur d’Atlantic Biotherapies<br />

bataille pour que ce pôle, centré sur Nantes <strong>et</strong><br />

Angers, se taille une place de choix sur l’échiquier<br />

européen. Sur la niche des thérapies<br />

géniques <strong>et</strong> cellulaires, les Pays de la Loire<br />

concentrent déjà près de 900 personnels de<br />

recherche dans les laboratoires <strong>et</strong> plates-formes<br />

préindustrielles du pôle <strong>et</strong> 650 emplois<br />

industriels dédiés à ce secteur de la santé.<br />

Pour l’heure, s’il existe une très bonne articulation<br />

entre recherche fondamentale <strong>et</strong><br />

recherche clinique, ainsi que d’excellentes<br />

ressources individuelles - le laboratoire de<br />

recherche de Marc Bonneville est par exemple<br />

le seul centre de recherche en cancérologie<br />

en France - le pôle se donne pour objectif<br />

de développer les liens entre les chercheurs<br />

<strong>et</strong> les entreprises, <strong>et</strong> de gagner en notoriété.<br />

Une nécessité bien comprise par les entreprises<br />

issues de la recherche comme TCland,<br />

spécialisée dans le développement d’outils de<br />

diagnostic <strong>et</strong> de nouvelles molécules thérapeutiques<br />

en transplantation (greffe d’organes)<br />

<strong>et</strong> maladies auto-immunes (sclérose en<br />

plaque). « Mieux nous connaître facilitera les<br />

collaborations de recherche, la mise au point<br />

de nouveaux produits <strong>et</strong> évitera d’aller chercher<br />

des ressources que l’on a déjà à notre<br />

porte », résume la directrice Marina Guill<strong>et</strong>.<br />

Raccourcir les étapes<br />

C’est tout l’enjeu du pôle qui se positionne<br />

comme une usine à proj<strong>et</strong>s, un facilitateur<br />

perm<strong>et</strong>tant de trouver des sources de financements,<br />

des débouchés industriels <strong>et</strong> de raccourcir<br />

les temps morts entre les étapes de<br />

l’essai préclinique <strong>et</strong> la production industrielle.<br />

Pour favoriser les proj<strong>et</strong>s coopératifs,<br />

le pôle s’articulera autour de quatre axes (voir<br />

encadré). Dans les cartons figure déjà l’utilisation<br />

du cyclotron qui sera créé en 2008. L’outil<br />

sera notamment utilisé en radio-immunothérapie<br />

pour amener la source radioactive sur la<br />

cellule à détruire. Egalement actée, la création<br />

d’une plate-forme de vecteurs viraux<br />

portée par l’Établissement français du sang<br />

(EFS) pour produire des molécules pharmaceutiques<br />

<strong>et</strong> des virus pour des essais cliniques<br />

en thérapie génique (rétinopathie,<br />

mucoviscidose). Parmi les suj<strong>et</strong>s à développer<br />

figure un proj<strong>et</strong> en immunothérapie antitumorale<br />

pour le traitement des cancers, un<br />

proj<strong>et</strong> de vectorisation <strong>et</strong> enfin un proj<strong>et</strong> de<br />

regroupement d’entreprises pour proposer<br />

des offres communes. A l’instar du mariage<br />

Vivalis/Clean cells contracté en juill<strong>et</strong> dernier<br />

(voir article ci-contre).<br />

Être plus présent dans les<br />

programmes européens<br />

Déjà 51 proj<strong>et</strong>s en biothérapies ont été proposés<br />

sur Nantes <strong>et</strong> Angers, en ordre dispersé<br />

en 2005, à l’agence nationale de la recherche<br />

(ANR) qui statuera sur leur financement. Tout<br />

l’art du pôle, héritier de c<strong>et</strong>te manne, sera de<br />

m<strong>et</strong>tre en forme certains des proj<strong>et</strong>s déboutés<br />

pour en faire des programmes plus ambitieux<br />

avec des débouchés industriels.<br />

La visibilité d’un pôle aussi p<strong>et</strong>it, bien qu’hyper<br />

spécialisé, passera aussi par les partenariats<br />

avec les autres pôles européens <strong>et</strong> une<br />

plus grande implication dans des programmes<br />

de recherche. Engagé dans dix programmes<br />

européens c<strong>et</strong>te année, Atlantic<br />

Biotherapies veut doubler sa participation<br />

l’an prochain pour atteindre 50 collaborations<br />

en vitesse de croisière. C’est à ce niveau que<br />

le pôle pense pouvoir s’assurer de débouchés<br />

récurrents avec de gros industriels souvent<br />

eux-mêmes initiateurs de ces programmes. <br />

Olivia Bassi<br />

Zones d’exonérations fiscales.<br />

Atlantic Biotherapies<br />

Président :<br />

Jean-Paul Soulillou, directeur de l’institut<br />

de transplantation <strong>et</strong> de recherches en<br />

transplantation (Itert), président du conseil<br />

scientifique de TCland<br />

Coordinateur :<br />

Olivier Kitten, Atlanpole<br />

Château de la Chantrerie – BP 90702<br />

44307 Nantes cedex 3<br />

Tél : 02 40 25 22 56<br />

Fax : 02 40 25 10 88, mail :<br />

kitten@atlanpole.fr<br />

Principales entreprises :<br />

IGNA, TCland, Chelatec, Biomatlante,<br />

Vivalis, Surfactis technologies<br />

Principaux labos de recherche :<br />

Unité de thérapie cellulaire <strong>et</strong> génique de<br />

Nantes, Ouest Genopole, Cancéropole<br />

grand Ouest, École vétérinaire de Nantes,<br />

les instituts fédératifs de recherche <strong>et</strong><br />

Centre d’investigation clinique de Nantes<br />

<strong>et</strong> d’Angers.<br />

Thème :<br />

découvrir <strong>et</strong> développer des molécules<br />

issues de cellules vivantes pour<br />

diagnostiquer <strong>et</strong> traiter des cellules<br />

malades résistantes aux molécules<br />

chimiques.<br />

54<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


ATLANTIC BIOTHERAPIES<br />

Pôles de compétitivité<br />

Quatre axes coopératifs<br />

• La découverte des cibles :<br />

associe des industriels (Atlantic Bone Screen, Laennec tek,<br />

Biolive scale) avec les structures vétérinaires <strong>et</strong> l’École<br />

vétérinaire de Nantes, des plates-formes de monitorage<br />

<strong>et</strong> de screening comme l’IGNA, Genescore, TC land,<br />

les plates-formes hospitalières, Ouest génopole<br />

<strong>et</strong> le Cyclotron en 2008.<br />

• La vectorisation <strong>et</strong> le transport<br />

des agents biologiques :<br />

associe les ressources de Chelatec, In-Cell-art <strong>et</strong> Atlanchim<br />

avec l’appui des unités de thérapie génique<br />

du CHU de Nantes <strong>et</strong> du Cancéropole, ainsi que des unités<br />

de recherche angevines en pointe sur le suj<strong>et</strong>.<br />

• La bioproduction de molécules<br />

avec Vivalis, Biomatlante, ou Clean Cells en lien avec<br />

la plate-forme de l’Établissement français du sang.<br />

• L’évaluation pré-clinique <strong>et</strong> clinique des<br />

traitements avant leur développement industriel<br />

associe les centres d’investigation <strong>et</strong> de recherche des CHU<br />

d’Angers <strong>et</strong> de Nantes <strong>et</strong> les entreprises de formatage <strong>et</strong><br />

traitement des données comme Biofortis <strong>et</strong> Atlansat.<br />

Chez Vivalis, groupe Grimaud, l’un des piliers du pôle.<br />

Clean Cells :<br />

« Rassurer<br />

les prospects »<br />

Clean Cells espère être plus clairement identifié au niveau européen.<br />

Clean Cells se donne trois ans pour réaliser<br />

50 % de son chiffre d’affaires à<br />

l’export. Un challenge que ses dirigeants<br />

comptent bien relever grâce au pôle biothérapies.<br />

« Appartenir à un pôle de compétences<br />

crée un eff<strong>et</strong> de masse qui rassure les<br />

prospects », indique Olivier Boisteau, l’un<br />

des quatre scientifiques fondateurs de l’entreprise.<br />

Créée en 2000 par Marc Meichenin,<br />

Frédéric Henry, Olivier Boisteau <strong>et</strong> Laurent<br />

Fruchard, la société de Boufféré (85) exerce<br />

dans la détection <strong>et</strong> l’élimination de contaminants<br />

dans les cellules rentrant dans la fabrication<br />

de molécules thérapeutiques.<br />

Prestataire de service pour des laboratoires<br />

suisses <strong>et</strong> allemands, Clean Cells a déjà ressenti<br />

une accélération significative de la<br />

demande depuis la naissance du pôle <strong>et</strong> indique<br />

être impliqué avec un groupement de<br />

laboratoires académiques <strong>et</strong> industriels<br />

anglais dans le cadre d’un programme européen.<br />

« Nous sommes l’un des rares intervenants<br />

sur ce marché en plein essor, poursuit<br />

le dirigeant. Le pôle nous perm<strong>et</strong>tra d’être<br />

plus clairement identifié comme un des<br />

maillons de la biothérapie ». S’il est encore tôt<br />

pour mesurer en termes de chiffre d’affaires<br />

les apports du pôle, le laboratoire vendéen y<br />

voit d’autres atouts. Des réunions thématiques,<br />

dont la première a eu lieu en novembre<br />

2005, visent à définir les différentes<br />

phases de l’élaboration d’un biomédicament<br />

<strong>et</strong> les champs d’intervention des acteurs<br />

amont <strong>et</strong> aval dans la chaîne. Ces rôles définis,<br />

chacun sait précisément à qui recourir<br />

en cas de limite de compétences. « Mieux<br />

connaître les acteurs, leurs proj<strong>et</strong>s, ce qu’ils<br />

font, favorise les partenariats ou les proj<strong>et</strong>s<br />

de recherche communs ». C’est ainsi que la<br />

veille de la labellisation du pôle Atlantic Biotherapies<br />

en juill<strong>et</strong>, Clean Cells <strong>et</strong> Vivalis ont<br />

signé un accord de partenariat. Selon celuici,<br />

la jeune pousse vendéenne apportera à<br />

son partenaire nantais, spécialisé dans la<br />

production de lots pré-cliniques de protéines<br />

thérapeutiques <strong>et</strong> de vaccins viraux, sa<br />

compétence dans le contrôle qualité des lots<br />

de vaccins produits. <br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 55


Pôles de compétitivité<br />

Valorial prépare l’aliment de demain<br />

C’était hier, dans la France de l’après-guerre. La Br<strong>et</strong>agne, Jeunesse agricole<br />

catholique en tête, voulait contribuer à « nourrir le monde ». Un objectif de<br />

masse qui a engendré un productivisme à tout crin dont chacun mesure<br />

aujourd’hui les limites. Avec une demande croissante de consommation ciblée<br />

<strong>et</strong> personnalisée, une page se tourne.<br />

Voilà le défi que se propose de relever le pôle de compétitivité Valorial. Un rôle<br />

qui revenait naturellement à la première région agroalimentaire de l’Hexagone<br />

<strong>et</strong> première région exportatrice d’Europe, même si le territoire voisin des Pays<br />

de la Loire revendiquait également une telle légitimité.<br />

Zones d’exonérations fiscales.<br />

Compagnie des pêches Saint-Malo :<br />

après le surimi, les acides aminés sur le pont<br />

Parmi les tout premiers à se lancer dans la<br />

fabrication du surimi, le groupe Compagnie<br />

des pêches Saint-Malo rêve d’autres horizons.<br />

Parce que la compétition devient de plus<br />

en plus rude <strong>et</strong> parce qu’il faut coller aux <strong>tendances</strong><br />

de la consommation. La nouvelle étape<br />

technologique envisagée consiste à tirer un<br />

meilleur parti des qualités gustatives <strong>et</strong> nutritionnelles<br />

du merlan bleu, l’espèce que traque<br />

le Joseph-Roty II, l’un de ses deux bateaux<br />

usines.<br />

La fabrication de bâtonn<strong>et</strong>s de surimi dans la filiale Comaboko.<br />

L’entreprise indépendante entend valoriser<br />

les protéines marines de sa ressource :<br />

hydrolysées, elles deviennent peptides puis<br />

encore acides aminés. Il en existe une vingtaine,<br />

commercialisables sous différentes<br />

formes : poudre, liquide ou additif. D’où la<br />

création en mars 2005 d’une filiale dédiée,<br />

Compagnie des pêches Saint-Malo santé. «<br />

Les croissances du marché s’observent dans<br />

les compléments alimentaires, relève Hubert<br />

Drieu La Rochelle, directeur industriel <strong>et</strong> de<br />

recherche. Notre protéine se distingue n<strong>et</strong>tement<br />

de ses concurrentes laitières <strong>et</strong> végétales<br />

<strong>et</strong> pourrait être utilisée dans des<br />

substituts de repas ou des boissons énergétiques<br />

par exemple. » Ses atouts ? « Nous<br />

disposons d’une matière première pérenne<br />

grâce à nos quotas de pêche, d’une traçabilité<br />

sécurisée <strong>et</strong> d’un poisson sauvage. » Le<br />

dirigeant vise deux des quatre axes du pôle<br />

Valorial, la nutrition/santé <strong>et</strong> les ingrédients<br />

fonctionnels.<br />

Numéro 3 du surimi<br />

Il s’agit d’un virage stratégique, comme à la<br />

fin des années 1980 lorsque le groupe s’est<br />

trouvé confronté à la limitation des captures<br />

de morue au large de Terre-Neuve, menaçant<br />

son métier de marin. Ifremer terminait<br />

alors son programme d’étude sur le surimi.<br />

La Compagnie Saint-Malo saisit l’occasion <strong>et</strong><br />

installe avec le soutien de l’institut une<br />

chaîne industrielle sur son navire. Ses premiers<br />

tonnages de surimi-base sortent dès<br />

1989, suivis en 1991 du bâtonn<strong>et</strong> via sa<br />

société Comaboko. Elle est aujourd’hui le<br />

troisième opérateur français derrière Fleury-<br />

Michon <strong>et</strong> Bongrain, <strong>et</strong> ce succédané représente<br />

55 % de son chiffre d’affaires. Une<br />

part suffisamment importante pour tenter de<br />

résister le plus longtemps possible à ses<br />

rivaux. Tourné uniquement vers les MDD, le<br />

groupe a lancé début 2005 sa marque propre<br />

<strong>et</strong> achevé en 2004 la restructuration<br />

pour 10 M€ du Joseph-Roty II. C<strong>et</strong> investissement<br />

en fait un bâtiment unique en<br />

Europe. Et à terre, l’usine à Saint-Malo dispose<br />

depuis 2003 d’une quatrième ligne de<br />

fabrication.<br />

56<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


VALORIAL<br />

Pôles de compétitivité<br />

VALORIAL<br />

Président :<br />

Michel Houdebine<br />

Délégué :<br />

Michel Pinel<br />

Adresse :<br />

Agrocampus,<br />

65 rue de Saint-Brieuc, CS 84215,<br />

35042 Rennes cedex<br />

valorial@adria.tm.fr - 02 98 10 18 42<br />

(secrétariat) ou 06 62 94 18 90 (M. Pinel)<br />

Environ 150 entreprises adhérentes<br />

à ce jour dont Coopagri, Even, Entremont,<br />

SVA, Goëmar, Saveur SA...<br />

Laboratoires de recherche :<br />

Adria, Critt santé, Archimex, BBV,<br />

CTPA, Inra...<br />

Axes : La technologie alimentaire<br />

dans le lait, la viande <strong>et</strong> les œufs ;<br />

la microbiologie alimentaire ;<br />

les ingrédients ; nutrition <strong>et</strong> santé<br />

De quoi se donner un peu de répit en<br />

attendant que les protéines marines tiennent<br />

leurs promesses car « la recherche est<br />

un nouveau domaine pour nous, reconnaît<br />

Hubert Drieu La Rochelle. Nous<br />

apprenons son temps long. » Avec les<br />

moyens limités d’un groupe de 650 personnes<br />

dont 130 en Guyanne pêchent la<br />

gambas.<br />

Apprendre<br />

le temps de la recherche<br />

Trois salariés travaillent d’arrache-pied<br />

dans un laboratoire depuis la fin 2004 avec<br />

l’espoir de pouvoir proposer rapidement<br />

un peptide soluble pour la gamme diététique.<br />

Il aura d’abord valeur de symbole car,<br />

côté débouchés, le secteur affiche presque<br />

compl<strong>et</strong> avec des intervenants comme<br />

Bjorg déjà engagés dans une démarche<br />

d’optimisation des coûts. Le dirigeant sait<br />

que les développements offrant des perspectives<br />

durables nécessiteront trois à cinq<br />

ans d’effort minimum.<br />

Reconnue par les collectivités locales <strong>et</strong> l’Anvar,<br />

la démarche doit encore gagner ses l<strong>et</strong>tres<br />

de noblesse au niveau européen, à<br />

travers des proj<strong>et</strong>s comme Seafood plus.<br />

Compagnie des pêches Saint-Malo voit aussi<br />

avec Valorial l’occasion d’être mise en réseau<br />

avec différents acteurs gravitant autour de<br />

ses préoccupations <strong>et</strong> rompre ainsi un certain<br />

isolement. « Nous voulons bénéficier des<br />

expériences des autres, y compris celles des<br />

écoles <strong>et</strong> centres de recherche. On ne soupçonne<br />

pas toutes les compétences disponibles<br />

sur le territoire br<strong>et</strong>on. »<br />

Outre la labellisation Valorial, importante car<br />

elle signifie une validation de ses programmes<br />

par des experts scientifiques, l’entreprise lorgne<br />

aussi les aides fiscales <strong>et</strong> sociales qui lui<br />

sont rattachées. Mais là, elle devra faire preuve<br />

d’imagination pour en bénéficier car la commune<br />

de Saint-Malo ne figure pas parmi les<br />

zones éligibles. <br />

Jacques Le Brigand<br />

Compagnie des pêches Saint-Malo<br />

PDG : Patrick Cheppe<br />

Président : Patrick Soisson<br />

C.A. consolidé 2004 : 65 M€<br />

Effectif : 650 dont 130 en Guyane<br />

Siège : Saint-Malo (35)<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 57


Pôles de compétitivité<br />

VALORIAL<br />

Menu à la carte <strong>et</strong> malbouffe à la porte<br />

Les nouvelles préoccupations nutritionnelles<br />

<strong>et</strong> sanitaires d’une population qui se<br />

fragmente en groupes de consommateurs<br />

zappeurs conduisent la Br<strong>et</strong>agne agroalimentaire<br />

à un nouveau saut technologique.<br />

« L’aliment de demain » sera un produit de<br />

formulation <strong>et</strong> d’assemblage complexe, réalisé<br />

à partir d’ingrédients fonctionnels sélectionnés<br />

pour leurs qualités particulières <strong>et</strong><br />

destiné à des mangeurs aux profils bien<br />

identifiés. Plus délicat encore, la modification<br />

des comportements montre déjà la nécessité<br />

pour les professionnels de recourir à une<br />

analyse multifactorielle puisqu’une même<br />

personne s’adonne au zapping « avec parfois<br />

cinq à six modes de consommation différents<br />

dans la semaine », note Michel Pinel, chargé<br />

du proj<strong>et</strong>. « Et je ne vous parle pas du complément<br />

énergétique absorbé en vue de<br />

l’épreuve de semi-marathon du week-end. »<br />

Dynamiser l’existant<br />

On l’aura compris, l’alimentation est elle aussi<br />

entrée dans l’ère de la segmentation <strong>et</strong> de la<br />

spécialisation avec, en prime, un goût prononcé<br />

pour le prêt à l’emploi. Sans compter<br />

qu’à c<strong>et</strong>te évolution sociologique s’ajoute une<br />

compétition économique : les produits agroalimentaires<br />

sont, eux aussi, touchés par la mondialisation,<br />

sans pitié pour les moins-disants en<br />

valeur ajoutée. Michel Pinel conçoit Valorial<br />

comme un fédérateur des énergies <strong>et</strong> initiatives<br />

déjà existantes. « Il s’agit d’aider les différents<br />

acteurs dans le repositionnement des produits :<br />

mark<strong>et</strong>ing, technologie, recherche, <strong>et</strong>c. Nous<br />

ne rem<strong>et</strong>trons pas en cause l’existant mais au<br />

contraire nous chercherons à le dynamiser <strong>et</strong><br />

combler ses manques, en rapprochant davantage<br />

toutes nos capacités d’expertise. » La<br />

région est une vieille habituée de la démarche<br />

avec ses multiples réseaux <strong>et</strong> organismes d’initiative<br />

publique ou professionnelle.<br />

Un eff<strong>et</strong> réseau pour gagner du temps<br />

Car l’enjeu est bien de réunir plusieurs industriels<br />

autour d’un proj<strong>et</strong> collectif. Quand un éleveur<br />

innove dans la bière de lait par exemple,<br />

sa réussite implique des savoir-faire dans les<br />

domaines de la laiterie, de la fermentation, du<br />

conditionnement, <strong>et</strong>c. « Notre métier nécessite<br />

beaucoup d’innovation, indique Olivier Suqu<strong>et</strong>,<br />

président du groupe vann<strong>et</strong>ais Diana ingrédients<br />

spécialisé dans les extraits naturels organiques<br />

pour la nutrition animale <strong>et</strong> humaine<br />

(220 M de C.A. en 2005). Nous-mêmes avons<br />

des partenariats divers <strong>et</strong> variés. L’eff<strong>et</strong> réseau<br />

attendu de Valorial doit nous perm<strong>et</strong>tre d’économiser<br />

davantage de temps tout en gardant<br />

une grande souplesse de fonctionnement, à<br />

l’image de ce qui existe actuellement lorsque<br />

nous signons une convention de recherche.<br />

Vous savez, une entreprise ne va pas spontanément<br />

en chercher une autre lorsqu’elle mène<br />

un proj<strong>et</strong> : elle raisonne a priori avec forces propres.<br />

À Valorial de faire évoluer tout ça. ». <br />

Des moyens industriels<br />

pour des produits<br />

d’assemblage complexe :<br />

le surimi chez Comaboko.<br />

Le pôle West ne veut pas mourir<br />

Non r<strong>et</strong>enu, le pôle agroalimentaire West<br />

(« well eating sustainable territory ») était<br />

porté par Ouest-Atlantique <strong>et</strong> rassemblait dans<br />

les régions Br<strong>et</strong>agne, Pays de la Loire <strong>et</strong> Poitou-<br />

Charentes une soixantaine d’acteurs industriels<br />

majeurs parmi lesquels les mastodontes Fleury-<br />

Michon, Arrivé, Glon, Sodebo, Evialis, Eurofins,<br />

Doux, LDC... Une candidature qui a pâti de la<br />

concurrence du proj<strong>et</strong> br<strong>et</strong>on Valorial.<br />

Néanmoins, West a décidé de poursuivre ses<br />

réflexions <strong>et</strong> programmé des réunions de travail<br />

sur plusieurs thèmes : nouveaux modes<br />

culturaux, de pêche <strong>et</strong> d’élevage ; automatisation,<br />

robotisation ; conditionnement <strong>et</strong> logistique<br />

; nutrition, santé, bien manger ; traitement<br />

<strong>et</strong> valorisation des co-produits <strong>et</strong> déch<strong>et</strong>s ;<br />

techniques de traçabilité. En proj<strong>et</strong> aussi la<br />

création d’une société, « chargée de la concrétisation<br />

des nombreux proj<strong>et</strong>s qui ont vu le<br />

jour depuis un an », <strong>et</strong> d’une fondation « afin<br />

de développer, avec le monde de l’enseignement<br />

supérieur <strong>et</strong> de la recherche, de nouvelles<br />

compétences <strong>et</strong> de pérenniser les activités<br />

de la filière ». Ses promoteurs veulent également<br />

établir des relations avec Valorial. <br />

Contacts : Jean-Yves Delaune : 02 40 73 08 86<br />

(caminoproj<strong>et</strong>s@wanadoo.fr),<br />

Catherine Ermenault 02 51 84 42 08<br />

(c.ermenault@ouest-atlantique.org)<br />

Albatros, l’une des sociétés qui soutiennent le pôle West,<br />

a finalisé, en septembre, un investissement de 2,5 millions<br />

pour doubler ses capacités de production de croûtons<br />

<strong>et</strong> de mini-toasts à Fontenay-le-Comte. L’entreprise fournit<br />

notamment ces croûtons à la chaîne Mac Donald’s.<br />

58<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Publi-reportage<br />

Berlitz France s’implante<br />

en région nantaise<br />

Avec 125 langues enseignées en 2005 <strong>et</strong> 30 millions de personnes<br />

formées depuis 125 ans, Berlitz est synonyme d’excellence en<br />

matière de services linguistiques.<br />

Les chiffres clés Berlitz France<br />

21 centres<br />

3 ouvertures en 2005<br />

400 collaborateurs<br />

300 formateurs en CDI<br />

13,5 millions d’euros de C.A.<br />

Les chiffres clés Berlitz<br />

127 ans d’existence<br />

125 langues enseignées<br />

30 millions de personnes formées<br />

500 centres dans le monde<br />

60 pays<br />

Pourquoi<br />

un nouveau centre ?<br />

C’est pour répondre au mieux aux exigences<br />

des entreprises de la Loire-Atlantique, carrefour<br />

économique stratégique, que Berlitz<br />

a décidé d’implanter à Nantes un nouveau<br />

centre de formation. Nous le savons tous, la<br />

maîtrise des langues étrangères représente<br />

un atout décisif pour le développement des<br />

entreprises à l’international <strong>et</strong> des carrières<br />

de leurs collaborateurs.<br />

Cours en face à face, e-learning, formation<br />

à distance, cours à destination des adultes<br />

ou des plus jeunes, le nouveau centre Berlitz<br />

propose l’ensemble de la gamme des<br />

prestations Berlitz. Il offre également la<br />

possibilité aux collaborateurs de la région<br />

de débuter des cours à Nantes <strong>et</strong> de les<br />

terminer dans l’un des 500 centres de formation<br />

répartis dans 60 pays.<br />

Contact<br />

■ Directeur Nantes :<br />

Géraldine Grossmann<br />

Tél. 02 72 64 41 05<br />

N° Indigo 0 825 043 430<br />

Fax 02 72 64 41 06<br />

geraldine.grossmann@berlitz.fr<br />

www.berlitz.fr<br />

Un accompagnement<br />

à l’international global !<br />

Les dernières recherches démontrent que<br />

dans la communication, seulement 8%<br />

passent par les mots. La plus grande partie<br />

de la communication passe par la communication<br />

non verbale (gestuelle,...) <strong>et</strong><br />

nos valeurs transmises par notre culture<br />

(famille, système éducatif,...). Ainsi, de<br />

nombreuses entreprises ont connu des<br />

échecs à l’international malgré des collaborateurs<br />

bilingues.<br />

Fort de ce constat, Berlitz propose d’aller<br />

au-delà des mots <strong>et</strong> du langage dans le<br />

cadre de son département Berlitz Cultural<br />

Consulting. Les formations interculturelles<br />

s’adressent aux salariés <strong>et</strong> à leurs familles,<br />

ainsi qu’aux hommes d’affaires internationaux<br />

confrontés à un management avec<br />

d’autres cultures. Ces programmes fournissent<br />

de nombreuses informations concernant<br />

la vie de tous les jours, la vie sociale <strong>et</strong><br />

le monde des affaires, la manière d’optimiser<br />

la communication <strong>et</strong> les négociations<br />

entre personnes de cultures différentes, de<br />

se comporter avec des étrangers ainsi que<br />

bien d’autres suj<strong>et</strong>s :<br />

• Vivre <strong>et</strong> travailler en... à l’attention des<br />

futurs expatriés <strong>et</strong> de leurs familles, quelque<br />

soit le lieu de leur expatriation.<br />

• Global Business Skills, à l’attention des<br />

hommes d’affaires internationaux <strong>et</strong> des<br />

personnes confrontées à un management<br />

interculturel.<br />

• Le BSAT : Le Berlitz Style Assessment<br />

Tool est un outil puissant pour prendre<br />

conscience de son comportement dans des<br />

situations interculturelles pour apprendre<br />

à bien communiquer dans un environnement<br />

culturel différent.<br />

Toutes les formations sont dispensées par<br />

des consultants experts Berlitz. Ces professionnels<br />

de l’interculturel, peuvent être<br />

assistés d’un intervenant originaire du pays<br />

cible, maîtrisant parfaitement les aspects<br />

quotidiens <strong>et</strong> pratiques du pays de destination<br />

de l’expatrié seul ou avec sa famille.<br />

Pour compléter l’offre, Berlitz Executive<br />

Consulting développe des séminaires à<br />

l’attention des cadres <strong>et</strong> cadres dirigeants<br />

souhaitant acquérir ou développer leurs<br />

connaissances dans un domaine particulier<br />

(langage financier, juridique, mark<strong>et</strong>ing,...)<br />

ou leurs compétences (présentations, conduite<br />

de réunion, négociation,...).<br />

Ces deux divisions de Berlitz offrent les<br />

mêmes avantages aux participants :<br />

- Gain de temps <strong>et</strong> d’argent<br />

- Plus grande efficacité professionnelle<br />

Les partenaires de Berlitz sont de plus en<br />

plus nombreux à faire appel à ses deux<br />

départements perm<strong>et</strong>tant de développer<br />

un véritable avantage concurrentiel.


