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1. Divisibilité dans - Didier

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COURS<br />

2. La division euclidienne<br />

A ■ Division euclidienne <strong>dans</strong> <br />

THÉORÈME ET DÉFINITION 1➜<br />

a b<br />

r q<br />

Soit a et b deux entiers naturels, b étant non nul.<br />

Il existe un unique couple ( qr , ) d’entiers naturels tels que<br />

a= bq+<br />

r avec 0 r<<br />

b.<br />

On dit que a est le dividende, b le diviseur, q le quotient et r le reste <strong>dans</strong><br />

la division euclidienne de a par b.<br />

Interprétation graphique : On encadre a par deux multiples consécutifs<br />

de b.<br />

+ r<br />

+ b<br />

0 b 2b ... qb<br />

a<br />

(q + 1) b<br />

Attention : Il y a de multiples écritures de a sous la forme b×<br />

q+<br />

r mais<br />

une seule est la relation de la division euclidienne de a par b.<br />

Par exemple 103 = 13 × 7 + 12 mais on a aussi 103 = 13 × 6 + 25.<br />

Seule l’égalité 103 = 13 × 7 + 12 est la relation de la division euclidienne<br />

de 103 par 13 car 0<br />

12<<br />

13.<br />

Exemples :<br />

• Dans notre système décimal, le chiffre des unités d’un nombre est le reste<br />

de la division de ce nombre par 10.<br />

• Pour tout entier n, n > 1, n 2 + 2n + 2 = ( n + 1) 2 + 1, où 0<br />

1<<br />

n + 1,<br />

donc le quotient et le reste de la division euclidienne de n 2 + 2n + 1 par<br />

n + 1 sont respectivement q = n + 1 et r = <strong>1.</strong><br />

Conséquences immédiates<br />

de la définition➜<br />

• Dans la division de a par b, il n’y a que b restes possibles :<br />

0, 1, 2 , …,<br />

b – <strong>1.</strong><br />

• b divise a si et seulement si le reste <strong>dans</strong> la division de a par b est nul.<br />

+ 4<br />

+ 7<br />

– 21 – 17 – 14<br />

B ■ Extension de la notion à <br />

La définition s’étend aisément au cas où a et b sont des entiers relatifs,<br />

b ≠ 0. En encadrant de même a par deux multiples consécutifs de b, on<br />

montre qu’il existe un unique couple ( qr , ) avec q ∈ , r ∈ tel que<br />

a= bq+<br />

r et 0 r<<br />

b .<br />

Exemple : Divisons – 17 par – 7 : on encadre – 17 par<br />

deux multiples consécutifs de – 7, à savoir – 21 et – 14 ;<br />

on a alors<br />

– 17 = – 21+ 4= (–<br />

7) × 3 + 4 avec 0<br />

4<<br />

– 7 .<br />

Dans la division de – 17 par – 7, le quotient est 3 et le<br />

reste 4.<br />

Application : Tout entier relatif admet pour reste 0, 1 ou 2 <strong>dans</strong> la division<br />

par 3, donc s’écrit sous l’une des trois formes 3q, 3q + 1 ou 3q + 2<br />

avec q ∈ .<br />

12<br />

➥ chapitre 1 Divisibilité <strong>dans</strong>

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