Pôles de compétitivité<br />

Un pôle enfant<br />

pour rajouter de la valeur<br />

Mais que peuvent bien avoir en commun Fleury-Michon, Pitch, Sucre d’orge,<br />

Charal Kids, Bébé confort ou GBB ? Leur principal client sont les enfants. Les<br />

bambins de 0 à 12 ans pèsent deux milliards d’euros de chiffre d’affaires <strong>et</strong><br />

6000 emplois sur le seul arrondissement de Chol<strong>et</strong>, soit un emploi sur quatre.<br />

Auxquels se rajoutent 3000 autres dans un rayon de 50 km. C<strong>et</strong>te concentration<br />

naturelle d’industries <strong>et</strong> de formations dédiées tout ou partie à nos<br />

p<strong>et</strong>ites têtes blondes légitime la création du pôle enfant, fin 2004, labellisé<br />

pôle de compétitivité en juill<strong>et</strong> 2005.<br />

Devenir leader<br />

de l’univers de l’enfant<br />

Proj<strong>et</strong>s de zones d’exonérations fiscales.<br />

Pôle enfant<br />

Pour la CCI du Chol<strong>et</strong>ais, initiatrice du proj<strong>et</strong>,<br />

le pôle enfant est un formidable catalyseur.<br />

Il rassemble pas moins de 10 filières qui<br />

vont apprendre à travailler ensemble autour<br />

de sept programmes de recherche <strong>et</strong> de développement<br />

inscrits au contrat de pôle : les<br />

allergènes, l’obésité <strong>et</strong> la nutrition, les applications<br />

électronique en puériculture (sécurisation<br />

des siège auto), la conception de produits<br />

en 3D, les matériaux intelligents (textile interactif<br />

perm<strong>et</strong>tant de localiser un enfant ou de<br />

déclencher un feu tricolore à son passage,<br />

matériau changeant de couleur s’il y a un risque<br />

de brûlure...), l’analyse prospective des<br />

marchés (réglementation, études, panels, bonnes<br />

pratiques, données médicales ou sociétales),<br />

la mise en place d’un incubateur de<br />

proj<strong>et</strong>s innovants (pépinière d’entreprises thématique)<br />

<strong>et</strong> enfin la logistique <strong>et</strong> la gestion des<br />

flux. Objectif : faire du Chol<strong>et</strong>ais LE territoire<br />

spécialisé de l’enfance <strong>et</strong> lui donner une légitimité<br />

européenne voire internationale.<br />

L’enjeu est aussi économique. Face aux délocalisations<br />

des emplois de production qui<br />

ratatinent les industries locales, il s’agit de<br />

tertiariser l’économie. Le proj<strong>et</strong> vise à recréer<br />

des emplois à valeur ajoutée dans les domaines<br />

du mark<strong>et</strong>ing, de la création, du design,<br />

de la logistique, soit en amont <strong>et</strong> en aval de<br />

la production. Selon la CCI, les industries du<br />

Chol<strong>et</strong>ais ont ainsi perdu plus de 5000<br />

emplois au cours des 10 dernières années. «<br />

Nous devons passer d’une industrie de main<br />

d’œuvre à une industrie de tête d’œuvre, »<br />

résume Yannick Lefeuvre, directeur de la<br />

CCI, reprenant une réflexion du Conseil économique<br />

<strong>et</strong> social. Membres du pôle enfant,<br />

CWF ou Salmon Arc-en-Ciel ont déjà fait leur<br />

(r)évolution, ne gardant qu’une faible partie<br />

de leur production en France.<br />

Mutations douloureuse<br />

Pour GBB, en redressement judiciaire, la<br />

mutation est douloureuse. Le fabricant de<br />

chaussures a annoncé fin octobre l’arrêt de la<br />

production à Beaupréau <strong>et</strong> le licenciement<br />

de 99 de ses 148 salariés. « Nous devons renforcer<br />

nos compétences sur les métiers qui<br />

ne sont pas le fort de notre industrie comme<br />

la communication, le mark<strong>et</strong>ing, <strong>et</strong> renforcer<br />

les liens avec les consommateurs, affirme<br />

Georges Delrieu. Ceux qui l’ont déjà fait s’en<br />

portent bien ». Le dirigeant de GBB voit dans<br />

le pôle enfant un facteur attractif pour ces<br />

nouvelles compétences. « En nous spécialisant,<br />

nous encouragerons des entrepreneurs<br />

<strong>et</strong> des jeunes actifs à s’installer dans la région<br />

». Car la vocation du pôle ne s’arrête pas aux<br />

portes des entreprises. En concentrant ses<br />

efforts sur l’environnement de l’enfant au<br />

sens large, la formation, l’éducation, la culture,<br />

ou les lieux de vie, le pôle enfant veut<br />

également faire du bassin chol<strong>et</strong>ais un territoire<br />

exemplaire où il fait bon vivre pour les<br />

bambins <strong>et</strong> leurs familles. <br />

Olivia Bassi<br />

Président :<br />

Joseph Grimaud, président de la Chambre<br />

de commerce <strong>et</strong> d’industrie du Chol<strong>et</strong>ais<br />

Coordinateurs :<br />

Arnaud Bonn<strong>et</strong> <strong>et</strong> Samuel Leblond,<br />

CCI du Chol<strong>et</strong>ais<br />

34 rue nationale – BP 22116<br />

49321 Chol<strong>et</strong> cedex<br />

Tél : 02 41 49 10 00, www.poleenfant.fr<br />

Principales entreprises :<br />

GSA, Brioche Pasquier, Dorel, Eram,<br />

Plastitemple, Fleury-Michon, Charal<br />

Principaux labos de recherche :<br />

ISTIA, IFTH de Chol<strong>et</strong>, Institut Colbert,<br />

laboratoire de nutrition de l’université<br />

d’Angers<br />

Thème :<br />

améliorer le mieux-être de l’enfant<br />

en mutualisant les connaissances<br />

liées à l’ensemble des produits destinés à<br />

l’enfant sur le thème de la nutrition, de la<br />

pédagogie, de l’ergonomie ou<br />

du mark<strong>et</strong>ing.<br />

60<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


PÔLE ENFANT<br />

Pôles de compétitivité<br />

Pour les p<strong>et</strong>ites entreprises comme la sienne,<br />

ces échanges sont donc le moyen de faire évoluer<br />

leur activité, d’adapter leurs produits ou<br />

leur communication en fonction de l’attente des<br />

mamans, des <strong>tendances</strong> de marchés, de l’évolution<br />

des matériaux, du design ou des dernières<br />

données médicales.<br />

Lors du lancement du pôle chol<strong>et</strong>ais.<br />

Qui courait dans l’herbe :<br />

« Une démarche sincère<br />

pour le bien-être de l’enfant »<br />

Adapter les produits<br />

à l’attente des mamans<br />

Pour les grands groupes, c’est l’occasion de<br />

confirmer leurs orientations ou de faire partager<br />

les informations à d’autres services que le mark<strong>et</strong>ing<br />

ou la communication. Qui courait dans<br />

l’herbe envisage aussi sa participation au pôle<br />

enfant comme un moyen de rompre son isolement<br />

<strong>et</strong> d’être plus visible sur le marché. Notamment<br />

pour les achats : le service export de la<br />

CCI coordonne des déplacements à l’étranger<br />

afin de mutualiser les journées d’achat des<br />

entreprises du pôle. Mais aussi pour trouver du<br />

sang neuf : l’entrepreneuse a tissé des liens<br />

étroits avec les différents centres de recherche<br />

ou les écoles spécialisés comme l’École de<br />

design de Nantes, l’institut Colbert, l’École du<br />

jou<strong>et</strong> d’Angoulême dont elle accueille des stagiaires.<br />

D’ores <strong>et</strong> déjà, l’entreprise chol<strong>et</strong>aise,<br />

très mobilisée dans l’évangélisation des membres<br />

du pôle, en a r<strong>et</strong>iré des premiers bénéfices.<br />

« J’ai participé à mon humble niveau à l’inauguration<br />

du pôle. Ce qui m’a permis d’obtenir un<br />

enfant n’est pas une cible comme les<br />

«L’ autres. Nous devons nous comporter en<br />

expert <strong>et</strong> concevoir des produits adaptés à son<br />

développement.». Laurence Niaux, maman <strong>et</strong><br />

styliste de chaussures pour enfants est convaincue<br />

du bien-fondé de sa démarche. Avec son<br />

mari designer, elle a créé sa société, il y a deux<br />

ans sur un concept de chaussures ergonomiques<br />

pour les tout-p<strong>et</strong>its de 0 à 6 ans.<br />

« Contrairement à une idée reçue, le pied de<br />

l’enfant ne doit pas être tenu. Au contraire, il<br />

Laurence <strong>et</strong> Olivier Niaux, fondateurs de Qui courait dans<br />

l’herbe, ont inventé des chaussures érgonomiques favorisant<br />

la musculation du pied des bébés.<br />

faut qu’il puisse se muscler pour se construire. »<br />

Un constat relevé par des kinésithérapeutes<br />

que l’entreprise a mis en application dans ses<br />

gammes de chaussures. Laurence Niaux, membre<br />

du pôle enfant depuis la première heure,<br />

aimerait bien insuffler c<strong>et</strong>te « démarche sincère<br />

pour le bien-être de l’enfant » à tous les adhérents.<br />

Riche d’une p<strong>et</strong>ite centaine d’entreprises<br />

de secteurs aussi variés que Brioches Pasquier,<br />

Dorel, Eram, Charal, Catimini, Dimco ou Ponroy<br />

santé, ce pôle porté par la CCI du Chol<strong>et</strong>ais<br />

pourrait-être, selon la créatrice, le creus<strong>et</strong> de<br />

l’élaboration de données universelles qu’elles<br />

soient d’ordre technique, éducatif, nutritionnel,<br />

ergonomique ou mark<strong>et</strong>ing. Comme c<strong>et</strong>te première<br />

étude, faisant appel à des médecins <strong>et</strong> au<br />

centre technique de la chaussure (CTC), qui<br />

devrait être lancée pour la création d’un pédimètre<br />

universel.<br />

Pour Laurence Niaux, le pôle est également un<br />

lieu d’échanges <strong>et</strong> d’enrichissement. Mieux, les<br />

journées communes d’expertises mark<strong>et</strong>ing,<br />

médicales, ou techniques organisées régulièrement<br />

par la CCI ouvrent les esprits. Le tout à<br />

domicile <strong>et</strong> à moindres frais. « Chol<strong>et</strong>, siège de<br />

la chaussure <strong>et</strong> du cuir, est une région d’usines<br />

familiales dont les dirigeants sont le plus souvent<br />

autodidactes. Très protectionnistes, ils ont<br />

eu du mal à intégrer des gens de l’extérieur<br />

lors de la transmission de leur entreprise. »<br />

crédit à la banque », confie Laurence Niaux.<br />

Familière des couloirs de la CCI, elle y a aussi<br />

trouvé un partenaire pour poursuivre l’expansion<br />

de son entreprise. Qui courait dans l’herbe<br />

a intégré fin octobre le groupe Samson, basé à<br />

Saint-Léger-sous-Chol<strong>et</strong> (49). Le spécialiste de la<br />

chaussure de confort pour femmes lui apporte<br />

sa force commerciale, sa logistique <strong>et</strong> une<br />

meilleure maîtrise de sa production effectuée<br />

pour l’instant en totalité en Inde. <br />

Qui courait dans l’herbe<br />

C.A. 2004 : 350 k€<br />

Effectif : 2 salariés<br />

Siège : Chol<strong>et</strong> (49)<br />

Oba<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 61


Pôles de compétitivité<br />

Union sacrée pour le pôle mer<br />

Le pôle de compétitivité s’est marié avec son homologue de Provence-Alpes-<br />

Côte d’Azur en misant sur la complémentarité des milieux naturels entre Atlantique<br />

<strong>et</strong> Méditerranée. C’est l’environnement <strong>et</strong> non un secteur d’activité qui fournit<br />

un socle commun aux industriels <strong>et</strong> centres de recherche du pôle mer. On<br />

trouve ici des pêcheurs, des fabricants de radars, des électroniciens en acoustique<br />

sous-marine, des chantiers navals, de sociétés de gestion <strong>et</strong> de traitement<br />

des déch<strong>et</strong>s, des fournisseurs d’accastillage nautique ou encore des biologistes<br />

marins. L’ensemble dessine le vaste panorama des compétences br<strong>et</strong>onnes<br />

dans les nouvelles technologies appliquées à l’espace côtier ou à la mer.<br />

La Brestoise Sobrena fait figure de dernier<br />

des Mohicans dans le secteur de la réparation<br />

navale. Les deux autres grands opérateurs<br />

français traversent des difficultés : Arno<br />

à Dunkerque doit être recapitalisée <strong>et</strong> la CMR<br />

à Marseille a été placée en redressement. Sur<br />

ce métier de main d’oeuvre, la concurrence<br />

n’est pas asiatique, mais européenne avec des<br />

chantiers, du Portugal à la Pologne, qui ont<br />

connu une période de forte consolidation.<br />

Depuis sa reprise en 1987 par le groupe brestois<br />

Meunier, la Sobrena s’est placée sur des<br />

niches techniques. Sur les formes de radoub<br />

du port, on voit de moins en moins de carferries<br />

ou de pétroliers classiques, mais de<br />

plus en plus de pétroliers-nav<strong>et</strong>tes norvégiens<br />

<strong>et</strong> surtout de méthaniers pour lesquels la<br />

Sobrena est un leader mondial. « On a toujours<br />

pensé que la réparation navale était un<br />

métier d’avenir à condition de se m<strong>et</strong>tre sur le<br />

Zones d’exonérations fiscales.<br />

Sobrena, maître en maintenance de méthaniers<br />

marché à valeur ajoutée où la productivité <strong>et</strong><br />

la technicité peuvent faire la différence »,<br />

observe le président François Meunier.<br />

Un pari auquel beaucoup ne croyaient guère il<br />

y a vingt ans, Brest n’étant pas un grand port<br />

d’escale. Pourtant sa position géographique lui<br />

profite <strong>et</strong> la présence de l’établissement DCN<br />

assure une réputation de premier port de réparation<br />

<strong>et</strong> maintenance de navires militaires.<br />

« On est habitué à la concurrence depuis<br />

longtemps, note François Meunier. L’essentiel<br />

du marché dépend du trafic des bateaux,<br />

des lignes maritimes. Nous n’avons pas la<br />

même problématique mondiale que les chantiers<br />

de construction. » Pour le dirigeant, la<br />

bonne marche des affaires <strong>et</strong> la fidélité des<br />

armateurs sont d’abord affaire de qualité de<br />

la main d’œuvre <strong>et</strong> de respect des délais. Car<br />

l’immobilisation d’un bateau coûte cher. Il<br />

évoque l’innovation technologique comme «<br />

un plus à apporter au client pour rester à la<br />

pointe ». Et, à ce tire, les aides à la R & D<br />

seront les bienvenues. Sur quels suj<strong>et</strong>s ? De<br />

nouvelles méthodes de détection <strong>et</strong> de localisation<br />

des micro fuites sur des membranes<br />

de méthaniers, ou encore des procédés de<br />

décapage de carène. « Même sur des thèmes<br />

mûrs, on peut faire évoluer les choses ». <br />

Yves Pérennou<br />

La maintenance navale au port de Brest.<br />

Sobrena, groupe Meunier<br />

Siège : Brest<br />

C.A. 2004 : 45 M€<br />

Pdt : François Meunier,<br />

DG : Bernard Furic, Michel Faou<br />

Effectifs : 250 en direct,<br />

600 à 700 avec les sous-traitants.<br />

62<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


PÔLE MER<br />

Pôles de compétitivité<br />

Le pôle mer<br />

Bureau :<br />

Président Hervé Moulinier, DG de Thales<br />

Airborne System à Brest. Vice-présidents :<br />

Patrick Grivaud, président de Ixcore,<br />

Yves Dubreuil-Chambardel, directeur<br />

de DCN Brest, <strong>et</strong> Gérard Riou, directeur<br />

du centre Ifremer de Brest.<br />

Adresse :<br />

Technopole Brest-Iroise CS83809<br />

29238 Brest cedex 3<br />

Tél. 02 98 05 44 51.<br />

Contact :<br />

Christian Charles, directeur adjoint.<br />

Axes de travail :<br />

biologie marine, sécurité maritime,<br />

ingénierie navale, environnement côtier<br />

Fondateurs :<br />

Thales, Ifremer, DCN, Veolia, Timac,<br />

Meunier, Haliod...<br />

Principaux laboratoires :<br />

Ifremer, Shom, Université de Br<strong>et</strong>agne Ouest,<br />

Cedre, Station CNRS de Roscoff ...<br />

Une fédération régionale autour<br />

des compétences brestoises<br />

S<br />

’il ne s’agissait pas de marins, on parlerait<br />

volontiers du mariage de la carpe <strong>et</strong> du<br />

lapin. La naissance de ce pôle était improbable<br />

puisqu’il associe des spécialités aussi<br />

éloignées que les biotechnologies, la réparation<br />

navale, la pêche ou les télécommunications<br />

sous-marines. Leur point commun est<br />

d’avoir Brest comme port d’attache. La capitale<br />

du Ponant réunit des centres de recherches<br />

publics (Ifremer, Ensi<strong>et</strong>a...) <strong>et</strong> privés<br />

(Thales Airborne Systems), des industriels<br />

(DCN, Sobrena) de premier plan <strong>et</strong> des PME<br />

innovantes dans ces domaines. Les promoteurs<br />

du pôle ont su m<strong>et</strong>tre en avant l’intérêt<br />

national d’un pôle mer : croissance démographique<br />

sur la façade maritime, enjeu stratégique<br />

<strong>et</strong> zone de ressources énergétiques <strong>et</strong><br />

alimentaires, lieu de croisement d’intérêts<br />

économiques divers... Et l’État, à travers sa<br />

préfète de région Bernad<strong>et</strong>te Malgorn, avait<br />

affiché sa volonté de promouvoir le pôle<br />

métropolitain brestois comme un noeud de<br />

réseau pour la Basse Br<strong>et</strong>agne. Pour constituer<br />

le pôle de compétitivité, la cité a fédéré<br />

les compétences dans toute la Br<strong>et</strong>agne,<br />

incluant par exemple le chantier Piriou de<br />

Concarneau, mais aussi l’équipementier de la<br />

plaisance Plastimo à Lorient, <strong>et</strong> le laboratoire<br />

Goëmar à Saint-Malo. Par ailleurs, le pôle<br />

mer br<strong>et</strong>on a su faire alliance avec son homologue<br />

de Toulon pour constituer un binôme<br />

original avec la Provence. Malheureusement,<br />

le zonage des aides à la R & D ne descend<br />

pas jusqu’à Saint-Nazaire <strong>et</strong> Nantes, cités<br />

pourtant bien équipées en centres de recherche<br />

<strong>et</strong> en industries liés à la mer.<br />

Cinq thématiques ont été définies : la sécurité<br />

<strong>et</strong> la sûr<strong>et</strong>é maritimes, l’ingénierie, la maintenance<br />

<strong>et</strong> les services navals, l’exploitation des<br />

ressources énergétiques marines, l’exploitation<br />

<strong>et</strong> la valorisation des ressources biologiques<br />

marines, en considérant d’une part les biotechnologies<br />

marines <strong>et</strong> d’autre part, l’instrumentation<br />

pour la pêche <strong>et</strong> l’aquaculture, <strong>et</strong> enfin<br />

l’environnement <strong>et</strong> le génie côtier. En février<br />

2005, quelque 50 proj<strong>et</strong>s d’action avaient été<br />

recensés, totalisant 180 millions d’euros d’investissement<br />

potentiel. Les premiers d’entre<br />

eux devaient recevoir leur validation par le<br />

conseil d’administration du pôle pour la fin de<br />

l’année. <br />

Y.P.<br />

<br />

<br />

Assemblées générales<br />

Congrès avec exposition<br />

Salons<br />

Soirées évènementielles<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 63


Pôles de compétitivité<br />

PÔLE MER<br />

Ixsea à l’écoute des grands fonds<br />

Fabien Napolitano nourrit de belles ambitions<br />

pour le site brestois d’Ixsea <strong>et</strong><br />

espère que le pôle de compétitivité servira<br />

d’accélérateur de croissance. « De toutes<br />

façons nous avançons, mais l’environnement<br />

est important <strong>et</strong> on espère que le pôle de<br />

compétitivité va diffuser au plan régional. Il<br />

y a beaucoup de sous-traitants régionaux<br />

avec des compétences très fortes qu’ils ont<br />

besoin de consolider. »<br />

Héritier des sociétés Mors environnement <strong>et</strong><br />

Oceano technologies, fusionnées avec le<br />

fabricant d’instruments de navigation Ixsea<br />

en 2002, l’établissement brestois emploie 50<br />

personnes dont une moitié d’ingénieurs <strong>et</strong><br />

docteurs en sciences. Sa compétence la plus<br />

connue se situe dans les radars acoustiques<br />

<strong>et</strong> les gyrocompas à fibre optique, mais il<br />

développe désormais de nouveaux appareils<br />

de positionnement acoustique comme le<br />

Gaps (Global Acoustic Positioning System),<br />

une machine compacte de positionnement<br />

sous-marin qui sert à la pose de câbles, la<br />

construction offshore, ou la recherche... Une<br />

troisième ligne de produits concerne le traitement<br />

de l’imagerie sonar sismique <strong>et</strong> de<br />

l’imagerie magnétique.<br />

« Nous avons des compétences clés pour<br />

équiper des véhicules sous-marins autonomes,<br />

des engins capables de travailler à 6 000<br />

mètres de fonds. Il y a, dans le cadre du pôle<br />

de compétitivité, plusieurs proj<strong>et</strong>s de conception<br />

de véhicule de ce type sur lesquels<br />

nous nous plaçons comme équipementier ».<br />

Avec la possibilité dans un deuxième temps<br />

d’appliquer pour d’autres clients les solutions<br />

mises au point pour les proj<strong>et</strong>s du pôle.<br />

« Notre recherche <strong>et</strong> développement est autofinancée<br />

à 90 %. C’est un choix de société. Nous<br />

ne voulons pas être dépendants d’un client <strong>et</strong><br />

nous voulons rester ouverts sur des perspectives<br />

à long terme. En revanche, nous faisons de l’intégration<br />

de systèmes comprenant des équipements<br />

conçus par d’autres, en plus des nôtres ».<br />

Même s’il est aujourd’hui un acteur important<br />

du marché dans sa spécialité, Ixsea reste<br />

une PME confrontée, à l’échelle mondiale <strong>et</strong><br />

sur différents créneaux, à des groupes puissants<br />

comme les Américains Northrop Grumman<br />

ou Linquest, des concurrents qui, à en<br />

croire Fabien Napolitano, bénéficient d’un<br />

soutien constant <strong>et</strong> abondant de leur gouvernement<br />

pour financer leur recherche <strong>et</strong><br />

développement.<br />

Le Gaps (Global Acoustic Positioning System), un appareil<br />

de positionnement emblématique du savoir-faire d’Ixsea.<br />

Ixsea<br />

Siège : Marly-Le-Roi (78)<br />

C.A. : 20 M€<br />

Part export : 85%<br />

Implantations <strong>et</strong> effectifs : 80 personnes,<br />

Brest 50, La Ciotat 15, Marly 15.<br />

Sirehna séduite par la baie de Douarnenez<br />

La société d’ingénierie Sirehna à Nantes<br />

ne veut pas rester à l’écart d’un pôle mer,<br />

elle qui travaille beaucoup pour l’industrie<br />

navale. « On voit bien qu’au fil des années<br />

des pôles d’ingénierie navale se sont concentrés<br />

sur Brest <strong>et</strong> Lorient, tandis que Nantes<br />

s’est abrité derrière les Chantiers de<br />

l’Atlantique », observe son directeur Jean-<br />

Pierre Le Goff. Située sur le campus de<br />

l’école centrale, Sirehna réalise des prestations<br />

de recherche <strong>et</strong> développement sur<br />

des applications liées à la mécanique des<br />

fluides <strong>et</strong> des structures. Elle est impliquée<br />

actuellement dans deux programmes de<br />

défense internationaux sur les drones,<br />

notamment le proj<strong>et</strong> franco-américain Spartan.<br />

Il s’agit là de m<strong>et</strong>tre au point un système<br />

de chasse aux sous-marins, embarqué sur un<br />

navire de surface de type Zodiac. Sirehna<br />

m<strong>et</strong> en œuvre son savoir-faire dans le positionnement<br />

dynamique des embarcations,<br />

l’évitement d’obstacles, le pilotage en fonction<br />

de l’état de la mer...<br />

Ces compétences dans les systèmes embarqués<br />

<strong>et</strong> le contrôle dynamique de platesformes<br />

la conduisent à travailler régulièrement<br />

Jean-Pierre Le Goff, directeur de Sirehna à Nantes, ne veut<br />

pas rester à l’écart du pôle mer.<br />

pour la DCN ou pour Thales, l’un de ses<br />

actionnaires. « On collaborera avec eux sur<br />

des proj<strong>et</strong>s du pôle mer, puisque le pôle de<br />

compétitivité prévoit une ouverture à hauteur<br />

de 20 % à des entités extra-régionales,<br />

mais on ne pourra pas être initiateur d’un<br />

proj<strong>et</strong> », indique Jean-Pierre Le Goff, par<br />

ailleurs réservé sur l’aspect zonage des pôles<br />

de compétitivité : « Nous participons également<br />

au pôle régional EMC2 pour la diffusion<br />

des technologies MDO (multidisciplinary<br />

design optimization), mais la labellisation ou<br />

la question des zonages <strong>et</strong> des avantages fiscaux<br />

nous importe peu. Cela peut donner un<br />

élan notamment pour ceux qui n’étaient pas<br />

dans un réseau., mais les charges sont ce<br />

qu’elles sont en France <strong>et</strong> il faut faire avec. »<br />

Ce n’est donc pas pour bénéficier de subventions<br />

à la R & D que Sirehna s’est dotée d’une<br />

base à Douarnenez. « Nous avions besoin de<br />

mener des essais en réel sur un programme<br />

européen, lancé il y a déjà quatre ans, <strong>et</strong> le<br />

plan d’eau de la baie de Douarnenez est<br />

magnifique, tout en étant proche de nos partenaires<br />

brestois. » Déjà, la dynamique brestoise<br />

rattrape la PME nantaise. Suite à un<br />

article paru dans Le Télégramme, Ifremer<br />

Brest l’a contactée pour lui proposer de participer<br />

à des essais sur un nouveau proj<strong>et</strong><br />

d’engin sous-marin en eau peu profonde,<br />

avec Thales <strong>et</strong> le Gesma (groupe d’études<br />

sous-marines de l’Atlantique). <br />

Sirehna<br />

Chiffre d’affaires : 3,5 M€<br />

Siège : Nantes<br />

Effectif : 40 personnes<br />

64<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Pôles de compétitivité<br />

Images <strong>et</strong> réseaux : paire gagnante<br />

Terre fertile en recherche <strong>et</strong> développement dans les technologies de l’information<br />

<strong>et</strong> de la communication, la Br<strong>et</strong>agne s’est confrontée depuis cinq ans,<br />

à la crise mondiale des télécoms <strong>et</strong> à la restructuration des industries de<br />

l’électronique. Les acteurs br<strong>et</strong>ons de la filière s’étaient mobilisés dès 2003<br />

pour élaborer un plan de relance. La labellisation en pôle de compétitivité à<br />

vocation mondiale a validé une stratégie basée sur les usages futurs des télécoms.<br />

Sur un plan technique, la région, à laquelle s’associe le bassin nantais,<br />

réunit ses acquis dans les systèmes de diffusion audiovisuelle <strong>et</strong> dans les télécommunications<br />

y compris mobiles. Elle y rajoute l’édition culturelle qui doit<br />

aussi prendre le train technologique tiré par des locomotives comme Alcatel.<br />

Alcatel : tenir un rôle clé<br />

dans un scénario bouleversé<br />

Zones d’exonérations fiscales.<br />

cessions <strong>et</strong> restructurations est impressionnante<br />

(voir encadré).<br />

Alcatel au cœur de la révolution des télécoms.<br />

Alcatel est l’un des piliers du pôle Images<br />

<strong>et</strong> réseaux, aux côtés de Thalès, Thomson<br />

<strong>et</strong> France télécom. Comme d’autres<br />

groupes, Alcatel va profiter des eff<strong>et</strong>s de<br />

réseaux <strong>et</strong> des aides publiques, mais l’implication<br />

du groupe d’électronique est aussi<br />

motivée par la volonté de rassurer. Avec<br />

France télécom, Alcatel est l’un de ceux qui<br />

ont « fait » la notoriété internationale de c<strong>et</strong>te<br />

« telecom valley » du grand Ouest. Or, au<br />

début des années 2000, le groupe s’est lancé<br />

dans une mutation profonde <strong>et</strong> controversée.<br />

Le plan, radical, était de transformer ce<br />

fabricant d’équipements de téléphonie en<br />

compagnie « fabless », c’est à dire « sans<br />

usine », centrée sur le service <strong>et</strong> l’intégration<br />

d’équipements de différentes provenances,<br />

pour concevoir des solutions de communication<br />

complètes. Parallèlement, le groupe a<br />

cessé de fabriquer des terminaux de téléphonie<br />

mobile. L’Ouest a vécu ces changements<br />

comme un séisme : la liste des<br />

Révolution technique<br />

Alcatel est aussi au cœur de la révolution<br />

technologique. Depuis dix ans, le foisonnement<br />

d’innovations <strong>et</strong> la dynamique de consommation<br />

dans les télécommunications sont<br />

tels que les frontières tombent : séparation<br />

entre téléphonies fixe <strong>et</strong> mobile, séparation<br />

entre traitement de la voix (analogique) <strong>et</strong><br />

des données (numérique). On ne s’étonne<br />

déjà plus de téléphoner sur protocole intern<strong>et</strong><br />

<strong>et</strong> de visionner des vidéos sur un mobile.<br />

C<strong>et</strong>te mutation du secteur a chamboulé les<br />

habitudes. Alcatel CIT Lannion, il y a deux<br />

ans encore, était un site spécialisé dans la<br />

R & D d’équipements fixes. Aujourd’hui,<br />

selon Nicolas Le Guennec, le directeur de<br />

l’établissement, 80 % des activités sont consacrées<br />

à la téléphonie mobile. Les salariés ont<br />

été confrontés à plusieurs plans sociaux <strong>et</strong> le<br />

recours aux contrats extérieurs s’est réduit.<br />

Lannion qui aurait pu sombrer à cause de sa<br />

spécialisation dans le fixe, a sauvé la mise en<br />

bénéficiant d’un transfert de charge sur le<br />

marché plus porteur du mobile.<br />

L’établissement de Nantes-Orvault, dirigé par<br />

Jacques Naudin, vient d’une situation inverse.<br />

Il m<strong>et</strong> au point des infrastructures interréseaux.<br />

On y conçoit des solutions pour<br />

organiser le bon fonctionnement des serveurs<br />

d’applications. Ces serveurs sont utilisés<br />

par les éditeurs (AOL, Google <strong>et</strong> consorts)<br />

pour fournir des services sur intern<strong>et</strong>, du<br />

télépaiement, <strong>et</strong>c. Quant au site de Rennes<br />

Saint-Grégoire, il est orienté sur la conception<br />

de services à valeur ajoutée pour les<br />

mobiles.<br />

Suite p. 66 >>><br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 65


Pôles de compétitivité<br />

IMAGE ET RÉSEAUX<br />

>>><br />

La mutation d’Alcatel, vécue également par<br />

Thomson, France télécom ou Thales, fait ressortir<br />

les enjeux stratégiques du pôle images<br />

<strong>et</strong> réseaux : la volonté de situer la recherche<br />

sur les usages futurs, sur l’interopérabilité<br />

entre systèmes, <strong>et</strong> sur la sécurité.<br />

L’enjeu des usages<br />

L’une des actions, sur laquelle Thales est<br />

pilote <strong>et</strong> Alcatel intervenant majeur, consiste<br />

à construire un outil de test <strong>et</strong> de validation<br />

des applications logicielles destinées au marché<br />

des télécoms. C<strong>et</strong>te plate-forme perm<strong>et</strong>trait<br />

aux éditeurs de logiciels du pôle de<br />

compétitivité de valider le bon fonctionnement<br />

de leurs services sur différents matériels,<br />

sans être obligé de contracter de<br />

partenariats avec tel ou tel fournisseur d’équipement.<br />

« Ce sera aussi un outil utile pour le<br />

test de nouveaux usages, ou de nouvelles<br />

normes de transmissions, de sécurisation de<br />

ces transmissions », précise Nicolas Le Guennec<br />

qui insiste sur l’aspect transversal de<br />

c<strong>et</strong>te action. Il s’agit à la fois d’un développement<br />

technique, d’un outil destiné à être<br />

mutualisé par les différents acteurs du pôle,<br />

y compris des laboratoires académiques ne<br />

disposant pas de ce type de matériel. Troisième<br />

avantage, il servira de vitrine des performances<br />

de la Br<strong>et</strong>agne en matière de<br />

conception logicielle.<br />

Mais, peut-on mesurer en terme de charge de<br />

Nicolas Le Guennec, directeur d’Alcatel CIT Lannion.<br />

travail, l’impact du pôle de compétitivité sur<br />

Alcatel dans l’Ouest ? Pour Nicolas Le Guennec,<br />

c<strong>et</strong> impact est d’abord un engagement :<br />

« Alcatel est le plus gros contributeur privé au<br />

pôle en termes d’investissement, souligne-til,<br />

avec un engagement de 300 hommes par<br />

an sur trois ans <strong>et</strong> 7 millions d’euros d’investissements<br />

en moyens techniques. »<br />

Alcatel : quatre ans<br />

de restructuration<br />

Laval : 2001, cession à Flextronics de<br />

l’usine de téléphonie mobile (53).<br />

Effectif de l’époque 830 salariés contre<br />

500 aujourd’hui. Proj<strong>et</strong> de ferm<strong>et</strong>ure<br />

par Flextronics fin 2005.<br />

Brest (29) : juill<strong>et</strong> 2002, cession de<br />

l’activité production d’Alcatel Business<br />

System à Brest à l’Américain Jabil<br />

circuit. Effectif de l’époque 700,<br />

contre environ 500 aujourd’hui.<br />

Lannion (22) : de 2001 à 2005,<br />

réduction de l’effectif de 1 700 personnes<br />

à un peu plus de 1050<br />

aujourd’hui.<br />

Lannion : avril 2003, ferm<strong>et</strong>ure<br />

d’Alcatel Optronics (effectif de 320<br />

salariés en 2002)<br />

Le Mans, Rennes, Brest : cession<br />

des unités Alcatel réseaux d’entreprise<br />

au fonds Platinum Equity. Unités devenues<br />

aujourd’hui NexitiraOne. 400<br />

personnes concernées dans l’Ouest.<br />

Lannion : septembre 2004 cession de<br />

sa filiale Converters (160 salariés) au<br />

fonds d’investissement Ripplewood.<br />

Coutances (50) : décembre 2004, cession<br />

à l’encadrement. Le site de 220 salariés<br />

devient Elvia Printed Circuit Board.<br />

Saintes (17) : décembre 2004,<br />

cession de Saintronic (300 personnes)<br />

à GMD<br />

Les nouveaux services<br />

de l’image numérique<br />

Le pôle Images <strong>et</strong> réseaux se présente<br />

comme une mobilisation des acteurs<br />

régionaux pour relever le défi posé aux professionnels<br />

des télécommunications : l’irruption<br />

de services audiovisuels <strong>et</strong> télévisuels<br />

associés aux réseaux de télécommunications<br />

fixes ou mobiles. Accéder à l’image animée<br />

sur son téléphone portable, regarder la télévision<br />

haute définition chez soi grâce à l’ADSL,<br />

mais aussi échanger en visioconférence aussi<br />

bien via l’hertzien, le satellite que les câbles<br />

ordinaires... Autant de nouveautés qui mobilisent<br />

les laboratoires. Capter les marchés<br />

émergents demande d’être à la pointe des<br />

technologies <strong>et</strong> en phase avec l’usager. Mais<br />

la valeur ajoutée se situera au-delà des techniques,<br />

dans la capacité à élaborer des services,<br />

voire des contenus culturels. Les quatre<br />

premiers proj<strong>et</strong>s validés par le pôle illustrent<br />

c<strong>et</strong>te stratégie. Mobim@ge a pour objectif de<br />

concevoir de nouveaux services de télévision<br />

sur terminaux mobiles basés sur le couplage<br />

entre un réseau de diffusion de télévision terrestre<br />

<strong>et</strong> un réseau de télécommunications<br />

mobiles. Il associe France télévision, Ouest-<br />

France, le Télégramme, TF1/TV Breizh, de<br />

grands opérateurs télécoms, des grandes écoles<br />

<strong>et</strong> six PME.<br />

Distrim@ges consiste à développer une plateforme<br />

de télévision sur IP conforme au standard<br />

DVB-IP. Il est porté par France télécom<br />

avec TDF, Thomson, Thales, Grass valley,<br />

l’ENST-B <strong>et</strong> trois PME.<br />

Semi@ages vise à créer un système d’indexation<br />

automatique de vidéos perm<strong>et</strong>tant l’extraction<br />

des programmes de chaîne TV, leur<br />

analyse sémantique, ainsi que la réédition<br />

automatique de certains programmes. Il associe<br />

France télécom, TF1/TV Breizh, TDF<br />

Thomson, des laboratoires, des PME.<br />

Proj<strong>et</strong>im@gin est un proj<strong>et</strong> transversal porté par<br />

les principaux acteurs du pôle qui vise à créer<br />

une vitrine des réalisations de la région. Il<br />

s’agira d’une plate-forme technique d’interopérabilité<br />

<strong>et</strong> servira de vitrine pour les nouveaux<br />

services logiciels créés dans la région. <br />

Le dossier compl<strong>et</strong> d’Images <strong>et</strong> réseaux<br />

disponible sur :<br />

http://www.images-<strong>et</strong>-reseaux.com/<br />

documentation.html<br />

Y.P.<br />

66<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


IMAGES ET RÉSEAUX<br />

Pôles de compétitivité<br />

L’état d’avancement des différentes actions<br />

ne perm<strong>et</strong> pas encore de donner une répartition<br />

des tâches entre les différents sites d’Alcatel.<br />

Sur le terrain de la charge de travail,<br />

Nicolas Le Guennec reste prudent.<br />

Une R & D compétitive<br />

À ses yeux, les aides publiques à la R & D ne<br />

sont pas faites pour compenser l’écart de<br />

coût par rapport à la R & D chinoise ou<br />

indienne. « En revanche, le pôle est une<br />

reconnaissance forte des savoir-faire locaux<br />

<strong>et</strong> le fonctionnement en réseau sera un accélérateur<br />

de R & D, un générateur de valeur. Il<br />

ne faut plus raisonner entreprise par entreprise,<br />

mais avec une vision générale du territoire.<br />

Le pôle va aider à conserver un avantage<br />

concurrentiel par l’avance technologique. »<br />

L’observation d’un ingénieur d’Alcatel tempère<br />

c<strong>et</strong> enthousiasme : « Il est vrai que la R<br />

& D faite en Chine coûte plus de deux fois<br />

moins cher que chez nous. Cela crée une<br />

pression énorme ». En pratique, la perspective<br />

de recevoir des aides publiques devrait<br />

faciliter le lancement de proj<strong>et</strong>s de R & D<br />

autofinancée, dossiers qui, sans cela,<br />

n’auraient peut-être pas passé les couper<strong>et</strong>s<br />

financiers au sein du groupe. <br />

Des solutions multi-équipements.<br />

Les sites d’Alcatel dans l’Ouest participant<br />

à Image <strong>et</strong> réseaux<br />

Alcatel CIT Lannion : 1 073<br />

Alcatel CIT Nantes-Orvault : 630<br />

Alcatel CIT Rennes <strong>et</strong> Saint-Grégoire<br />

(rattachés à Orvault) : 200<br />

Annonce Paysage 175,5x120 Yves Pérennou 14/12/05 Alcatel 16:33 business Page system 1 :<br />

250 salariés<br />

Image <strong>et</strong> réseaux<br />

Coordination :<br />

Présidente de l’association :<br />

Christiane Schwartz (France Télécom)<br />

Chargé de mission entreprises :<br />

Patrick Cosquer, Meito :<br />

02 99 84 8500<br />

Animateur au nom de la région :<br />

Gilles Bellec, région Br<strong>et</strong>agne<br />

02 99 27 10 10<br />

Adresse : Le siège de l’association<br />

<strong>et</strong> de la structure d’animation sera<br />

installé à Lannion début 2006.<br />

Autre contact :<br />

Meito, 11 Rue du Clos Courtel<br />

35700 Rennes<br />

www.images-<strong>et</strong>-reseaux.com<br />

Axes de travail : Les nouvelles<br />

technologies numériques de l’image,<br />

les nouveaux modes de diffusion<br />

Fondateurs : Alcatel, France télécom<br />

R & D, Thales, Thomson, TDF, région Br<strong>et</strong>agne,<br />

Principaux laboratoires :<br />

Université de Br<strong>et</strong>agne , Supelec, ENST<br />

Br<strong>et</strong>agne, Enib, Ensi<strong>et</strong>a, Insa, irisa, IETR,<br />

CNRS, Cnam, Eseo, Esiea...<br />

www.cegelec.fr<br />

Cegelec, acteur majeur<br />

de l'Ouest<br />

Troisième entreprise de la région dans le secteur<br />

de la construction <strong>et</strong> l'un des leaders en matière<br />

d'installations électriques, climatiques <strong>et</strong> de maintenance,<br />

Cegelec Ouest rayonne sur le grand Ouest français avec<br />

des implantations dans 26 villes. Filiale régionale<br />

du groupe international de services technologiques,<br />

Cegelec Ouest compte plus de 2 000 collaborateurs <strong>et</strong><br />

réalise un chiffre d'affaires de 220 millions d'euros.<br />

Entreprise en croissance, Cegelec Ouest recrutera<br />

un millier de personnes d'ici 2010.<br />

Cegelec, groupe mondial intégré,<br />

est fournisseur de services<br />

<strong>et</strong> de solutions technologiques<br />

dans cinq domaines :<br />

3 Énergie, Électricité<br />

3 Automatismes, Instrumentation<br />

<strong>et</strong> Contrôle<br />

3 Technologies d’Information<br />

<strong>et</strong> de Communication<br />

3 Génie climatique, Mécanique<br />

3 Maintenance <strong>et</strong> Services<br />

CONTACT :<br />

Didier Evano<br />

Cegelec Ouest<br />

La Belle Etoile - 5, rue Véga<br />

BP 80622<br />

44476 Carquefou cedex<br />

Tél.: 02 28 09 22 22<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 67


Pôles de compétitivité<br />

L’automobile vise haut de gamme<br />

Bien que confrontés à une compétition mondiale, les sous-traitants <strong>et</strong> équipementiers<br />

de l’automobile conservent un poids industriel important dans<br />

l’Ouest. Pas moins de 89 000 emplois sont directement liés au secteur automobile<br />

dont plus de la moitié dans les Pays de la Loire. Tandis que les constructeurs<br />

investissent dans les pays de l’Est <strong>et</strong> regardent l’Asie, les fournisseurs<br />

de la région s’associent dans ce pôle pour élever leur niveau en qualité<br />

<strong>et</strong> innovation. L’objectif est à la fois d’accompagner Peugeot Citroën Rennes<br />

dans sa spécialisation haut de gamme <strong>et</strong> de rivaliser avec des pays à plus faible<br />

coût de main d’œuvre pour gagner des places sur le marché européen.<br />

Cooper Standard traque les bruits<br />

Si le zonage du pôle automobile haut de<br />

gamme de l’Ouest intègre le bassin d’emploi<br />

de Vitré, en Ille-<strong>et</strong>-Vilaine, c’est en raison de la<br />

présence sur ce territoire de l’usine Cooper<br />

Standard Automotive, spécialisée dans les produits<br />

d’étanchéité (joints de portes, encapsulation<br />

de vitrage...). Le site a été rach<strong>et</strong>é en 1999<br />

par le groupe américain, mais il fêtera ses trente<br />

ans en 2006 : c’est en 1976, en eff<strong>et</strong>, que Renault<br />

décide d’y implanter la Société des produits<br />

industriels de l’ouest (SPIO), qui deviendra par<br />

la suite Standard Product Atlantic. L’entreprise,<br />

dirigée par Gilles Guérin, emploie actuellement<br />

707 salariés, <strong>et</strong> a réalisé un chiffre d’affaires de<br />

94 millions d’euros en 2004.<br />

La démarche du pôle de compétitivité intéresse<br />

directement la quarantaine d’ingénieurs des<br />

équipes de recherche <strong>et</strong> développement du<br />

site br<strong>et</strong>on. « Nous menons actuellement plusieurs<br />

proj<strong>et</strong>s dans le domaine des joints d’étanchéité,<br />

portant principalement sur l’acoustique.<br />

Nous travaillons aussi sur les matériaux, en<br />

cherchant progressivement à remplacer les<br />

caoutchoucs par des thermoplastiques polymères,<br />

plus légers, moins coûteux <strong>et</strong> qui résistent<br />

mieux au vieillissement. Nos analyses portent<br />

également sur le traitement des odeurs », explique<br />

Marie-Laure Tachon, responsable R&D<br />

validation du site vitréen.<br />

Signature sonore<br />

Tous ces thèmes de recherche concernent les<br />

problématiques du haut de gamme en automobile.<br />

L’acoustique, en particulier, est désormais<br />

appréhendée comme la « signature<br />

sonore » du véhicule. Le claquement de portière<br />

d’une berline doit, par son bruit, authentifier<br />

sa catégorie. De même, l’habitacle ne<br />

doit laisser pénétrer aucun bruit parasite afin<br />

de garantir une atmosphère de confort <strong>et</strong> de<br />

Les sites clés de l’automobile dans l’Ouest.<br />

luxe à ses passagers.<br />

Jusqu’à présent, les ingénieurs de Cooper<br />

Standard travaillent dans une relative autonomie<br />

<strong>et</strong> n’ont guère de contact structuré avec<br />

les centres de recherches extérieurs. Ils<br />

accueillent néanmoins des élèves ingénieurs<br />

de cinquième année qui mènent leur proj<strong>et</strong><br />

de fin de cycle dans l’usine durant six mois. «<br />

Le pôle de compétitivité va nous offrir une<br />

réelle opportunité de travailler en réseau avec<br />

d’autres centres de recherche, ce que nous<br />

faisons peu actuellement », souligne Marie-<br />

Laure Tachon. Une perspective partagée par<br />

Philippe Billerot, responsable développement<br />

produit. « Tous nos clients sont ouverts à l’innovation,<br />

<strong>et</strong> dans le cadre de démarches de<br />

benchmarking <strong>et</strong> d’analyse produit, nous partageons<br />

déjà des données avec d’autres<br />

industriels. C<strong>et</strong>te approche mutualisée qui est<br />

également portée par le pôle de compétitivité<br />

nous intéresse », explique-t-il.<br />

L’usine de Vitré, qui livre la quasi-totalité des<br />

constructeurs automobiles européens, à l’exception<br />

de Mercedes <strong>et</strong> BMW, n’a pas encore<br />

formalisé à ce stade des suj<strong>et</strong>s de recherche<br />

directement liés au pôle en gestation. Parmi<br />

les six thèmes d’études r<strong>et</strong>enus (voir ci-dessous),<br />

Cooper Standard devrait s’intéresser<br />

en priorité aux chapitres « approche sensorielle<br />

» <strong>et</strong> matériaux. <br />

Xavier Debontride<br />

Ferrage du plancher de la Peugeot 407 coupé par des opérateurs sur le site de Rennes. (Photo PSA Peugeot Citroën)<br />

Cooper Standard Automotive<br />

Directeur : Gilles Guérin<br />

Siège : Vitré<br />

Activité : produits d’étanchéité<br />

C.A. 2004 : 94 M€.<br />

Effectif : 707.<br />

68<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


PÔLE AUTOMOBILE<br />

Pôles de compétitivité<br />

Six familles de proj<strong>et</strong>s pour<br />

partager le même souci du détail<br />

L<br />

’objectif du pôle automobile haut de<br />

gamme est de renforcer <strong>et</strong> démultiplier les<br />

différents savoir-faire des industriels du secteur<br />

présents dans l’Ouest afin de favoriser<br />

l’innovation <strong>et</strong> de stimuler leur développement<br />

international. Portée au printemps 2005<br />

par l’association Performance 2010 <strong>et</strong> son<br />

ancien secrétaire général Louis Mercier, la<br />

démarche a été r<strong>et</strong>enue par le comité interministériel<br />

du 12 juill<strong>et</strong>. Mais son dossier n’a pas<br />

été validé lors de l’étape suivante, le 14 octobre.<br />

Le successeur de Louis Mercier, Jean-<br />

Claude Germain, ancien représentant de PSA<br />

Peugeot Citroën en Chine, a repris le dossier<br />

en y apportant les précisions demandées par<br />

les services de l’Etat. Il a livré la nouvelle<br />

mouture du proj<strong>et</strong> le 17 novembre <strong>et</strong> finalisé<br />

la rédaction des statuts du pôle. Dans ce dispositif,<br />

l’usine PSA de Rennes La Janais joue<br />

un rôle moteur, même si, en fin d’année 2005,<br />

Le pôle auto haut de gamme<br />

Contact <strong>et</strong> adresse :<br />

association Performance 2010,<br />

porteur du dossier, secrétaire général<br />

Jean-Claude Germain.<br />

Adresse : Ecole louis de Broglie,<br />

campus de Ker Lann, 37170 Bruz.<br />

Tél. 02 99 05 84 23.<br />

Intern<strong>et</strong> : wwwperformance2010.com.<br />

Effectifs directement concernés par<br />

les thématiques du pôle :<br />

27 051 emplois en production, 1 409 en<br />

R&D privée, 2 083 en R&D publique.<br />

Principales entreprises concernées :<br />

Br<strong>et</strong>agne : PSA Peugeot Citroën,<br />

Faurecia, Legris Autoline, Sogitec,<br />

Br<strong>et</strong>agne Ateliers, Visteon, CF Gomma,<br />

PCI, Sanden, Cooper Standard Automotive...<br />

Pays de la Loire : Inergy, SPPP,<br />

Mecachrome, GKN, ACI, NTN, Alcoa,<br />

Johnson Controls, Atmel...<br />

Poitou-Charentes : Heuliez<br />

Principaux centres de recherche :<br />

à Rennes Irisa, IETR, CNRS, Celar.<br />

À Nantes, Irccyn, Ireena, Thermocinétique,<br />

Génie des matériaux <strong>et</strong> procédé.<br />

A Angers, Eseo, Ensam. À Laval <strong>et</strong> Le Mans,<br />

CTTM, Estaca, Ensim, Ismans.<br />

À Brest, ENST Br<strong>et</strong>agne, Ensi<strong>et</strong>a.<br />

Site de Rennes, montage des phares de la Citroën C6 par un opérateur. (Photo PSA Peugeot Citroën)<br />

la conjoncture automobile connaissait quelques<br />

ratés. Les bilans des entreprises du secteur<br />

dans l’Ouest trahissent d’ailleurs c<strong>et</strong>te<br />

fragilité, puisque 40 % d’entre elles sont en<br />

perte <strong>et</strong> près d’une sur deux rencontrent<br />

actuellement des problèmes de trésorerie, à<br />

l’image de l’équipementier CF Gomma qui<br />

emploie 2000 salariés à Rennes, placé en<br />

redressement judiciaire en décembre 2005.<br />

Systèmes embarqués<br />

PSA a décidé de spécialiser son usine Peugeot<br />

Citroën de Rennes sur la production haut de<br />

gamme du groupe, à partir de la plate-forme<br />

3 (Peugeot 407, Citroën C5 <strong>et</strong> C6). « Tous les<br />

acteurs du pôle de compétitivité doivent partager<br />

c<strong>et</strong> esprit haut de gamme, fondé sur le<br />

souci du détail », souligne Jean-Claude Germain,<br />

également responsable des relations<br />

industrielles du site rennais depuis septembre<br />

2005. Six grandes familles de proj<strong>et</strong>s ont d’ores<br />

<strong>et</strong> déjà été identifiées au sein du pôle : les<br />

systèmes embarqués, la productique, le vol<strong>et</strong><br />

« sensoriel », les matériaux, les nouveaux<br />

enjeux (liés aux normes de pollution, au poids<br />

des véhicules), <strong>et</strong> enfin, l’internationalisation.<br />

Au total, les proj<strong>et</strong>s sont évalués à près de 60<br />

millions d’euros, dont plus de la moitié (32,5<br />

millions) pour les systèmes embarqués. « Il<br />

s’agit vraiment de consolider les entreprises<br />

existantes dans l’Ouest. Avec le développement<br />

de la mondialisation, elles auront besoin<br />

de se regrouper. Il est impératif qu’elles<br />

apprennent à travailler davantage avec les<br />

sites de recherche. Ce sont les entreprises qui<br />

soum<strong>et</strong>tront des proj<strong>et</strong>s de R&D <strong>et</strong> nous les<br />

m<strong>et</strong>tront en relation avec des laboratoires »,<br />

poursuit Jean-Claude Germain.<br />

Dimension inter-régionale<br />

En mai 2005, la Mission pour lélectronique<br />

dans l’Ouest (Meito), Pays de la Loire innovation<br />

<strong>et</strong> Performance 2010, se sont associées<br />

avec une dizaine de laboratoires <strong>et</strong> d’industriels<br />

en Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> Pays de la Loire en vue<br />

de constituer un groupe d’excellence dédié à<br />

l’électronique embarquée. Son obj<strong>et</strong> est de<br />

réunir des équipementiers automobiles, des<br />

institutionnels <strong>et</strong> des entreprises de l’informatique-électronique<br />

pour engager des programmes<br />

d’information <strong>et</strong> de formation.<br />

La dimension inter-régionale de la démarche<br />

mérite également d’être soulignée, puisque<br />

le pôle automobile associe la Br<strong>et</strong>agne, les<br />

Pays de la Loire <strong>et</strong> la région Poitou-Charentes,<br />

c<strong>et</strong>te dernière justifiant son adhésion par<br />

la présence du constructeur indépendant<br />

Heuliez qui emploie 1200 salariés à Cerizay<br />

(Deux-Sèvres). <br />

X.D.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 69


Pôles de compétitivité<br />

VÉGÉTAL SPÉCIALISÉ<br />

Le végétal se spécialise<br />

en Anjou-Loire<br />

La région accueille de grands acteurs dans l’horticulture, les semences, la production<br />

fruitière, la vigne ou les champignons, <strong>et</strong> s’enorgueillit d’une grande densité<br />

de centres de recherche dans ces domaines. C’est pourtant une bouffée d’air<br />

qu’apporte la labellisation comme pôle à vocation mondiale. Car l’Anjou a besoin<br />

d’un second souffle pour affronter les nouveaux défis mondiaux. Au centre des<br />

préoccupations : la capacité à créer des variétés nouvelles capables de différencier<br />

l’Anjou sur un marché de plus en plus ouvert. C’est une des compétences de<br />

Vilmorin, l’un des leaders du pôle angevin.<br />

Vilmorin :<br />

l’enjeu vital des variétés<br />

Zones d’exonérations fiscales.<br />

Les parcelles <strong>et</strong> les serres de Vilmorin à La<br />

Ménitré recèlent une activité de recherche<br />

<strong>et</strong> de développement intense, insoupçonnable.<br />

Sur les 380 salariés permanents de<br />

ce site, spécialisé dans les semences potagères,<br />

un tiers de l’effectif se consacre à l’innovation<br />

avec notamment des équipes de<br />

biologies cellulaires <strong>et</strong> moléculaires. Des sept<br />

espèces travaillées (carottes, laitues, haricots,<br />

endives...) sur c<strong>et</strong>te terre angevine naissent<br />

chaque année une cinquantaine de variétés<br />

nouvelles. « 11 % du chiffre d’affaires est consacré<br />

à la recherche <strong>et</strong> au développement, ce<br />

qui nous place dans les activités de pointe.<br />

On ne peut vivre que par l’innovation, l’enjeu<br />

est vital », souligne Daniel Gabillard,<br />

directeur de recherche des espèces nord de<br />

Vilmorin <strong>et</strong> de la station de recherche de La<br />

Ménitré. « L’innovation variétale, le travail sur<br />

les formes <strong>et</strong> les couleurs est devenu prépondérant<br />

», renchérit Emmanuel Descloux,<br />

chargé de la communication de Vilmorin,<br />

évoquant la nécessité de sortir chaque année<br />

de nouvelles déclinaisons de salades hybrides<br />

résistant aux parasites ou c<strong>et</strong>te variété de<br />

tomate allongée très prisée en Italie.<br />

Carotte <strong>et</strong> antioxydants<br />

Dès lors, la filiale de Limagrain s’est portée<br />

volontaire sur les quatre axes de développement<br />

du pôle végétal, à commencer par l’innovation<br />

variétale. Sur ce point, l’entreprise<br />

veut en particulier donner un nouveau développement<br />

à la carotte, sa grande spécialité,<br />

<strong>et</strong> éventuellement au radis, dont elle a introduit<br />

il y a une décennie des variétés hybrides<br />

d’une grande importance pour l’économie<br />

potagère locale. La carotte est également au<br />

menu de l’axe santé auquel Vilmorin s’associe<br />

également. L’entreprise s’intéresse en particulier<br />

aux antioxydants <strong>et</strong> à leurs eff<strong>et</strong>s sur<br />

l’homme. « L’un des aspects de ce programme<br />

est d’étudier la biodisponibilité des antioxydants,<br />

notamment dans les produits transformés. »<br />

Le proj<strong>et</strong>, qui relève d’analyses chimiques de<br />

haute précision <strong>et</strong> qui pourrait aller jusqu’aux<br />

essais cliniques, associera notamment l’École<br />

supérieure de l’agriculture, le laboratoire<br />

Sonas (Substances d’origine naturelle <strong>et</strong> analogues<br />

structuraux) de l’université d’Angers <strong>et</strong><br />

l’Inserm. Sur l’axe de la qualité sanitaire, Vilmorin<br />

compte impliquer son laboratoire de<br />

biologie moléculaire, travaillant sur le diagnostic<br />

phytosanitaire rapide à l’aide de marqueurs.<br />

« Nous travaillons en particulier sur<br />

des additifs dans l’enrobage des semences<br />

perm<strong>et</strong>tant de diminuer les produits phytosanitaires<br />

», expose Daniel Gabillard. Spécialisé<br />

dans les semences potagères, Vilmorin<br />

est aussi un acteur de l’horticulture avec plus<br />

de 400 espèces. Les problématiques du quatrième<br />

axe (horticulture <strong>et</strong> paysage urbain)<br />

figurent donc parmi ses préoccupations. « Là,<br />

nous visons les méthodes de multiplication<br />

végétative perm<strong>et</strong>tant de suppléer le bouturage<br />

classique », poursuit le chercheur.<br />

Partenaires en chair <strong>et</strong> en os<br />

Pour Vilmorin, les coopérations scientifiques<br />

ne datent pas d’hier. En Anjou, l’entreprise se<br />

distingue par une certaine antériorité dans la<br />

maîtrise de la biologie moléculaire ou du<br />

génie génétique avec, dans ce domaine, un<br />

partenariat avec Key Gene, spécialiste néerlandais.<br />

Mais pour Daniel Gabillard, le pôle<br />

de compétitivité représente la possibilité de<br />

consolider un réseau de proximité <strong>et</strong> d’attirer<br />

le potentiel de recherche public sur les préoccupations<br />

du secteur privé. « Bâtir de tels<br />

proj<strong>et</strong>s avec des partenaires est un processus<br />

très long <strong>et</strong> il est bon de ne pas travailler que<br />

par e.mail mais avec des personnes avec qui<br />

l’on partage des références de coût, de délais,<br />

de normes ou de résultats ainsi qu’une expérience<br />

commune», estime Daniel Gabillard<br />

qui n’exclut pas la perspective d’attirer, par le<br />

biais du pôle de compétitivité, d’autres activités<br />

de R&D en Anjou où d’associer au pôle<br />

d’autres équipes du groupe Vilmorin. <br />

Vilmorin SA<br />

Emmanuel Guimard<br />

Directeur à Angers : Arnaud Deltour<br />

C.A. 2004 : 59 M€<br />

Effectif : 394 salariés<br />

Siège : La Ménitré<br />

70<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


VÉGÉTAL SPÉCIALISÉ<br />

Pôles de compétitivité<br />

Le pôle végétal Anjou-Loire<br />

Des sept espèces travaillées (carottes, laitues, haricots, endives...)<br />

par Vilmorin à La Ménitré naissent chaque année une cinquantaine<br />

de variétés nouvelles.<br />

Coordinateur : Olivier Auguin.<br />

Adresse : Comité interprofessionnel du végétal spécialisé (CIVS),<br />

7 esplanade de la gare, 49 000 Angers. Tél. 02 41 25 32 10<br />

Principales entreprises : Vilmorin, Enza Zaden, Fleurons d’Anjou,<br />

Ernest Turc, Minier/Terrena...<br />

Partenaires : Angers technopole, Valcampus, qui coordonne la formation,<br />

une coordination de la recherche au travers d’un Institut fédératif de recherche.<br />

Principaux laboratoires : le Bureau horticole régional (BHR),<br />

le Comité économique des fruits <strong>et</strong> légumes, l’Office communautaire<br />

des variétés végétales (OCVV), la Station nationale d’essais de semences<br />

(SNES), l’Institut national d’horticulture (INH), le Groupement national<br />

interprofessionnel des semences <strong>et</strong> des plants (GNIS), le Groupe d’étude<br />

<strong>et</strong> de contrôle des variétés <strong>et</strong> des semences (Geves) <strong>et</strong> l’Inra.<br />

Axes de travail : une plate-forme d’innovation variétale pour les cultures<br />

spécialisées ; une cellule d’expertise de la qualité sanitaire des semences<br />

<strong>et</strong> de plants ; un centre d’expertise <strong>et</strong> de compétence santé/bien-être des<br />

productions végétales spécialisées ; un centre d’expérimentation<br />

<strong>et</strong> d’innovation de l’horticulture <strong>et</strong> du paysage urbain.<br />

Une réputation mondiale à défendre<br />

Le pôle végétal spécialisé ratisse large :<br />

des semences à l’horticulture ornementale,<br />

en passant par l’arboriculture, le maraîchage,<br />

la viticulture, le champignon ou les<br />

plantes médicinales. « C’est là une concentration<br />

territoriale unique en Europe », souligne<br />

Olivier Auguin, chargé du proj<strong>et</strong>. Quatre<br />

axes communs à ces filières ont été pu être<br />

définis : la création d’une plate-forme de<br />

création <strong>et</strong> d’innovation variétale ; l’amélioration<br />

de la qualité sanitaire des semences <strong>et</strong><br />

des plantes afin de combattre les nouvelles<br />

pathologies en limitant les traitements ; l’application<br />

du végétal à la santé ; <strong>et</strong> l’horticulture<br />

appliquée au paysage urbain dans la<br />

perspective d’un meilleur rendement des<br />

plantes notamment par rapport à leur consommation<br />

d’eau.<br />

De sérieuses faiblesses<br />

La labellisation arrive à point nommé pour<br />

ce pan de l’économie angevine qui a besoin<br />

d’un nouveau souffle. En 2004, avant l’appel<br />

à candidature pour les pôles, un rapport de<br />

la Datar soulignait l’ampleur de la filière<br />

mais aussi de sérieuses faiblesses, notamment<br />

une vulnérabilité croissante des différentes<br />

filières végétales face à la concurrence<br />

internationale, ainsi qu’une perte de parts de<br />

marchés « faute de spécialisation <strong>et</strong> de taille<br />

suffisante ». L’étude pointait, entre autres, un<br />

déficit d’organisation entre les acteurs<br />

publics <strong>et</strong> privés, un manque de visibilité <strong>et</strong><br />

d’ouverture internationale des équipes de<br />

recherche, trop faibles en capacités d’accueil<br />

des doctorants <strong>et</strong> post doc. De surcroît, l’arboriculture<br />

fruitière souffre d’un vieillissement<br />

de ses chefs d’exploitation <strong>et</strong> l’Anjou,<br />

premier verger de France pour la pomme,<br />

voit sa surface de production se réduire. «<br />

Nous sommes bien là dans l’esprit des pôles<br />

de compétitivité, celui d’un secteur confronté<br />

à la mondialisation <strong>et</strong> ayant besoin<br />

d’innovation pour garder ses positions »,<br />

commente Jean Quessada, délégué général<br />

de la technopole d’Angers.<br />

Nouveaux dahlias<br />

Pour Michel Velé, président de la société<br />

Ernest Turc <strong>et</strong> vice-président de Comité interprofessionnel<br />

du végétal spécialisé (CIVS)<br />

principale structure porteuse du pôle, le premier<br />

défi à relever est la montée en gamme<br />

des produits par la diversification <strong>et</strong> le renouvellement<br />

des catalogues produits « sur un<br />

marché de grande consommation où la<br />

bagarre des prix fait rage. » Ernest Turc, qui<br />

dispose de son propre laboratoire d’innovation<br />

(Florinov) en lien avec l’Inra, ém<strong>et</strong> chaque<br />

année 15 à 20 nouveautés de dahlia par<br />

an, s’ajoutant aux 300 références existantes. «<br />

L’innovation variétale est primordiale, car elle<br />

perm<strong>et</strong> de sortir des marchés de masse pour<br />

disposer de produits différenciés », confirme<br />

Yves Gidoin, directeur des Fleurons d’Anjou<br />

dont l’implication dans le pôle vise principalement<br />

à faire naître de nouvelles variétés<br />

d’échalotes, spécialité de c<strong>et</strong>te coopérative.<br />

Visibilité commerciale<br />

L’attente des professionnels se manifeste<br />

aussi pour la cellule de veille <strong>et</strong> d’intelligence<br />

économique, prévue dans le cadre<br />

du pôle. « Nous sommes très en amont du<br />

consommateur final, nos clients sont des<br />

agriculteurs ou des PME. De surcroît, Vilmorin<br />

est présent dans 100 pays, de fait<br />

notre degré de connaissance de certains<br />

marchés est faible », estime Emmanuel Descloux,<br />

chez Vilmorin. « Nous devons comprendre<br />

<strong>et</strong> reproduire ce que font les<br />

grandes sociétés industrielles dans le<br />

domaine de la connaissance des marchés »,<br />

ajoute Michel Velé. « Mais l’enjeu du pôle est<br />

avant tout commercial », poursuit le dirigeant.<br />

« Sur la carte d’Europe, il faut être<br />

visible par le biais d’une communication<br />

générique car on sait que notre clientèle est<br />

attirée vers des régions où les entreprises<br />

sont nombreuses <strong>et</strong> l’offre puissante. Or<br />

c<strong>et</strong>te visibilité de l’Anjou est aujourd’hui fragilisée<br />

par l’élargissement de l’Europe. ». <br />

E.G.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 71


Entreprises<br />

Acquisitions, levées de fonds<br />

Les principales opérations de fusion, acquisition <strong>et</strong> ouverture de capital menées<br />

en Pays de la Loire <strong>et</strong> en Br<strong>et</strong>agne au cours de l’année 2005.<br />

NAUTISME<br />

■ Nautitech<br />

Fait entrer l’investisseur Ouest croissance<br />

(Banque populaire) dans son<br />

capital. Ce dernier a investi 500 k€<br />

dans l’entreprise, Bruno Voisard,<br />

fondateur de Nautitech, conserve la<br />

majorité. Elle vise 17 M€ de C.A. à<br />

l’horizon 2006/2007 pour une production<br />

de 60 bateaux.<br />

Catamarans (Nantes, 44)<br />

C.A. 2004 7 M€, 120 salariés<br />

■ Kelt<br />

Le fabricant de bateaux à moteurs<br />

à Vannes est cédé à titre personnel<br />

à Olivier Poncin. Le fonds Siparex a<br />

cédé sa participation, tandis qu’André<br />

Dauxin, PDG de Kelt, conserve<br />

10 % <strong>et</strong> reste à la tête de l’entreprise<br />

Olivier Poncin est PDG de Poncin<br />

yachts, la société d’Olivier Poncin est<br />

basée à la Rochelle (17).<br />

Bateaux à moteurs<br />

C.A. 2004 9 M€, 75 salariés<br />

AGROALIMENTAIRE<br />

■ Lactalis<br />

Le groupe a multiplié les empl<strong>et</strong>tes :<br />

Pochat, à Annecy (74), qui détient<br />

Société laitière des Hauts de Savoie ;<br />

Rondele Speciality Foods aux Etats-<br />

Unis (Rondelé est la deuxième marque<br />

de fromages frais aromatisés en<br />

étuis en France <strong>et</strong> aux Etats-Unis) ;<br />

Mc Lelland en Ecosse, spécialisé<br />

dans le cheddar <strong>et</strong> troisième groupe<br />

fromager britannique ; les fromages<br />

italiens à pâte molle Cademartori,<br />

jusque-là détenus par le groupe Bel.<br />

Lactalis a aussi cédé sa participation<br />

(28,5 %) dans la holding Unibel, propriétaire<br />

des Fromageries Bel, mais<br />

reste directement actionnaire de<br />

c<strong>et</strong>te société à hauteur de 24 %.<br />

Produits laitiers (Laval, 53)<br />

C.A. 2004 5,675 Mds€,<br />

20 500 salariés<br />

■ Panier-Tanguy<br />

Le groupe est cédé à son confrère Poult,<br />

basé à Montauban (82) (550 personnes,<br />

65 M€ de C.A.), une filiale du<br />

groupe Artal Holland.<br />

Biscuiterie industrielle<br />

(Briec <strong>et</strong> Fouesnant, 29)<br />

C.A. cumulé 2004 68 M€,<br />

300 salariés<br />

■ Larzul<br />

La société se rapproche de la Française<br />

de gastronomie à Molsheim<br />

(67), détenue par le groupe belge La<br />

Floridienne, avec en proj<strong>et</strong> une perspective<br />

de fusion.<br />

Plats cuisinés appertisés<br />

(Plonéour-Lanvern, 29)<br />

C.A. 2004 18,9 M€, 110 salariés<br />

■ Nutréa<br />

Evialis <strong>et</strong> Unicopa se rapprochent<br />

pour créer c<strong>et</strong>te société commune,<br />

détenue à 66 % par Unicopa.<br />

Alimentation animale (Languidic, 56)<br />

C.A. 380 M€, 650 salariés<br />

Kelt <strong>et</strong> ses White Sharks reprise par Olivier Poncin.<br />

■ Brioche Pasquier<br />

Constitue un pôle « biscotte <strong>et</strong> pain<br />

braisé » européen par le biais de<br />

la croissance externe. Le groupe<br />

rachète ainsi Sopafi, aux Ponts-de-<br />

Cé (49), qui emploie 180 personnes<br />

pour un C.A. de 31 M€, <strong>et</strong> Picard à<br />

Châteauroux (36), qui compte 330<br />

personnes pour un C.A. de 47,7 M€.<br />

Boulangerie/viennoiserie<br />

(Les Cerqueux-de-Maulévrier, 49)<br />

C.A. 2004 514,4 M€, 2 500 salariés<br />

■ Grimaud<br />

Double quasiment de volume avec la<br />

reprise d’Hubbard, l’activité sélection<br />

génétique aviaire du groupe Merial,<br />

soit environ 600 salariés pour un<br />

C.A. de 70 M€. Pour l’opération, Grimaud<br />

a procédé à une augmentation<br />

de capital d’un montant de 15 M€.<br />

Sélection génétique aviaire<br />

(Roussay, 49)<br />

C.A. 2004 72 M€, 720 salariés<br />

(hors Hubbard)<br />

■ LDC<br />

Procède à l’acquisition d’Agis. Basée<br />

à Tarare (69), c<strong>et</strong>te société compte<br />

deux sites de production à Avignon<br />

(84), <strong>et</strong> Lamballe (22) plus une plateforme<br />

logistique. L’ensemble emploie<br />

355 salariés <strong>et</strong> réalise un C.A. de<br />

43,7 M€. Agis se présente comme le<br />

numéro 1 français dans les produits<br />

<strong>et</strong>hniques <strong>et</strong> le quatrième français en<br />

plats cuisinés.<br />

Produits élaborés à base de volailles<br />

(Sablé, 72)<br />

C.A. 2004-2005 1,548 Md€,<br />

2 230 salariés<br />

■ Unicopa<br />

Crée avec son concurrent Entremont,<br />

à Annecy (73), une société commune,<br />

Entremont alliance, en lui apportant<br />

sa branche produits laitiers (1200<br />

personnes, 486 M€ de C.A.). A terme,<br />

les deux partenaires devraient détenir<br />

à parité son capital. Unicopa a pris<br />

aussi le contrôle de Boiz<strong>et</strong> saucissons<br />

à Charlieu (42). Spécialisée dans la<br />

fabrication de charcuterie sèche,<br />

c<strong>et</strong>te entreprise emploie 50 salariés<br />

<strong>et</strong> réalise un C.A. de 6 M€.<br />

Coopérative (Morlaix, 29)<br />

C.A. 2004 1,48 Md€, 5600 salariés<br />

■ Pan fish<br />

Passe dans le giron du groupe norvégien<br />

de transport maritime Front<br />

Line. Puis le groupe Pan Fish reprend<br />

Aquafarm en octobre <strong>et</strong> du même<br />

coup sa filiale br<strong>et</strong>onne Kritsen, à<br />

Landivisiau (29).<br />

Transformation de saumon<br />

(Poullaouen)<br />

C.A. 2004 35 M€, 200 salariés<br />

■ Loc Maria<br />

Reprend la biscuiterie Rougier,<br />

située à Sully-sur-Loire (41), spécialisée<br />

dans la fabrication de cookies<br />

<strong>et</strong> de biscuits du p<strong>et</strong>it-déjeuner.<br />

C.A. de 18 M€.<br />

Pâtisserie/biscuiterie<br />

(Saint-Grégoire, 35)<br />

C.A. 2004 75 M€, 460 salariés<br />

■ Protéika<br />

3i cède l’entreprise au groupe Nestlé.<br />

Le fonds de capital-investissement<br />

en était l’actionnaire majoritaire depuis<br />

2001. Les produits de Protéika, sont<br />

dédiés au traitement des problèmes<br />

d’obésité <strong>et</strong> de surpoids.<br />

Substituts de repas (La Baule, 44)<br />

C.A. 2003/2004 15,1 M€,<br />

120 salariés<br />

■ Isa<br />

(Institut de sélection animale)<br />

Pourparlers pour une vente de l’entreprise<br />

au groupe néerlandais Hendrix,<br />

solution privilégiée également par son<br />

actionnaire Natexis industrie.<br />

Génétique avicole (Saint-Brieuc, 22)<br />

C.A. 2004 60 M€, 450 salariés<br />

dont 170 en France<br />

■ Nestlé Purina P<strong>et</strong>care<br />

Proj<strong>et</strong> de cession du site de Quimperlé.<br />

Conserve pour chats <strong>et</strong> chiens<br />

Effectif : 216 salariés<br />

METALLURGIE<br />

■ RTN-Goëtt<br />

Al-Ko reprend la société à la barre<br />

du tribunal de commerce de Saumur.<br />

Le groupe allemand m<strong>et</strong> la main sur<br />

l’un de ses concurrents directs en<br />

France.<br />

Essieux <strong>et</strong> attaches<br />

pour remorques (Noyant, 49)<br />

C.A. 2004 11 M€, 85 salariés<br />

■ Etains d’Anjou<br />

Emmanuel de Villiers a rach<strong>et</strong>é la<br />

société à Patrick Etienne, 59 ans,<br />

qui souhaitait passer la main. Plus<br />

connue sous la marque Etains d’Anjou,<br />

elle est spécialisée dans la<br />

fabrication de pièces en étain massif<br />

brillant haut de gamme.<br />

Orfèvrerie (Angers, 49)<br />

C.A. 2004 5,1 M€, 60 salariés<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 73


Entreprises<br />

ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />

■ OTS<br />

Patrick Guillerme a repris la majorité<br />

(76 %) du capital du groupe, spécialisé<br />

dans la sous-traitance industrielle. Le<br />

fondateur de l’entreprise en avait cédé<br />

le contrôle en 1999 au fonds d’investissement<br />

3i (49 %) <strong>et</strong> IPO (31 %) tout<br />

en restant à la direction.<br />

Découpe laser, tôlerie, chaudronnerie,<br />

peinture (Malestroit, 56)<br />

C.A. 2003/2004 17,5 M€, 160 salariés<br />

■ Rocher<br />

Christian Rocher vend la chaudronnerie<br />

<strong>et</strong> sa filiale Poly méca (mécano-soudure)<br />

à Christian Jozan, ancien directeur<br />

général de Bekaert Handling (France fil)<br />

à Saint-Clément-des-Levées.<br />

Matériaux composites <strong>et</strong> en polyester<br />

(Saumur, 49)<br />

C.A. 2004 10 M€, 150 salariés<br />

■ Alltub<br />

C’est le nouveau nom de l’activité<br />

tubes aluminium souples cédée par<br />

le groupe canadien Alcan (Péchiney)<br />

à quatre cadres qui détiennent 25 %<br />

du capital aux côtés du fonds 21<br />

Centrale Partners. L’usine de Saumur<br />

emploie 250 personnes.<br />

Tubes aluminium souples<br />

(Saumur, 49)<br />

C.A. 2004 75 M€, 800 salariés<br />

■ Leroux & Lotz technologies<br />

Le groupe nantais Leroux & Lotz a<br />

cédé la société <strong>et</strong> sa filiale de distribution<br />

Amsys (Advanced mechanical<br />

system) à Philippe Garelli, un ancien<br />

cadre-dirigeant d’Alstom.<br />

Ensemblier en chaudronnerie/<br />

tuyauterie (Nantes, 44)<br />

C.A. 2004 20 M€, 125 salariés<br />

■ Atoll<br />

Michel Chabot cède l’entreprise à François<br />

Descazaux, ancien cadre de Prevost<br />

industries (79), <strong>et</strong> Jean-Marc Grousseau,<br />

par le biais du holding Atelay.<br />

Tôlerie <strong>et</strong> mécano-soudure<br />

(Luçon, 85)<br />

C.A. 2004 4,5 M€, 45 salariés<br />

■ Stif<br />

La Société a été reprise en LBO par<br />

ses cadres dont Manuel Burgos,<br />

désormais actionnaire majoritaire.<br />

Le Fip Loire Br<strong>et</strong>agne expansion 1,<br />

Sodero participations (Caisse d’épargne<br />

des Pays de la Loire) <strong>et</strong> Uni<br />

expansion Ouest (Crédit agricole) ont<br />

participé à l’opération.<br />

Tôlerie (Saint-Georges-sur-Loire, 49)<br />

C.A. 2004 7,4 M€, 45 salariés<br />

MECANIQUE<br />

■ Serac<br />

A repris Nova socimec à Courvillesur-Eure<br />

(28). C<strong>et</strong>te société de 16<br />

personnes (6 M€ de C.A.) est spécialisée<br />

dans le conditionnement de<br />

desserts pâtissier lactés.<br />

Machines de conditionnement<br />

(La Ferté-Bernard, 72)<br />

C.A. 2004/2005 (60,2 M€)<br />

350 salariés<br />

■ Delambre<br />

Le groupe familial a été désigné par le<br />

tribunal de commerce de Rennes pour<br />

reprendre six usines de mécanique<br />

appartenant au groupe rennais SAI.<br />

Elles représentent 240 emplois <strong>et</strong> un<br />

C.A. d’environ 25 M€. Réuni avec la<br />

société GTIM, à La Chevrolière (44),<br />

l’ensemble a été rebaptisé Métalia.<br />

Divers : chimie, transport... (Rezé, 44)<br />

C.A. 2004 48 M€, 350 salariés<br />

(hors SAI)<br />

■ Vensys<br />

Conclut l’acquisition de Merle SA,<br />

basée à Aytré (17), qui emploie 25<br />

salariés <strong>et</strong> pour un C.A. de 4,5 M€.<br />

C<strong>et</strong>te société est spécialisée dans<br />

la production unitaire de gros vérins<br />

<strong>et</strong> dans la réparation (industrie, TP,<br />

transports, manutention, <strong>et</strong>c).<br />

Vérins <strong>et</strong> systèmes hydrauliques<br />

(Le Poiré-sur-Vie, 85)<br />

C.A. 2004 65 M€, 500 salariés<br />

Yann Rolland a conduit un LMBO sur Bel’M.<br />

■ Sermo<br />

Le dossier de l’industriel Arrk a été<br />

r<strong>et</strong>enu pour reprendre Sermo, en<br />

redressement judiciaire. Le groupe<br />

japonais était le seul à accepter un<br />

plan de cession total. Les autres<br />

candidats : l’Allemand Schneider<br />

Form, Duarte <strong>et</strong> un cadre.<br />

Mouliste pour l’automobile<br />

(Saint-Hilaire-de-Loulay, 85)<br />

C.A. 2004 44 M€, 600 salariés<br />

(200 en France)<br />

■ Groupe Meunier<br />

En négociation avancée pour céder sa<br />

branche énergie à l’Américain Kohler.<br />

Trois sociétés sont concernées : SDMO<br />

(groupes électrogènes) à Brest, 660<br />

salariés pour un C.A. de 320 M€ ; Soreel<br />

(armoires métalliques, coffr<strong>et</strong>s <strong>et</strong> distribution<br />

d’automatismes) à Chol<strong>et</strong>, 170<br />

personnes pour un C.A. de 21,6 M€ ;<br />

Bealas (réparation de matériels électriques)<br />

à Franconville (93) qui compte plusieurs<br />

établissements dans l’Ouest, 250<br />

personnes pour un C.A. de 29 M€.<br />

Mécanique <strong>et</strong> réparation navale<br />

(Brest, 29)<br />

C.A. 2004 460 M€, 1800 salariés<br />

INFORMATIQUE<br />

■ Open log<br />

Genious reprend la société rennaise<br />

à la barre du tribunal de commerce.<br />

Genious est une société d’ingénierie<br />

informatique généraliste présente à<br />

Paris, Lyon <strong>et</strong> Sophia (250 personnes).<br />

Informatique (Saint-Grégoire, 35)<br />

C.A. 2004 0,7 M€, 11 salariés<br />

■ Vision objects<br />

A réussi à lever 2 M€. Le tour de table<br />

institutionnel est composé d’Xange<br />

capital, fonds de capital-risque de<br />

La Poste, <strong>et</strong> d’Xange Private Equity,<br />

société de gestion de portefeuille.<br />

Edition de logiciels (Sainte-Luce, 44)<br />

C.A. 2004 1,5 M€, 35 salariés<br />

■ Bod<strong>et</strong><br />

Finalise le rachat d’Orga système,<br />

un éditeur basé à Changé (53) <strong>et</strong><br />

spécialisé dans les logiciels <strong>et</strong> la<br />

fabrication de terminaux pour l’acquisition<br />

de données <strong>et</strong> le suivi de la<br />

production <strong>et</strong> de la traçabilité La PME<br />

emploie 25 salariés pour un C.A. de<br />

2 M€.<br />

Gestion automatisée des temps<br />

(Trémentines, 49)<br />

C.A. 2004 45,4 M€, 500 salariés<br />

■ Odaxys<br />

Proj<strong>et</strong> d’acquisition par Infotel<br />

Services informatiques<br />

(Rennes <strong>et</strong> Nantes)<br />

C.A. 10 M€. 150 salariés<br />

MENUISERIE<br />

■ Vendôme menuiserie<br />

Le groupe a été repris par son dirigeant<br />

Loys Bouhelier via un LBO<br />

soutenu par Natexis investissement.<br />

L’IPO <strong>et</strong> Ouest croissance, qui<br />

étaient déjà au capital, ont également<br />

accompagné l’opération, tandis<br />

que Siparex a cédé sa participation.<br />

Et en juill<strong>et</strong>, Vendôme menuiserie a<br />

signé l’acquisition de Barattucci, à<br />

Marseille (13), un fabricant de vol<strong>et</strong>s<br />

roulants (6 M€ de C.A.).<br />

Ouvertures extérieures (Lyon, 69)<br />

C.A. 2004 50 M€, 400 salariés<br />

(la moitié dans l’Ouest)<br />

■ Mapac panel<br />

La dernière entité industrielle du<br />

groupe Bouillot, ex-sous-traitant<br />

des Chantiers de l’Atlantique, a été<br />

reprise par l’entrepreneur Hervé Germain,<br />

également dirigeant de Gisman<br />

à Auray (56).<br />

Panneaux sandwiches<br />

(Machecoul, 44)<br />

C.A. 2004/2005 1,1 M€, 15 salariés<br />

■ Louisiane<br />

Philippe Carre, président, <strong>et</strong> Pierre<br />

Lalanne, directeur général, tous deux<br />

anciens du groupe Plastic omnium, ont<br />

pris les rênes de la société, ex-France<br />

mobile industrie. Ils ont acquis la<br />

majorité des parts auprès de la famille<br />

Danno, appuyés par les fonds d’investissements<br />

Perfectis <strong>et</strong> Finadvance.<br />

Mobile homes (Loudéac, 22)<br />

C.A. 2004 50 M€, 240 salariés<br />

■ Bel’M<br />

Yann Rolland en devient l’actionnaire<br />

majoritaire (80 % du capital) à l’issue<br />

d’un LMBO (large management<br />

buy-out). La part des salariés passe<br />

à 17,5 % du capital de l’entreprise<br />

alors que les 2,5 % restants sont<br />

détenus par Bruno Hug de Larauze,<br />

président de la société MTTM <strong>et</strong><br />

administrateur du groupe.<br />

Portes d’entrée (Machecoul, 44)<br />

C.A. 2004 55,5 M€, 460 salariés<br />

SERVICES<br />

■ B&B<br />

La chaîne d’hôtels économiques,<br />

créée en 1990 par François Branellec,<br />

a été reprise par la société<br />

d’investissement française Eurazeo.<br />

L’opération a été réalisée via<br />

l’acquisition du holding Financière<br />

Galaxie auprès du fonds britannique<br />

Duke Stre<strong>et</strong> France Capital, d’autres<br />

investisseurs <strong>et</strong> du management.<br />

B&B compte en une centaine d’établissements<br />

en propre <strong>et</strong> une douzaine<br />

en franchise <strong>et</strong> est présente en<br />

Allemagne.<br />

Hôtellerie (Brest, 29)<br />

C.A. 2003/2004 77,7 M€<br />

74<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />

Entreprises<br />

■ Samsic<br />

Le groupe réalise pour la première<br />

fois de la croissance externe à<br />

l’étranger. En Belgique, elle rachète<br />

Cleaning Masters, quatrième opérateur<br />

national de n<strong>et</strong>toyage industriel<br />

(2200 personnes). Au Luxembourg,<br />

elle m<strong>et</strong> la main sur Nic Building<br />

services (250 personnes). Ces affaires<br />

représentent un C.A. cumulé de<br />

60 M€. Samsic a pris également le<br />

contrôle de la société rouennaise<br />

Relais interim (90 M€ de C.A.).<br />

N<strong>et</strong>toyage, sécurité, intérim<br />

(Cesson-Sévigné, 35)<br />

C.A. prévisionnel 2005 650 M€,<br />

30 000 salariés<br />

■ Sécurifance<br />

Le groupe, présidé par Guy Tempereau,<br />

reprend NS2-Domos à Arras<br />

(62). C<strong>et</strong>te société lui apporte 25 M€<br />

de C.A. <strong>et</strong> 1000 salariés.<br />

Gardiennage (Saint-Nazaire, 44)<br />

C.A. 2004 79,8 M€, 4 500 salariés<br />

■ ABH<br />

Rachat par l’ascensoriste Schindler.<br />

Créée en 1984 par Pierre Buan <strong>et</strong><br />

Jean-Yves Launay, la PME entr<strong>et</strong>ient<br />

un parc installé de 2 400 ascenseurs<br />

<strong>et</strong> 4 500 portes automatiques sur la<br />

région Ouest. Jean-Pierre Bureau a<br />

été nommé directeur général.<br />

Installation ascenseurs, portes<br />

automatiques (Pacé, 35)<br />

C.A. 2003/2004 8,5 M€, 75 salariés<br />

■ Soloc<br />

Michel Chauv<strong>et</strong> s’associe avec Jean-<br />

François Rose, un entrepreneur basé<br />

dans le Loir<strong>et</strong> (41), pour reprendre<br />

les parts détenus par 3i (60 %), IPO<br />

<strong>et</strong> Initiative <strong>et</strong> finance du groupe<br />

Natexis (12,5 % chacun). Il s’agit de<br />

la troisième opération de ce genre<br />

en dix ans pour la société après deux<br />

LBO en 1995 <strong>et</strong> 2000.<br />

Location de matériel pour<br />

chaussées (Saint-Herblain, 44)<br />

C.A. 2004 26 M€, 180 salariés<br />

■ TAT industries<br />

La filiale du groupe tourangeau TAT<br />

reprend Sabena Technics (1150 personnes),<br />

filiale maintenance de l’ancienne<br />

compagnie aérienne belge<br />

Sabena. Sabena Technics est spécialisée<br />

dans la maintenance d’avions<br />

moyens <strong>et</strong> gros porteurs, avec une<br />

bonne connaissance des Boeing <strong>et</strong><br />

Airbus, <strong>et</strong> exerce sur l’aéroport de<br />

Bruxelles-Zaventem.<br />

Maintenance d’avions régionaux<br />

(Dinard, 35)<br />

C.A. 2004 184 M€, 1 250 salariés<br />

(650 à Dinard)<br />

■ Ouest grue<br />

Jean-Marc Ferrary en a pris les<br />

rênes après avoir acquis une participation<br />

majoritaire auprès de l’ancien<br />

dirigeant, Louis Guillaud, parti<br />

à la r<strong>et</strong>raite. Ingénieur Supélec de<br />

formation, le nouveau dirigeant a<br />

exercé différentes responsabilités<br />

durant une vingtaine d’années chez<br />

l’ascensoriste Otis, en France <strong>et</strong> en<br />

Europe.<br />

Location de grues (Saint-Herblain, 44)<br />

C.A. 2004 7 M€, 27 salariés<br />

■ RSM Secovec Blin <strong>et</strong> associés<br />

A finalisé deux opérations de croissance<br />

externe dont la principale concerne<br />

le cabin<strong>et</strong> Sofia à Nantes <strong>et</strong><br />

Saint-Gilles-Croix-de-Vie (1,4 M€ de<br />

C.A. avec 25 personnes). Elles portent<br />

ses effectifs à 80 personnes.<br />

Expertise comptable (Orvault, 44)<br />

C.A. 2004 5 M€, 50 salariés<br />

ELECTRONIQUE<br />

■ Seico<br />

Anjou Nord investissement est entrée<br />

au capital de la société via le holding<br />

Financière Seico après la sortie de<br />

l’investisseur IPO. Bernard Seneau<br />

préside désormais la société. Objectif<br />

: faire passer Seico du stade de la<br />

p<strong>et</strong>ite entreprise (à la catégorie de la<br />

moyenne entreprise.<br />

Cartes, bancs de tests<br />

(Cordemais, 44)<br />

C.A. 2003/2004 6,8 M€,<br />

40 salariés<br />

■ Avi & Peschard<br />

Intègre la société Elvia PCB. Basée à<br />

Coutances (50), celle-ci est sortie du<br />

groupe Alcatel en décembre 2003 <strong>et</strong><br />

a connu en 2004 un premier exercice<br />

« encourageant », avec un C.A. de<br />

42 M€. Elle emploie 250 personnes.<br />

Circuits imprimés (Châteaubourg, 35)<br />

C.A. 2004 6,6 M€, 85 salariés<br />

■ FCI<br />

Le groupe français Areva a conclu<br />

la vente de sa filiale au fonds d’investissement<br />

américain Bain Capital<br />

dont son usine sarthoise.<br />

Connectique (La Ferté-Bernard, 72)<br />

291 salariés<br />

■ Celestica<br />

L’industriel français Attel a signé le<br />

rachat de l’usine du groupe canadien<br />

à Guérande dont la ferm<strong>et</strong>ure était<br />

programmée pour le 31 décembre.<br />

Attel est spécialisé dans la fabrication<br />

de matériel de transmission.<br />

Il s’est engagé à reprendre, dès le<br />

deuxième trimestre 2006, 58 salariés<br />

<strong>et</strong> son plan d’embauches prévoit<br />

un effectif de 114 personnes en<br />

2007 <strong>et</strong> 128 en 2008.<br />

Modems, routeurs <strong>et</strong><br />

divers ensembles (Guérande, 44)<br />

127 salariés<br />

CÉDANTS<br />

• Réf. 4903185 Conception réalisation machines<br />

spéciales. équipement industriel. PdL. CA 3 à 8 M€.<br />

Clientèle : groupes internationaux. Cession : 2 M€.<br />

• Réf. 5604214 Agence de communication. CA > 550 K€.<br />

Br<strong>et</strong>agne. Positionnement PME <strong>et</strong> collectivités.<br />

Bénéfice n<strong>et</strong> moyen r<strong>et</strong>raite > 7% sur 3 ans. Cession : 500 K€.<br />

• Réf. 4903133 Traitement des métaux. CA 1 à 1,5 M€.<br />

PdL. Site agréé. Potentiel de croissance supplémentaire.<br />

Cession 750 K € avec lʼimmobilier.<br />

• Réf. 6105269 Transformation matières plastiques.<br />

CA 3 à 8 M€. Basse-normandie. Équipement<br />

surdimensionné. Implantation France <strong>et</strong> Pays de lʼest.<br />

Cession : 1M€.<br />

• Réf. 4404215 Mécanique de précision. CA 3 à 8 M€.<br />

PdL. Équipement moderne <strong>et</strong> performant.<br />

CAF moyenne > 11% sur 3 ans. CA 2005 en hausse.<br />

Cession : 2,2 M€ avec immobilier.<br />

• Réf. 4405254 Conception machines assemblage<br />

<strong>et</strong> manutention automatisée. CA 3 à 8 M€. PdL.<br />

Créneaux diversifiés. Brev<strong>et</strong>s sur marché prom<strong>et</strong>teur.<br />

Cession : 2 M€.<br />

• Réf. 4405262 Conception systèmes brev<strong>et</strong>és de mesure<br />

en temps réel de la pollution (eau <strong>et</strong> air). CA 1,5 à 3 M€.<br />

PdL. Brev<strong>et</strong> <strong>et</strong> Licence. Marchés mondiaux.<br />

Participation : 500 K€ .<br />

REPRENEURS<br />

• Réf. 440474 Entreprises industrielles France entière.<br />

Groupe international cherche entreprises industrielles<br />

RN > à 5 % avec potentiel de développement international.<br />

CA : 8 à 15 M€.<br />

• Réf. 440582 Entreprise de génie climatique<br />

<strong>et</strong> automatismes. Groupe industriel international recherche<br />

croissance externe en grand ouest de la France.<br />

CA entre 3 <strong>et</strong> 8 M€ en bonne santé financière.<br />

• Réf. 440475 Entreprises industrielles <strong>et</strong> commerciales<br />

France. Groupe financier international cherche entreprises<br />

réalisant un CA > 10 M€ avec rentabilité > à la moyenne<br />

de la profession. Accompagnement souhaité.<br />

• Réf. 440473 Entreprise de négoce Ouest. Repreneur avec<br />

expérience de direction cherche commerce non alimentaire<br />

de CA entre 1,5 à 3 M€ avec potentiel de développement<br />

<strong>et</strong> de profit.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 75


Entreprises<br />

ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />

■ Atmel<br />

Xbybus est le seul candidat à la<br />

reprise de la fonderie nantaise dont<br />

ne veut plus son actionnaire américain.<br />

C<strong>et</strong>te start-up a été fondée<br />

en 2005 par Bruno Grangier (ex-PDG<br />

de Tyco Electronics France). Seuls<br />

seraient conservés 230 des 320<br />

emplois.<br />

Semi-conducteurs (Nantes, 44)<br />

C.A. 2004 125,3 M€, 320 salariés<br />

■ EADS Douarnenez<br />

L’usine d’assemblage d’équipements<br />

de télécommunication passe dans le<br />

giron du groupe québécois Lagassé.<br />

EADS qui y conserve son activité<br />

défense <strong>et</strong> Aastra qui a ach<strong>et</strong>é la<br />

partie civile des mêmes activités<br />

restent des clients du site.<br />

Solutions de téléphonie sur IP<br />

(Douarnenez, 29)<br />

C.A. 2004 150 M€, 229 salariés<br />

■ LEA<br />

Reprise par HF Company, une trentaine<br />

de salariés ont déménagé de<br />

Rennes vers le siège de LEA, à Courbevoie-La<br />

Défense (92). Restent sur<br />

la technopole rennaise une dizaine<br />

de personnes qui travaillent au laboratoire<br />

d’essai de modems ADSL.<br />

Equipements pour télécoms<br />

haut débit (Rennes 35)<br />

C.A. 2004 42,6 M€, 50 salariés<br />

■ Marais<br />

S’allie avec le Canadien Axia pour<br />

développer son activité de construction<br />

<strong>et</strong> d’exploitation de réseaux de<br />

télécommunications haut débit en<br />

France, c’est-à-dire pour devenir opérateur<br />

d’opérateurs. La nouvelle entité<br />

Axia France est détenue à 50-50 par<br />

Axia <strong>et</strong> Marais concession, c<strong>et</strong>te filiale<br />

du groupe Marais appartenant ellemême<br />

pour moitié à l’entrepreneur<br />

parisien Claude Marqu<strong>et</strong>.<br />

Location/vente de trancheuses,<br />

construction de réseaux (Durtal, 49)<br />

C.A. 2004 24 M€, 170 salariés<br />

BTP<br />

■ Drouin-Cattoni<br />

Michel Chevallier <strong>et</strong> Dominique<br />

Dubois ont cédé l’entreprise ainsi<br />

que sa filiale Rossi (carrelage <strong>et</strong><br />

revêtement de sol) à Léon Grosse.<br />

Basé à Aix-les-Bains (73), ce groupe<br />

(1900 personnes) a réalisé en 2004<br />

un C.A. de 403,8 M€.<br />

■ Entreprise générale<br />

d’équipement (EGE)<br />

Cédée par son fondateur <strong>et</strong> PDG,<br />

Gilles Dalla-Via, au groupe Forclum.<br />

C<strong>et</strong>te filiale du groupe Eiffage poursuit<br />

ainsi sa politique de croissance<br />

externe. Elle a ainsi établi un réseau<br />

d’une vingtaine d’agences en Br<strong>et</strong>agne<br />

<strong>et</strong> Pays de la Loire.<br />

Installation réseaux électriques<br />

(Sainte-Pazanne, 44)<br />

C.A. 2004 5 M€, 35 salariés<br />

■ Sacer Atlantique<br />

C<strong>et</strong>te filiale du groupe Colas (Bouygues)<br />

a acquis la totalité des parts du<br />

groupe Lotodé, basé à Ploeren (56),<br />

qui exploite des carrières du même<br />

nom <strong>et</strong> qui possède l’entreprise<br />

STPM. Ces deux activités totalisent<br />

un C.A. d’environ 20 M€.<br />

Construction de chaussées<br />

(Rennes, 35)<br />

C.A. 2004 185 M€, 1200 salariés<br />

■ Groupe Sati<br />

Financierelec, société parisienne<br />

fédérant Réso elec, a acquis la<br />

■ VM matériaux<br />

Reprend SCTPI Armor, basée à Maizièresla-Grande-Paroisse<br />

(10). C<strong>et</strong>te société,<br />

qui réalise 3,5 M€ de C.A., renforce<br />

Atlantem, le pôle menuiserie du groupe.<br />

Distribution de matériaux<br />

(L’Herbergement, 85)<br />

C.A. 2004 433,5 M€, 1900 salariés<br />

■ Armétal<br />

Appartient désormais au groupe<br />

métallurgique isérois Experton-<br />

Revollier (2 000 personnes, C.A. de<br />

378 M€) après la cession du capital<br />

par ses deux dirigeants, Claude<br />

Daguen<strong>et</strong> <strong>et</strong> Christian Beaurain.<br />

Armatures pour béton,<br />

(Aubigné-Racan, 72)<br />

C.A. 2004 3,5 M€, 28 salariés<br />

COMMUNICATION<br />

■ Boscher signalétique<br />

<strong>et</strong> image<br />

La filiale de Colas a intégré le holding<br />

Athena, basé à Offranville<br />

(76). Il s’agit d’un groupe (42 M€<br />

de C.A.) présent dans les métiers<br />

de l’enseigne <strong>et</strong> du mobilier urbain<br />

avec notamment Br<strong>et</strong>agne enseignes<br />

lumière <strong>et</strong> plastiques (Insignis) au<br />

Rheu (35) <strong>et</strong> le groupe Rousseau à<br />

Offranville (76).<br />

Signalétique intérieure (Couëron, 44)<br />

C.A. 2004 4,4 M€, 50 salariés<br />

LOISIRS<br />

■ Brand Trégor assemblage<br />

Le groupe Brand cède sa filiale<br />

BTA, renommée Kerlude, au pap<strong>et</strong>ier<br />

Clairefontaine. Ce dernier y voit<br />

un moyen de renforcer son offre de<br />

produits de loisirs créatifs, complémentaire<br />

aux cahiers <strong>et</strong> fournitures<br />

scolaires.<br />

Fabricant de jou<strong>et</strong>s<br />

(Loguivy-Plougras, 22)<br />

C.A. 2004 (estimé) 11 M€, 55 salariés<br />

SCTPI Armor vient renforcer Atlantem (photo), le pôle menuiserie de VM Matériaux.<br />

■ Antennessa<br />

Réussit une nouvelle levée de fonds<br />

d’un montant de 1,15 M€ auprès<br />

de son actionnaire historique, Ouest<br />

ventures. Ce dernier voit sa participation<br />

portée à près de 40 %. Deux<br />

autres actionnaires arrivent : ACE<br />

management (13,7 %) <strong>et</strong> Financière<br />

de Brienne, proche du ministère de<br />

la défense (9,1 %).<br />

Antennes haut de gamme <strong>et</strong> capteurs<br />

(Brest, 29)<br />

C.A. 2004 1,6 M€, 21 salariés<br />

■ Nounours<br />

Déficitaire, la PME passe dans le<br />

giron de César. Elle dispose d’un<br />

intéressant portefeuille de licences<br />

comme Marsupilami, Tartine <strong>et</strong> chocolat,<br />

Bécassine <strong>et</strong> P<strong>et</strong>it ours brun.<br />

César prévoit de rationaliser la production<br />

<strong>et</strong> les achats <strong>et</strong> lui apporter<br />

des clients complémentaires.<br />

Fabricant de peluches<br />

(Châtillon-en-Vendelais, 35)<br />

C.A. 2004 12,4 M€, 100 salariés<br />

■ Planète sauvage<br />

Le parc est rach<strong>et</strong>é par Grévin <strong>et</strong> cie,<br />

filiale de la Compagnie des Alpes.<br />

Il reçoit chaque année 230 000<br />

visiteurs, fréquentation qui stagne<br />

depuis son ouverture en 1998.<br />

Parc animalier<br />

(Port-Saint-Père, 44)<br />

C.A. 2004 2,3 M€<br />

Logements collectifs <strong>et</strong> tertiaire<br />

(Nantes, 44)<br />

C.A. cumulé 2003/2004 12,7 M€<br />

(150 salariés)<br />

■ Cesbron<br />

Le groupe Cesbron reprend la Société<br />

pour l’application du froid (Saf). Le<br />

dirigeant de c<strong>et</strong>te PME familiale,<br />

spécialisée dans la climatisation <strong>et</strong><br />

basée à Spay (72), souhaitait passer<br />

la main. La société emploie une<br />

trentaine de salariés pour un C.A. de<br />

3 M€.<br />

Climatisation industrielle<br />

<strong>et</strong> commerciale<br />

(Saint-Barthélemy-d’Anjou, 49)<br />

C.A. 2004 61 M€, 530 salariés<br />

société holding <strong>et</strong> ses deux filiales,<br />

Sati France <strong>et</strong> ACS à Pleumeleuc. Le<br />

dirigeant, Jean-Louis Marchica, souhaitait<br />

passer la main. Fiancierelec<br />

annonce un C.A. consolidé 2004 de<br />

42 M€ <strong>et</strong> emploie désormais 400<br />

personnes.<br />

Electricité industrielle <strong>et</strong> tertiaire<br />

(Mélesse, 35)<br />

C.A. cumulé 2004 6,8 M€, 65 salariés<br />

■ Fillonneau<br />

La PME appartient désormais à Pierre<br />

Guillaume qui a rach<strong>et</strong>é la totalité du capital<br />

à Gino Fillonneau. Le nouveau dirigeant<br />

était auparavant directeur général au sein<br />

de Gruel Fayer, filiale du groupe RAGT.<br />

Fabricant de vérandas<br />

(Fontenay-Le-Comte, 85)<br />

C.A. 2004 4,5 M€, 40 salariés<br />

AMEUBLEMENT<br />

■ Arféo<br />

Le Néerlandais Samas entre à hauteur<br />

de 25 % au capital de Solutions<br />

tertiaires, la société holding du<br />

fabricant de meubles détenu par le<br />

fonds Parconexi. A ses côtés, Parconexi<br />

déjà présent, CDC entreprise<br />

<strong>et</strong> Sodero (Caisse d’épargne). Son<br />

objectif est de prendre la totalité<br />

du contrôle. Le groupe Samas, en<br />

redressement judiciaire en France,<br />

table sur un r<strong>et</strong>our à la profitabilité<br />

à l’issue de l’exercice en cours (clos<br />

le 31 mars 2006). L’entité française<br />

vise un C.A. de 100 M€.<br />

Meubles de bureau<br />

(Château-Gontier, 53)<br />

C.A. 2004 cumulé 55 M€ (300 salariés<br />

dans l’Ouest)<br />

76<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />

Entreprises<br />

■ Ernest Ménard<br />

L’industriel br<strong>et</strong>on reprend à la barre<br />

du tribunal de commerce le fabricant<br />

de meubles Sourisseau, situé à<br />

Boussay (44). Le plan prévoit la suppression<br />

d’une soixantaine d’emplois<br />

sur un effectif de 113 personnes.<br />

Meubles de style haut de gamme<br />

(Bourseul, 22)<br />

C.A. 2004 12 M€, 140 salariés<br />

■ A5 industrie<br />

Le groupe est passé sous le pavillon<br />

Rasec, fabricant de mobilier basé à<br />

Romorantin (41). IPO <strong>et</strong> Initiative &<br />

finance (filiale du groupe Natexis) qui<br />

détenaient 60 % sont sortis du tour de<br />

table alors que Gilles Cheneau, président<br />

du directoire <strong>et</strong> Gilbert Frouin,<br />

membre du directoire, conservent<br />

20 % du capital.<br />

Présentoirs de magasins, luminaires...<br />

(Mortagne-sur-Sèvre, 85)<br />

C.A. 2004 12 M€, 150 salariés<br />

BIOTECHNOLOGIE<br />

■ Eurofins scientific<br />

Multiplie les acquisitions : AvTech<br />

Laboratories dans le Michigan aux<br />

Etats-Unis ; ADME bioanalyses à Vergèze<br />

(30) ; Direct Laboratory Services<br />

Ltd à Wolverhampton au Royaume-<br />

Uni ; Steins à Vejen au Danemark ;<br />

les laboratoires Lem à Saverne (67) ;<br />

les actifs de Viralliance (Vir), branche<br />

diagnostic du Français Bioalliance<br />

pharma ; Envirolab aux Pays-Bas,<br />

filiale de Sita (Suez).<br />

Analyse sanitaire<br />

<strong>et</strong> environnementale (Nantes, 44)<br />

C.A. 2004 175,5 M€, 2300 salariés<br />

■ Servision<br />

Placée en liquidation judiciaire, la<br />

société a été reprise par son fournisseur<br />

américain New Millenium<br />

Medical qui perm<strong>et</strong> à ce dernier de<br />

porter sa capacité de production de<br />

lentilles intraoculaires à 100 000<br />

implants par an.<br />

Dispositifs pour la chirurgie de l’œil<br />

(Ploemeur, 56)<br />

C.A. 2004 2,7 M€, 30 salariés<br />

INGENIERIE<br />

■ ITI-CNA<br />

La société a été cédée par le groupe<br />

parisien ITI à Finuchem qui l’a rebaptisée<br />

CNAI. C<strong>et</strong>te opération illustre la<br />

volonté de Finuchem de décliner son<br />

savoir-faire dans d’autres secteurs<br />

que l’automobile.<br />

Ingénierie aéronautique <strong>et</strong> navale<br />

(Montoir-de-Br<strong>et</strong>agne, 44)<br />

C.A. 2004 16 M€, 110 salariés<br />

■ Madic<br />

La firme, dirigée par Christian Blossier,<br />

est désormais le numéro deux français<br />

après avoir pris le contrôle de<br />

son concurrent Rohe France (28 M€<br />

de C.A. en 2004, 280 personnes),<br />

filiale du groupe autrichien Rohe.<br />

Installation <strong>et</strong> maintenance de<br />

stations-service (Nantes, 44)<br />

C.A. 2004 28 M€, 200 salariés<br />

ASSURANCE<br />

■ Cabin<strong>et</strong> Bessé<br />

A cédé la moitié de ses activités d’assurance<br />

de personnes à la société<br />

d’investissement PAI Partners. Ce pôle<br />

représente plus de la moitié de son activité.<br />

L’opération doit lui perm<strong>et</strong>tre d’accentuer<br />

sa présence sur le marché les<br />

assurances collectives emprunteurs.<br />

Courtage en assurances (Nantes, 44)<br />

C.A. 2003 111,5 M€, 475 salariés<br />

IMPRIMERIE<br />

■ Multipap<br />

Son dirigeant Patrick Papot, 61 ans,<br />

a rach<strong>et</strong>é à La Poste 70 % du capital<br />

de Tat express (1200 salariés),<br />

sa branche colis qui réalise un C.A.<br />

de 150 M€. L’industriel a créé une<br />

holding dédiée à c<strong>et</strong>te reprise, Xaap<br />

finances.<br />

Imprimerie : carte de crédit,<br />

chèque sécurisé (Rennes, 35)<br />

C.A. 2004 60 M€, 450 salariés<br />

MEDIAS<br />

■ Ouest-France<br />

Annoncé en février le proj<strong>et</strong> de reprise<br />

du pôle Ouest de la Socpresse, reçoit<br />

l’approbation du ministère de l’économie<br />

en fin d’année. La Socpresse<br />

cède les quotidiens Le Courrier de<br />

l’Ouest à Angers (49), Presse-océan<br />

à Nantes (44) Le Maine libre au Mans<br />

(72), 2 imprimeries, la régie publicitaire<br />

Inter régies <strong>et</strong> les télévisions<br />

Nantes 7 <strong>et</strong> Angers 7. L’ensemble<br />

représente 75 M€ de C.A. de 75 M€<br />

pour 700 salariés.<br />

Presse (Rennes, 35)<br />

C.A. consolidé 2004 953 M€<br />

7217 salariés.<br />

■ Alou<strong>et</strong>te FM<br />

Participe à la reprise de Sud radio à<br />

Toulouse (31). Celle-ci a été cédée<br />

par les groupes Pierre Fabre <strong>et</strong> RTL<br />

au holding Sudporters, détenu en<br />

majorité par Start. Bertrand de Villiers,<br />

déjà à la tête d’Alou<strong>et</strong>te FM, a<br />

été nommé président de la station<br />

qui contrôle aussi la radio bordelaise<br />

Wit FM.<br />

Radio (Les Herbiers, 85)<br />

C.A. 2004 4,5 M€, 35 salariés<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 77


Entreprises<br />

ACQUISITIONS, LEVÉES DE FONDS<br />

NEGOCE<br />

■ Office Log<br />

(ex-Carpentras-Brevidex)<br />

Tout en passant le témoin à Emmanuel<br />

Corron, directeur de Brevidex, le<br />

président Marc Donarier a cédé ses<br />

participations, en même temps que<br />

deux investisseurs institutionnels,<br />

3i <strong>et</strong> Fortis Private Equity. L’opération<br />

porte sur 48 % du capital. L’IPO<br />

investit 6 M€ pour 27 % du capital,<br />

Crédit agricole Private Equity en<br />

détient désormais 41 %, Banque de<br />

Vizille 26 % <strong>et</strong> le management 5 %.<br />

Fournitures <strong>et</strong> mobilier de bureau<br />

(Treillières, 44)<br />

C.A. 2004 62 M€, 270 salariés<br />

TELECOMS<br />

■ Neotip<br />

La jeune pousse est rach<strong>et</strong>ée par<br />

le groupe français N<strong>et</strong>centrex (230<br />

personnes), issu comme elle d’un<br />

essaimage de France télécom R&D<br />

<strong>et</strong> dirigé par Olivier Hersent.<br />

Sécurité sur IP, (Lannion, 22)<br />

C.A. 2004 1,2 M€, 25 salariés<br />

■ SAED<br />

Le Britannique Chloride Group l’a<br />

cédée au groupe américain Emerson<br />

pour 7,75 M€ ainsi que la prise<br />

en charge de 1,45 M€ de d<strong>et</strong>tes. La<br />

société rejoint la branche N<strong>et</strong>work<br />

Power Business d’Emerson qui réunit<br />

des sociétés comme Leroy-Somer ou<br />

Liebert en Europe.<br />

Boîtiers de conversion d’énergie<br />

(Dol-de-Br<strong>et</strong>agne, 35)<br />

C.A. 2003/2004 14,2 M€, 115 salariés<br />

DISTRIBUTION<br />

■ Maisons du monde<br />

A fait l’obj<strong>et</strong> d’un management buyout<br />

(MBO) mené par Xavier Marie,<br />

fondateur de la chaîne, accompagné<br />

par Natexis industrie <strong>et</strong> Barclays<br />

Private Equity France<br />

Enseigne de décoration<br />

(Vertou, 44)<br />

C.A. 2004 130 M€, 1 500 salariés<br />

■ Groupe Dubreuil<br />

Rachète les cinq agences de la<br />

société Oman (Ouest manutention),<br />

filiale de distribution de matériel de<br />

travaux publics de l’Américain Hyster<br />

à Rennes, implantées en Br<strong>et</strong>agne<br />

<strong>et</strong> Loire-Atlantique. L’opération<br />

complète l’offre de Dubreuil dans ce<br />

secteur où opèrent déjà ses filiales<br />

M3, Newloc <strong>et</strong> Carcau.<br />

Distribution <strong>et</strong> transport aérien<br />

(Belleville-sur-Vie, 85)<br />

C.A. prévisionnel 2005 950 M€,<br />

2460 salariés<br />

HORTICULTURE<br />

■ Or brun<br />

Le capital-investisseur Fonds partenaires<br />

gestion (banque Lazard)<br />

a, dans le cadre d’un LBO, acquis<br />

70 % du capital de la société Challenge,<br />

située à Chambray-Les-Tours<br />

(37), dont Or brun est une filiale.<br />

François Santini, jusqu’à présent<br />

PDG, endosse la présidence du conseil<br />

d’administration <strong>et</strong> la direction<br />

commerciale demeure aux mains<br />

d’Emmanuel Santini.<br />

Amendements naturels<br />

(Saint-Jean-de-Monts, 85)<br />

C.A. 2004 18,5 M€, 80 salariés<br />

AUTOMOBILE<br />

■ Etablissements Lucas<br />

(marque Fleur<strong>et</strong>te)<br />

Le dirigeant Jacky Lucas vend sa<br />

société au groupe mayennais Rapido<br />

(140 M€ de C.A.). Un rapprochement<br />

présenté comme inéluctable<br />

au regard de la concentration en<br />

cours de ce secteur depuis plusieurs<br />

années.<br />

Campings-cars (Ben<strong>et</strong>, 85)<br />

C.A. 2004 21 M€, 70 salariés<br />

TRANSPORT<br />

■ Schenker-Joyau<br />

Rachète deux agences au Autra-<br />

Sautra Dauphin, l’une à Clermont-<br />

Ferrand (63) <strong>et</strong> l’autre à Brive (19),<br />

avec 700 m 2 <strong>et</strong> 15 places à quai.<br />

Cela porte à 59 le nombre d’agences<br />

du groupe qui a quasiment doublé<br />

ses implantations en cinq ans.<br />

Messagerie (Montaigu, 85)<br />

C.A. 2004 300 M€, 3 000 salariés<br />

PLASTURGIE<br />

■ Méca-Teno<br />

Dans le cadre de sa succession,<br />

le dirigeant Jean-Claude Bonn<strong>et</strong><br />

s’est rapproché du groupe normand<br />

Dedienne plasturgie. Mouliste à l’origine,<br />

Méca-Teno a élargi son activité<br />

à l’injection. La société fabrique<br />

notamment des pièces techniques<br />

bi-matières en grandes séries pour<br />

le secteur automobile (75 % de ses<br />

débouchés).<br />

Support complexes pour<br />

l’électronique embarquée<br />

(Gétigné, 44)<br />

C.A. 2004 20 M€, 130 salariés<br />

Un magasin nantais de la chaîne Maisons du monde reprise en MBO par son fondateur,<br />

Xavier Marie.<br />

CHIMIE<br />

■ Olmix<br />

Se rapproche du groupe Ursus à<br />

Saint-Etienne-du-Gué-de-L’Isle (22).<br />

Spécialisé dans le négoce d’oligoéléments<br />

pour la nutrition animale<br />

<strong>et</strong> l’industrie du ciment, ce dernier<br />

emploie 20 salariés <strong>et</strong> réalise un C.A.<br />

de 11 M€ Yvonnick Beurel, président<br />

d’Ursus, a apporté ses parts en contrepartie<br />

d’actions dans le holding<br />

d’Olmix, cotée sur le marché libre<br />

depuis mars 2005.<br />

Additifs, produits d’hygiène <strong>et</strong> de<br />

santé animale (Bréhant, 56)<br />

C.A. 2004/2005 8,5 M€, 50 salariés<br />

■ Emeraude participations<br />

Plus connu sous le nom de sa principale<br />

entité SFPI, le groupe fait entrer à son<br />

tour de table IPO qui investit 2,3 M€<br />

pour 32,8 % du capital. Le capital<br />

investisseur nantais profite de la sortie<br />

des investisseurs Initiative & finance,<br />

Epargne <strong>et</strong> finance investissement <strong>et</strong><br />

Ouest entreprises. UEO (déjà présent) <strong>et</strong><br />

Sodero gestion participent à l’opération.<br />

Peinture industrielle<br />

(La Selle-en-Luitré, 35)<br />

C.A. prévisionnel 2005 15 M€,<br />

150 salariés<br />

AGROCHIMIE<br />

■ Roullier<br />

Rachète l’activité fertilisants d’Albatros,<br />

filiale du groupe McDonogh en<br />

Irlande. Les deux sites, à New Ross <strong>et</strong><br />

Cork, produisent 250 000 tonnes de<br />

fertilisants par an. Avec un effectif de<br />

60 personnes en haute saison, leur C.A.<br />

dépasse les 40 M€. Et acquiert l’usine<br />

d’engrais du groupe autrichien Donau<br />

Chemie à Pischelsdorf (56, salariés).<br />

Engrais, produits azotés<br />

(Saint-Malo, 35)<br />

C.A. 2004 1,1 Md€, 5 000 salariés<br />

OPTIQUE<br />

■ Ti<strong>et</strong>ronix optics<br />

Créée par le spationaute français<br />

Jean-Loup Chrétien en 2002, la<br />

société a bouclé une première levée<br />

de fonds d’un montant de 1,4 M€<br />

auprès d’ACE management, de la<br />

Financière de Brienne (ministère de<br />

la défense), de la Caisse des dépôts<br />

<strong>et</strong> de Br<strong>et</strong>agne jeune entreprise.<br />

Systèmes anti-éblouissement<br />

(Lannion, 22)<br />

12 salariés<br />

PHARMACIE<br />

■ Pfizer<br />

L’Américain a cédé son usine d’Angers<br />

au groupe Fareva (PCG, FCA <strong>et</strong> Excelvision<br />

AG), société holding basée au<br />

Luxembourg dont 11 de ses 14 sites<br />

de production se trouvent en France.<br />

Comprimés, gélules (Angers, 49)<br />

225 salariés<br />

DIVERS<br />

■ Cécilia<br />

Guillaume Flahault en prend la direction.<br />

A 39 ans, ce Sup de co Paris a travaillé<br />

chez Roger & Gall<strong>et</strong> <strong>et</strong> Guerlain. Il<br />

est désormais l’actionnaire majoritaire,<br />

épaulé par des banques régionales.<br />

Arts de la table, produits de senteurs<br />

(Segré, 49)<br />

C.A. 2004 5,5 M€, 45 salariés<br />

■ Agem<br />

Reprend Cartonnages AP Cazelles, à<br />

Céton, dans l’Orne. C<strong>et</strong>te PME (50 salariés)<br />

fabrique des emballages <strong>et</strong> coffr<strong>et</strong>s<br />

de luxe en carton pour les secteurs de la<br />

parfumerie/cosmétique, vins/spiritueux<br />

<strong>et</strong> jou<strong>et</strong>. Son C.A. 2005 est de 7 M€.<br />

Agencement sur-mesure des maisons<br />

(Cherré, 72)<br />

C.A. 2005 : 16,8 M€.<br />

Effectif : 190 salariés.<br />

78<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Entreprises<br />

Les principaux mouvements en 2005<br />

■ Alstom marine<br />

Jacques Hardelay, 54 ans, a pris la<br />

direction des opérations du secteur<br />

marine d’Alstom en janvier 2005. Il<br />

est en charge des directions d’Alstom<br />

marine, ainsi que des établissements<br />

de Saint-Nazaire (Chantiers de l’Atlantique)<br />

<strong>et</strong> de Lorient (Alstom Leroux<br />

naval). Pierre-Antoine Vacheron,<br />

39 ans, a rejoint la branche marine<br />

d’Alstom en tant que directeur financier<br />

<strong>et</strong> de la stratégie. Gérard Baumes<br />

a pris la direction technique nouvellement<br />

créée en juin 2005, Jean-<br />

Yves Jaouen, la direction industrielle,<br />

Christophe Schenfeigel, la direction<br />

de la fabrication. Bruno de Maquillé<br />

chapeaute désormais la direction<br />

logistique <strong>et</strong> celles des achats. Alain<br />

Crouzols est directeur des affaires.<br />

■ Altub<br />

Jean-Marc Broudin, 47 ans, a été<br />

nommé directeur général d’Altub,<br />

société de Saumur (49) spécialisée<br />

dans la fabrication de tubes aluminium<br />

souples <strong>et</strong> issue de la cession<br />

du site Cebal en avril 2005. Laurent<br />

Musitelli, l’ancien directeur du site à<br />

l’initiative de la reprise de l’usine, en<br />

a pris la présidence.<br />

■ Bénéteau<br />

Henri Brisse, 43 ans (au centre), a été<br />

nommé directeur général adjoint au sein<br />

du groupe nautique vendéen, aux côtés<br />

de Bruno Cathelinais (à droite), président<br />

du directoire. Diplômé d’un MBA à l’École<br />

supérieure de commerce de Paris, Henri<br />

Brisse a en charge les départements<br />

commerce, distribution, mark<strong>et</strong>ing, communication<br />

<strong>et</strong> SAV. Issu de l’industrie<br />

automobile, il était auparavant directeur<br />

général de Nissan Italie.<br />

■ Banque Populaire<br />

de l’Ouest<br />

Yves Breu a pris le poste de directeur<br />

général de la BPO en remplacement<br />

de Philippe Queuille qui a pris<br />

la présidence d’I-BP, filiale informatique<br />

du groupe des Banques populaires.<br />

Yves Breu était, depuis 1995,<br />

directeur de la Banque populaire<br />

du Nord. La BPO, basée à Rennes<br />

emploie 1505 collaborateurs sur<br />

7 départements.<br />

■ Claas<br />

Gui Larrue, 55 ans, est nommé directeur<br />

général industriel du site Claas<br />

du Mans (72). Président de la division<br />

des presses Claas à M<strong>et</strong>z (57)<br />

depuis 6 ans, il a pris ses fonctions<br />

au Mans le 1 er juill<strong>et</strong> 2005. Il succède<br />

à François Lefeuvre qui regagne le<br />

groupe Renault à Maubeuge (59).<br />

■ DCN<br />

Philippe Euzennat<br />

succède à Henri<br />

de Bronac de<br />

Bougainville à la<br />

direction de DCN<br />

propulsion. C<strong>et</strong><br />

é t a b l i s s e m e n t<br />

de 1000 salariés,<br />

basé près de Nantes (44), est l’entité<br />

de DCN spécialisée dans la conception<br />

<strong>et</strong> la production des systèmes<br />

énergie-propulsion des navires de<br />

surface <strong>et</strong> des sous-marins. Philippe<br />

Euzennat, 43 ans, polytechnicien<br />

<strong>et</strong> ingénieur de l’Ensta, a effectué<br />

l’essentiel de sa carrière au sein de<br />

la DCN où il était, depuis deux ans,<br />

directeur de la stratégie.<br />

■ Fleury-Michon<br />

Grégoire Gonnord, 41 ans, fils d’Yves<br />

Gonnord, président du conseil de<br />

surveillance de groupe agro-alimentaire<br />

de Pouzauges (85) préside le nouveau<br />

comité stratégique <strong>et</strong> investissements.<br />

Le comité rémunérations<br />

<strong>et</strong> nominations est présidé par<br />

Roger Colin, avec à ses côtés Didier<br />

Pineau-Valencienne <strong>et</strong> Nicolas Le<br />

Chatellier. Le comité audit <strong>et</strong> risques<br />

est présidé par Philippe Magdelenat,<br />

avec Pierre Jourdain. Ces trois<br />

comités spécialisés créés en octobre<br />

2005 par le conseil de surveillance<br />

de Fleury-Michon, sont chargés de<br />

préparer les dossiers en vue de faciliter<br />

les décisions du groupe.<br />

■ Defontaine<br />

Gilles Ferrouill<strong>et</strong>, PDG du groupe<br />

de mécanique Defontaine basé à la<br />

Bruffière (85), a fait valoir ses droits<br />

à la r<strong>et</strong>raite. Il est remplacé à la<br />

tête du conseil d’administration par<br />

Albert Gailing <strong>et</strong> à la direction générale<br />

par Germain Errard : ce dernier<br />

était précédemment responsable<br />

commercial de Rollix, département<br />

dédié aux couronnes d’orientation<br />

<strong>et</strong> roulements spéciaux. Filiale du<br />

groupe allemand Thyssen-Krupp AG,<br />

Defontaine (940 salariés) a réalisé<br />

un chiffre d’affaires consolidé 2004<br />

d’environ 160 M€.<br />

■ Doux<br />

Angel Borrella Ortega, 33 ans, est<br />

nommé directeur commercial Espagne<br />

du groupe Doux. Quatre autres<br />

nominations ont été opérées au sein<br />

du groupe en août 2005 : Stéphane<br />

Brac de la Perrière, 43 ans, a pris le<br />

poste de directeur des achats<br />

Europe ; Eric Hamon, 51 ans, celui de<br />

directeur commercial grandes <strong>et</strong><br />

moyennes surfaces pour la France ;<br />

Jean-Philippe Martin, 37 ans, directeur<br />

mark<strong>et</strong>ing Europe, <strong>et</strong> Joe<br />

Richards, 37 ans, key account manager<br />

r<strong>et</strong>ail au Royaume-Uni.<br />

■ EADS<br />

Valérie Donal prend la direction<br />

du Techno’campus de Nantes (44),<br />

antenne du Centre commun de<br />

recherche d’EADS. Ce centre, qui<br />

emploie 10 personnes (EADS, Airbus<br />

<strong>et</strong> thésards) travaillera sur les<br />

technologies composites, la simulation<br />

des procédés, le contrôle non<br />

destructif <strong>et</strong> les technologies d’assemblage<br />

par riv<strong>et</strong>age automatisé.<br />

Il associe une vingtaine de chercheurs<br />

des écoles partenaires : ECN,<br />

Ecole des mines, Polytech’Nantes <strong>et</strong><br />

Icam.<br />

■ Evialis<br />

Pierre Lefebvre, 53 ans, a été nommé<br />

PDG du groupe Évialis en mars<br />

2005. Directeur général de Vilmorin<br />

Clause <strong>et</strong> Cie de 1993 à fin 2004,<br />

Pierre Lefebvre remplace à la tête<br />

du groupe du nutrition animale basé<br />

à Saint-Nolff (56) Alain Meulnart, qui<br />

a démissionné en raison de divergences<br />

de vues sur la stratégie de<br />

l’entreprise.<br />

■ Gastronome<br />

Pascal Lebeau, déjà directeur général<br />

de Gastronome (filiale volailles de<br />

Terrena basée à Ancenis - 44),<br />

cumule depuis octobre 2005 c<strong>et</strong>te<br />

fonction avec celle de président du<br />

directoire, en remplacement de<br />

Claude Jotreau. Philippe Vern<strong>et</strong> a été<br />

nommé directeur général <strong>et</strong> Thierry<br />

Mondolfo, directeur administratif <strong>et</strong><br />

financier.<br />

■ Institut automobile<br />

du Mans<br />

Gilles Levassor,<br />

PDG d’ACI au<br />

M a n s ( A u t o<br />

châssis international),<br />

préside<br />

l’Institut automobile<br />

du Mans,<br />

c o n s t i t u é e n<br />

juill<strong>et</strong> 2005. C<strong>et</strong> outil a pour vocation<br />

de conforter l’emploi du secteur<br />

automobile de la région chez les<br />

constructeurs <strong>et</strong> les sous-traitants,<br />

<strong>et</strong> d’anticiper <strong>et</strong> de préparer aux<br />

nouveaux métiers liés au secteur.<br />

Christian Pouplier, 42 ans, en est le<br />

directeur.<br />

■ Carrefour<br />

Eric Faindt, 40 ans, a pris la succession<br />

de Guillaume Vicaire à la<br />

direction d’exploitation grand Ouest<br />

de Carrefour, basée à Nantes. Il coordonne<br />

l’activité de quatre directeurs<br />

régionaux <strong>et</strong> de 42 hypermarchés.<br />

Eric Faindt entré dans le groupe en<br />

1981 était depuis 2001, directeur<br />

Actifs <strong>et</strong> développement multiformats<br />

(hyper, super, proximité, cash<br />

and carry) <strong>et</strong> membre du comité exécutif<br />

Italie du groupe.<br />

■ Navimo<br />

Patrick François est depuis juill<strong>et</strong><br />

2005 président du directoire de<br />

Navimo, groupe de Lorient (56) spécialisé<br />

dans l’accastillage <strong>et</strong> l’équipement<br />

de bateau. Hervé Ferrière<br />

est nommé directeur général adjoint<br />

chargé des ventes <strong>et</strong> du mark<strong>et</strong>ing,<br />

<strong>et</strong> Pierre Bourhis, directeur financier.<br />

Anthony Le Saffre <strong>et</strong> Patrick Frasqu<strong>et</strong>,<br />

respectivement président <strong>et</strong><br />

directeur général de Navimo depuis<br />

24 ans, cèdent donc leur place<br />

<strong>et</strong> deviennent membre du conseil<br />

de surveillance du groupe. Patrick<br />

François conserve par ailleurs les<br />

fonctions de président d’Accastillage<br />

Bernard, filiale de Navimo.<br />

80<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


MOUVEMENTS<br />

Entreprises<br />

■ Jean Caby<br />

Luc van Gorp,<br />

40 ans, est le<br />

n o u v e a u P D G<br />

de Jean Caby,<br />

l e g r o u p e d e<br />

salaison issu de<br />

la fusion en mai<br />

2004 de SBS-<br />

Smithfield à Landivisiau (29) <strong>et</strong> Jean<br />

Caby dans le Nord. Luc van Gorp<br />

était précédemment président du<br />

groupe Aoste France.<br />

■ Hutchinson<br />

Patrick Braud a pris la direction de<br />

la division étanchéité de précision<br />

d’Hutchinston désormais installée à<br />

Château-Gontier (53). C<strong>et</strong>te implantation<br />

est liée à la présence de trois<br />

usines dans l’Ouest : Château-Gontier<br />

(550 salariés, joints toriques), Segré<br />

(1000 salariés, joints dynamiques) <strong>et</strong><br />

Saint-Brieuc (caoutchouc de précision,<br />

700 salariés).<br />

■ Larivière<br />

Pascal Métayer, 42 ans, est le nouveau<br />

PDG du groupe Larivière, distributeur<br />

de matériaux de couverture,<br />

à Angers (49). Diplômé de l’Inseec<br />

Bordeaux, Pascal Métayer a intégré<br />

Larivière au poste de directeur de la<br />

distribution en 1993. Depuis 1998,<br />

il exerçait les fonctions de directeur<br />

général Ouest du groupe Klöckner<br />

distribution industrielle (KDI), filiale<br />

de Klöckner & Co, leader mondial de<br />

la distribution des aciers <strong>et</strong> métaux.<br />

■ Le Duff<br />

Philippe Roux, président fondateur<br />

de la chaîne de restauration italienne<br />

Pizza del Arte, filiale du groupe rennais<br />

Louis Le Duff, a été nommé c<strong>et</strong><br />

été directeur général de La Brioche<br />

dorée/Fournil de pierre, en remplacement<br />

d’Alain Béral qui a quitté le<br />

groupe. L’ancien directeur franchise<br />

de Pizza del Arte, Antoine Barreau,<br />

est devenu directeur général opérationnel<br />

de l’enseigne. Marie-Christine<br />

Bel a été nommée recruteur<br />

franchise pour La Brioche dorée <strong>et</strong><br />

Pizza del Arte, <strong>et</strong> Patrice Avellan,<br />

directeur de la formation <strong>et</strong> de la<br />

communication interne, a pris également<br />

en charge au printemps 2005<br />

la communication externe.<br />

■ Leroux <strong>et</strong> Lotz technologies<br />

Philippe Garelli a succédé en mars<br />

2005 à Bernard Deixonne, démissionnaire,<br />

au poste de PDG de Leroux<br />

<strong>et</strong> Lotz technologies (LTT), spécialisé<br />

dans la conception, la production <strong>et</strong><br />

la maintenance de chaudières industrielles<br />

<strong>et</strong> l’équipement de platesformes<br />

pétrolières.<br />

■ Panavi<br />

Philippe Pauze a été nommé directeur<br />

général de la société de Thorcé<br />

(35). Âgé de 55 ans, Philippe Pauze<br />

(ESCP 1974) était directeur général<br />

des supermarchés Champion pour<br />

le monde <strong>et</strong> membre du comité exécutif<br />

du groupe Carrefour. Panavi<br />

(230 M de C.A.), présidé par René<br />

Ruello, est un leader français de la<br />

panification <strong>et</strong> de la viennoiserie en<br />

cru surgelé.<br />

■ Linpac plastics<br />

Pierre Thumerel,<br />

48 ans, a été<br />

nommé en janvier<br />

2005 directeur<br />

de la divis<br />

i o n films <strong>et</strong><br />

président de la<br />

filiale française<br />

de Linpac Plastics, Linpac Plastics<br />

Pontivy (56). Il succède à Bernard<br />

Baucher qui avait monté l’usine pour<br />

le groupe britannique voici 25 ans <strong>et</strong><br />

qui a pris sa r<strong>et</strong>raite.<br />

■ Ouest-France<br />

Jean-Luc Evin,<br />

5 0 a n s , s o n<br />

adjoint, succède<br />

à Didier Pill<strong>et</strong><br />

à la tête de la<br />

r é d a c t i o n e n<br />

chef. Didier Pill<strong>et</strong><br />

était rédacteur<br />

en chef d’Ouest-France depuis 1991,<br />

groupe dans lequel il a fait presque<br />

toute sa carrière depuis 1969.<br />

Jean-Luc Evin est à Ouest-France<br />

depuis 1980. Diplômé de l’ESJ de<br />

Lille, il était rédacteur en chef adjoint<br />

depuis 1992. Didier Pill<strong>et</strong>, 57 ans, a<br />

été nommé directeur de l’information<br />

du quotidien, un poste qui n’existait<br />

pas jusqu’à présent.<br />

■ IPO<br />

Pierre Tiers, 53 ans,<br />

remplace Alain<br />

Bériou comme<br />

directeur général<br />

de la société<br />

d’investissement<br />

IPO, à Nantes.<br />

Pierre Tiers était<br />

membre du directoire de la Caisse<br />

d’épargne des Pays de la Loire, en<br />

charge du marché des entreprises,<br />

<strong>et</strong> président du directoire de Sodero<br />

gestion.<br />

■ Michelin<br />

Paul Honoré, 51 ans, est le nouveau<br />

directeur de l’usine Michelin à Chol<strong>et</strong><br />

(49 - 1600 salariés) après avoir<br />

occupé le poste de responsable qualité<br />

poids lourds au siège du groupe<br />

à Clermont-Ferrand (63). Il succède à<br />

Nick Shorrock qui a pris la tête du<br />

pôle Formule 1 de l’équipe compétition<br />

de Michelin.<br />

■ Système U ouest<br />

Alain Rocquefelte, jusque-là directeur<br />

général délégué a remplacé en<br />

juin 2005 Jean-Louis Auriau au poste<br />

de directeur général de la centrale<br />

régionale Système U Ouest. Serge<br />

Papin, jusqu’alors vice-président de<br />

la centrale nationale de Système U,<br />

a été nommé PDG en février. Serge<br />

Papin est administrateur de Système<br />

U Ouest <strong>et</strong> propriétaire d’un Super U<br />

à Brétignolles-sur-Mer (85).<br />

■ Port autonome<br />

de Nantes-Saint-Nazaire<br />

Laurent Castaing<br />

a été nommé<br />

en mars 2005<br />

directeur général<br />

adjoint du<br />

port autonome<br />

de Nantes-Saint-<br />

Nazaire où il succède<br />

à Thierry Fournier. Diplômé de<br />

polytechnique <strong>et</strong> de l’école nationale<br />

supérieure des techniques avancées,<br />

Laurent Castaing fut, jusqu’en juin<br />

2004, directeur général adjoint des<br />

Chantiers de l’Atlantique.<br />

■ Publihebdos<br />

Francis Gaunand a été nommé directeur<br />

général de Publihebdos, filiale<br />

du groupe Ouest-France rassemblant<br />

37 titres de la presse régionale hebdomadaire<br />

à Rennes (35). Il assistera<br />

Olivier Bonsart, nommé à l’été<br />

2005 été président du directoire en<br />

remplacement de Bruno de Bours<strong>et</strong>ty.<br />

Francis Gaunand était jusqu’ici<br />

directeur général de deux quotidiens<br />

à Troyes, L’Est Eclair <strong>et</strong> Libération<br />

Champagne.<br />

■ Régional<br />

Jean-Yves Grosse a succédé le 1 er<br />

novembre 2005 à Jacques Bankir<br />

à la présidence du conseil d’administration<br />

de Régional, compagnie<br />

aérienne régionale basée à Nantes<br />

(44) <strong>et</strong> filiale d’Air France. Jean-Yves<br />

Grosse était depuis 2002 directeur<br />

du contrôle des opérations à Air<br />

France.<br />

■ Monts fournil/Mie Câline<br />

Patrice Clou<strong>et</strong><br />

e s t n o m m é<br />

directeur général<br />

de la SAS<br />

Monts Fournil en<br />

juill<strong>et</strong> 2005, par<br />

André Barr<strong>et</strong>eau,<br />

créateur de la<br />

société. La direction du réseau de<br />

franchise la Mie Câline est confiée à<br />

David Giraudeau.<br />

■ Salines de Guérande<br />

Ronan Loison,<br />

41 ans, a été<br />

n o m m é e n<br />

f é v r i e r 2 0 0 5<br />

directeur général<br />

des Salines<br />

d e G u é r a n d e<br />

( 4 4 ) . I l é t a i t<br />

depuis 2000 membre du directoire <strong>et</strong><br />

directeur général adjoint de la<br />

société de charcuterie Madrange.<br />

Charles Perraud, son prédécesseur,<br />

l’un des fondateurs de la société<br />

coopérative agricole a fait valoir ses<br />

droits à la r<strong>et</strong>raite<br />

■ Scania<br />

Scania France,<br />

basé à Angers<br />

(49), a pour nouveau<br />

PDG Martin<br />

Stahlberg, un<br />

Suédois de 41 ans<br />

qui fut auparavant<br />

directeur<br />

général de l’entité commerciale<br />

Suède. Il remplace Marc Haezenberghe.<br />

Scania France compte 48 points<br />

de vente, un réparateur agréé <strong>et</strong> 55<br />

points service. Les autres entités<br />

du groupe en France sont Scania<br />

finance France SA, Scania location<br />

SAS <strong>et</strong> Scania production Angers<br />

(500 salariés).<br />

■ FMGC<br />

Gérard Thu<strong>et</strong>, 47 ans, a remplacé en<br />

février 2005 Pascal Moreau à la direction<br />

de la Fonderie mécanique générale<br />

castelbriantaise (FMGC, 44). Ce<br />

dernier a quitté Châteaubriant pour<br />

rejoindre la direction technique fonderie<br />

de Farinia, maison-mère de FMGC.<br />

■ Terrena<br />

Hubert Garaud,<br />

48 ans, agriculteur<br />

a été nommé président<br />

de Terrena<br />

en juill<strong>et</strong> 2005. Le<br />

groupe coopératif<br />

a élu Marcel Plac<strong>et</strong>,<br />

49 ans, <strong>et</strong><br />

Jean-Michel Ferr<strong>et</strong>, 53 ans, en tant que<br />

vice-présidents. Chacun de ces trois<br />

élus préside l’un des territoires composant<br />

Terrena (Atlantic, Loire <strong>et</strong> Poitou).<br />

De sources proches du groupe, ces nouveaux<br />

dirigeants sont étrangers à la<br />

querelle de pouvoir qui a fait rage au<br />

sein de Terrena début 2005, ce qui<br />

devait perm<strong>et</strong>tre de rétablir un climat<br />

plus apaisé. Le nouveau bureau se compose<br />

des présidents des principales<br />

filières de Terrena : Dominique Chargé<br />

(44) pour la filière laitière, Jean-Claude<br />

Marchesseau (49) pour la filière grand<br />

public <strong>et</strong> agro-fournitures, Philippe Martineau<br />

(49) pour la filière bovine, Jean-<br />

Yves Menard (49) pour la volaille <strong>et</strong><br />

Gérard Viel (44) pour la filière porcine.<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 81


Entreprises<br />

Les plus grands groupes de l’Ouest<br />

Le palmarès des premiers chiffres d’affaires sur les régions Pays de la Loire <strong>et</strong><br />

Br<strong>et</strong>agne m<strong>et</strong> avant l’importance des groupes agroalimentaires, mais aussi du secteur<br />

de la métallurgie. Ce classement a été établi en croisant les informations des archives<br />

de La L<strong>et</strong>tre API avec celles de la base de données CofaceSCRL.<br />

Méthode :<br />

Sont exclus<br />

de ce classement<br />

les établissements publics<br />

<strong>et</strong> sociétés d’économie<br />

mixte, les entreprises<br />

de la distribution de détail<br />

(hypermarchés notamment),<br />

les établissements du<br />

secteur banque-assurance.<br />

Concernant les groupes<br />

de sociétés, leurs chiffres<br />

sont consolidés <strong>et</strong> leurs<br />

filiales r<strong>et</strong>irées du palmarès<br />

afin d’éviter les doublons.<br />

Chiffres consolidés,<br />

à défaut sociaux.<br />

Chez Vilmorin à Angers (216 e duc classement).<br />

Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />

LACTALIS Produits laitiers 53 Laval 5670 20500 Emmanuel Besnier<br />

BOLLORE Groupe diversifié 29 Ergué-Gabéric 5392 0,3 32800 Vincent Bolloré<br />

PEUGEOT-CITROËN RENNES Automobile 35 Chartres de Br<strong>et</strong>agne 3991 10300 Yvan Plazan<strong>et</strong><br />

SYSTEME U OUEST Centrale d’achat 44 Carquefou 3612 2150 Yves P<strong>et</strong>itpas<br />

TERRENA Agroalimentaire 44 Ancenis 3100 3 11900 Pascal Lebeau<br />

YVES ROCHER Cosmétique 56 La Gacilly 2012 0,1 14600 Yves Rocher<br />

LDC Viande de volaille 72 Sablé-sur-Sarthe 1495 28,5 10280 Denis Lambert<br />

UNICOPA Viande 29 Morlaix 1480 24,3 5800 Rémy Létienne<br />

ERAM Chaussure 49 Saint-Pierre Montlimart 1424 10411 Xavier Biotteau<br />

COOPAGRI BRETAGNE Agroalimentaire 29 Landerneau 1416 3,2 4000 Jean-Bernard Solliec<br />

CECAB Agroalimentaire 56 Vannes 1359 5800 Paul Guérault<br />

GROUPE DOUX Volaille 29 Chateaulin 1340 -2,6 14000 Guy Odri<br />

GROUPE GLON Agroalimentaire 56 Saint-Gérand 1219 -8,7 4000 André Glon<br />

ROULLIER Agrochimie 35 Saint-Malo 1104 1,6 5000 Philippe Vignon<br />

OUEST-FRANCE (Grpe) Presse 35 Rennes 952 12,3 7217 François-Régis Hutin<br />

COOPERL Viande 22 Lamballe 939 9,5 2500 Jean-Claude Commault<br />

GROUPE EVEN Groupe Even 29 Ploudaniel 887 5,4 3500 Christian Couilleau<br />

SOCAMAINE Centrale d’achat 72 Champagné 838 8,1 289 Yvon Peinturier<br />

MANITOU BF Chariots élévateurs 44 Ancenis 822 20,6 1200 Marcel Braud<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 83


Entreprises<br />

PALMARÈS<br />

Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />

GROUPE DUBREUIL Distribution 85 Belleville-sur-Vie 751 2460 Jean-Paul Dubreuil<br />

GROUPE BIGARD Viande 29 Quimperlé 728 8,1 2584 Lucien Bigard<br />

SCA OUEST Centrale d’achat 44 ST Etienne de M 726 2,3 468 Miguel Jonchère<br />

GROUPE BENETEAU Constr. Nautique 85 Saint-Gilles 715 12 4500 Bruno Cathelinais<br />

AS 24 Carburants 44 Saint-Herblain 705 1,4 64 Jean-Marc Fayoux<br />

EVIALIS Nutrition animale 56 Saint-Nolff 674 11,4 3100 Pierre Lefebvre<br />

CHANTIERS DE L’ATLANTIQUE Constr. Navale 44 Saint-Nazaire 630 -37 3000 Patrick Boissier<br />

SVA Viande 35 Vitré 623 -1,7 2073 Dominique Langlois<br />

FLEURY MICHON Solutions repas 85 Pouzauges 611 1,3 3400 Frédérick Bouiss<strong>et</strong><br />

CHARAL Viande 49 Chol<strong>et</strong> 578 -2,6 3100 Jean Chavel<br />

CERP BRETAGNE NORD Répartit. pharma 22 Saint-Brieuc 530 13,6 439 Jean-Pierre Gallais<br />

GROUPE ARRIVÉ Volaille 85 Saint-Fulgent 517 7,8 2800 Jacques Arrivé<br />

BRIOCHE PASQUIER Viennoiserie 49 Les Cerqueux 514 3,5 2501 Serge Pasquier<br />

SFDT Génie climatique 85 la Roche-sur-Y 500 10 2500 Pierre-Louis François<br />

EURIAL POITOURAINE Produits laitiers 44 Nantes (adm) 500 19 1200 Guy Maingr<strong>et</strong><br />

REGIONAL Cie aérienne 44 Nantes 485 9 1735 Philippe Berthelot<br />

KERMENE Viande 22 St-Jacut-du-Méné 447 6,5 1749 Jacques Le Gall<br />

LEGRIS INDUSTRIES Mécanique 35 Rennes 440 7,4 3260 Pierre-Yves Legris<br />

VM MATERIAUX Distrib bâitment 85 L’Herbergement 434 7,4 1900 Philippe Audureau<br />

GROUPE SAMSIC N<strong>et</strong>toyage 35 Rennes 400 20000 Christian Roulleau<br />

JEAN CABY Agroalimentaire 29 Landivisiau 400 1950 Luc Van Gorp<br />

GRAVELEAU Transport 85 La Verrie 398 3596 Philippe Tardieu<br />

SODEBO Plats cuisinés 85 St-Georges-Mont 397 6,4 1869 Marie-Laurence Gouraud<br />

CAVAC Agroalimentaire 85 La Roche-sur-Yon 394 7,5 600 Jérôme Calleau<br />

SRPO (REXEL) Matériel électrique 44 Nantes 390 -2,6 1174 Patrick Bérard<br />

UNION SET Agroalimentaire 72 Le Mans 386 800 Jean Dorison<br />

PBM OUEST Distrib. Bâtiment 35 Pacé 382 32,1 892 Philippe Gardies<br />

BRIT AIR Cie aérienne 29 Morlaix 378 13,7 1126 Marc Lamidey<br />

GROUPE JEAN FLOCH Agroalimentaire 29 Quimper 366 1646 Jean Floch<br />

SCANIA FRANCE Poids lourds 49 Angers 366 520 Martin Stahlberg<br />

BRITTANY FERRIES Cie maritime 29 Roscoff 347 -4,1 2200 Alexis Gourvennec<br />

TOYOTA IND. EQUIP. Pièces chariots 44 Ancenis 346 4,5 350 Yutaca Kimura<br />

LAITA Agroalimentaire 29 Gouesnou 339 4,3 101 Patrick Bissey<br />

LE GOUESSANT Alimentation animale 22 Lamballe 337 8,1 630 Jean-Yves Cornec<br />

GROUPE SÉCHÉ Traitement déch<strong>et</strong>s 53 Changé 332 3,4 1600 Joel Séché<br />

SDMO Groupes électrogènes 29 Brest 320 660 François Meunier<br />

AXIMA Génie climatique 44 Nantes 317 1,6 2315 Etienne Oleffe<br />

PAUL PAULET Conserverie 29 Douarnenez 315 14,5 463 Adolfo Valsecchi<br />

SERCEL Equipements sismiques 44 Carquefou 314 45 400 Thierry Le Roux<br />

COMBUST. DE L’OUEST Carburants 35 Vern-sur-Seiche 308 11,9 476 Jean-Paul Baque<br />

TROUILLARD Distrib. Bâtiment 44 Nantes 305 5,4 1187 Patrick Guy<br />

JOYAU Transports 85 Montaigu 300 3000 Jacques God<strong>et</strong><br />

DUCATEL Agro alim. Menuiserie 29 Quimper 300 1000 Jean Ducatel<br />

LARIVIERE Distrib. Bâtiment 49 Angers 300 3,8 800 Pascal Métayer<br />

COLAS CENT-OUEST Travaux publics 44 Nantes 293 6,5 1278 Serge Body<br />

TRELLEBORG Pièces automobiles 44 Carquefou 289 -0,6 1200 P<strong>et</strong>er Nilsson<br />

EUROFINS SCIENTIFIC Biotechs 44 Nantes 282 4 2300 Gilles Martin<br />

GROUPE LARIVIERE Mat. Construction 49 Angers 282 12,9 720 Pascal Métayer<br />

CORALIS Produits laitiers 35 Rennes 273 600 Joseph Gautier<br />

THYSSENKRUPP ASCENSEURS Ascenseurs 49 St Barthélémy d’Anj. 266 -2,4 420 Jean-Michel Thion<br />

GEMY Distri. véhicules 53 Laval 250 1000 Pascal Gérard<br />

ECSA (Faurecia) Sièges automobile 35 Crevin 250 284 Christophe Trémoureux<br />

CONVENANT Distr. Automobile 44 Vigneux de B. 246 14 587 Marceau Convenant<br />

CF GOMMA Joints automobile 35 Rennes 230 -8 2000 Georges-Alain Rintzler<br />

CEGELEC OUEST Génie électrique 44 Nantes 225 2,2 1833 Philippe Allard<br />

PIGEON ENTREPRISES B-TP 35 Aargentré 225 15,4 20 Alain Pigeon<br />

POINT P BRETAGNE Distrib matériaux 35 St Jacques de la L. 223 3,9 964 Henry Bernard<br />

84<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


PALMARÈS<br />

Entreprises<br />

Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />

LOUIS GAD Viandes 29 Lampaul-Guimillau 218 1000 Loïc Gad<br />

STAR G Distrib. pièces auto 35 Le Rheu 215 -27,9 47 Olivier Vejdovsk<br />

FRANCE CHAMPIGNON Agroalimentaire 49 Saumur 204 1200 Bernard Puraye<br />

DIANA INGREDIENTS Agroalimentaire 56 Saint-Nolff 198 22 1000 Olivier Suqu<strong>et</strong><br />

CENTRAVET Distr. vétérinaire 22 Taden 192 7,1 100 Eric Humbert<br />

UNITED BISCUIT Biscuit 44 Vertou 192 520 Mohammed Elsarky<br />

SACER ATLANTIQUE Travaux publics 35 Rennes 191 7,6 1083 Christian Raimondi<br />

LAITERIE VAL D’ANCENIS Agroalimentaire 44 Ancenis 191 8,1 410 Dominique Chargé<br />

TAT INDUSTRIES Maintenance aéronaut. 35 Dinard 184 -1,4 1 250 Alain Corbel<br />

SILVERWOOD Négoce de bois 35 Pacé 181 -1,4 303 Thierry Bergerault<br />

ARMORINE Combustibles 56 Caudan 174 16,4 48 François Martinat<br />

SCREG OUEST Travaux publics 44 Saint-Herblain 173 8,5 902 Joël Hamon<br />

CWF Vêtements 85 Les Herbiers 164 21,2 670 Yves Martin<br />

SAUNIER DUVAL Chaudières 44 Nantes 161 750 Pascal Janot<br />

TIPIAK SA Plats cuisinés 44 St Aignan Grandlieu 159 4,4 980 Hubert Grouès<br />

COUGNAUD bâtiments modulaires 85 Mouilleron-le-Cap 158 7,8 840 Eric Cougnaud<br />

PAPETERIE DE MAUDUIT Pap<strong>et</strong>erie 29 Quimperlé 158 9,6 170 Thierry Bellanger<br />

ARMOR Encres 44 Nantes 154 12,8 1735 Hubert de Boisredon<br />

COBRENA Centrale d’achat 29 Loperh<strong>et</strong> 152 9,9 9 Hervé Talec<br />

STALAVEN Plats cuisinés 22 Saint-Brieuc 150 1050 Thierry Meuriot<br />

GROUPE SILL Agroalimentaire 29 Plouvien 150 700 Gilles Falc’hun<br />

GMT RABUR Matériel électrique 72 Le Mans 149 2,3 457 Pierre Clerval<br />

QUÉGUINER Distri. Bâtiment 29 Landivisiau 146 2,2 850 Claude Quéguiner<br />

NICOLL Raccord canalisations 49 Chol<strong>et</strong> 145 1000 Yves Noir<strong>et</strong><br />

PILOTE Camping cars 44 La Limouzinière 144 550 Philippe Padiou<br />

DENKAVIT FRANCE Aliment du bétail 49 Montreuil Bellay 142 -5,3 163 Gerrit Kleinhout<br />

GAUTIER France Meubles 85 Chantonnay 141 1050 Dominique Soulard<br />

GROUPE DIRICKX Clôtures métalliques 53 Congrier 137 19 1000 Jacques Dirickx<br />

DOREL FRANCE Puériculture 49 Chol<strong>et</strong> 137 1,1 460 Jean-Claude Jacomin<br />

CANON BRETAGNE Machines électronique 35 Liffré 132 0 662 Kazuhiro Otsubo<br />

SIMAGIR Négoce de céréales 44 Nantes 131 -10,1 0 Bernard Clar<strong>et</strong>-Tournier<br />

CHARLY GUENNEC Agroalimentaire 56 Lorient 130 0,7 370 Daniel Tessier<br />

DELIFRANCE Boulang viennoiserie 56 Landevant 129 11,7 854 Hubert François<br />

CIE BRET. DIFFUSION Distri auto 29 Brest 127 5,5 - Ronan Picard<br />

NAVIMO Matériel nautisme 56 Lorient 125 6,8 650 Patrick François<br />

TRANSP. GAUTIER Transport 35 Noyal sur Vilaine 123 0,6 1329 Jean-Yves Gautier<br />

EUROVIA BRETAGNE Travaux publics 35 Rennes 118 31,4 815 Jean-Yves Tonnelier<br />

GATINE VIANDES Viandes 35 La Guerche de B. 118 49,2 376 Joseph Marqu<strong>et</strong><br />

GROUPE LE GRAET Agroalimentaire 22 Plelo 117 168 Noël Le Graët<br />

VET AFFAIRES Distr. Vêtements 44 Les Sorinières 115 8,4 680 Patrice Lesguer<br />

ARO Soudage 72 Château du Loir 110 700 Didier Lombard<br />

LINPAC PLASTICS Films plastiques 56 Noyal-Pontivy 110 5,1 462 Pierre Thumerel<br />

EOLANE Electronique 49 Combrée 109 240 Paul Raguin<br />

AO SOLA OPTIQUE Verres d’optique 35 Fougères 107 21,2 616 Eric Lechat<br />

SKF - SVR Roulements à billes 85 Fontenay-le-Cte 104 -7 735 Jean Tournoux<br />

LAITERIE SAINT PERE Produits laitiers 44 St Père-en-R<strong>et</strong>z 104 5,4 270 Michel Rabiller<br />

COOP VETERINAIRE Centrale d’achat 85 La Guyonnière 103 7,1 100 Jean Muln<strong>et</strong><br />

IRM Camping-cars 85 Luçon 103 15,7 370 Patrick Mahé<br />

TANGUY Bois matériaux 29 Lannilis 102 6,8 280 Roland Tanguy<br />

LE TELEGRAMME Presse 29 Morlaix 101 10 800 Edouard Coudurier<br />

LEGENDRE Construction 35 Vern sur Seiche 101 29 478 Jean-Paul Legendre<br />

GRUAU Carrosserie 53 Laval 100 800 Patrick Gruau<br />

VEAU ALLAITEMENT Aliment bétail 72 Champagné 99 -5,4 85 Jans Witsenboer<br />

NEWMAN Habillement 49 Chol<strong>et</strong> 98 785 Léon Cligman<br />

WEBASTO SYSTEMES Equipe automobile 85 Les Chatelliers 98 -8,6 202 Joseph Reveau<br />

MEDICAL EXPORT Pdt pharama 22 Saint-Brieuc 98 36,2 31 Daniel Galas<br />

SOCOPI Distri. Pap<strong>et</strong>erie 35 Rennes 97 19,9 46 François Bizeul<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 85


Entreprises<br />

PALMARÈS<br />

Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />

SA CHAILLOUS Acier 44 Nantes 96,6 11 213 Patrick Gastineau<br />

KAPPA SCAO Indust pap<strong>et</strong>erie 44 G<strong>et</strong>igné 96 5,1 379 Yann Quesnel<br />

LOIRET & HAENTJENS IM/EX sucres engrais 44 Nantes 96 6,4 38 Norbert Fessy<br />

GROUPE ADRIEN Pêcheries 44 Nantes 94 -16 2214 Michel Adrien<br />

AGRIR GRAPHIC Imprimerie 53 Laval 93 8,8 500 Michel Lachaze<br />

YORK Equip. Frigorifique 44 Carquefou 93 5,8 380 Jean-Pierre Morille<br />

FLEETGUARD Equipe. Auto 29 Quimper 92 8 430 Raymond Eyres<br />

SBFM Fonderie 56 Lanester 91 -0,9 750 Guy Denechere<br />

MAINGUY GILBERT Travaux publics 44 Vertou 90 9,3 1002 Patrick Eveillard<br />

FPEE INDUSTRIES Menuiserie 72 Brulon 90 305 Marc Ettienne<br />

JH INDUSTRIES Menuiserie 85 Challans 89 -5,7 1087 Jean-Michel Hu<strong>et</strong><br />

CARPENTER FRANCE Mousse de polyuréth 49 St-Sylvain-d’Anj 89 4,5 620 Jean-Pierre Billiard<br />

GOSS SYS GRAPH Machines d’imprimerie 44 Nantes 87 39 279 Eric Normand<br />

BATIGNOLLES TECH. Equip. aéroréfrigérants 44 Nantes 87 29 270 Helmut Schmale<br />

PPG SIPSY Pharmacie 49 Avrillé 86 58,6 366 Bruno Michel<br />

POMANJOU fruits 49 Ecouflant 85 100 Pierre Lacharlotte<br />

ROLLAND Glaces 29 Plouedern 84 -4,7 540 Yves Rolland<br />

GUILLET Viande 49 Daumeray 84 1,1 498 Jean-Paul Guill<strong>et</strong><br />

EFIPA Agroalimentaire 49 Chol<strong>et</strong> 84 -9,8 Renée Bourigault<br />

TIBCO SSII 44 St Aignan 83 9,2 900 Gérard Le Calvé<br />

MIX BUFFET Plats cuisinés 56 Guer 83 300 Patrice Le Hir<br />

LE CALVEZ Transport 29 Guipavas 82 810 Jean-Jacques Le Calvez<br />

LTR INDUSTRIES Papier carton 29 Quimperlé 82 8,8 456 Wayne Deitrich<br />

GTB CONSTRUC. B-TP 44 Nantes 82 11,4 387 Yves Couffrand<br />

INTERVET Pdts vétérinaires 49 Beaucouzé 80 -5,1 122 Philippe Loz<strong>et</strong><br />

ARJOWIGGINS papier carton 72 Saint Mars la B. 79 -3,1 262 Jean-François Montsaingeon<br />

WATERMAN Stylos 44 St-Herblain 79 -6 648 Emmanuel Scribe<br />

STE LAIT. PONTIVY Produits laitiers 56 Le Sourn 78 -18,4 215 Thiery Bloy<strong>et</strong><br />

SOCOPA GUINGAM Viande 22 Graces 77 -11,5 253 Alain Loustaneau<br />

BRET. MATERIAUX Distr. Matériaux 35 Rennes 77 4,6 245 Henry Bernard<br />

HILL ROM Mobilier médical 56 Pluvigner 77 -5 656 Francis Jan<br />

ELEVAGE AVICOLE DE LA Accouvage 49 St Laurent la Pl 76 6,7 784 Jean Grelier<br />

DELTA DORE Mat. Électronique 35 Bonnemain 76 14 490 Joël Renault<br />

GROUPE LOC MARIA Pâtisserie indust. 56 Locminé 75 460 Christian Tacquard<br />

D.L.E. Travaux publics 44 Nantes 74 -1,8 585 APPIA<br />

GRIMAUD Génétique aviaire 49 Roussay 72 2,8 1350 Frédéric Grimaud<br />

EUROVIA ATLANTIQUE Travaux publics 44 Carquefou 72 16,3 445 Laurent Etheimer<br />

ARDO Légumes 56 Gourin 72 24,7 340 Jan Haspelagh<br />

SITA OUEST Traitement déch<strong>et</strong>s 56 Vannes 71 9,6 730 Jean-Luc Le Blevec<br />

COMPTOIR MET DE B. Quincaillerie 56 Quéven 71 1,8 322 Pierre Bareaud<br />

AGRI NEGOCE Distr agricole 72 La Chartre 71 2,6 50 Jean-Michel Le Bihan<br />

CHARIER TP Travaux publics 44 Montoir de Br. 70 21,1 433 Pierre-Marie Charier<br />

TCT Thermoplastiques 85 Tiffauges 70 -1,2 246 Philippe Pol<strong>et</strong><br />

PIRIOU Chantier naval 29 Concarneau 70 270 Jacques Piriou<br />

MARTIN RONDEAU Pdts sidérurgiques 49 St Barthélémy 69 -4,6 300 Daniel Pell<strong>et</strong>ier<br />

AES LABORATOIRE Fournit. Médicales 35 Combourg 69 270 Alain Le Roch<br />

GEMINOX Equip. thermiques 29 Saint-Thegonnec 68 9,3 306 Philippe Méon<br />

INOVAC Matériel électrique 72 Sillé-le-Guillaume 67 4,5 585 Michel Badouard<br />

ESPACIL HABITAT Construction 35 Rennes 67 -5,8 149 Jean-Claude Crocq<br />

BOSCHAT INVEST. Négoce 22 Lamballe 67 11,3 92 Michel Boschat<br />

VALORI 5 Pdt pharmaceutiques 56 Ploermel 65 12,6 45 Pierre Magu<strong>et</strong><br />

Cie PÊCHES SAINT MALO Pêche 35 Saint-Malo 65 650 Patrick Soisson<br />

MANN + HUMMEL FRANCE Pièces plastiques 53 LAVAL 64 96,8 315 Jean Nanoux<br />

PORC AVEN Négoce viande 22 Plérin 64 16,8 29 Bernard Chrétien<br />

GROUPE CESBRON Equipements frigo 49 St Barthélémy d’A 63 -3,1 530 Jacques-Antoine Cesbron<br />

FRIEDRICH & CIE Négoce de boissons 44 Rezé 63 9,6 114 Odile Friedrich<br />

TRECOBAT Construction 29 Lannilis 63 -0,8 112 Marcel Tréguer<br />

86<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


PALMARÈS<br />

Entreprises<br />

Raison sociale Activité CP Siège C.A. en M€ Evol. C.A. Effectif Dirigeant<br />

HONORE BREST Electroménager 29 Guipavas 62 36,4 42 Jean-Yves Pelliard<br />

THALES NAVIGATION Electronique 44 Carquefou 61 5,1 173 Franck Levron<br />

SPS Négoce céréales 85 Moutiers les M. 60 5,6 116 Paul Gaonac’h<br />

TABUR LOGISTIQ Franchiseur grossiste 72 Voivres Le Mans 59 2,9 220 Jean-Claude Coudray<br />

Sté GEN TECH. Préformes PET 44 Rezé 59 48,9 69 Frédéric Mignot<br />

MULTIPAP Imprimerie 35 Rennes 58 59,2 450 Xavier Papot<br />

PROCOPI Mat. Piscines 35 Le Rheu 58 300 Philippe Bach<br />

ETP Ouest Construction 44 Nantes 58 6,3 296 Bernard Thér<strong>et</strong><br />

MANCELLE CALBERSON Transport 72 Me Mans 57 7,5 531 Sylvain Magne<br />

MATAL Equipement frigo 44 Les Sorinières 57 6 330 Jean-Michel Daviaud<br />

SOGEA ATLANTIQUE Travaux publics 44 Coueron 57 35 324 Gérard Bienfait<br />

VIOL FRERES Viandes 44 Chateaubriant 57 14,9 205 Francis Guill<strong>et</strong><br />

BMI Préfabrication béton 72 Le Mans 56 16 427 Jean-Paul Gelly<br />

SIES Véhicules de secours 44 Saint-Nazaire 56 65 206 Roland Griaud<br />

MT PACKAGING Emballage 56 Plouhinec 55 -45,1 515 Alain Blondel<br />

JURET Génie électrique 49 Segré 55 7,2 420 Claude Guyot<br />

FOUSSIER ET CIE Mat. de construction 72 Le Mans 55 1,1 124 Michel Bouchalais<br />

LAIT. DE PENTHIEVRE Pdts laitiers 22 Créhen 55 23 Dominique Chargé<br />

NEOLAIT Agroalimentaire 22 Trégueux 54 409 Michel Brandel<strong>et</strong><br />

KUHN HUARD Machine agricole 44 Chateaubriant 54 0,8 351 Michel Siebert<br />

IGRECA Ovoproduits 49 Seiches-sur-Loir 54 11,5 103 Ludovic Justeau<br />

LE ROY Transport 35 Vern-sur-Seiche 53 -24,6 412 Jacques Leroy<br />

MARC SA Travaux publics 35 Pleurtuit 53 12,2 411 Roger Gagneraud<br />

GSA Cadeau p<strong>et</strong>it enfant 49 Villedieu La Bl 53 83,4 390 Christian Cunaud<br />

VILMORIN SA Semences 49 La Menitré 53 3,1 377 Arnaud Deltour<br />

DENIS MATERIAUX Mat construction 35 Guichen 53 28,1 246 Désiré Denis<br />

COLART INTERNA Matériel d’art 72 Le Mans 52 7,4 274 Michael Henderson<br />

DOCKS GENERAUX Fournitures indust. 44 Rezé 52 -0,5 198 Daniel Pell<strong>et</strong>ier<br />

SGGR Constr. Nautiq 72 Coulaines 51 12,9 410 Alain Rabineau<br />

PASQUET Menuiserie 35 Argentré du Plessis 51 4,3 312 Vincent Pasqu<strong>et</strong><br />

SODIFRANCE SSII 35 Rennes 51 -13 640 Franck Mazin<br />

CARDINAL Construction 35 Mernel 50 39,1 227 Yves Cardinal<br />

RENOSOL ATLAN. N<strong>et</strong>toyage 72 Le Mans 49 9,6 1663 Dominique Laurence<br />

COSPRETO GITEM Centrale d’achat 35 Saint-Malo 49 9,8 43 Hubert Fabien<br />

EURAMAX INDUST. Pièces auto 49 Montreuil Bellay 48 6,2 279 Raymond Wagener<br />

GIANNONI FRANCE Mat. De chaudière 29 Morlaix 48 32 250 Joseph Le Mer<br />

HUMEAU BEAUPREAU Chaussures 49 Beaupreau 48 0,5 219 Pierre Humeau<br />

OTOR BRETAGNE Papier carton 29 Carhaix 48 6,6 148 Mathias de Christen<br />

LE MEN Nutrition animale 22 Saint Brandan 48 28,3 30 Emmanuel Le Men<br />

NATIONAL TOURS Voyagiste 35 Rennes 47 13,1 34 Joseph Jouanno<br />

OCEANE Fruits <strong>et</strong> légums 44 Nantes 47 -0,5 8 Dominique Visonneau<br />

EUROVIANDE Viandes 49 St-Sylvain d’Anjou 46 1,7 1200 Patrick Aublin<br />

HOUDEBINE Agroalimentaire 56 Noyal Pontivy 45 8 279 Michel Houdebine<br />

FRANCE BOISS PDL Négoce de boissons 44 La Chapelle sur Erdre 45 27 228 Philippe Boiteau<br />

BODET SA Horlogerie, logiciels 49 Trémentines 44 5 500 Jean-Pierre Bod<strong>et</strong><br />

LARIVIÈRE Menuiserie 85 La Chaize Gir 44 8,8 363 Henri Lingrand<br />

FMGC Fonderie 44 Soudan 44 -4 296 Gérard Thu<strong>et</strong><br />

HABITAT DU VAL DE LOIRE Logement 49 Angers 44 1,1 199 René James<br />

VENDEE SANI-THERM Sanitaire 85 La Ferrière 44 9,1 121 Joseph Gateau<br />

THARREAU INDUSTRIES Textiles non tissés 49 Chemillé 44 2,7 120 Michel Tharreau<br />

CIF HABITAT Logement 44 Nantes 44 9,4 80 Georges Bouchard<br />

SAH LEDUC Vériuns hydrauliques 44 Ligné 43 -21,8 372 Joël leduc<br />

SIFDDA Carcasses viande 56 Guer 43 29 316 William Paul<strong>et</strong><br />

HENAFF Conserves alim. 29 Pouldreuzic 43 11,4 200 Jean-Jacques Hénaff<br />

MAFART Quicaillerie gros 22 Saint-Brieuc 43 -2,5 170 Olivier Mafart<br />

DELICES DU VAL PLESSIS Glaces 35 Vitré 43 1,9 165 Yves Thépaut<br />

EUROP. DES METAUX Métaux 44 Saint-Herblain 43 -5,3 43 Alain Coch<strong>et</strong><br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006 La l<strong>et</strong>tre API 87


Agenda 2006<br />

Les événements économiques de l’année<br />

J A N V I E R<br />

• Salon international du tourisme <strong>et</strong><br />

des vacances, salon d’affaires des professionnels<br />

<strong>et</strong> des comités départementaux<br />

<strong>et</strong> régionaux du tourisme. Au parc<br />

des expositions de Rennes du 20 au 22.<br />

Safym, 02 97 86 01 59, www.safym.com.<br />

• Forum des métiers <strong>et</strong> de la formation.<br />

Au parc des expositions de<br />

la Beaujoire à Nantes les 28 <strong>et</strong> 29.<br />

Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />

www.exponantesatlantique.com.<br />

F É V R I E R<br />

• Carrefour des gestions locales<br />

de l’eau. Au parc des expositions de<br />

Rennes les 1 er <strong>et</strong> 2.<br />

Réseau Ideal, 01 45 15 09 09.<br />

• Rencontres européennes des friches,<br />

sur la valorisation urbaine <strong>et</strong> immobilière<br />

des friches industrielles : forum des<br />

acteurs publics <strong>et</strong> privés <strong>et</strong> rencontres<br />

d’affaires. Préparées dans le cadre du<br />

proj<strong>et</strong> Revit par les 6 villes partenaires.<br />

À la Cité des congrès à Nantes les 2 <strong>et</strong> 3.<br />

Nantes métropole,<br />

Stéphanie Arnaud, 02 40 99 52 58,<br />

stephanie.arnaud@nantesm<strong>et</strong>ropole.fr,<br />

www.nantesm<strong>et</strong>ropole.fr.<br />

• Salon des vins de Loire avec le<br />

Japon <strong>et</strong> la Russie à l’honneur. Organisé<br />

par les interprofessions ligériennes<br />

<strong>et</strong> Angers parc expo. Au parc des<br />

expositions d’Angers du 6 au 8. 600<br />

exposants <strong>et</strong> 9 000 visiteurs attendus.<br />

Angers parc expo, 02 41 93 40 40,<br />

www.angers-parcexpo.com.<br />

• Journée de rencontres pour le 5 e<br />

anniversaire de l’association Escalade<br />

avec un débat <strong>et</strong> 4 ateliers. Escalade<br />

est un réseau d’entreprises réunissant<br />

150 dirigeants <strong>et</strong> cadres de PME/PMI.<br />

À la Cité des congrès à Nantes le 7.<br />

E s c a l a d e , 0 2 4 0 0 8 0 9 0 0 ,<br />

info@escalade-entreprises.n<strong>et</strong>,<br />

www.escalade-entreprises.n<strong>et</strong>.<br />

• Salon international du tourisme<br />

<strong>et</strong> des vacances, salon d’affaires<br />

des professionnels <strong>et</strong> des comités<br />

départementaux <strong>et</strong> régionaux du tourisme.<br />

Au parc des expositions de la<br />

Beaujoire à Nantes du 10 au 12.<br />

Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />

www.exponantesatlantique.com.<br />

• Salon Baby, salon des futurs parents<br />

<strong>et</strong> du p<strong>et</strong>it enfant avec une centaine<br />

d’exposants. Au parc des expositions de<br />

la Beaujoire à Nantes les 18 <strong>et</strong> 19.<br />

Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />

www.exponantesatlantique.com.<br />

• Salon du végétal, salon professionnel<br />

de la filière horticole ornementale en<br />

France. 21 e édition organisée par le<br />

Bureau horticole régional. Au parc des<br />

expositions d’Angers du 22 au 24 février.<br />

BHR, 02 41 79 14 17,<br />

salon@bhr-veg<strong>et</strong>al.com, www.<br />

salon-du-veg<strong>et</strong>al.com.<br />

International Atlantic Me<strong>et</strong>ing, à la Cité des congrès de Nantes, les 15 <strong>et</strong> 16 mars.<br />

M A R S<br />

• Salon de la pêche en mer couplé<br />

avec le salon européen du bateau du<br />

pêcheur plaisancier. Au parc des expositions<br />

de la Beaujoire à Nantes du 3 au 5.<br />

Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />

www.panierpointu.com.<br />

• Prorestel, le salon des professionnels<br />

de l’alimentation, l’hôtellerie, la<br />

restauration <strong>et</strong> de leurs équipements.<br />

Organisé par la CCI de Saint-Malo à<br />

l’espace Duguay-Trouin du 5 au 8.<br />

CCI de Saint-Malo, 02 99 20 63 27,<br />

www.br<strong>et</strong>agnesalons.com.<br />

• CFIA, carrefour des fournisseurs de<br />

l’industrie agroalimentaire. Au parc<br />

des expositions de Rennes du 7 au 9.<br />

Jangil, 05 53 36 78 78, www.cfiaexpo.com.<br />

• Salon nautique <strong>et</strong> des loisirs de<br />

plein air Cap au large. Au parc des<br />

expositions de Vannes du 10 au 12.<br />

Chorus, 02 97 46 41 41,<br />

www.lechorus.com.<br />

• Salon de l’industrie <strong>et</strong> de la soustraitance,<br />

fusion des salons First <strong>et</strong><br />

Imis, carrefour des technologies <strong>et</strong><br />

des solutions industrielles qui réunit<br />

les acteurs de l’industrie de Br<strong>et</strong>agne,<br />

Basse-Normandie, Pays de la<br />

Loire, Poitou-Charentes <strong>et</strong> Limousin.<br />

Au parc des expositions de la Beaujoire<br />

à Nantes du 14 au 16.<br />

Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />

www.exponantesatlantique.com.<br />

• International Atlantic Me<strong>et</strong>ing<br />

(IAM), les journées internationales<br />

du grand Ouest pour découvrir les<br />

conditions d’accès aux marchés<br />

étrangers <strong>et</strong> les supports de développement<br />

possibles. Co-organisé<br />

par les CCI de Nantes <strong>et</strong> Saint-<br />

Nazaire <strong>et</strong> la Cité des congrès. À la<br />

Cité des congrès à Nantes les 15 <strong>et</strong> 16.<br />

IAM, CCI de Nantes, Delphine Bouët,<br />

02 40 44 60 84, www.iam-nantes.com.<br />

• Foire internationale de Rennes. Au parc<br />

des expositions de Rennes du 18 au 26.<br />

Parc expo, 02 99 52 68 42,<br />

www.foirederennes.com.<br />

• Congrès national infirmier autour<br />

du suj<strong>et</strong> « la réponse infirmière aux<br />

besoins de santé en France, l’affirmation<br />

d’une discipline ». Organisé par la<br />

direction des soins du CHU de Nantes,<br />

à la Cité des congrès du 22 au 24.<br />

BCA, 01 41 06 67 70, www.chu-nantes.fr.<br />

• Salon Cecom. Au parc des expositions<br />

de la Beaujoire à Nantes les 23 <strong>et</strong> 24.<br />

Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />

www.exponantesatlantique.com.<br />

• Salon des pêches sportives <strong>et</strong> de<br />

la protection des cours d’eau, pour<br />

les professionnels de la pêche <strong>et</strong> les<br />

principaux acteurs de la gestion <strong>et</strong><br />

de la défense des milieux aquatiques.<br />

À l’espace Duguay-Trouin à<br />

Saint-Malo les 25 <strong>et</strong> 26.<br />

www.salonpechesportiveprotectionriviere.com.<br />

• Salon des comités d’entreprises.<br />

Au parc des expositions de Rennes<br />

les 30 <strong>et</strong> 31.<br />

Exposium, 04 42 18 01 70,<br />

www.salonce.com.<br />

• Salon de l’immobilier. Au parc des expositions<br />

de Rennes du 31 mars au 2 avril.<br />

France expo, 05 34 66 65 35,<br />

www.France-expo.fr.<br />

A V R I L<br />

• CEM06, colloque international <strong>et</strong><br />

exposition sur la compatibilité électromagnétique.<br />

Organisé par l’IETR<br />

(Institut électronique <strong>et</strong> de télécommunications<br />

de Rennes) au palais du<br />

Grand large à Saint-Malo du 4 au 6.<br />

IETR, www.cem06.i<strong>et</strong>r.org.<br />

• Foire internationale. Au parc des<br />

expositions de la Beaujoire à Nantes<br />

du 7 au 17.<br />

Expo Nantes Atlantique, 02 40 52 08 11,<br />

www.exponantesatlantique.com.<br />

• Laval Virtual, les rencontres internationales<br />

de la réalité virtuelle.<br />

8 e édition du 26 au 30.<br />

Laval Virtual, Marie-Laure Pérès,<br />

02 43 49 75 57,<br />

mlperes@laval-virtual.org.<br />

M A I<br />

• Start West, les rencontres du capital<br />

<strong>et</strong> de l’innovation, organisées par la CCI<br />

de Nantes-Saint-Nazaire. À la Cité<br />

des congrès à Nantes les 30 <strong>et</strong> 31.<br />

Marie-Laure Forg<strong>et</strong>,<br />

02 40 44 63 78, m.forg<strong>et</strong>@nantes.<br />

cci.fr, www.start-west.com.<br />

• Carrefour international du bois,<br />

salon d’affaires dédié au matériau bois.<br />

Organisé par l’association Atlanbois<br />

<strong>et</strong> le port de Nantes-Saint-Nazaire au<br />

parc des expositions de la Beaujoire<br />

à Nantes du 31 mai au 2 juin.<br />

Atlanbois, 02 40 73 60 64,<br />

www.timbershow.com.<br />

J U I N<br />

• World Investment Conference, la<br />

conférence de l’investissement international,<br />

organisée par Ouest Atlantique<br />

à La Baule du 7 au 9.<br />

Ouest Atlantique, 02 51 84 42 34,<br />

www.labaulewic.org.<br />

• Atelier de l’Association internationale<br />

de management stratégique sur<br />

le « proj<strong>et</strong> dans l’action collective ». Dans<br />

les locaux d’Audencia à Nantes le 1 er .<br />

Audencia, 02 40 37 34 34,<br />

www.strategie-aims.com.<br />

• Écossolies 2006, le mois de l’économie<br />

sociale <strong>et</strong> solidaire avec des<br />

manifestations dans 24 communes<br />

de Nantes métropoles <strong>et</strong> les principales<br />

villes de Loire-Atlantique <strong>et</strong><br />

Pays de la Loire du 9 au 30.<br />

Écossolies, 02 40 89 33 69,<br />

www.ecossolies.fr.<br />

S E P T E M B R E<br />

• Space, salon des productions animales,<br />

rendez-vous de toutes les<br />

entreprises du secteur de l’élevage<br />

au niveau mondial, rassemble les<br />

acteurs des filières avicole, porcine,<br />

bovine, cunicole <strong>et</strong> ovine. Au parc des<br />

expositions de Rennes du 12 au 15.<br />

Space, 02 23 48 28 80, info@space.fr,<br />

www.space.fr.<br />

• Congrès mondial des sciences <strong>et</strong><br />

technologies alimentaires « Food is<br />

life » à la Cité des congrès à Nantes.<br />

C<strong>et</strong>te 13e édition est organisée par<br />

l’Adria (association pour le développement,<br />

la recherche <strong>et</strong> l’innovation<br />

agroalimentaire) <strong>et</strong> l’Inra (Institut<br />

national de la recherche agronomique).<br />

À la Cité des congrès à Nantes du<br />

17 au 21.<br />

Suite p. 90 >>><br />

88<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006


Agenda 2006<br />

>>><br />

IUFoST, iufost@nantes.inra.fr,<br />

www.iufost.org.<br />

• Salon de l’habitat <strong>et</strong> de l’immobilier.<br />

Au parc des expositions d’Angers du<br />

22 au 25.<br />

Angers parc expo, 02 41 93 40 40,<br />

www.angers-parcexpo.com.<br />

• Habitat expo, le salon de l’habitat<br />

<strong>et</strong> de l’immobilier. À Brest du 29 septembre<br />

au 2 octobre.<br />

Performance organisation,<br />

02 98 44 25 33, www.habitatexpo.fr.<br />

O C T O B R E<br />

• Salon maison bois, co-organisé<br />

par l’association Atlanbois <strong>et</strong> Angers<br />

parc expo. Au parc des expositions<br />

d’Angers du 13 au 16.<br />

Angers parc expo, 02 41 93 40 40,<br />

www.salon-maison-bois.com.<br />

• Simad, le salon de l’immobilier, maison,<br />

ameublement <strong>et</strong> décoration. Au parc<br />

des expositions à Rennes du 13 au 16.<br />

Parc expo de Rennes, 02 99 52 68 42,<br />

www.simad-rennes.com.<br />

• Salon des comités d’entreprises.<br />

Au parc des expositions de Rennes<br />

les 12 <strong>et</strong> 13.<br />

Exposium, 04 42 18 01 70,<br />

www.salonce.com.<br />

• Le Mille sabords, le 1 er salon nautique<br />

européen du bateau d’occasion.<br />

Au port du Crouesty à Arzon<br />

(56) du 22 au 28.<br />

Le Mille sabords, 02 97 53 74 43,<br />

www.lemillesabords.com.<br />

D É C E M B R E<br />

• Salon Maritima, vitrine de l’économie<br />

<strong>et</strong> du savoir-faire de la construction<br />

navale française. À Paris,<br />

porte de Versailles, du 6 au 9.<br />

Reed exhibitions, 01 41 90 47 98,<br />

www.salon-maritima.com.<br />

• Artibat, salon de la construction<br />

dans l’Ouest. Organisé par la Capeb<br />

Pays de la Loire au parc de la Beaujoire<br />

à Nantes du 7 au 9.<br />

Artibat, 02 40 89 54 81, www.artibat.com.<br />

LES TECHNOPOLES<br />

Angers technopole<br />

Tél. 02 41 72 04 04 - www.angerstechnopole.com<br />

Matinale tous les 2 mois pour réunir les chefs d’entreprises<br />

de la technopole autour de suj<strong>et</strong>s d’actualité.<br />

Atlanpole<br />

Tél. 02 40 25 13 13 - www.atlanpole.fr<br />

P<strong>et</strong>it-déjeuner atlanpolitain tous les mois, le 2 e mercredi,<br />

pour réunir les chefs d’entreprises, porteurs de<br />

proj<strong>et</strong>s, chercheurs <strong>et</strong> partenaires de l’innovation<br />

autour d’un thème d’actualité lié au développement<br />

technologique <strong>et</strong> à l’innovation.<br />

Ateliers tous les 2 mois pour les porteurs de proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong><br />

entreprises accompagnées par Atlanpole.<br />

Laval Mayenne technopole<br />

Tél. 02 43 49 75 00 - www.laval-technopole.fr<br />

Rencontre tous les 2 mois sur des suj<strong>et</strong>s d’intérêt commun<br />

aux membres du réseau de développement technologique<br />

des Pays de la Loire. Matinées thématiques.<br />

Lorient technopole innovation<br />

Tél. 02 97 88 23 23 - www.lorient-technopole.com<br />

P<strong>et</strong>it-déjeuner d’information.<br />

Rennes Atalante<br />

Tél. 02 99 12 73 73 - www.rennes-atalante.fr<br />

Matinale : p<strong>et</strong>it-déjeuner thématique mensuel.<br />

Technopole Anticipa<br />

Tél. 02 96 05 82 50 - www.technopole-anticipa.com<br />

Rencontres <strong>et</strong> conférences thématiques pour chefs<br />

d’entreprises <strong>et</strong> experts.<br />

Technopole Brest-Iroise<br />

Tél. 02 98 05 44 51 - www.tech-brest-iroise.fr<br />

Colloques <strong>et</strong> conférences thématiques organisés très<br />

régulièrement.<br />

Technopole Le Mans<br />

Tél. 02 43 57 72 24 - www.adema-le-mans.fr<br />

VIPE Vannes technopole<br />

Tél. 02 97 68 14 23 - www.vip-expansion.fr<br />

Réunions de réseaux <strong>et</strong> conférences organisés régulièrement.<br />

DIVERS<br />

Adria (centre de transfert de compétences<br />

en agroalimentaire)<br />

Tél. 02 98 10 18 18 - www.adria.tm.fr<br />

Colloques organisés régulièrement.<br />

Audencia Nantes école de management<br />

Tél. 02 40 37 34 34 - www.audencia.com<br />

Matin-phare, atelier mensuel de 2 heures sur les<br />

enjeux stratégiques d’un suj<strong>et</strong> précis, destiné aux<br />

dirigeants d’entreprises.<br />

Cycle de débats « le sens du management ».<br />

CCO (Centre de communication de l’Ouest)<br />

Tél. 02 40 20 23 23 - www.cco-nantes.org<br />

C business, le rendez-vous économique du CCO à<br />

Nantes tous les 2 mois, le dernier lundi du mois.<br />

Les rendez-vous réguliers<br />

Cenio (Club des entreprises du numérique<br />

<strong>et</strong> de l’informatique de l’Ouest)<br />

Tél. 02 40 44 62 19 - www.cenio.org<br />

P<strong>et</strong>its-déjeuners, journées thématiques <strong>et</strong> carrefour<br />

d’affaires.<br />

Cera<br />

(Centre d’échanges <strong>et</strong> de réflexion sur l’avenir)<br />

Tél. 02 51 66 32 72 - www.crip.com/cera<br />

Dîners <strong>et</strong> conférences organisés régulièrement.<br />

C<strong>et</strong>im<br />

(Centre technique des industries mécaniques)<br />

Bruno Legout, tél. 02 40 37 35 20 - www.c<strong>et</strong>im.fr<br />

Les lundis de la mécanique.<br />

Club entreprises 44 (Medef)<br />

Tél. 02 40 20 11 80<br />

Dîners-débats organisés tous les 2 mois.<br />

Cnam<br />

centres régionaux de Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> Pays de la Loire<br />

Tél. 02 40 16 10 10 - www.cnam-paysdelaloire.fr<br />

Café des techniques : l’actualité des sciences <strong>et</strong> techniques<br />

un jeudi par mois.<br />

Créativ<br />

Tél. 02 99 23 79 00 - www.ceei-creativ.asso.fr<br />

Carrefour d’échanges.<br />

CTTM<br />

(Centre de transfert <strong>et</strong> de technologie du Mans)<br />

Tél. 02 43 39 46 46 - www.cttm-lemans.com<br />

Ateliers techniques de l’innovation tous les 2 mois.<br />

Ernst & Young<br />

Audrey Vinès, tél. 02 40 35 44 45<br />

Forum <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its-déjeuners sur des thèmes d’actualité.<br />

Granit (Groupe armoricain en informatique<br />

<strong>et</strong> télécommunications)<br />

Tél. 02 99 33 63 25 - www.granit.org<br />

Forum Grafotech, une rencontre mensuelle sur les<br />

logiciels libres, le mark<strong>et</strong>ing des produits high-tech ou<br />

la démarche qualité <strong>et</strong> certification.<br />

Vespérale, réunion mensuelle ou bimestrielle.<br />

P<strong>et</strong>it-déjeuner Recherche.<br />

Institut de créativité industrielle (Ici)<br />

Tél. 02 40 70 25 02 - www.ici44.com<br />

Rencontre mensuelle avec la plate-forme technologique<br />

nazairienne sur le développement de l’innovation<br />

en entreprise.<br />

Irisatech (Club des partenaires de l’Irisa)<br />

Chantal Le Tonquèze<br />

Tél. 02 99 84 75 33 - www.irisa.fr/irisatech<br />

Rencontres thématiques organisées régulièrement,<br />

tous les mois ou tous les 2 mois.<br />

Isemar<br />

Tél. 02 40 90 51 13 - www.isemar.asso.fr<br />

Colloque autour de l’activité portuaire, une ou deux<br />

fois dans l’année, calendrier à définir.<br />

KPMG<br />

Gwénaëlle Baranger<br />

Tél. 02 28 24 10 10, gbaranger@kpmg.fr<br />

Rencontres organisées régulièrement sur des suj<strong>et</strong>s<br />

d’actualité, sociaux, fiscaux, économiques <strong>et</strong> organisationnels.<br />

Les1000delouest.com<br />

Le meilleur de la com : réunit les professionnels de la<br />

communication du grand Ouest une fois par trimestre.<br />

Meito (Mission pour l’électronique, l’informatique<br />

<strong>et</strong> la télématique de l’Ouest)<br />

Tél. 02 99 84 85 00 - www.meito.com<br />

Journées techniques.<br />

MSH Ange Guépin<br />

Tél. 02 40 20 65 02<br />

palissy.humana.univ-nantes.fr/msh/msh.html<br />

« Les lundis de la MSH » : conférences hebdomadaires<br />

sur la recherche en sciences humaines <strong>et</strong> sociales.<br />

Séminaires, colloques <strong>et</strong> journées d’études organisés<br />

par des chercheurs ou dans le cadre d’un proj<strong>et</strong> agréé<br />

par la MSH.<br />

Observatoire économique social <strong>et</strong> territorial<br />

de la Vendée<br />

Tél. 02 51 24 83 33<br />

P<strong>et</strong>it-déjeuner de conjoncture organisé régulièrement.<br />

Sarthe export<br />

Tél. 02 43 21 00 12 - www.sarthe-export.asso.fr<br />

Réunions d’informations <strong>et</strong> réunions pays.<br />

Vendée expansion<br />

Tél. 02 51 44 90 00 - www.vendee-expansion.fr<br />

WTCNA (World Trade Center Nantes Atlantique,<br />

club d’affaires internationales)<br />

Tél. 02 40 44 60 55 -wtc@nantes.cci.fr, www.wtcnantes.com<br />

Soirées-pays tous les 2 mois pour découvrir un marché.<br />

Rendez-vous individuels avec des experts d’un pays.<br />

Des rencontres <strong>et</strong> séminaires thématiques.<br />

LES CCI<br />

CCI international, www.international.paysdelaloire.cci.fr<br />

CRCI des Pays de la Loire, www.paysdelaloire.cci.fr<br />

CCI d’Angers, www.angers.cci.fr<br />

CCI de Brest, www.cci-brest.fr<br />

CCI de Mayenne, www.mayenne.cci.fr<br />

CCI de Morlaix, www.morlaix.cci.fr<br />

CCI de Nantes, www.nantes.cci.fr<br />

CCI de Quimper, www.quimper.cci.fr<br />

CCI de Rennes, www.rennes.cci.fr<br />

CCI de Saint-Malo, www.saint-malo.cci.fr<br />

CCI de Saint-Nazaire, www.saint-nazaire.cci.fr<br />

CCI de Saumur, www.saumur.cci.fr<br />

CCI de Vendée, www.vendee.cci.fr<br />

CCI des Côtes d’Armor, www.cotesdarmor.cci.fr<br />

CCI du Chol<strong>et</strong>ais, www.chol<strong>et</strong>.cci.fr<br />

CCI du Mans <strong>et</strong> de la Sarthe, www.lemans.cci.fr<br />

CCI du Morbihan, www.morbihan.cci.fr<br />

CCI du pays de Fougères, www.fougeres.cci.fr<br />

90<br />

La l<strong>et</strong>tre API<br />

L’Année économique de l’Ouest hors série / Janvier 2006

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